vendredi 19 mars 2010

Garde Malade Chapitre 37

Chapitre 37 : Diagnostic Dr ?

POV de Bella

Je le vis se relever et sortir de l'eau. On aurait dit un homme à qui sa femme lui annonçait qu'elle allait accoucher. Rajoutez à ça des capacités vampiriques et vous obtiendrez l'Edward qui était devant moi.

-"Bella couvre-toi ! Nous devons aller prévenir mon père."

-"Non... Edward... Non." il s'affaira à m'habiller n'écoutant rien de ce que je lui disais "Edward pitié. Écoute-moi."

-"Bella, mon ange c'est peut-être un signe de guérison. Mon père doit t'ausculter."

-"Non Edward ce n'est pas ses mains à lui que je veux sentir mais les tiennes. Je veux sentir ton corps entre mes cuisses. Edward ce n'est peut-être qu'éphémère." Je ne voulais pas perdre cet instant que l'on m'accordait en étant trifouillée par un toubib qui soit son père ou le médecin du pape. " Edward amène-moi dans ta chambre. Touche-moi. S'il te plaît après promis j'irai le voir. Promis."

-"Ok mon amour."

Il me porta telle une mariée jusqu'à sa chambre.

Me posa sur son lit et me retira le peignoir avec lequel il m'avait recouvert.

Il me regarda avec amour et vénération. Par son regard, je me sentais belle.

Il posa sa main sur ma cheville et tira dessus pour me rapprocher du bord. Puis fit glisser sa main sur ma jambe. Remontant de mes chevilles à mes genoux. De mes genoux à mes cuisses.

À ce moment là, je fermai les yeux. Je n'avais plus besoin d'eux, ma peau réagissait à son touché me faisant gémir de plaisir.

Il agissait comme s'il découvrait pour la première fois ma peau.

-"Edward jamais je n'aurai cru aimer d'avantage tes caresses."

-"Te voir réagir ainsi me donne autant de plaisir que si c'était toi qui me caressait."

Je m'abandonnai au plaisir, ne me souciant pas de l'après ou du moins profitant de l'instant présent. Peut-être même égoïstement.

POV d'Edward

J'étais complètement paniqué, mes années d'études de médecine ne me servait à rien, je n'arrivais plus à réfléchir. Seuls ses mots me calmèrent.

T'excitaient oui !

Sa demande sans complexe et complètement légitime qu'elle m'avait faite avait eu raison de moi.

Je l'avais conduite sur mon lit mêlant amour. Avidité. Force. Tendresse. Patience. Passion…

Caressant cette partie de son corps jusque là endormie. La fraîcheur de mes mains faisait naître le granulé de sa peau. Chaire de poule que je vénérais. Celle qui donnait la preuve que ses sensations étaient réelles. Je n'arrêtais pas de toucher ses cuisses même quand je la déshabillai, ni quand je me positionnai entre ses jambes.

Je les emprisonnai de mes mains augmentant la pression quelles avaient sur mon corps. Je voulais qu'elle ressente chaque va et vient que je ferai. J'enfilai très vite un préservatif. Et m'insinuai en elle. Elle prête à me recevoir.

J'avais moins de mal à contrôler ma force dans mon plaisir mais nous éprouvions un sentiment d'urgence.

-"Edward... plus vite... oh mon dieu c'est si bon."

Elle avait réuni ses mains aux miennes caressant par intermittence ses cuisses et mes hanches. Geste très simple et pourtant venant d'elle, très érotique.

-"Edward je te sens si bien. » mots qu'elle avait prononcé entre cri et retenu.

Me plongeant encore un peu plus dans l'extase. Je n'allais pas tarder à venir avec cette cadence. Cadence soutenue qui me faisait lui donner à chaque coup de butoir un cri. Je libérai l'une de mes mains qui n'avait encore pas quittée ses cuisses pour rejoindre son paquet de nerf.

Je fis tournez mon doigt dessus.

-"Oh oui... encore... oh mon dieu... Edward."

-"Viens pour moi."

-"Non ! Encore."

Je vis une larme rouler sur sa joue. Pensait-elle que tout ceci allait prendre fin avec notre orgasme ? Quel Dieu même si je me sais damner lui offrirait se souffle d'espoir pour lui reprendre ?

-"Je t'en promets d'autre mon amour, toujours meilleur que le précédent. Jouis pour moi."

Je ne me voulais pas prétentieux juste rassurant.

J'appuyai plus fort sur son bouton de plaisir et cognai plus fort en elle.

Quand mon orgasme et le sien nous foudroyèrent faisant mêler nos cris, nos noms et notre plaisir.

Elle était à bout de souffle.

-"Oh Edward... c'était merveilleux."

Je la relevai contre mon torse restant ainsi un court instant.

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Après une douche rapide pour nous débarrasser du chlore et pour Bella de ce léger voile de sueur, nous décidâmes d'aller voir mon père.

Il était resté à la maison pour rencontrer les Quileute. Nous devions abandonner les frontières pour l'instant, mais il ne voulait pas le faire sans leur accord.

-"J'ai si peur de ce qu'il va me dire."

Elle était dans son fauteuil qu'Alice avait ramené pendant notre douche.

Sans une pensée assez embarrassante sur notre niveau sonore.

-"Quoi qu'il nous dira nous ferons face ensemble. Et ça ne nous rendra que plus téméraires."

Elle fit un signe de la tête tout en ce pinçant les lèvres.

Je la guidai vers le bureau de mon père où je savais le trouver.

Je regardai une nouvelle fois Bella avant de frapper. Comme pour avoir son accord. Elle me fit signe de me rapprocher en bougeant son index. Une fois assez proche, elle attrapa mon col de chemise à deux mains et plaqua ses lèvres aux miennes.

Après un baiser trop court sans me relâcher. Elle me souffla :

-"Besoin de courage." comme pour expliquer ou justifier son geste.

-"Toujours prêt ?"

Oui je serai toujours prêt pour elle. Je n'avais plus la force de toute manière de combattre ce besoin d'elle.

Elle me relâcha, souffla un bon coup. On aurait cru que je l'emmenais à l'échafaud.

-"Prête ?"

-"Oui allons-y."

Je frappai un coup juste pour la forme ça faisait un moment que mon père savait que nous étions là. Il se demandait d'ailleurs ce que nous faisions.

-"Entrez" pas trop tôt !

Quand nous entrâmes sa tête bouillonnait de questions.

-"Papa, Bella et moi avons fait une découverte et nous avons besoin de ton avis."

-"Ok" du moment que ça n'a rien à voir avec le sexe ou une nouvelle position. (Carlisle)

Si j'avais pu rougir, je l'aurais fait. Je fronçai les sourcils et il comprit.

-"Oh pardon ! Allez-y."

-"Voilà c'est à la piscine... après mes exercices... enfin dans le jacuzzi..."

Oh mon dieu c'est bien ce que je croyais. (Carlisle)

-"Non ça n'a rien à voir enfin pas tout à fait. Ce que Bella essaye de te dire c'est qu'en découvrant son corps nous nous sommes rendu compte qu'elle avait de nouvelles sensations."

-"Nouvelles sensations ? Comme ?"

Mon père était de plus en plus gêné et Bella était rouge écarlate à voir sa tête faire des allers-retours entre nous. Ça plus ses besoins d'avaler sa salive comme pour faire passer l'info.

-"Bella ressent ses jambes enfin pas entièrement plutôt ses cuisses et plus intensément l'intérieur de celles-ci entre le genou et l'aine."

Ne me dit surtout pas comment. Aies pitié de ton pauvre père. (Carlisle)

Je lui fis un sourire convenu, de toute manière je n'y tenais pas. Ça n'appartenait qu'à nous. Bella et moi.

-« Bon voyons. » il reprit son sérieux et c'était tant mieux car les pensées de Carlisle étaient très déstabilisantes. Ou du moins les images.

Il fit le tour de son bureau et replia son auvent qui nous laissa voir sa salle d'examen.

Bella me regarda avec un air paniqué.

Je lui tendis ma main qu'elle attrapa comme une assoiffée sur une limonade.

-« Peux-tu t'installer ici ? »

Je la pris dans mes bras et la posai sur la table.

Bella était habillée avec un short, nous avions, enfin Bella avait prévu le coup. Il s'approcha d'elle et lui demanda de fermer les yeux. Je me plaçai dans son dos. Ne la lâchant pas.

-« Ça risque de n'être pas très agréable. »

-« Ce n'est pas grave, je veux savoir. »

-« Ok. Tu vas me dire dès que tu ressens quelque chose. »

-« Compris. »

Mon père avait commencé par ses chevilles, ses mollets mais rien. Mais nous le savions déjà. Mais le temps dût lui sembler long car je l'entendis souffler. J'exerçai une pression de ma main sur la sienne pour lui insuffler du courage.

Il piqua encore et encore à différents endroits.

-« Aïe ! »

-« Tu as senti ? »

-« Oui ! Oui je l'ai senti. »

-« Très bien, je continue maintenant tu vas me dire « oui » à chaque fois que tu me sens. »

-« Oui… oui... oui… oui… oui… » il piqua de l'extérieur à l'intérieur de ses cuisses et mis à part quelques endroit elle sentit tout. « Oui et encore oui. »

-« C'est incroyable. »

-« Alors papa quand penses-tu ? »

-« Il n'y a pas de doutes elle a bien de nouveaux des sensations. »

-« Ça veux dire que je vais pouvoir remarcher ? »

-« Bella, je ne veux pas que tu te fasses une fausse joie. »

-« Mais papa il n'y a rien de faux là dedans. »

-« Je n'ai pas dit ça. Mais quoique vous ayez fait tous les deux ça porte ses fruits savoir jusqu'à où c'est une autre chose. Pour ça nous devrons te faire passer des tests. C'est impressionnant. Je ne pensais pas que la piscine marcherait autant. »

Pendant que mon père cherchait la raison de cette guérison spontanée, je remis Bella dans son fauteuil sans l'avoir tenue avant très fort contre moi. Elle avait un sourire qui éclairait même ses yeux.

-« À part la piscine, vous avez rien fait d'autre ? »

-« Non rien de particulier. »

-« Tout bonnement prodigieux. »

Que mon père ne sache pas ou s'interroge à ce point me dérouta.

Seul le sang d'un vampire aurait pût la guérir aussi vite. Je sais très bien que notre salive ne le permet pas. Et je ne vois pas Edward partager son sang avec Bella. D'ailleurs je ne sais même pas si ce serait venimeux pour elle. (Carlisle)

-« Il n'y a rien de magique la dedans, ni de vampirique. » j'étais en colère. Ce n'est pas parce qu'il n'avait jamais vu ça que ça n'existait pas la preuve.

On entendit frapper à la porte, puis une tête en dépassa.

Coupant nos cris et nos questions.

- « Je peux entrer ?»

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