lundi 30 mai 2011

Garde Malade: chapitre 53

Chapitre 53 : Laisse-nous une chance




POV de Bella

À chaque minute gagnée, je me réjouissais. Edward avait arrêté d'essayer de me convaincre. Dire qu'il y renoncer serai faux. Mais au moins, je pouvais me blottir contre lui sans qu'il hurle.

Rosalie venait de nous laissez seuls.

Le silence régnait. Je n'allais pas tarder à m'endormir. Encore.

-"Je t'aime Edward. "

-"Moi aussi. "

Mon dos contre son torse. Ses bras me retenaient avec force.

Je pouvais devinais son visage, son souffle dans mes cheveux.

-"Ne m'en veut pas mon amour."

-« Laisse-nous une chance. "

Il venait de souffler ces mots telle une prière.

-"Je le voudrais tant Edward. Mais serai-je une bonne mère si je faisais passe l'homme de ma vie avant mon bébé? Dieu sais pourtant que je t'aime. Oui je t'aime Edward au point de ne plus respirer. "

-« Laisse-nous une chance dans ce cas. Carlisle te l'a dit, le bébé ne craint rien mais toi oui. Bella il va te prendre toute tes forces. Aucun enfant ne voudrait ça de sa mère. Et si tu ne veux pas le faire par amour pour moi. Fait le pour me pardonner. Car moi, je ne pardonne pas de te faire ça Bella. "

-"Edward. Je n'ai rien à te pardonner, c'est le plus beau cadeau que tu m'as fais. Être mère. Avoir un enfant de toi. "

-"Alors d'autant plus. Laisse-nous une chance Bella. Laisse-toi une chance d'être mère dans la vie. Car l'être à titre posthume n'est pas vraiment l'être."

-"Edward."

"Bella. Je t'en supplie. Je t'aime Bella. "

Il m'embrassa avidement le cou. Les épaules.
-"Edward. Non pitié."

-"Non Bella laisse moi faire. Surtout si tu ne nous laisses aucune chance. Laisse-moi faire. "

Mon corps m'écœurait. Rosalie et Alice avaient remplacé les nuisettes par des chemises de nuits en coton humoristiques trouvées dans les rayons maternités.

Attention bébé en construction. Papa + maman = bébé à venir. Etc.

Ses mains remontaient vers mes seins. Sa bouche cherchait chaque bout peau de libre.

-"Edward. Stop."

-"Non Bella. Si tu veux en faire qu'à ta tête. Laisse-moi le faire aussi. "

Avec une fausse brutalité. Car il n'y avait pas mit toute sa force. Mais ce qu'il fallait, il me plaqua dos contre le lit. Il avait bougé si vite. Rarement, il usait de sa vitesse devant moi. Il se retrouva sur moi. Il écarta mes jambes.

-"Edward. Non. Pourquoi tu me fais ça?"

-"Je te l'ai déjà dit Bella. J'en fais qu'à ma tête. Et dans la mienne. Il n'y a que toi. Toi et ton corps. Toi et mon envie de toi. Si tu fais passer tes envies avant tout. Avant toi ou moi. Alors j'ai le droit d'en faire autant."

Il avait parlé avec rage et désir. Agrippant mes jambes. Encrant ses doigts dans ma chaire à chaque mot.

Il n'avait pas relevé ma chemise de nuit. Respectant mon refus qu'il me voit ainsi enfin pour l'instant car entre mes jambes à genoux, il avait rapproché son visage du mien. Mes yeux étaient baignés de larmes.

Il n'embrassa pas mes lèvres. Mais mon cou. Mes joues. Passant sa langue sur mes lobes d'oreille. D'un geste rapide, il arracha le haut de ma chemise de nuit. Découvrant mes seins. Il en prit un dans sa bouche. Et malaxa le second.

-"Edward. Arrête. Stop Edward. Tu me fais peur. Arrête. "

Oui j'avais peur. Sa rapidité. Sa force. Ses mots. Même s'ils faisaient naitre mon propre plaisir.

-"Pourquoi Bella, je m'arrêterai? N'ai-je pas autant de droit que toi?"

Il laissa mes seins. J'ai cru qu'il avait compris. J'avais tort. Il était au pied du lit. Il me tira par les chevilles sur le rebord.

Je poussai un vrai cri de surprise. Que lui arrivait-il ? Alice, pourquoi Alice ou sa famille ne l'arrêtait pas ?

Il arracha mon slip. Je rabattu aussitôt le tissu sur mon corps. Sur mon ventre difforme et bleui.

Il fit mine de rien voir. Attaquant de sa bouche la peau de mon aine. Endroit qu'on avait découvert le réveille, il y a si peu de temps. Je voulais qu'il arrête. Mais en même temps tout mon corps voulait de lui. Ses dents mordillèrent mes lèvres. Sa langue allait et venait en moi. Sur moi. Il retira sa bouche et me tira complètement sur le bord laissant seulement mon bassin sur le lit. Il était à genou devant moi, habillé.

Son visage était terrifiant, ses yeux si ambre d'habitude étaient noirs. Ses traits sévères. Il me maintenait d'une main allongée. Et de l'autre, il défaisait sa ceinture. Le bouton de son jean. Il libéra son sexe. Carlisle nous avait interdit tout rapport.

-"Edward je t'en supplie arrête. Le bébé, Edward. Arrête. Ton père Edward. Oh pitié amour. "

-"Ton amour te veux une dernière fois. Après il sera trop tard. Le bébé peut bien me laissait profiter de ma femme une dernière petite fois. Non ?"

-"Oh mon dieu. Edward. Qu'ai je fais de toi?"

-"Je dirai plutôt que feras-tu de moi après ta mort en plus d'une garantie?"

-"Edward. "

-"Un homme vide. Un homme sans but. Un veuf."

-"Mon amour pardonne-moi."

Je m'étais relevée. Sans mal. L'avais pris dans mes bras. Il ne pouvait pas pleurer. Mais il le faisait à sa manière. Je venais de comprendre le mal que je lui faisais. Ce n'était pas lui le monstre, c'était moi.


POV d'Edward

Après que Rosalie l'ai porté jusqu'à notre chambre, mon père et moi ne cessaient de regarder l'image figeais sur l'appareil d'écho portatif.

-"Combien y a-t-il de chance qu'elle survive ?"

-"Moins que le bébé, si on ne l'accouche pas dans les trois jours. Elle s'affaiblie. Il doit l'aider à tenir le coup mais l'enfant à besoin de force pour vivre. Bien plus que Bella en possède. "

-"Trois jours."

-"Et sans certitude de ma part, elle ne risquera pas une césarienne. "

-"Alors mens-y. "

-"Je ne peux pas mon fils. "

Je lisais tout les remords de mon père. Il se bataillait deux hommes en lui. Le chercheur et le père. Drôle de mélange.

Je sorti de la pièce. Il fallait que je convins Bella. Il n'y avait pas d'autre solution.

Mais les jours passaient et rien ne la faisait changer d'avis. Elle était de plus en plus faible. Le premier soir mes cris, ses larmes c'étaient transformés en passion. On avait fait l'amour.

J'avais du faire preuve de toute ma force pour ne pas arracher ses habits. Elle ne voulait pas que je la vois nue. J'en avais compris la raison. À travers les yeux de Rosalie qui lui vidait un tube de crème par heure sur le ventre et les hanches.

Mais des contractions avaient suivi sa jouissance. Mon père avait réussi à les stopper mais nous avait interdit tout rapport.

Il fallait que je trouve une solution pour la convaincre.

Alice, Esmée et Rosalie m'en voulaient de faire souffrir Bella. Mais moi aussi je soufrai. Je rêvais de pleurer. Peut-être que les larmes apaiseraient ma douleur.

Jasper m'avait compris. Il me proposa des partis de chasse pour extérioriser ma colère. Partie que je refusais. Je ne voulais pas la quitter.

-"Mais à quoi bon. Vous souffrait tous les deux. " J

-"Moi je sais qu'elle souffre mais le sais t'elle à quel point moi je souffre ? " E

-"Dis-y. Fais-y comprendre ce que tu ressens. Tout ce que tu ressens. Edward. " J

-"Comment Jazz ? Comment ?" E

-« Force-la à voir qu'elle n'est pas la seule à souffrir. " J

-"Tu as raison. Préviens-les de me laisser faire, de ne pas intervenir. " E

-"Promis. Bonne chance. " J

-"Oui surtout avec elle. " Em

-"Emmett ça fait longtemps que tu nous écoutes ? » E

-"Assez pour te donner un conseil. Les femmes réagissent bizarrement, à nous de savoir les convaincre. " Em

-"Je ne pense pas que le sexe puisse convaincre Bella, Emmett. " E

-"On sait jamais, Rose ça la fait céder à tout mes caprices. " Em

-"En tout cas, quoi que tu choisisses comme méthode, je les retiendrai. " J

-"On sera deux. " Rajouta Emmett tel un guerrier promettant de périr pour son roi.

-"Merci. " E

J'avais ensuite rejoins Bella après sa douche. Rosalie venait d'abaisser un nouveau t-shirt long sur des bleus de la taille de mon poing. Amplifiant ma rage et mon obstination à la faire craquer. À choisir la vie plutôt que la mort.

Sans un mot, je m'allongeai prés d'elle. Je fis un signe à ma sœur de nous laisser. Après un regard menaçant, elle sortie. Sachant qu'elle ne pourrait plus rentrer, je resserrai Bella contre moi. Inhalant son parfum, ma force.

-"Je t'aime Edward. "

-"Moi aussi. "

Courage Edward, tu dois réussir (Jasper)

-"Ne m'en veut pas mon amour."

-« Laisse-nous une chance. " Lui soufflais-je à travers ses cheveux tel un sacerdoce.

-"Je le voudrais tant Edward. Mais serai-je une bonne mère si je faisais passer l'homme de ma vie avant mon bébé? Dieu sais pourtant que je t'aime. Oui je t'aime Edward au point de ne plus respirer. "

Plus respirer c'est ça qui va se produire, si elle s'obstine.

-« Laisse-nous une chance dans ce cas. Carlisle te l'a dit le bébé ne craint rien mais toi oui. Bella il va te prendre toute tes forces. Aucun enfant ne voudrait ça de sa mère. Et si tu ne veux pas le faire par amour pour moi. Fait le pour me pardonner. Car moi je ne pardonne pas de te faire ça Bella. "

J'essayai l'amour, la culpabilité.
-"Edward. Je n'ai rien à te pardonner c'est le plus beau cadeau que tu m'ais fais. Etre mère. Avoir un enfant de toi. "

-"Alors d'autant plus. Laisse-nous une chance Bella. Laisse-toi une chance d'être mère dans la vie. Car l'être à titre posthume n'est pas vraiement l'être."

La violence de mes paroles.

-"Edward."

-"Bella. Je t'en supplie. Je t'aime Bella. "

Rien ne marchait, elle ne céderait pas.

Le sexe : le remède miracle d'après Emmett. Il fallait que j'essaye. Le sexe, non mais mon désir, ma passion, elle devait savoir à quoi elle… non à quoi je serai privé sans elle.

Mes lèvres s'occupaient déjà de son cou comme elles aimaient le faire. Réveillant en moi un désir fou.

-"Edward. Non pitié."

-"Non Bella laisse-moi faire. Surtout si tu ne nous laisses aucune chance. Laisse-moi faire. "

J'affirmai mes paroles avec mes gestes. Ses seins plus gros et plus fermes que jamais.

Pardonne-moi Bella. Mais je dois le faire. Je dois essayer.

-"Edward. Stop."

-"Non Bella. Si tu veux en faire qu'à ta tête. Laisse-moi le faire aussi. "

Avec empressement, je ne savais pas combien de temps Jasper et Emmett tiendraient, je retournai Bella, me l'offrant. Son visage strié de larmes. Pardonne-moi Bella mais je n'ai pas trouvé mieux.

Je lui écartai les jambes pour me placer entre. Je les vénérai depuis le jour où elles avaient marché vers moi.

-"Edward. Non. Pourquoi tu me fais ça?"

Parce que je t'aime. Mais je ne pouvais pas lui dise ça, non, il fallait que joue le jeu.

-" Je te l'ai déjà dit Bella. J'en fais qu'à ma tête. Et dans la mienne. Il n'y a que toi. Toi et ton corps. Toi et mon envie de toi. Si tu fais passer tes envies avant tout. Avant toi ou moi. Alors j'ai le droit d'en faire autant."

Le sexe, le plaisir. Ne pense qua ça. Je l'embrassai ne me permettant pas ses lèvres sinon je renoncerai.

J'arrachai le haut du maillot. Me permettant juste de découvrir sa poitrine.

Les voir réveilla mon ardeur. L'augmenta. J'emprisonnai un sein dans ma bouche l'autre dans ma main. J'adorai sentir ses seins se durcir à mon contact, comment pouvait-elle y renoncer.

-"Edward. Arrête. Stop Edward. Tu me fais peur. Arrête. "

Tu me fais peur. Les mots raisonnèrent en moi.

Mais il fallait que j'obtienne ce que je veux d'elle.

-"Pourquoi Bella je m'arrêterai? N'ai-je pas autant de droit que toi?"
Je devais accélérai Jasper avait plaqué Alice contre le mur.
Je descendis du lit. Me plaçant au pied, je ne voulais pas lui faire mal avec mon poids. Et avec son ventre c'était la meilleure position.
Ses cuisses repliées. Son bassin pas trop loin du bord. J'arrachai son slip. Laissant apparaître sa féminité. Je devenais fou. Non j'étais fou delle.

Je passai ma langue vers l'endroit de son corps qui nous avait tout appris, rageant d'autant plus. Je pris possession de son sexe.

Le sexe, la passion.

Elle allait jouir ce n'était pas le but.

Je la replaçai sur le bord. Je devais abattre ma dernière carte.

La retenant d'une main, je libérai mon sexe de l'autre.

Réagis Bella je t'en conjure.

-"Edward je t'en supplie arrête. Le bébé, Edward. Arrête. Ton père Edward. Oh pitié amour. "

Ravalant mon amour. Laissant colère, désespoir et passion faire surface. Je lui répondis :

-"Ton amour te veux une dernière fois. Après il sera trop tard. Le bébé peut bien me laissait profiter de ma femme une dernière petite fois. Non ?"

Je me faisais horreur. Ces mots auraient pu être dits par un Edward du passé. Un Edward qu'il n'existait plus.

-"Oh mon dieu. Edward. Qu'ai je fais de toi?"

Ou qui au contraire existerait sans elle. Alors je lui répondis honnêtement. Froidement.

-"Je dirai plutôt que feras-tu de moi après ta mort en plus d'une garantie?"

-"Edward. "

Continuant comme si elle n'avait pas prononcé mon nom. Car elle ne le prononcerait plus jamais si je la laissai faire.

-"Un homme vide. Un homme sans but. Un veuf."

-"Mon amour pardonne-moi."

Elle c'était relevée me prenant dans ses bras avec force. Je m'accrochai à elle. Je ne voulais pas qu'elle me quitte.

-"Bella je t'en supplie donne-nous une chance. "

-"Oui. Oui je te la donne. Oh mon amour. Mon Edward pardonne-moi. Je t'aime. Donnons la vie à notre enfant et un avenir à notre amour. "

-"Oh Bella. Pardonne-moi. Jamais je ne t'aurai fais de mal. Mais je t'aime tant. "

-"Je le sais chut mon amour. "


POV extérieure :

Jasper retenait Alice. Emmett sa femme. Esmée et Carlisle ne comprenaient pas grand-chose à la situation mais voir les deux frères soutenir le troisième, leur suffire pour ce taire.

- « Jazz si tu ne te pousses pas de suite tu vas le regretter. Il l'a viole. Tu m'entends, elle est terrifiée. » A

- « Il ne la viole pas, il ose une dernière approche. » J

- « La violence n'est pas une approche. Emmett je te jure que je suis prés à t'arracher la tête pour lui éviter ça. Carlisle, Esmée ne restaient pas là à la fin. » R

- « J'ai confiance en tes frères. Même si ce qui ce pense dans cette chambre est insoutenable. » Esmée avait parlé fermement.

Ils entendaient tout. Leurs mots. Les cris de Bella. L'étoffe se rompre.

Jasper tant qu'a lui ressentais la passion d'Edward. Sa force. Sa colère. Son amour pour Bella. Il était désespéré. Il avait peur. Même ses gestes lui faisaient peur. Jasper avait peur qu'Edward n'y arrive pas. Les larmes de Bella la pire torture.

Puis enfin, il surprit autre chose que la peur mêler au plaisir. De la culpabilité. La reddition de Bella.

Jasper relâcha son lutin de femme qui avait compris.

- « Ne t'ai-je pas dit que le sexe solutionnait tout ? » Em

- « Non Emmett ce n'est pas le sexe. Mais l'amour. C'est l'amour que Bella porte à Edward qui l'a fait changer d'avis. Elle ne supporte pas de lui faire tant de mal. De voir ce qu'il deviendrait dans un monde sans elle. » J

- « C'était ton idée Emmett Cullen ce cirque ? » R

- « De quoi te plains-tu ? Tu vas être tata avant demain matin. » E

Ils laissérent le couple dans leur étreinte. Ils les appelleraient bien assez tôt pour venir mettre l'enfant au monde.


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