jeudi 22 avril 2010

Chapitre 9 Pourquoi?

Chapitre 9 :

POV de Bella

Il se tenait devant moi.
Cette fois-ci ce n'était pas une hallucination, ni un fantasme.
Je pouvais sentir mes joues s'enflammées. Il n'y avait aucun doute, vu son sourire et sa tête, il savait ce que je venais de faire. Étais-ce écrit sur mon front?
En tout cas, s'il avait des doutes, il en avait plus.

-"Je m’excuse de faire intrusion chez toi mais il fallait que je te parle."

Le soleil était maintenant complètement couché.

Je n'avais toujours pas dit un mot. Paralysée.

-"Bella dit quelque chose. Cri. Ou fout moi dehors. "

-"Non reste." Lui répondis-je très vite, je ne voulais pas qu'il parte.

Il me fit un léger sourire.

-"Veux-tu que je te laisse au moins te rhabiller?"

-"Tu m’as déjà vu nue. " Toute pudeur c’était envolée.

Je me dirigeai vers mon armoire pour enfiler une nuisette. J'en avais qu’en coton mais c'était beaucoup mieux que mes joggings et tee-shirt troués.

Il ne bougea pas. Je pouvais sentir ses yeux sur mon corps.

-"Tu aimes ce que tu voix?"

-"Trop"

-"Trop?"

-"Oui beaucoup trop pour ma santé mentale et la tienne."

-"Ma santé mentale ne craint plus rien je pense. "

-"Peut-être mais ta santé, elle, se retrouve en danger à chaque fois que je suis proche de toi. "

-"Tu penses à Jacob quand tu dis ca?"

-"Non à moi Bella. "

- « Edward je sais ce que tu es. »

POV d'Edward

J'avais repéré une fenêtre au premier étage facile d'accès grâce à un gros arbre. Espérant que ça soit celle de sa chambre.
Elle grinça légèrement mais s’ouvrit à ma première tentative. La pièce était sombre seulement éclairée par les astres.

L'odeur, la déco ça ne pouvait qu'être la sienne. Mais elle n'était pas là.
Je me concentrai sur les bruits.
La télévision était sur une chaine de sport. Une voix d'homme commentait chaque passe. Son père sans doute.
Puis j'entendis l'eau. L'eau ruisselait sur un corps… son corps. Comme si par chaque goutte qui touchait sa peau un flash apparaissait devant moi tel des ultra-sons.
Puis un souffle erratique. Un souffle retenu, anormal. Des gémissements. Et parfois même mon prenom. Elle se faisait du bien dans la petite pièce attenante à la mienne. Elle se donnait du plaisir en pensant à moi. Mon sexe vibrait à ce son. À cet appel. Mais je devais reste là. Je devais rester sage. Prendre mon mal en patience. Pourvu qu'elle fasse vite car j'ai une toute petite patience. Très petite. Surtout avec un mur si léger entre nous.

Un dernier cri avant un silence . L'eau se coupa. Puis ses pas d'abord sur du carrelage puis sur du plancher. Elle allait rentrer dans sa chambre.
Que ferait elle en me voyant ? Hurler? Appeler son père?

Mais elle ne fit rien de tout ça. Dans un premier temps, elle ne me vit pas. Elle avait refermé sa porte. S'appuyant dessus. Elle n'avait qu'une serviette autour d'elle qui ne cachait pas grand chose et pourtant c'était beaucoup trop.

Je décidai de m’annoncer.

- « Salut Bella ! Bonne douche ? »

Bon j'avoue que j'aurai pu trouver peut-être mieux vu ses rougeurs et son côté statufié.

Mais quoi dire? quoi faire? L’entourer de mes bras et lui souffler à l'oreille " Bella j'ai envie de toi "
Trop risqué, surtout que je voulais lui parler avant tout. Même si j’en mourrai d’envie.

Je repris pour lui laisser le temps de réagir.

-"Je m’excuse de faire intrusion chez toi mais il fallait que je te parle."

Ça ne changea rien.

-"Bella dit quelque chose. Cri. Ou fout moi dehors. "

-"Non reste." Me répondit-elle avec urgence. Voulait-elle autant que moi que je sois près d’elle ?

-"Veux-tu que je te laisse au moins te rhabiller?" pour ton bien dit oui.

-"Tu m’as déjà vu nue. "

Elle n’avait pas faux mais je savais comment ça c’était fini les deux fois.

Je ne la quittai pas des yeux pendant qu’elle s’exécutait. Elle fit tomber sa serviette. Laissant apparaitre ses courbes. Ses fesses.

Ne bouge pas !

-"Tu aimes ce que tu voix?"

-"Trop" et c’était vrai.

-"Trop?" elle paru inquiète ? Ou …perplexe ?

-"Oui beaucoup trop pour ma santé mentale et la tienne."

-"Ma santé mentale ne craint plus rien je pense. "

-"Peut-être mais ta santé, elle, se retrouve en danger à chaque fois que je suis proche de toi. "
Et c’était l’horrible vérité.

-"Tu penses à Jacob quand tu dis ca?"

-"Non à moi Bella. "

Ce n’est pas ce clébard qui me faisait peur et il fallait qu’elle me comprenne. Et pourtant je ne pensais pas qu’elle le ferait si vite.

- « Edward je sais ce que tu es."

Cette fois ci c’est moi qui restai sans voix. Comment pouvait-elle savoir ? lui avait-il dit ?

- « En faites, je crois que je l'ai toujours su. » repris t’elle.

- « De quoi parles-tu ? »

- « Je suis amie avec les black depuis assez longtemps pour avoir entendu toutes leurs légendes. J’avais toujours pris ça comme des histoires pour faire peur aux enfants mais l’une d’elle me semble réelle. L’une d’elle parlait d’être au sang glacé. »

- « Et tu as pensé à moi ? »

- « Au début non. Même si ton corps est froid et aussi dur que le marbre. » Elle s’était rapproché de moi lentement. Faisant glisser sa main sur mon bras.

- « Mais voir la réaction de Jack devant toi… quand je suis partie ce matin c’était pour te protéger, je ne voulais pas qu’il te fasse du mal. »

- « Je ne crains rien. »
- « Peut être mais si tu es bien ce que je pense et vu que tu ne le nies pas. »

- « Voudrais tu que je le fasse ? »

- « Non. Mais si toi tu es un… vampire… » On aura cru qu’elle le disait pour tester ce mot. « Alors Jacob, enfin les Quileutes doivent être … des loups ? »

- « Je n’ai pas à te le dire Bella. »

- « Pourquoi ? Si tu ne le nies pas pourquoi ne me l’avouerais-tu pas ? »

- « Mes lois. Le pacte. Mon monde. Pourquoi es-tu si perspicace ? Tant que tu ne savais rien, tu ne risquais rien. »

- « Mais ça ne me gène pas, je suis prête à vivre la nuit si c'est pour être avec toi. »

- « Bella je ne veux pas que tu me donnes tes nuits. »

- « Mais? »

- « Chut ! Bella le soleil ne nous fait rien. Mais je ne veux pas que tu me donnes ta vie.»

- « Tu dis ça pour mon sang ? »

- « Non. Bien sûr que non. Tu es l’être le plus doux et merveilleux que j’ai rencontré. Ça fait un an que je me bats avec moi-même pour t’oublier. Mais rien n’y a fait. Et quand je crois que je pourrai t’avoir, tu fais tout échouer. »

- « Pourquoi ? Ne vaut-il mieux pas que je sache ? »

- « Oui. Non. Je ne sais pas. Mais tu acceptes si facilement ce que je suis. C’est presque … oh mon dieu… c’est comme si tu me pardonnais pour un futur geste trop violent. Une soif trop grande. » Je l’avais serré dans mes bras. Humant l’odeur de ses cheveux. Éloignant ces images horribles qui me venaient par cette révélation.

- « Et alors est-ce mal ? Certains hommes ont bien des soumises. Pourquoi pas toi ? »

- « Je ne veux pas que tu te soumettes à moi. Je veux être ton égal. »

- « Alors tant que je ne savais pas tu voulais bien être avec moi mais maintenant c’est fini. » dit-elle en se reculant de moi.

- « Bella comprend moi. »

- « Non. C’est trop facile. Tant que je suis idiote et aveugle c’est bon. Mais comme je ne le suis pas je vais te perdre. C’est ça ? »

- « Je sais pas. Je ne pensai pas avoir ce genre de conversation ce soir. »

- « Et à quoi pensais-tu ? »

- « Te demander si cette brute ne t’avais pas blessé. Savoir si on pouvait ce revoir ? Mais jamais te faire mienne. »

- « Je ne suis pas assez bien pour ça. Je suis juste bonne pour un apartheid. »

- « Non mais je voulais paraitre normal à côté de toi. Tant que tu ne savais pas j’aurai dus me cacher. »

- « Pourtant dès le début tu t’es exposé. Ta vitesse. Ta soif de mon sang. .. »
- « Oui sans doute je n’ai pas fait preuve d’assez de prudence. »

- « Et maintenant c’est moi qui va le payer ? »

- « Non c’est nous. »