samedi 22 mai 2010

Garde Malade Chapitre 48

Chapitre 48

POV de Bella

Je m’étais endormie malgré l'angoisse qu'Alice avait fait naître en moi.

Où était Edward ? Que faisait-il ?

Il ne devait pas courir un si grand danger, sinon sa famille n'en sourirait pas.
Mais alors de quoi parlait-elle?

À bout de questions et d'hypothèses, j'avais lâché prise.

Et je préférai être dans ce rêve ou je pouvais le sentir me caresser. Le visage, mes cheveux, mon cou. Mais cet Edward, celui de mon rêve avait plus de retenu. Il était tendre mais hésitant. Comme si en me touchant, il aura pu me briser. Je voulais lui attraper ses mains, le forcer à me toucher. Plus fort, plus passionnément. Crier pour lui dire que je n'étais pas en sucre. Mais je n'y arrivais pas. Alors comme prise de panique. Comme celle à mon réveil à l'hôpital. Quand j'ai réalisé que je ne pouvais plus bouger les jambes. Je me suis réveillée en nage.
J'étais seule. Il n'était pas là. Comme un reflex bête, je bougeai la tête, les mains, les bras. Affichant un sourire niais. Mais si on me retirait Ça, il ne me resterait plus rien. Je ne pourrai même pas tenir mon bébé dans les bras.
Puis comme si mon corps suivait une suite logique à mon délire, je vis mon orteil droit bouger.
Comment? Avais-je rêvé ceci? Ou bien peut-être que je dormais encore?
Je me concentrai sur cette partie de mon corps. Tel un télékinésiste qui veut faire tordre une petite cuillère.

-"Allez bouge! Je sais que tu peux le faire. Je l'ai vu. Allez s'te plait. Bouge. "

Alors que j'allais abandonner et mètre ça sur une crise de délire sévère, il rebougea.

-"EDWARD! EDWARD!"

Esmée arriva telle une fusée.

-"Bella que ce passe-t-il? Tu as mal ? C’est le bébé? Bella dit moi. "

-"Il a bougé. "

-"Qui? Quoi?"

-"Mon orteil il a bougé. "

-"Tu es sûre?"

-"Oui ! La première fois, je n’y croyais pas mais il a recommencé. Je veux Edward. "

-"Il arrive mon ange. Calme-toi. "

Rosalie et Alice arrivèrent à leur tour.

-"Bella je t’ai vu et je suis rentrée aussitôt. "

-"Pourquoi toi tu es là mais pas Edward ? "

-"Il arrive, je l'ai appelé dès que j'ai eu ma vision. Et bonne nouvelle, il est toujours vivant, même pas une égratignure. " Était-elle fière de lui ? S’en avait tout l’air.

-"Alice stop. C'est à moi de lui dire. " Il était là, il était revenu. "J'ai appelé Carlisle. Il essaye de rentrer au plus vite. "

-"Edward. Il a bougé. Je te le jure. Il a réellement bougé. "

-"Je te crois mon amour. Ressens-tu d'avantage tes jambes?"

-"Si nous sortions?"

-"Mais Alice ! Je veux savoir si Bella peut de nouveau bouger. Ça voudrait dire qu'il y a un espoir qu’elle puisse remarcher. "

-"Crois moi leur méthode ne te plairons sûrement pas maman. "

Elle nous regarda tour à tour.

-"Oh"

Rosalie et Alice rigolèrent à la tête d'Esmée. Elle venait de comprendre le sous entendu de mon amie.

Elles sortirent nous laissant seul Edward et moi.

-"Ou étais-tu ? Ta sœur n'a fait que d'insinuer que tu pouvais être en danger. "

-"Je l'ai cru moi même à un moment mais pour l'instant, j'ai bon espoir d'être acquitté. "

-"Edward de quoi parles-tu?" son sourire en coin et ses paroles sans aucun sens m’exaspéraient.

-"Isabella Marie Swan, je viens d'aller demander votre main à votre père. "

Je n’en croyais pas mes oreilles. Il avait vraiment fais ça?

-"Edward tu n'es pas sérieux? "

-"Si bien sûr. Il est également au courant pour le bébé. "

-"Non pourquoi lui as-tu dit?"

-"C'était à moi de prendre mes responsabilités. "

-"Edward nous étions à deux. Et d'autre part nous ne sommes plus à ton époque. Imagine les ragots."

-"Il faut que je prenne ta remarque pour un non?"

-"Je suis trop jeune pour me marier. "

-"Tu portes notre enfant rappelle-toi. Je refuse qu'il naisse sans père. "

-"Edward ! il a déjà un père. C'est toi. Ce n'est pas un bout de papier qui y changera quelque chose. "

-"Alors pourquoi pas?"

-"Edward, je déteste les mariages. Se transformer en pingouin et en meringue ce n'est pas moi. Regarde ce que ça a donné pour mes parents."

-"Alors ça ne sera pas notre mariage. Tu pourras même porter un jean et moi un short. Je m’en moque."

-"Edward laisse-moi du temps. Ce n'est pas un non. Mais laisse-moi du temps. "

-"Ok. Laissons notre mariage de côté pour l'instant. Et revenons plutôt à tes sensations. "

-"Merci. Mais ça m’étonne que tu n’aies même pas un impact de balle sur toi. "

-"Il pensait utiliser sa chaise avant que je ne sorte. "

-"Je me disais bien aussi. "

J'aurai voulu savoir ce qu'il c'était passé surtout pour me préparer à mon futur retour chez moi. Si je ne recevais pas mes affaires par livreur dès ce soir.

Je repris mes esprits quand je sentis les mains d'Edward sous la petite couverture que sa mère ou sa sœur avait du poser sur moi.

-"Dis-moi si tu as mal, si tu me sens. "

-"Edward tu ne me feras jamais mal. Tes mains. Ta bouche. Sont le meilleur des remèdes pour mon corps. "

-"Bella, je te rappelle que tu es blessée. Par ma faute. Alors je ne veux pas en rajouter."

-"Touche-moi Edward. " J'avais presque crié cette phrase peut-être une revanche à mon rêve qui était devenu un peu trop réelle.

Il s'installa entre mes jambes dégageant la couverture. Je portais un bandage à ma cheville gauche.
Il passa ses mains sous la nuisette qu'Alice m’avait prêtée remplaçant cette blouse médicale. Il effleura le bandage de mes côtes. Trouvant ma poitrine. De ma main valide, je vains appuyer sur la sienne.

-"Plus fort. "

-"Bella. J'adore la chaleur de ta peau. "

-"Mmm" c'était si bon mais il les délaissa pour descendre vers mes hanches.

-"Dis-moi si tu me sens. "

-"Ok. "

Je fermai les yeux, me concentrant sur ses mains.

Il passa un doigt sur mon ventre avec tendresse. Ne le sentant pas descendre, j'ouvris les yeux. Il exerçait des cercles autour de mon nombril mais j'avais l'impression que ce n'était pas moi qu’il caressait.

Réalisait-il autant que moi que notre vie allait changer ? Qu'en moi notre bébé grandissait ?

-"L'entends-tu?" Englobant toutes les sortes de manière qu’il pouvait l'entendre.

-"Son cœur. Ses battements précieux rapide et léger. Mais bientôt toi tu pourras le sentir. Une sensation que je ne pourrai jamais avoir. "

Avait-il comprit que je l'enviai?
POV d'Edward

Caressant son ventre à l’ endroit même ou était mon futur enfant, je me demandais ce qui venait d'être le plus dur. Affronter son père ou elle.

Pourquoi réagissait-elle de la sorte? Pourquoi ne voulait-elle pas se marier? Elle avait évoqué nos tenues, ses parents, les ragots. Mais ne serai ce pas pire d'avoir un enfant avant le mariage ?
À mon époque, les gens les traitaient de batard. Je ne voulais pas que l'on pense ça de mon enfant. J'étais son père et j'en étais fière prêt à le crier à tout Forks s'il le fallait.

-"L'entends-tu?" Bella me regardai avec un air tendre peut-être le même que le miens alors que je le soupçonnai plus mélancolique.

Elle ne m’avait pas dit non mais elle ne m’avait pas dit oui.
Alors sans même réfléchir, je répondis.

-"Son cœur. Ses battements précieux rapide et léger. Mais bientôt toi tu pourras le sentir. Une sensation que je ne pourrai jamais avoir. "

Comme tous les hommes je suppose mais si Bella ne m’était pas hermétique, si je pourrai entendre ses pensées, j'aurai partagé ces moments avec elle.

Mais je n'étais pas entre ses jambes à la caresser pour me lamenter mais pour répondre aux questions de mon père.

Flash back

-"EDWARD vite c'est Bella"

-"Quoi Bella ? Alice dit moi. "

-"Je viens de la voir faire une crise de panique après son rêve et son orteil a bougé. Elle est perdue Edward. On dirait plus de la peur que de la surprise. "

-"Je suis sur le chemin du retour, je viens de sortir du poste de police."

-"Oui je le sais. Je suis heureuse pour toi Edward. "

-"Merci Alice. J'appelle Carlisle et j'arrive. "

-"Nous arriverons quelques minutes avant toi mais Esmée est avec elle. "

-"Ok"

Je raccrochai en repensant à ce qu'elle venait de me dire. Bella. Mon cœur. Qui retrouve l'usage de son pied.

Je composai le numéro du bureau de mon père en fonçant vers la villa, pied sur l’accélérateur.

-"Papa on a besoin de toi à la villa."

-"Pourquoi? Charlie..."

-"Non c'est Bella elle a bougé son orteil. " J’avais répondu très vite ne le laissant pas s’imaginait que mon beau père avait tiré sur moi.

-"C'est plus rapide que ce que j'avais pensé. "

-"Que veux-tu dire?"

-"Le bébé la guéri. J'ai fait des analyses pendant ma pause sur le sang de Bella et je n'ai jamais vu une chose pareille. Ton sang a dut accélérer le processus à moins que ça soit juste l'enfant, je ne sais rien. Je n'ai aucun moyen de comparaison. "

-"Mon sang a accéléré quel processus? Le bébé va grandir plus vite? Il va transformer Bella? Ou juste la guérir?"

-"Je ne sais pas. Dès que tu rentres test ces reflexes. Compare sa température. Regarde si elle sent sa jambe ou juste son pied. J’arrive au plus vite."

-"J'arrive à la villa. Alice est déjà là. Bella me demande. Je te laisse. "

-"Courage mon fils."

Je raccrochai sans en dire plus. Pourquoi dire merci alors que c'était elle qui devait affronter tout ça. Pour aller vers l'inconnue. Pour un destin qui nous échappait.

Fin du flash back

Sa température n'avait pas changé. Faisant attention à chacun de mes gestes et aux réactions de sa peau.
C'est ce que j'aimai quand je la caressai. L'osmose. L'osmose de nos deux corps. Son sang qui chante pour moi. Son corps qui ondule et réagi. Sa peau qui fait naitre ce granulé naturelle à mon passage.

Mes mains toujours posées sur son ventre nu. Je déposai un baiser sur son nombril. Descendant avec ma langue vers son slip. Pour qu'elle comprenne que se geste était pour elle. Juste pour elle.

Je l'entendis retomber sur son oreiller et haleter à cette manœuvre.
Son suc embaumant déjà la pièce. Mon sexe en gronda. Mais je devais me concentrer.
Je parcouru de mon index gauche la couture de son sous-vêtement pour arriver à son aine. Elle râlait mais je voulais la pousser à bout. Je voulais que ses jambes réagissent. Que son corps m’emprisonne. M’oblige à lui faire du bien.
M’appuyant sur un bras, je laissai ma langue et mon doigt se promener sur sa féminité.

-"Edward plus. "

-"Alors oblige-moi à le faire. "

-"Comment?"

-"Tes jambes Bella, encercle-moi de tes jambes."

-"Je ne peux pas. "

-"Essaye. Lutte pour m’avoir. "

Je voyais ses poings se serrer mais ses jambes ne bougeaient pas. Reprenant ma torture. La frustrer. La faire atteindre des limites. Les limites du désir.

Toujours avec ma langue. Je descendais sur ses cuisses. Je savais jusqu’où elle me sentait. Je la connaissais par cœur. Tout au moins son corps. Car ses réactions n'étaient jamais les bonnes.

-"Edward non. Ne descend pas plus. "

-"Pourquoi Bella."

-"Je ne te sentirais plus. "

J'attrapai sa jambe gauche vers le haut enfonçant mes doigts pour qu’elle me sente pour qu’elle sache que je suis là que je serais toujours là.

-"Je suis là Bella."

Continuant les caresses de ma langue sur sa jambe droite vers cette frontière invisible. Cette frontière qu'on aurait envie de repousser comme dans les guerres. Repousser le néant pour y amener la vie.

Je sentis sa main attraper mes cheveux. Elle s'était assise, sa tête penchait vers l'arrière.

-"Edward plus fort"

-"Tu me sens?"

-"Ne t’arrête pas, j'en veux plus. "

Elle me sentait, j'étais presque à coté de son genoux et elle me sentait. Accompagnant ma langue de mes doigts. Allant plus fort en elle. Éprouvant autant de plaisir qu’à lui faire l'amour peut-être même plus car je partageai ce moment de redécouverte de soi avec elle.

J'arrivai à son mollet, j'avais lâchais son autre jambe le besoin de contact étant fait.

-"Edward je te sens. "

Allant vers son pied. Comme certain fétichiste. Je voulais le vénérer. Il venait de renaitre. Embrassant chaque orteil ce qui la fit rire. Elle m’avait lâché les cheveux, ses mains la soutenaient à présent. J'avais reculé au fur et à mesure de mon ascension. Me trouvant maintenant à genoux au pied du lit.

-"Bella bouge pour moi. "

Elle me fit un immense sourire, sûrement le plus beau que je n'avais jamais vu. Avant de fixer son orteil et froncer les sourcils.

Je le fixai à mon tour. Attendant qu'il ...

-"Tu l'as fait. Il a bougé. "

-"Oui t’as vu."

Et il recommença encore et encore. Nous étions euphoriques. Et j'étais surtout si fière d'elle.
Allant vers elle si vite qu'elle en paru surprise.

-"Je suis fière de toi mon cœur. "

-"Edward est-ce que ça veut dire que..." Ces derniers mots restèrent coincer dans sa gorge.

-"C'est sur la bonne voix mon amour. "

-"Edward si je me mari un jour avec toi. Si je te rejoins à l'autel dans le futur, je veux le faire debout. "

Venais-je de comprendre le sens caché de sa phrase?

-"Bella est-ce ta façon de me dire oui?"

-"Oui"

Sans un mot de plus, je la rallongeai m’emparant de ses lèvres. En forçant le passage pour rencontrer sa langue. Je me trouvais brusque mais je voulais rentrer en connexion avec elle au plus vite. Scellant ainsi ce pacte pour qu'il soit bientôt une vérité. Une réalité.
Je pouvais entendre les cris de joie de ma sœur. Elle avait sûrement eu une vision. Je me forçai à ne pas la voir. Non je voulais découvrir ma future femme marchant vers moi le moment venu.

-"Edward touche moi encore. "

Je me repositionnai entre ses jambes. Testant sa jambe gauche. Elle réagissait de la même manière. Je l'obligeai à ne pas bouger ses orteils à cause de sa foulure.

-"Edward mes jambes ont eu assez d'attention. Occupe-toi de moi. J'en peux plus. Je vais me liquidifier sur place. "

-"C'est vrai qu'une future mariée ressemblant à une flaque d'eau n'ai pas des meilleures aspects. "

-"Mme Isabella Marie Cullen Swan." Dit-elle comme pour tester son nouveau nom.

-"Répète-le. " L'entendre de sa bouche mon nom mêlé au sien me rendait fou de joie.

-"Je sais pas. " fit-elle d’un air coquin.

Elle voulait jouer, on allait jouer. J'arrachai son rempart de vêtement. Déposant un rapide coup de langue sur son sexe nu.

-"Redit-le "

-"Mme Isabella Marie Cullen Swan" Sa voix était encore plus belle avec cette intonation de désir et de surprise.

Coup de langue.

-"Encore"

-"Mme Bella Marie Cullen Swan Edward j'en peux plus tu as gagné. "

Avec un sourire. Un immense sourire et une immense sensation de bonheur, je m’attaquai à chacun de ses plis. Je la fis venir très vite. N'essayant même pas de l'empêcher de crier sa jouissance.

Je m’installai près d'elle pendant qu'elle reprenait son souffle, me moquant entièrement de mon propre plaisir car elle venait de m’en donner un bien plus grand.
J'avais failli la perdre. Je risquai de la perdre. Mais une chose était sûre c'est qu'elle deviendra Mme Isabella Marie Cullen Swan avant que quoi que ce soit arrive. Je m’en faisais le serment.

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