tag:blogger.com,1999:blog-11290976829694362952024-03-05T03:32:57.417-08:00Les Fan Fictions by ScrapfaçonEdFan Fictions Lémons - Edward/Bellascrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.comBlogger106125truetag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-27211540109236312632015-01-25T06:58:00.000-08:002015-10-08T05:14:45.764-07:00Garde malade en version Epub<div style="text-align: center;">
KIkou</div>
<div style="text-align: center;">
je viens de finir ma fanfic Garde Malade la voici sous format Epub<br />
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
bonne lecture</div>
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ED</div>
scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-15808378829562090642013-02-04T06:20:00.003-08:002015-10-08T05:14:33.864-07:00Les ames soeurs en format Epub<div style="text-align: center;">
Kikou</div>
<div style="text-align: center;">
voici pour celle qui possède une liseuse</div>
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<br /></div>
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voici les ames soeurs au format EPub</div>
<br />
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<img alt="Couverture de fanfiction les ames soeurs" src="http://www.images-booknode.com/book_cover/1441/fanfiction-les-ames-soeurs-1440582-250-400.jpg" height="400" width="298" /></div>
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<br />
<span style="text-decoration: underline;">POV de Bella</span><br />
<br />
Edward et moi c'étaient enlacés un long moment. Se caressant. S'embrassant. Il effaçait de ses lèvres les marques de mes larmes pendant que mes mains se baladaient sur son corps. J'avais été égoïste. Remettant en second plan ses désirs, ses peurs.<br />
<br />
Il répétait sans cesse qu'il m'aimait.<br />
<br />
Combien de temps durerait notre pause contre la dure réalité de ma grossesse ?<br />
J'allais faire la connaissance de mon enfant avant que le soleil ne se lève. Comment serait-il ? Serait-il en danger ou pire serait-il dangereux ? Les Quilleutes étaient près à intervenir si l'enfant présentait le moindre risque pour la population de Forks ou de la réserve. La peur des enfants immortels remontant à la nuit des temps plus obscur.<br />
<br />
Mon fils. Ma fille. Ces mots que j'espérais connaître. Et surtout prononcer.<br />
<br />
-"Bella il va falloir ce préparer. Mon père va revenir. "<br />
<br />
-"Encore un instant."<br />
<br />
Respirant contre son torse. Je profitais tout simplement de lui. Il c'était rhabillé sans que je m'en rende compte. Ma chemise déchirée lui félicitait ses caresses.<br />
<br />
-"Bella. "<br />
<br />
Il insistait avait-il peur que je fasse machine arrière ?<br />
<br />
-"Je t'ai promis Edward."<br />
<br />
-"Je le sais mais résister à ton corps me semble insurmontable. "<br />
<br />
-"Si tu savais."<br />
<br />
-"Quoi ?"<br />
<br />
-"Mon envie de finir ce que tu as commencé. "<br />
<br />
-"On est deux. "<br />
<br />
-"Levons-nous alors. "<br />
<br />
<span style="text-decoration: underline;">POV d'Edward</span><br />
<br />
J'aidais Bella à prendre une douche avec l'antiseptique. Avant de lui enfiler une blouse stérile. Mon père préparait son bureau. Alice l'aidait. Elle ne resterait pas pendant la césarienne. Mais elle s'occuperait avec Rose et Jasper du bébé. Je n'arrivai pas à lire les pensées de l'enfant. Mais Bella devait faire barrage comme pour les siennes.<br />
<br />
Nous avions tout envisagé. Nourriture aussi bien humaine que sanguine. Couveuse. Et surtout une seringue d'argent rempli de mon venin pour Bella.<br />
<br />
Les Quilleutes rodaient autour de la maison.<br />
<br />
Les laisserai-je faire? Nous avions promis à Jacob.<br />
<br />
<em>« S'il présente la moindre menace. S'il est incontrôlable même avec l'aide de Jasper. On mettra fin à sa vie. »</em> Fin à notre rêve.<br />
<br />
Le pire serait de me retrouver seul ou peut être pas. Car plus aucune promesse envers Bella ne tiendrai.<br />
Je pourrai la rejoindre dans ce monde de l'oubli.<br />
Bella du sentir ma morosité car elle m'enlaça avant de me souffler que tout ce passerai bien.<br />
Elle en avait la certitude. <em>Vision d'Alice</em>.<br />
Je la pris dans mes bras pour l'emmener dans le bureau de Carlisle.<br />
<br />
-"Entre Bella. Tout est près. Même ses habits."<br />
<br />
Je n'eu pas besoin de me retourner, j'avais déjà vu à travers elle les 6 ensembles sur la table de la petite salle adjacente.<br />
<br />
-"Alice je n'attends pas une portée. "<br />
<br />
-"Mais non Bella. Ces trois là sont pour une petite fille. Et ces trois ci pour un petit garçon. "<br />
<br />
-"Ok pour les couleurs mais pourquoi 3. Tu ne penses pas commencer à le faire défiler dès sa venue au monde ?"<br />
<br />
-"Les tailles Bella."<br />
<br />
Ma sœur boudait ce qui n'était pas nouveau pour elle. Mais ce qui nous surpris ce fut les larmes de Bella.<br />
-"Je te jure que tout va bien ce passer Bella. " La rassura Carlisle<br />
<br />
-"Ce n'est pas ça. Enfin si. Mais pas à ce que je pensai à ce moment."<br />
<br />
-"à quoi chérie? "<br />
<br />
-"Aux choses que je ne pense même pas. Je vais être une mauvaise mère. "<br />
<br />
-"Mais non Bella. D'être obséder des vêtements de son enfant ou pas ne fait pas de toi un bon ou mauvais parent. L'important <strong>et</strong> ce qui compte c'est le protéger et l'aimer et pour ça alors qu'il n'est même pas encore né, tu es la meilleure des mamans. N'est ce pas Alice ? "<br />
<br />
-"Mais bien sûr c'est le rôle de la tata d'être <em>obséder</em> de sa garde robe. " Lança ma sœur avec un sourire bizarre.<br />
<br />
-"Bon maintenant qu'on est sûr qu'il ne sera pas nu longtemps, si on commençait. "Dit mon père si détendu en apparence.<br />
<br />
-"Avec Carlisle nous avons opté pour une péridurale. L'anesthésie générale soulevait trop d'inconnu. "<br />
<br />
-"Parfait. Mais promettais moi une chose quoi qu'il se passe, je veux voir mon bébé."<br />
<br />
-"Il n'en allait pas autrement. "<br />
<br />
-"Merci. "<br />
<br />
-"Alice sors s'il te plait. Nous te passerons le bébé par la petite porte."<br />
<br />
-"Ne t'inquiète pas Bella. Nous sommes tous avec toi. "<br />
<br />
-"Merci Alice. "<br />
<br />
Elle ferma la porte. <em>Bonne chance Edward</em>.<br />
<br />
Mon père mis un drap sur les jambes de Bella avant de lui écarter sa blouse.<br />
<br />
-"ça risque de pincer. Je pique."<br />
<br />
Bella n'avait même pas bougé. Elle me surprenait par sa force. On l'allongea. Et tendis un champ stérile. Pour lui cacher ce que nous allions faire. Lui posa un tensiomètre et une perfusion.<br />
Elle me regardait. Me suivant dans la pièce.<br />
<br />
-« Sens-tu ça Bella ?"<br />
<br />
-"Non. "<br />
<br />
-"Parfait nous allons commencer. Ne t'inquiète de rien. Nous allons procéder à une césarienne normal seul les outils pour le fœtus change."<br />
<br />
-"Ok mettons bébé Cullen-Swan au monde. "Dis-je avec détermination.<br />
<br />
<em>Nous allons agir en silence. Je te dicterai les choses par la pensée. Ce</em><em> qui effrayera moins Bella, je pense. </em><br />
<br />
Je lui répondis si bas que lui seul pouvait entendre.<br />
<br />
<em>Compresse. </em><br />
<br />
Je lui passai les compresses imbibées de Bétadine.<br />
<br />
Il les passa sur le ventre de ma femme avec minutie.<br />
<br />
<em>Scalpel. </em><br />
<br />
Il fit un geste rapide faisant s'envoler l'odeur de Bella sur moi. Son sang. Le plus parfait des sangs.<br />
<br />
<em>Reprend toi mon fils. </em><br />
<br />
Je pris la main de ma tentatrice. Me ramenant sur terre.<br />
<br />
<em>Ecarteur. </em><br />
<br />
Chaque geste faisait virevolter son essence. Je devais être fort pour elle pour eux.<br />
<br />
Et puis tout à coup je l'entendis.<br />
<br />
<span style="text-decoration: underline;">POV de Bella</span><br />
<br />
J'étais sur cette table ne contrôlant plus rien la peur<strong>.</strong> <strong>Les</strong> peurs. Celle de mon avenir. Celle de mes démons qui revenaient au même rythme que mes sensations me quittaient. Celle de ne pas connaître mon enfant. De pas être assez forte pour mon bébé. Pour Edward.<br />
<br />
Je les voyais s'agiter autour de moi. Je n'entendais plus rien à part mes battements qui bourdonnaient à mes oreilles. Mon cœur erratique. Affolé.<br />
<br />
Pour me calmer, je suivi Edward, mon ancre à la vie. Ne le lâchant pas du regard. Je mémorisais chaque geste. Chaque mimique. Chaque trait de lui.<br />
<br />
Puis l'odeur du métal acide, mon sang. Edward changea d'expression. Il se cramponna à ma main. Avant de donner un ustensile à son père, je ne cherchai pas à savoir ce que c'était. Surtout pas.<br />
Son expression changea à nouveau. Comme s'il essayait de déchiffrer une parole de son père. Puis un sourire ce dessina sur ses lèvres.<br />
<br />
-« Sortons-le de là. " (Edward)<br />
<br />
Premières paroles depuis le début de l'accouchement.<br />
<br />
-"Je sais mais les choses viennent de changer. " (Carlisle)<br />
<br />
Répondait-il à une question de son père?<br />
<br />
Oui surement.<br />
<br />
-"Je l'entends Carlisle. Il ne veut aucun mal à sa mère, il l'aime déjà tellement. "<br />
<br />
-"Edward ?" Mais de quoi parlait-il à la fin<br />
<br />
-"Oui." (Edward)<br />
<br />
Il lui passa un autre objet qui étincela un instant. Puis un bruit horrible. Pire que celui d'une craie sur un tableau. De la roulette du dentiste.<br />
<br />
-"Edward la tension de Bella chute. Elle perd trop de sang. Mais le placenta est plus dur que je ne le pensai. "<br />
<br />
-"Edward. Le bébé. Je veux voir le bébé. "<br />
<br />
Je sentais mes forces m'abandonner. Mais une seule chose m'importait.<br />
<br />
-"C'est bon prend la pince." (Carlisle)<br />
<br />
-"Edward."<br />
<br />
-"Bella. Tiens le coup. Le bébé arrive."<br />
<br />
Edward attrapa une petite chose toute rouge d'une main et de l'autre un linge blanc. Son père n'avait pas bougé s'activant très vite. Très très vite. Trop vite pour mes yeux qui étaient lourds, si lourds.<br />
-"Bella ouvre les yeux mon amour. Ton fils Bella. Regarde ton fils."<br />
<br />
-"Mon bébé."<br />
<br />
-"Oui Bella il est là."<br />
<br />
Je le sentis le poser sur moi. Avec une force que je ne pensai plus avoir, j'ouvris les yeux sur mon fils. Mon fils. Mon bébé à moi. À moi et à Edward.<br />
<br />
-"C'est ta maman."(Edward)<br />
<br />
Maman. Je suis mère. Je soulevai ma main. Qui devait peser une tonne. Je la posai sur le tissu qui me cachait son visage, son corps. Écartant aux ralentis les bords.<br />
<br />
-"Mon tout petit. "<br />
<br />
-"Bella, je dois l'emmener à Alice."<br />
<br />
-"Non Edward. Pas tout de suite. Pas encore. "<br />
<br />
-"Bella. On doit s'occuper de lui. Et de toi. "<br />
<br />
J'avais envi de hurler qu'il me le laisse. Avant qu'il ne soit trop tard. Mais la force me manquait. Je regardai une dernière fois mon enfant avant qu'Edward l'emporte. Il fut de nouveau près de moi. Avait-il fait très vite ? Avais-je perdu la notion du temps ? Un mélange des deux surement.<br />
<br />
-"Edward. J'ai fait le plus vite que j'ai pu. Mais elle a perdu beaucoup trop de sang et elle est très faible."<br />
Je les entendais mais leur répondre était très dur. Interagir avec eux encore plus.<br />
<br />
-"Bella. Mon amour."<br />
<br />
-"Le bébé Edward?"<br />
<br />
Il fallait que je sache même si c'était la dernière chose que je dirai.<br />
<br />
-"Edward junior va très bien, il est parfait. Il ne court aucun risque. Et il n'a rien à voir avec les enfants immortels. Il n'est pas dangereux. Notre fils Bella est unique et parfait."<br />
<br />
Il était parfait. Personne ne lui ferait de mal. Edward junior.<br />
<br />
-"Edward nous n'avons pas le temps, il faut agir. "<br />
<br />
-"Je sais..."il me prit la main «Bella mon ange je sais que nous avons jamais parlé de ça mais le temps presse. Je refuse que tu quittes mon monde sans me battre."<br />
<br />
-"Edward. "<br />
<br />
-"Bella je vais enfonçai une seringue de mon venin dans ton corps. Il faut que l'on te transforme, tu es trop faible, ton cœur Bella, je l'entends qui s'essouffle."<br />
<br />
-"Non Edward. Non pas maintenant pas avant d'avoir revu mon fils. C'est juste de la fatigue. Carlisle dites-lui. "<br />
<br />
C'était vrai jamais on avait parlé de ma transformation. Comment, quand, ni où ça se passerai. Mais je ne pensai pas survire à la naissance de mon bébé. Mais si je suis allée si loin. Pourquoi ne pas attendre encore un peu. Revoir mon fils. Et exaucer mon rêve.<br />
<br />
<span style="text-decoration: underline;">POV d'Edward</span><br />
<br />
Entendre, écouter les pensées de mon fils pour la première fois.<br />
<br />
Il l'aimait, il ne voulait pas la faire souffrir. Ça faisait longtemps qui ne bougeait plus de peur de la blaiser. Elle et lui ce protégeaient. S'aimaient<br />
.<br />
-« Sortons-le de là. " (Edward)<br />
<br />
<em>Je fais au plus vite Edward. </em><br />
<br />
-"Je sais mais les choses viennent de changer. "<br />
<br />
<em>Comment ca?</em><br />
<br />
-"Je l'entends Carlisle. Il ne veut aucun mal à sa mère, il l'aime déjà tellement. "<br />
<br />
-"Edward ?" Mon amour ne t'inquiète plus. Avais-je envie de lui dire mais il fallait agir vite.<br />
<br />
<em>En faisant la césarienne j'ai fait une brèche dans le bouclier de Bella. Souffre-t-il ? </em><br />
<br />
-"Oui."<br />
<br />
<em>Dépêchons nous alors si on ne veut pas les perdre tout les deux. Diamant.</em><br />
<br />
Il passa la lame à plusieurs reprises sur le placenta.<br />
<br />
Il fixa le tensiomètre.<br />
<br />
-"Edward la tension de Bella chute. Elle perd trop de sang. Mais le placenta est plus dur que je ne le pensai. "<br />
<br />
Rien nous serai facilité, je le savais, mais à ce point.<br />
<br />
-"Edward. Le bébé. Je veux voir le bébé. "<br />
<br />
Je ne pouvais pas lui répondre. Carlisle délivrai l'enfant avec précaution.<br />
<br />
-"C'est bon prend la pince."<br />
<br />
Je coupai le cordon. Sa dureté était moindre que je ne le pensai.<br />
<br />
-"Edward."<br />
<br />
-"Bella. Tiens le coup. Le bébé arrive."<br />
<br />
Lutte pour lui.<br />
<br />
Carlisle me tendit mon fils. Il ne voulait perdre aucun instant. Evacuer le placenta, recoudre Bella. Étaient des choses vitales pour elle.<br />
<br />
J'attrapai un linge stérile pour l'envelopper. Est ce que je pouvais le poser sur Bella sans courir de risque avec tout ce sang? Mais elle le réclamer. Et il la réclamer. Il la protégeait en elle pourquoi lui ferai t il du mal maintenant ?<br />
<br />
-"Bella ouvre les yeux mon amour. Ton fils Bella. Regarde ton fils."<br />
<br />
Sans ouvrir les yeux, elle répondit.<br />
<br />
-"Mon bébé."<br />
<br />
-"Oui Bella il est là."<br />
<br />
Je posai le bébé sur elle, elle ne réagissait pas. Pitié laisse-nous un peu de temps.<br />
<br />
Elle ouvrit les yeux assez pour le voir.<br />
<br />
L'enfant la reconnaissait. Mais ce poser mille questions. Une seule réponse me vint.<br />
<br />
-"C'est ta maman."<br />
<br />
Et puis sur cette parole sa main se leva et comme par instinct comme quand James avait failli les tuer, elle la posa sur lui.<br />
<br />
Elle chercha à le voir plus. Je l'aidai assez pour que son visage sois entièrement découvert.<br />
<br />
-"Mon tout petit. "<br />
<br />
<em>Edward. Sors l'enfant d'ici nous devons la sauve. Prendre des décisions. Edward. </em><br />
<br />
-"Bella, je dois l'emmener à Alice."<br />
<br />
-"Non Edward. Pas tout de suite. Pas encore. "<br />
<br />
<em>Edward. </em><br />
<br />
Je sais. Mais le visage de Bella était baigné de larmes et je ne pouvais rien lui promettre.<br />
<br />
-"Bella. On doit s'occuper de lui. Et de toi. "<br />
<br />
Je pris mon enfant. Elle l'emmena à Alice. Ils étaient en extase devant ce poupon.<br />
<br />
<em>Il est empli d'amour pour sa mère. (Jasper)</em><br />
<br />
-"Oui et j'entends ses pensées."<br />
<br />
-"C'est merveilleux Edward. Il est merveilleux." Souffla ma mère.<br />
<br />
Alors qu'ils ne devaient être que trois, ils étaient tous là. Alice, Rose, Emmett, Jasper et Esmée.<br />
<br />
Alice le posa sur un pèse bébé.<br />
<br />
-"2kg210"<br />
<br />
-"Il va falloir le mettre en couveuse après l'avoir nettoyé. Mais il est fort Edward. Il ne risque rien." Jamais je n'avais vu Rosalie si sérieuse.<br />
<br />
-"Retourne vers Bella maintenant. "(Esmée)<br />
<br />
-"Oui. Prenait soin de lui."<br />
<br />
Je retournai dans la pièce où ma femme avait donné naissance à mon fils.<br />
<br />
J'avais fait vite et pourtant elle était devenue si blanche.<br />
<br />
-"Edward. J'ai fait le plus vite que j'ai pu. Mais elle a perdu beaucoup trop de sang et elle est très faible."<br />
<br />
Je me penchai vers elle.<br />
<br />
-"Bella. Mon amour."<br />
<br />
Elle sortit de sa léthargie au son de ma voix.<br />
<br />
-"Le bébé Edward?"<br />
<br />
Le bébé, je ne pouvais pas lui promettre, pas plus que l'instant d'avant qu'elle le rêverait mais maintenant je pouvais lui promettre une chose.<br />
<br />
-"Edward junior va très bien, il est parfait. Il ne court aucun risque. Et il n'a rien à voir avec les enfants immortels. Il n'est pas dangereux. Notre fils Bella est unique et parfait."<br />
<br />
Voilà ce que je pouvais lui promettre : la sécurité de notre enfant. La possibilité de vivre sans menace.<br />
-"Edward nous n'avons pas le temps il faut agir. " <em>Tout de suite Edward. </em><br />
<br />
-"Je sais..."Je lui pris la main comme pour la retenir. Ou pour avoir la force de lui dire ce qui allait ce passer. "Bella mon ange je sais que nous avons jamais parlé de ça mais le temps presse. Je refuse que tu quittes mon monde sans me battre."<br />
<br />
-"Edward. "<em>Tu n'as pas le temps de lui expliquer.</em><br />
<br />
Et pourtant je devais le faire.<br />
<br />
-"Bella je vais enfoncer une seringue de mon venin dans ton corps. Il faut qu'on te transforme, tu es trop faible, ton cœur Bella, je l'entends qui s'essouffle."<br />
<br />
-"Non Edward. Non pas maintenant pas avant d'avoir revu mon fils. C'est juste de la fatigue. Carlisle dites-lui. "<br />
<br />
-"Je pense comme lui Bella."<br />
<br />
-"Non ! Edward pas ici, pas comme ça, pas maintenant. Mon cœur bat encore donne moi une heure. Juste une."<br />
<br />
-"Bella tu ne l'as surement pas." (Carlisle)<br />
<br />
-"Carlisle. Je ne devais pas survivre. Et je suis vivante. Alors je demande une heure. Le temps de revoir mon fils. Le temps de dire adieu à ma vie humaine. Le temps de dire adieu à mon mari. "<br />
<br />
-"Tu n'as pas à le faire. Notre venin est puissant. Esmée était en bien plus mauvais état que toi quand Carlisle la transformer."<br />
<br />
-"Justement ça me laisse bien une heure. Et Carlisle n'a pas transformé sa femme avec une seringue."<br />
-"Bella c'est pour ça? Carlisle a plus de force que moi."<br />
<br />
-"Edward. Une heure et ta bouche sur moi."<br />
<br />
Je me retournai vers mon père qui évaluait les risques. En voulant la convaincre, je venais de lui donner la preuve qu'elle voulait. Notre venin faisait des miracles.<br />
<br />
-"Ok mais si ton cœur s'emballe, j'interviens que tu le veuilles ou non."<br />
<br />
-"Ok."<br />
<br />
-"Je vais chercher notre fils."<br />
<br />
-"Non ramène-moi dans notre chambre avant."<br />
<br />
-"Bella, tu joues avec le feu." (Carlisle)<br />
<br />
-"Carlisle, je ne veux pas que mon fils se souvienne de sa mère entourée de sang et de draps stériles."<br />
<br />
-"Je vais la porter dans notre chambre. Mais on te laisse le tensiomètre et la perfusion."<br />
<br />
Elle allait protester mais ce ravisa. Qu'elle nous laisse une chance comme elle me l'avait promis.<br />
<br />
<span style="text-decoration: underline;">POV de Bella</span><br />
<br />
Je tenais une victoire. Mais gagnerai-je la guerre ?<br />
<br />
Edward m'avait transporté à ma chambre Alice était là. Elle me lava rapidement et me mis la chemise bleue nuit que j'avais choisi, ils trouvaient mes exigences absurdes. Moi je les trouvais primordiales. Elle était en soie et m'arrivait au pied. Le décolleté relevé de dentelle dessiner un x sur ma poitrine. On aurait pu croire à une robe de soirée. Je ne sentais toujours pas mes jambes. Aurai-je le temps d'attendre de me tenir debout ? Personne ne me comprenais à pars Rosalie même si elle ne savait pas tout. Elle voyait en moi tout ce qu'elle ne pourrait pas être. Ne pourrais jamais avoir.<br />
<br />
Je bataillais contre le temps. Mais j'avais une raison.<br />
<br />
Edward m'allongea sur le lit. Et Rosalie posa mon bébé dans mes bras.<br />
<br />
Ils m'expliquèrent qu'il était petit mais très robuste. Que son cœur battait régulièrement. Que la couveuse n'était qu'une précaution. Le soleil ne le faisait pas étinceler comme eux, mais faisait naitre le satin de sa peau. Il acceptait le lait maternel mais avec l'aide d'Edward, ils comprirent que le sang était ce qu'il avait besoin. Une réserve avait était faites dans les frigos du sous-sol.<br />
<br />
Il était très éveillé et ça je n'eu pas besoin d'eux pour m'en rendre compte. Il ne lâchait pas mon regard. Ses petits doigts étaient très doux et tièdes. Des petites bouclettes de la couleur des cheveux d'Edward parsemaient le dessus de sa tête. Il était le plus beau des bébés.<br />
<br />
Je n'arrêtais pas de l'embrasser. Il sentait si bon. Mélange de bébé et d'Edward.<br />
<br />
Son petit pyjama lui allait parfaitement. Alice avait vu juste.<br />
<br />
Edward c'était assis à côté de moi. Les autres étaient sortis. J'avais les deux hommes de ma vie avec moi.<br />
Après ma transformation pourrai-je ressentir ça. Cet amour qui me parcoure toute entière.<br />
<br />
-"Bella mon amour. Il est temps. "<br />
<br />
Je le sentais moi aussi, mes forces me quittaient.<br />
<br />
-"Edward. Une dernière chose. Juste une."<br />
<br />
-"Bella c'est imprudent. Depuis qu'Edward junior n'est plus relié à toi tes forces te quittent. "<br />
<br />
-"S'il te plait, ça ne prendra qu'une minute mais c'est important."<br />
<br />
-"Je ne vois pas ce qui est plus important que vivre Bella."<br />
<br />
-"Moi si. Je dois le faire. Fait moi confiance ! "<br />
<br />
-"Ok."<br />
<br />
Je voyais qu'il luttait. Je lui embrassais ses lèvres. Et continua.<br />
<br />
-"Retire la perfusion et emmène-moi dehors près de mon bananier Edward. Avec EJ."<br />
<br />
-"Je n'y comprends rien, tu délires. "<br />
<br />
-"Edward."<br />
<br />
-"Et après, je te transforme."<br />
<br />
-"Promis. "<br />
<br />
Il appela Alice qui prit EJ (mon petit Edward junior. Mais ces deux initiales étaient celles des deux hommes dont j'étais tombée amoureuses dans ma vie. Edward et Jacob : EJ) Edward me pris dans ses bras pendant que mon esprit déraillait une chance que j'étais seule gardienne de mes pensées.<br />
<br />
Il se plaça à côté de mon bananier, la lumière avait commencé à augmenter. Laissant le ciel ce teinter de rose.<br />
<br />
-« Pose-moi. "<br />
<br />
-"tu ne tiendras pas debout."<br />
<br />
-"Il le faut."<br />
<br />
Secouant la tète. Il s'exécuta. Les Cullen, les Quilleutes observaient la scène de loin.<br />
<br />
Une fois debout et assez stable. Je demandai à Edward de reculer. Et à Alice de me donner mon fils.<br />
<br />
-"Bella à quoi tu joues ?"<br />
<br />
-"Alice tu vas vite comprendre. Donne-moi mon bébé. "<br />
<br />
Elle me le tendit. Je le coinçai contre moi et je lui demandai de rejoindre son frère. Je lutter contre la fatigue, la douleur. Mais en regardant mon fils, je fis naitre le plus éblouissant des sentiments en moi effaçant tout le reste.<br />
<br />
-"C'est pas vrai. Edward c'est ma vision."<br />
<br />
-"Oui je la reconnais en tout point."<br />
<br />
Je regardai Edward. Qui venait de comprendre. Comment Alice aurai eu cette vision si je ne l'avais pas vécu ? Si je ne me serai pas tenu debout à côté de mon arbre, EJ dans les bras. Vision qui m'avais donner la foi en cette grossesse.<br />
<br />
- « Prend-le. "Soufflais-je.<br />
<br />
Il se précipita vers moi. Attrapa son fils d'un bras et moi de l'autre. Je venais de me servir de mes dernières forces.<br />
<br />
-"Bella. Non. Tu m'as promis de nous laisser une chance. Alice prend notre fils. Bella répond-moi."<br />
Je suis là Edward. Edward je suis là.<br />
<br />
-« Ramène-la. Il faut le faire tout de suite."<br />
<br />
-"Edward comme pour notre nuit de noce. Edward. Le miroir Edward. » Des sons saccadés, mes dernières volontés.<br />
<br />
-"Elle délire. Ma pauvre enfant."(Esmée)<br />
<br />
-"J'ai compris mon amour. Ne t'inquiète pas. La dernière chose que tu sentiras sur toi se seront mes lèvres."<br />
-"Edward."<br />
<br />
-"Chut. Regarde. Nous sommes devant ta coiffeuse. Bella mon amour. Je t'aime. Ouvre les yeux."<br />
Employant tout l'amour en moi, je fis ce qu'il me demandait. Il me tenait le long de lui. Dans la même position. Mon rêve.<br />
<br />
Il embrassa mon cou. Je levai les bras. M'agrippa à sa tête.<br />
<br />
-"Je t'aime Bella"<br />
<br />
-"Je t'aime Edward."<br />
<br />
Fixant nos reflets dans le miroir, je retenu mon cris quand je sentis ses dents perçaient ma chair.<br />
C'était ce que je voulais. Notre dernière image de nous. Érotique et parfaite.<br />
<br />
<hr noshade="noshade" size="1" />ET OUI UN PETIT GARS, PAUVRE JACOB PAS D IMPREGNATION QUOI QUE ... LOL NON PAS DE PANIQUE C PAS DANS MES PROJETS MDR<br />
A BIENTOT<br />
ED<br />
UNE REVIEWS FAIT TOUJOURS PLAISIRscrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-79258098152894809302011-05-30T05:56:00.000-07:002011-06-09T05:21:22.684-07:00Garde Malade: chapitre 53<u>Chapitre 53 : Laisse-nous une chance</u><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
À chaque minute gagnée, je me réjouissais. Edward avait arrêté d'essayer de me convaincre. Dire qu'il y renoncer serai faux. Mais au moins, je pouvais me blottir contre lui sans qu'il hurle.<br />
<br />
Rosalie venait de nous laissez seuls.<br />
<br />
Le silence régnait. Je n'allais pas tarder à m'endormir. Encore.<br />
<br />
-"Je t'aime Edward. "<br />
<br />
-"Moi aussi. "<br />
<br />
Mon dos contre son torse. Ses bras me retenaient avec force.<br />
<br />
Je pouvais devinais son visage, son souffle dans mes cheveux.<br />
<br />
-"Ne m'en veut pas mon amour."<br />
<br />
-« Laisse-nous une chance. "<br />
<br />
Il venait de souffler ces mots telle une prière.<br />
<br />
-"Je le voudrais tant Edward. Mais serai-je une bonne mère si je faisais passe l'homme de ma vie avant mon bébé? Dieu sais pourtant que je t'aime. Oui je t'aime Edward au point de ne plus respirer. "<br />
<br />
-« Laisse-nous une chance dans ce cas. Carlisle te l'a dit, le bébé ne craint rien mais toi oui. Bella il va te prendre toute tes forces. Aucun enfant ne voudrait ça de sa mère. Et si tu ne veux pas le faire par amour pour moi. Fait le pour me pardonner. Car moi, je ne pardonne pas de te faire ça Bella. "<br />
<br />
-"Edward. Je n'ai rien à te pardonner, c'est le plus beau cadeau que tu m'as fais. Être mère. Avoir un enfant de toi. "<br />
<br />
-"Alors d'autant plus. Laisse-nous une chance Bella. Laisse-toi une chance d'être mère dans la vie. Car l'être à titre posthume n'est pas vraiment l'être."<br />
<br />
-"Edward."<br />
<br />
"Bella. Je t'en supplie. Je t'aime Bella. "<br />
<br />
Il m'embrassa avidement le cou. Les épaules.<br />
-"Edward. Non pitié."<br />
<br />
-"Non Bella laisse moi faire. Surtout si tu ne nous laisses aucune chance. Laisse-moi faire. "<br />
<br />
Mon corps m'écœurait. Rosalie et Alice avaient remplacé les nuisettes par des chemises de nuits en coton humoristiques trouvées dans les rayons maternités.<br />
<br />
Attention bébé en construction. Papa + maman = bébé à venir. Etc. <br />
<br />
Ses mains remontaient vers mes seins. Sa bouche cherchait chaque bout peau de libre.<br />
<br />
-"Edward. Stop."<br />
<br />
-"Non Bella. Si tu veux en faire qu'à ta tête. Laisse-moi le faire aussi. "<br />
<br />
Avec une fausse brutalité. Car il n'y avait pas mit toute sa force. Mais ce qu'il fallait, il me plaqua dos contre le lit. Il avait bougé si vite. Rarement, il usait de sa vitesse devant moi. Il se retrouva sur moi. Il écarta mes jambes.<br />
<br />
-"Edward. Non. Pourquoi tu me fais ça?"<br />
<br />
-"Je te l'ai déjà dit Bella. J'en fais qu'à ma tête. Et dans la mienne. Il n'y a que toi. Toi et ton corps. Toi et mon envie de toi. Si tu fais passer tes envies avant tout. Avant toi ou moi. Alors j'ai le droit d'en faire autant."<br />
<br />
Il avait parlé avec rage et désir. Agrippant mes jambes. Encrant ses doigts dans ma chaire à chaque mot.<br />
<br />
Il n'avait pas relevé ma chemise de nuit. Respectant mon refus qu'il me voit ainsi enfin pour l'instant car entre mes jambes à genoux, il avait rapproché son visage du mien. Mes yeux étaient baignés de larmes.<br />
<br />
Il n'embrassa pas mes lèvres. Mais mon cou. Mes joues. Passant sa langue sur mes lobes d'oreille. D'un geste rapide, il arracha le haut de ma chemise de nuit. Découvrant mes seins. Il en prit un dans sa bouche. Et malaxa le second.<br />
<br />
-"Edward. Arrête. Stop Edward. Tu me fais peur. Arrête. "<br />
<br />
Oui j'avais peur. Sa rapidité. Sa force. Ses mots. Même s'ils faisaient naitre mon propre plaisir.<br />
<br />
-"Pourquoi Bella, je m'arrêterai? N'ai-je pas autant de droit que toi?"<br />
<br />
Il laissa mes seins. J'ai cru qu'il avait compris. J'avais tort. Il était au pied du lit. Il me tira par les chevilles sur le rebord.<br />
<br />
Je poussai un vrai cri de surprise. Que lui arrivait-il ? Alice, pourquoi Alice ou sa famille ne l'arrêtait pas ?<br />
<br />
Il arracha mon slip. Je rabattu aussitôt le tissu sur mon corps. Sur mon ventre difforme et bleui.<br />
<br />
Il fit mine de rien voir. Attaquant de sa bouche la peau de mon aine. Endroit qu'on avait découvert le réveille, il y a si peu de temps. Je voulais qu'il arrête. Mais en même temps tout mon corps voulait de lui. Ses dents mordillèrent mes lèvres. Sa langue allait et venait en moi. Sur moi. Il retira sa bouche et me tira complètement sur le bord laissant seulement mon bassin sur le lit. Il était à genou devant moi, habillé.<br />
<br />
Son visage était terrifiant, ses yeux si ambre d'habitude étaient noirs. Ses traits sévères. Il me maintenait d'une main allongée. Et de l'autre, il défaisait sa ceinture. Le bouton de son jean. Il libéra son sexe. Carlisle nous avait interdit tout rapport.<br />
<br />
-"Edward je t'en supplie arrête. Le bébé, Edward. Arrête. Ton père Edward. Oh pitié amour. "<br />
<br />
-"Ton amour te veux une dernière fois. Après il sera trop tard. Le bébé peut bien me laissait profiter de ma femme une dernière petite fois. Non ?"<br />
<br />
-"Oh mon dieu. Edward. Qu'ai je fais de toi?"<br />
<br />
-"Je dirai plutôt que feras-tu de moi après ta mort en plus d'une garantie?"<br />
<br />
-"Edward. "<br />
<br />
-"Un homme vide. Un homme sans but. Un veuf."<br />
<br />
-"Mon amour pardonne-moi."<br />
<br />
Je m'étais relevée. Sans mal. L'avais pris dans mes bras. Il ne pouvait pas pleurer. Mais il le faisait à sa manière. Je venais de comprendre le mal que je lui faisais. Ce n'était pas lui le monstre, c'était moi.<br />
<br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Après que Rosalie l'ai porté jusqu'à notre chambre, mon père et moi ne cessaient de regarder l'image figeais sur l'appareil d'écho portatif.<br />
<br />
-"Combien y a-t-il de chance qu'elle survive ?"<br />
<br />
-"Moins que le bébé, si on ne l'accouche pas dans les trois jours. Elle s'affaiblie. Il doit l'aider à tenir le coup mais l'enfant à besoin de force pour vivre. Bien plus que Bella en possède. "<br />
<br />
-"Trois jours."<br />
<br />
-"Et sans certitude de ma part, elle ne risquera pas une césarienne. "<br />
<br />
-"Alors mens-y. "<br />
<br />
-"Je ne peux pas mon fils. "<br />
<br />
Je lisais tout les remords de mon père. Il se bataillait deux hommes en lui. Le chercheur et le père. Drôle de mélange.<br />
<br />
Je sorti de la pièce. Il fallait que je convins Bella. Il n'y avait pas d'autre solution.<br />
<br />
Mais les jours passaient et rien ne la faisait changer d'avis. Elle était de plus en plus faible. Le premier soir mes cris, ses larmes c'étaient transformés en passion. On avait fait l'amour.<br />
<br />
J'avais du faire preuve de toute ma force pour ne pas arracher ses habits. Elle ne voulait pas que je la vois nue. J'en avais compris la raison. À travers les yeux de Rosalie qui lui vidait un tube de crème par heure sur le ventre et les hanches.<br />
<br />
Mais des contractions avaient suivi sa jouissance. Mon père avait réussi à les stopper mais nous avait interdit tout rapport.<br />
<br />
Il fallait que je trouve une solution pour la convaincre.<br />
<br />
Alice, Esmée et Rosalie m'en voulaient de faire souffrir Bella. Mais moi aussi je soufrai. Je rêvais de pleurer. Peut-être que les larmes apaiseraient ma douleur.<br />
<br />
Jasper m'avait compris. Il me proposa des partis de chasse pour extérioriser ma colère. Partie que je refusais. Je ne voulais pas la quitter.<br />
<br />
-"Mais à quoi bon. Vous souffrait tous les deux. " J<br />
<br />
-"Moi je sais qu'elle souffre mais le sais t'elle à quel point moi je souffre ? " E<br />
<br />
-"Dis-y. Fais-y comprendre ce que tu ressens. Tout ce que tu ressens. Edward. " J<br />
<br />
-"Comment Jazz ? Comment ?" E<br />
<br />
-« Force-la à voir qu'elle n'est pas la seule à souffrir. " J<br />
<br />
-"Tu as raison. Préviens-les de me laisser faire, de ne pas intervenir. " E<br />
<br />
-"Promis. Bonne chance. " J<br />
<br />
-"Oui surtout avec elle. " Em<br />
<br />
-"Emmett ça fait longtemps que tu nous écoutes ? » E<br />
<br />
-"Assez pour te donner un conseil. Les femmes réagissent bizarrement, à nous de savoir les convaincre. " Em<br />
<br />
-"Je ne pense pas que le sexe puisse convaincre Bella, Emmett. " E<br />
<br />
-"On sait jamais, Rose ça la fait céder à tout mes caprices. " Em<br />
<br />
-"En tout cas, quoi que tu choisisses comme méthode, je les retiendrai. " J<br />
<br />
-"On sera deux. " Rajouta Emmett tel un guerrier promettant de périr pour son roi.<br />
<br />
-"Merci. " E<br />
<br />
J'avais ensuite rejoins Bella après sa douche. Rosalie venait d'abaisser un nouveau t-shirt long sur des bleus de la taille de mon poing. Amplifiant ma rage et mon obstination à la faire craquer. À choisir la vie plutôt que la mort.<br />
<br />
Sans un mot, je m'allongeai prés d'elle. Je fis un signe à ma sœur de nous laisser. Après un regard menaçant, elle sortie. Sachant qu'elle ne pourrait plus rentrer, je resserrai Bella contre moi. Inhalant son parfum, ma force.<br />
<br />
-"Je t'aime Edward. "<br />
<br />
-"Moi aussi. "<br />
<br />
<em>Courage Edward, tu dois réussir (Jasper)</em><br />
<br />
-"Ne m'en veut pas mon amour."<br />
<br />
-« Laisse-nous une chance. " Lui soufflais-je à travers ses cheveux tel un sacerdoce.<br />
<br />
-"Je le voudrais tant Edward. Mais serai-je une bonne mère si je faisais passer l'homme de ma vie avant mon bébé? Dieu sais pourtant que je t'aime. Oui je t'aime Edward au point de ne plus respirer. "<br />
<br />
Plus respirer c'est ça qui va se produire, si elle s'obstine.<br />
<br />
-« Laisse-nous une chance dans ce cas. Carlisle te l'a dit le bébé ne craint rien mais toi oui. Bella il va te prendre toute tes forces. Aucun enfant ne voudrait ça de sa mère. Et si tu ne veux pas le faire par amour pour moi. Fait le pour me pardonner. Car moi je ne pardonne pas de te faire ça Bella. "<br />
<br />
J'essayai l'amour, la culpabilité.<br />
-"Edward. Je n'ai rien à te pardonner c'est le plus beau cadeau que tu m'ais fais. Etre mère. Avoir un enfant de toi. "<br />
<br />
-"Alors d'autant plus. Laisse-nous une chance Bella. Laisse-toi une chance d'être mère dans la vie. Car l'être à titre posthume n'est pas vraiement l'être."<br />
<br />
La violence de mes paroles.<br />
<br />
-"Edward."<br />
<br />
-"Bella. Je t'en supplie. Je t'aime Bella. "<br />
<br />
Rien ne marchait, elle ne céderait pas.<br />
<br />
Le sexe : le remède miracle d'après Emmett. Il fallait que j'essaye. Le sexe, non mais mon désir, ma passion, elle devait savoir à quoi elle… non à quoi je serai privé sans elle.<br />
<br />
Mes lèvres s'occupaient déjà de son cou comme elles aimaient le faire. Réveillant en moi un désir fou.<br />
<br />
-"Edward. Non pitié."<br />
<br />
-"Non Bella laisse-moi faire. Surtout si tu ne nous laisses aucune chance. Laisse-moi faire. "<br />
<br />
J'affirmai mes paroles avec mes gestes. Ses seins plus gros et plus fermes que jamais.<br />
<br />
Pardonne-moi Bella. Mais je dois le faire. Je dois essayer.<br />
<br />
-"Edward. Stop."<br />
<br />
-"Non Bella. Si tu veux en faire qu'à ta tête. Laisse-moi le faire aussi. "<br />
<br />
Avec empressement, je ne savais pas combien de temps Jasper et Emmett tiendraient, je retournai Bella, me l'offrant. Son visage strié de larmes. Pardonne-moi Bella mais je n'ai pas trouvé mieux.<br />
<br />
Je lui écartai les jambes pour me placer entre. Je les vénérai depuis le jour où elles avaient marché vers moi.<br />
<br />
-"Edward. Non. Pourquoi tu me fais ça?"<br />
<br />
Parce que je t'aime. Mais je ne pouvais pas lui dise ça, non, il fallait que joue le jeu.<br />
<br />
-" Je te l'ai déjà dit Bella. J'en fais qu'à ma tête. Et dans la mienne. Il n'y a que toi. Toi et ton corps. Toi et mon envie de toi. Si tu fais passer tes envies avant tout. Avant toi ou moi. Alors j'ai le droit d'en faire autant."<br />
<br />
Le sexe, le plaisir. Ne pense qua ça. Je l'embrassai ne me permettant pas ses lèvres sinon je renoncerai.<br />
<br />
J'arrachai le haut du maillot. Me permettant juste de découvrir sa poitrine.<br />
<br />
Les voir réveilla mon ardeur. L'augmenta. J'emprisonnai un sein dans ma bouche l'autre dans ma main. J'adorai sentir ses seins se durcir à mon contact, comment pouvait-elle y renoncer.<br />
<br />
-"Edward. Arrête. Stop Edward. Tu me fais peur. Arrête. "<br />
<br />
Tu me fais peur. Les mots raisonnèrent en moi.<br />
<br />
Mais il fallait que j'obtienne ce que je veux d'elle.<br />
<br />
-"Pourquoi Bella je m'arrêterai? N'ai-je pas autant de droit que toi?"<br />
Je devais accélérai Jasper avait plaqué Alice contre le mur.<br />
Je descendis du lit. Me plaçant au pied, je ne voulais pas lui faire mal avec mon poids. Et avec son ventre c'était la meilleure position.<br />
Ses cuisses repliées. Son bassin pas trop loin du bord. J'arrachai son slip. Laissant apparaître sa féminité. Je devenais fou. Non j'étais fou delle.<br />
<br />
Je passai ma langue vers l'endroit de son corps qui nous avait tout appris, rageant d'autant plus. Je pris possession de son sexe.<br />
<br />
Le sexe, la passion.<br />
<br />
Elle allait jouir ce n'était pas le but.<br />
<br />
Je la replaçai sur le bord. Je devais abattre ma dernière carte.<br />
<br />
La retenant d'une main, je libérai mon sexe de l'autre.<br />
<br />
Réagis Bella je t'en conjure.<br />
<br />
-"Edward je t'en supplie arrête. Le bébé, Edward. Arrête. Ton père Edward. Oh pitié amour. "<br />
<br />
Ravalant mon amour. Laissant colère, désespoir et passion faire surface. Je lui répondis :<br />
<br />
-"Ton amour te veux une dernière fois. Après il sera trop tard. Le bébé peut bien me laissait profiter de ma femme une dernière petite fois. Non ?"<br />
<br />
Je me faisais horreur. Ces mots auraient pu être dits par un Edward du passé. Un Edward qu'il n'existait plus.<br />
<br />
-"Oh mon dieu. Edward. Qu'ai je fais de toi?"<br />
<br />
Ou qui au contraire existerait sans elle. Alors je lui répondis honnêtement. Froidement.<br />
<br />
-"Je dirai plutôt que feras-tu de moi après ta mort en plus d'une garantie?"<br />
<br />
-"Edward. "<br />
<br />
Continuant comme si elle n'avait pas prononcé mon nom. Car elle ne le prononcerait plus jamais si je la laissai faire.<br />
<br />
-"Un homme vide. Un homme sans but. Un veuf."<br />
<br />
-"Mon amour pardonne-moi."<br />
<br />
Elle c'était relevée me prenant dans ses bras avec force. Je m'accrochai à elle. Je ne voulais pas qu'elle me quitte.<br />
<br />
-"Bella je t'en supplie donne-nous une chance. "<br />
<br />
-"Oui. Oui je te la donne. Oh mon amour. Mon Edward pardonne-moi. Je t'aime. Donnons la vie à notre enfant et un avenir à notre amour. "<br />
<br />
-"Oh Bella. Pardonne-moi. Jamais je ne t'aurai fais de mal. Mais je t'aime tant. "<br />
<br />
-"Je le sais chut mon amour. "<br />
<br />
<br />
<u>POV extérieure </u>:<br />
<br />
Jasper retenait Alice. Emmett sa femme. Esmée et Carlisle ne comprenaient pas grand-chose à la situation mais voir les deux frères soutenir le troisième, leur suffire pour ce taire.<br />
<br />
- « Jazz si tu ne te pousses pas de suite tu vas le regretter. Il l'a viole. Tu m'entends, elle est terrifiée. » A<br />
<br />
- « Il ne la viole pas, il ose une dernière approche. » J<br />
<br />
- « La violence n'est pas une approche. Emmett je te jure que je suis prés à t'arracher la tête pour lui éviter ça. Carlisle, Esmée ne restaient pas là à la fin. » R<br />
<br />
- « J'ai confiance en tes frères. Même si ce qui ce pense dans cette chambre est insoutenable. » Esmée avait parlé fermement.<br />
<br />
Ils entendaient tout. Leurs mots. Les cris de Bella. L'étoffe se rompre.<br />
<br />
Jasper tant qu'a lui ressentais la passion d'Edward. Sa force. Sa colère. Son amour pour Bella. Il était désespéré. Il avait peur. Même ses gestes lui faisaient peur. Jasper avait peur qu'Edward n'y arrive pas. Les larmes de Bella la pire torture.<br />
<br />
Puis enfin, il surprit autre chose que la peur mêler au plaisir. De la culpabilité. La reddition de Bella.<br />
<br />
Jasper relâcha son lutin de femme qui avait compris.<br />
<br />
- « Ne t'ai-je pas dit que le sexe solutionnait tout ? » Em<br />
<br />
- « Non Emmett ce n'est pas le sexe. Mais l'amour. C'est l'amour que Bella porte à Edward qui l'a fait changer d'avis. Elle ne supporte pas de lui faire tant de mal. De voir ce qu'il deviendrait dans un monde sans elle. » J<br />
<br />
- « C'était ton idée Emmett Cullen ce cirque ? » R<br />
<br />
- « De quoi te plains-tu ? Tu vas être tata avant demain matin. » E<br />
<br />
Ils laissérent le couple dans leur étreinte. Ils les appelleraient bien assez tôt pour venir mettre l'enfant au monde.<br />
<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2011/06/garde-malade-chapitre-54.html?zx=833e9e64528ca8ae">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-65069610656927010102011-05-27T00:46:00.000-07:002011-05-30T05:58:04.440-07:00Garde Malade: chapitre 52<u>Chapitre 52 : Vol de temps</u><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
<br />
Ma nuit de noce, je l'avais passée dans les bras de mon homme.<br />
<br />
Enfin pas seulement dans ses bras.<br />
<br />
Je m'étais endormie comblée et heureuse contre Edward. Et réveillée dans la même position.<br />
<br />
Je sentais sa main passer dans mes cheveux. Il savait que j'étais réveillée.<br />
<br />
-"Bien dormi Mme Cullen ?"<br />
<br />
-"Mme Cullen dors encore, veuillez lui laisser un message, elle y répondra ultérieurement. "<br />
<br />
-"Tant pis son déjeuner sera froid. "<br />
<br />
- "Déjeuner ?"<br />
<br />
- "Œuf au bacon. Toast avec du beurre. Jus d'orange et milk-shake banane choco. "<br />
<br />
-"Je crois qu'elle est réveillée enfin de compte."<br />
<br />
-" C'est bien ce qui m'avait semblé. "<br />
<br />
Je dus me relever trop vite car ma tête me tourna et je failli tomber mais Edward eu le temps de me rattraper.<br />
<br />
-"Bella ?"<br />
<br />
-"C'est rien surement la faim. "<br />
<br />
-"je t'emmène à table dans ce cas. "<br />
<br />
Il me porta aussitôt au rez-de-chaussée. Sur la table de la cuisine m'attendait un repas complet. Je m'emparai en premier du milk-shake. Et le bu en dévorant mes œufs.<br />
<br />
Edward faisant mine de s'occuper à ranger une cuisine aussi propre qu'au premier jour. Mais c'était devenu un rituelle entre nous, le voir me contempler entrain de me goinfrer m'était devenu insupportable. Encore un aspect de la grossesse.<br />
<br />
Je passai machinalement la main sur mon ventre.<br />
<br />
<em>Tu as grossi on dirait. </em><br />
<br />
Ce pouvait-il que mon ventre se développe plus vite ?<br />
<br />
-"Je devrai moins manger sinon à ce rythme, je ressemblerai à un cachalot. "<br />
<br />
-"Ne dit pas de bêtise. "<br />
<br />
-"Je jurai que mon ventre à gonflé pendant la nuit. "<br />
<br />
-"C'est peut-être vrai. Moi aussi je m'en suis rendu compte."<br />
<br />
-"Evidemment, je dois peser une tonne maintenant. "<br />
<br />
-"Je connais ton corps par cœur Bella. Avant te porter je l'avais vu. "<br />
<br />
-"Tu crois que le bébé grandi plus vite ?"<br />
<br />
-"Mon père vérifiera ça en rentrant. Pour l'instant mange. "<br />
<br />
-"ça m'a coupé l'appétit. "<br />
<br />
-"Bella. C'est ridicule. "<br />
<br />
-"Peut-être."<br />
<br />
Il n'insista pas plus. Et me demanda si une douche me plairait. Je répondis par l'affirmative. J'adorai sentir l'eau chaude sur moi. Ça me relaxer.<br />
<br />
Mais voir mon corps nu dans le miroir eu l'effet inverse. Mon ventre avait bel et bien grossi.<br />
<br />
Mais ce n'était pas tout. Impossible de détailler les traces rouges qui ondulaient sur mon ventre. Je remis mon peignoir. Me laissant glisser contre le mur. Edward me trouva prostré. Le regard dans le vague.<br />
<br />
-"Bella? Bella répond-moi. Tu as mal? Quelque chose ne va pas ? "<br />
<br />
...<br />
<br />
-"Bella mon ange pourquoi pleures-tu ?"<br />
<br />
-"Le bébé Edward. "<br />
<br />
-"Quoi le bébé?"<br />
<br />
-"ça s'accélère. Je le sens. Moi qui pensais encore profiter de toi pendant 2 mois comme Carlisle me l'avais promis. J'ai l'impression qu'on m'a roulé. Que les dés sont pipés."<br />
<br />
-"Bella personne ne t'enlèvera à moi tu m'entends. Nous avons toute l'éternité devant nous. "<br />
<br />
-"Tu n'es sûr de rien."<br />
<br />
-"Toi non plus Bella. Et si ça s'accélère, on avancera la venu du bébé c'est tout. C'est tout ce que ça veut dire. "<br />
<br />
-"Je t'aime tant Edward. J'aime le bébé. Je suis prête à lui donner ma vie même. Mais voir le délai se réduire me fait peur. "<br />
<br />
-"Mon ange, tu vas prendre ta douche et on ira voir mon père. "<br />
<br />
-"Je ne peux pas. Me voir encore…. " Je n'arriva pas à finir ma phrase.<br />
<br />
-"Très bien. Attends moi un instant, je reviens. "<br />
<br />
J'avais envie de le retenir mais à la place je fermi les yeux. Me rassurant comme je pouvais.<br />
<br />
Il fit très vite pour retirer tout les miroirs de la pièce. Je pris ma douche. Dos à lui. Comment pouvait-il me regarder sans éprouver du dégout pour ce corps ? Il ne fit aucune remarque. Il me frotta le dos et me lava les cheveux.<br />
<br />
Je voulais profiter de chaque seconde de lui, pourtant le temps s'écoulait sans que je m'en rende compte. On me le volait.<br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Bella avait peur. Moi j'étais terrifié. J'avais appelé mon père pendant que je prenais de quoi retirer les miroirs. La nuit d'avant, leur reflet nous avait rendu une image de sensualité et d'érotisme. Et là, ils nous révélaient que les choses s'accéléraient que l'on ne contrôlait rien. Bella avait raison les dés étaient truqués.<br />
<br />
La douche avait été une torture. Bella fixait un détail sur le carrelage. Je n'avais rien dit. Refusant de la forcer à se retourner. Je devais être là, mais pas la brusquer.<br />
<br />
Elle voulu s'habiller seule. Rosalie n'insista pas plus que moi. Alice leur avait raconté ce qui c'était passé.<br />
<br />
Ce qui me dérouta le plus c'est son refus que j'assiste à l'examen de mon père.<br />
<br />
-« Laisse-nous seul mon fils" <em>tu n'auras qu'a suivre à travers moi.</em><br />
<br />
Ça ne suffisait pas. Je ne voulais pas laisser Bella.<br />
<br />
Il ferma la porte. Un regard désolé.<br />
<em>Ça va aller je te le promets.</em> <br />
<br />
Il n'en savait rien. Personne n'en savait.<br />
<br />
<br />
<u>POV de Carlisle </u><br />
<br />
Ma belle fille souffrait de la situation. De faire souffrir mon fils. De voir les choses déraper.<br />
<br />
Elle s'installa sans un mot. Son ventre avait pris en volume trop vite. Sa peau se marquait. Les vergetures étaient impressionnantes très violacées. Je pris les dimensions dont j'avais besoin. Essaya de faire une nouvelle écho. L'image n'était plus très nette. Mais je pense que dans notre cas on devait ce contenter de ce que l'on pouvait.<br />
<br />
Le bébé avait grossi. Pourquoi cette poussée de croissance? Est-ce que ça allait durer? Je n'en savais rien. De deux mois, on était passé à 40 jours maximum en une nuit.<br />
<br />
Fallait-il la faire accoucher aujourd'hui ? Le bébé serait-il assez fort pour vivre in utero ? Est ce que Bella tiendrai encore le choc une dizaine de jours à ce rythme ?<br />
<br />
Il fallait prendre une décision.<br />
<br />
-"Bella. Comment te sens-tu ? As-tu mal ?"<br />
<br />
-"Je n'ai pas mal. Je suis peut-être plus fatiguée que d'habitude et surtout plus <strong>lourde</strong>. Plus <strong>grosse</strong>. Et j'ai des marques <strong>horribles</strong> sur le corps. Mais je n'ai pas mal. "<br />
<br />
-"C'est la conséquence de ta prise de poids rapide. Trop rapide. Les marques sur ton ventre. "<br />
<br />
-"Combien de temps ?" pas besoin qu'elle précise je savais exactement de quoi elle parlait.<br />
<br />
-"40 jours si tout va bien. Bella j'ai une question. "<br />
<br />
-"Oui?"<br />
<br />
-"Veux-tu qu'on intervienne aujourd'hui. Veux-tu qu'on te fasse une césarienne cette après-midi ?"<br />
<br />
-"Le bébé vivra-t-il?"<br />
<br />
-"Je n'en sais rien. Des bébés viennent au monde prématurément tous les jours. "<br />
<br />
-"Carlisle je n'ai rien à faire des autres bébés. Je te demande si le miens pourra vivre sans moi. "<br />
<br />
-"Impossible à dire. "<br />
<br />
-"Alors pas question d'accoucher. Attendons encore un peu. "<br />
<br />
-"Edward devrait prendre la décision avec toi. "<br />
<br />
-"Non pas question de me faire accoucher aujourd'hui."<br />
<br />
Voilà pourquoi elle ne voulait pas qu'il soit là, elle connaissait la réponse d'Edward. Elle savait qu'il n'aurait pris aucun risque.<br />
<br />
-"Dans ce cas, tu vas rester au repos et je referai un examen demain. Si la croissance s'accélère, il faudra agir. "<br />
<br />
-"On verra demain. "<br />
<br />
Elle se rhabilla et demanda Rosalie.<br />
<br />
- « Oui ? » Ma fille était rentrée aussitôt elle devait écouter d'en bas comme le reste de la famille.<br />
<br />
-« Peux-tu me ramener dans la chambre d'Edward ? »<br />
<br />
- « Bien sur Bella. »<br />
<br />
Edward entra à son tour, il avait tout entendu lui aussi. Même plus. Mes doutes. Mes craintes. On avait plus beaucoup de temps devant nous, il faudrait agir rapidement. Mais nous laissera telle faire ?<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2011/05/garde-malade-chapitre-53.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-5364913398988869102011-05-23T12:01:00.000-07:002011-05-27T00:47:28.792-07:00Garde Malade: chapitre 51<u>Chapitre 51 : la garantie du mariage</u><br />
<br />
<u>POV de Carlisle</u><br />
<br />
Mon fils, je suis si fier de lui. Depuis ce jour, où je l'ai fait devenir l'un des miens, je n'arrête pas d'être un père comblé même si au début, il avait voulu vivre sa vie ou plutôt sa non-vie. Mais ces derniers temps, j'ai l'impression de vieillir. Comme un père normal, je suppose. <br />
Quand il vient de voir son fils ainé se lier à une femme. Et qu'elle femme. Celle qui va faire de moi un grand père. Enfin je l'espère. Je lutte contre la science. Contre le surnaturelle de cette histoire. Contre le destin de deux jeunes gens que tout opposent. <br />
<br />
<u>Flashback</u><br />
<br />
Nous attendions tous le retour d'Edward. Il était parti tel un lion libéré de ses fers. Fers que Bella lui avait passés en allant à la réserve. <br />
Alice et Esmée ne tenaient plus en place. Rosalie et Emmett avaient pris la fuite. Il ne se passait pas une heure sinon avant que des choses volent à travers la villa. <br />
On entendit enfin la voiture d'Edward en haut de l'allée. <br />
<br />
-"Elle est avec lui. " Confirma pour la forme Alice. <br />
<br />
-"Le bébé?" l’interrogea ma femme. <br />
<br />
-"Il a l'air d'aller." <br />
<br />
-"Pourquoi tout ce cirque alors ?"<br />
<br />
-"Oh mon dieu ! "<br />
<br />
-"Quoi ?"<br />
<br />
-"Alice arrête de jouer avec les nerfs de ta mère. " Alice savait et faisait enrager sa mère et moi-même.<br />
<br />
-"Edward ne veut pas que je vous le dise. Ou plutôt Bella. "<br />
<br />
-"Ils vont me faire devenir chèvre ces deux la. "<br />
<br />
À qui le dis-tu ? Est ce qu'un vampire peut avoir des cheveux blancs ?<br />
<br />
La voiture ce stoppa devant nous, Edward en sorti très vite pour ouvrir la portière à Bella. <br />
Il lui prit les mains. Ce pouvait-il que ? Non ?<br />
<br />
-"Oh mon dieu. "<br />
<br />
-" Ça je l'ai déjà dit maman. "<br />
<br />
-"Bella ma chérie. C'est une si belle surprise. "<br />
<br />
Elle resplendissait. Oh pardon. Ils resplendissaient. Tout deux debout, avançant lentement vers nous. <br />
Bella avait le teint pâle. Son visage était amaigri. Mais elle rayonnait de bonheur. <br />
<br />
-"Bon plus qu’à me mettre au boulot. "<br />
<br />
-"Merci Alice. " Lui répondit notre future maman. <br />
<br />
-"Surtout que tu veux un miracle. Un de plus. "<br />
<br />
-"Nous te le revaudront. "<br />
<br />
-"J'y compte bien. "<br />
<br />
J'avais envie de crier: On veut savoir. Mais avec ces deux là, on en avait pris l'habitude. <br />
<br />
Edward sentant la faiblesse de Bella la pris dans ses bras. <br />
<br />
Esmée et moi les suivirent à l'intérieur. Alice et Jasper déjà loin. <br />
<br />
-"Alors ?" Esmée avait craqué deux secondes avant moi. <br />
<br />
-"Maman, Papa. J’ai demandé sa main à Bella y a maintenant 54 jours. »<br />
<br />
- « Et tu me le dis que maintenant ? » mélange de joie et de reproche. Mais j’avais promis de ne pas lui dire je ne pensais pas que ça prendrai autant de temps.<br />
<br />
- « Bella souhaitait se marier debout et surtout avant l'arrivée du bébé."<br />
<br />
Il y avait des sous entendu dans sa phrase mais je n'étais pas presser de les entendre. Et pour me donner du temps, je trouvai une excuse parfaite. <br />
<br />
-"Et si nous allions voir de combien de temps on dispose "<br />
<br />
Edward la porta vite à mon bureau. Transformer en antichambre de Dr Jekill et Mr Hyde. <br />
<br />
Je déposai rapidement un drap sur mes tubes à essai et autres appareils trop glauques pour Bella à mon gout. <br />
<br />
-"Comment allez-vous savoir? Enfin je veux dire ?"<br />
<br />
-"Ne t'inquiète pas Bella. J'ai eu tout le loisir d'élaborer un graphique en se basant sur une grossesse normal et la tienne. "<br />
<br />
-"Normal" souffla-t-elle <br />
<br />
-"Ne t’inquiète pas amour. Notre enfant sera très beau. "<br />
<br />
-"J'espère au moins avoir la chance de le voir. "<br />
<br />
-"Nous ferons tout pour. " Lui répondis-je.<br />
<br />
Je l'examinai rapidement. Mais assez longtemps pour voir qu'elle avait maigris par endroit. Sa fatigue qu'elle mettait sur le dos de son entrainement me poussa à envisager des choses que jamais entant que médecin je n'aurai pu faire. <br />
<br />
Je n'eu pas le temps d’en <em>dire</em> plus qu'Edward traversait la pièce. Souleva le drap et commença à faire couler son sang dans une éprouvette. <br />
<br />
-"Pas trop mon fils. Tu n'es pas assez nourri pour ça. "<br />
<br />
-"D'après tes pensées c'est urgent. Non?"<br />
<br />
-"Si mais ce n'est pas une raison pour jouer avec la sécurité de Bella. "<br />
<br />
-"Jamais je ne lui ferai de mal. "<br />
<br />
<em>Je le sais mon fils</em><br />
<br />
-"Edward ?"<br />
<br />
-« Excuse-moi Bella. Je ne voulais pas t’effrayer. Mais mon père pense que tu dois prendre de mon sang. Le bébé et <strong>toi </strong>surtout en avait besoin. " <br />
<br />
Que dieux me pardonne ce que nous sommes entrain de faire. <br />
<br />
-"Lui sauver la vie voilà ce que nous faisons papa. "<br />
<br />
- « Oui mais la dernière fois, elle était blessée. Et des changements se sont opérés. Alors comment savoir où s’arrêter ? »<br />
<br />
- « La véritable question c’est : qu’est qui est le mieux pour Bella ? »<br />
<br />
- « Oui tu as raison alors 10cc pour commencer et après je verrais si on peut l’ajouter avec une transfusion de sang humain. »<br />
<br />
Bella avait eu un haut de cœur. J’avais laissé Edward seule avec elle pour lui faire l’injection. Retrouvant ma femme et ses foudres.<br />
<br />
<u>Fin du flashback</u><br />
<br />
Il avait fallu lui en faire 2 de plus. Mais ça serait les seules, sa température était bien trop basse. Si on transformait Bella à cause de se <em>remède</em>, son corps se figerai comme celui d’Esmée ou de Rosalie. Et bébé Cullen n’aurait aucune chance.<br />
Même si après une sérieuse discussion avec Edward, la priorité restait Bella. Rien qu’elle.<br />
<br />
<u>POV d’Edward</u><br />
<br />
Ma sœur me sauta dessus dés que Bella dû aller au toilette.<br />
- « Edward tu fiches toujours tout en l’air mais pour cette fois je te pardonne c’était si romantique. C’était vous. Mais que je ne t’y reprenne pas .Pour le reste de la soirée, j’ai prévu un fauteuil d’osier blanc pour <strong>ta femme</strong>. Elle est fatiguée Edward prend soin d’elle. »<br />
<br />
- « Ne t’inquiète pas pour ça, je ferai selon tes plans. »<br />
<br />
- « Bien sûr. »<br />
<br />
Ma femme. Alice avait insisté sur ce mot pour admirer sa réaction sur moi. Impressionnant. Pourtant Alice savait aussi bien que moi ce que Bella sous entendait du mariage. Elle m’avait dit oui bien sûr. Elle était devenue Mme Edward Cullen. Mais je devenais une garantie. Oui c’est bien comme ça qu’elle l’avait dit.<br />
<br />
<u>Petit flash</u><br />
<br />
-« Edward en devenant mon époux tu seras ma garantie. »<br />
<br />
- « De quoi parles-tu ? »<br />
<br />
- « Je ne parle pas d’argent ne t’inquiète pas. Si tu as peur, on peut faire rédiger un contrat de mariage. »<br />
<br />
- « Bella je n’ai pas vraiment envi de parler contrat mariage avec toi avant de te quitter. »<br />
<br />
- « Ta sœur Edward. Pas moi qui exige que nous faisions chambre à part cette nuit. Et je ne veux pas non plus parler de contrat de mariage. Je ne veux pas de ton argent. Juste avoir un père pour notre enfant au cas où…. Au cas où il n’aurait plus de mère. »<br />
<br />
- « Que racontes-tu ? Bella jamais je ne le permettrai ! Je ferai tout pour te garder en vie. Ou auprès de moi. »<br />
<br />
- « Je le sais. Et justement c’est pour ça. Qu’en te disant oui demain. Tu scelles un pacte Edward, celui de promettre de rester quoi qu’il arrive pour notre bébé. Promet-moi Edward d’être ma garantie. »<br />
<br />
<u>Fin du Flash</u><br />
<br />
J’avais promis. Mais non ce n’était pas envisageable, je ne la sacrifierai pour rien au monde. Si elle court le moindre risque, on lui ferait une césarienne en urgence advienne que pourra du bébé mais je ne la<strong> sacrifierais</strong> pas. <br />
<br />
- « à quoi mon époux pense t’il pour ne pas accueillir sa femme les bras ouverts ? »<br />
<br />
- « Bella ! »<br />
<br />
Je me précipitai vers elle. La cajolant aussi pudiquement que je le pouvais. Nos invités ne supporteraient surement pas de nous voir renverser la pièce montée pour …<br />
<br />
- « Non Edward !!! » rugit ma sœur.<br />
<br />
- « Je n’ai rien fait. »<br />
<br />
- « Alors pourquoi je t’ai vu remplacé mon chef d’œuvre par Bella sur la table. »<br />
<br />
- « Edward ? »<br />
<br />
- « Excuse-moi mon ange. Mais ne pas t’avoir eu dans mes bras la nuit dernière à un effet bizarre sur moi. »<br />
<br />
- « De quel effet parles-tu ? » <br />
<br />
Sa voix. Ses mains qui balayaient mon torse. Ses yeux. Et sa langue passant sur ces lèvres.<br />
<br />
- « Ah non Bella t’y met pas non plus !!! Je vous jure. Une chance que j’ai prévu une assez courte cérémonie. Sinon j’imagine le pire. »<br />
<br />
- « Une chance. » répéta Bella les mains sur mon col.<br />
<br />
- « Bon séparez-vous. Bella va t’assoir un peu. Je t’ai préparé un fauteuil tout ce qu’il y a de plus confortable. »<br />
<br />
- « Les genoux d’Edward ? »<br />
<br />
- « Non il y a mieux que le marbre comme assise. Vous allez me rendre dingue. Et avec moi, Jasper qui se cache dans les toilettes depuis tout à l’heure. »<br />
<br />
- « Désolée Alice mais est-il si mal d’avoir envie de son mari ? Mon mari. Edward Cullen. Mon mari. »<br />
<br />
- « Tu as bu ou quoi ? »<br />
<br />
- « Non mais ça fait si bizarre. »<br />
<br />
- « Tu auras tout le temps de t’y habituer. Pour l’instant assis toi. »<br />
<br />
- « J’espère. »<br />
<br />
- « Mais bien sur Bella. Ne t’inquiète pas. Je t’ai dit que je voyais l’après non ? Je t’ai vu debout tenant ton bébé. Le debout c’est fait. Plus qu’à attendre la naissance de ma nièce. »<br />
<br />
- « Ta nièce ? »<br />
<br />
- « Je te rassure elle n’a rien vu. C’est juste sa lubie shopping qui parle. »<br />
<br />
- « Et toi tu préfères quoi ? Fille ou Garçon ? »<br />
<br />
- « Moi je vous veux tout les deux bien portant. »<br />
<br />
- « Mais fille ou Garçon ? »<br />
<br />
- « Un fils me rendrai fière. Et une fille me rendrait gaga. »<br />
<br />
- « Merci c’est très claire. En tout cas moi j’aimerai bien un mini toi. »<br />
<br />
- « Un mini Edward. Un seul ne te suffit pas ? »<br />
<br />
- « Non ! Car mon bébé me ferai beaucoup plus de câlin que son père. »<br />
<br />
- « Je ne pense pas non. »<br />
<br />
Si elle savait ce que j’avais en tête. Assise sur son fauteuil. Levant sa robe pour me glisser entre ses jambes. Taquinant et suçant son sexe pour trouver son point de vulnérabilité.<br />
<br />
- « EDWARD !!! Vas-tu me priver de mon cavalier toute la soirée ? » <br />
<br />
Alice allait vraiment m’étriper si je continuai. <br />
<br />
<br />
- « Veux-tu à boire ? Un coca ? Un jus de fruit ? Non laisse moi deviner Milk Shake banane-choco !»<br />
<br />
- « Tu sais que je t’aime. »<br />
<br />
- « Je reviens vite. »<br />
<br />
<em>Profites-en pour te refroidir la libido, cher frère de mon cœur rrrrrrrrrrr.</em><br />
<br />
Elle ne buvait plus que ça. <br />
Du coup on avait un stock de banane, de lait et de coulis de chocolat.<br />
Emmett avait même planté un bananier dans la cour. Pour faire charrier ma femme. Mais ça eu l’effet inverse. Elle lui avait sauté au cou en le remerciant en pleurant.<br />
Oh j’ai failli oublier la réserve de kleenex.<br />
On y ajoutait des protéines animales. À défaut de lui donner mon sang. Mais elle se fatiguait vite. Je n’avais pas besoin d’Alice pour le savoir.<br />
<br />
Quand je revins vers elle, son verre à la main. Rosalie lui parlait, la couvait devrais-je dire. Emmett s’en plaignait moins, il avait trouvé une petite sœur en Bella. Et il voyait un futur adversaire à la wii. Ma mère avait du lui rappeler qu’il devrait attendre un moment avant de voir son neveu ou sa nièce jouer avec lui. Mais en attendant, il passer son temps à commander jeux et accessoires. Ça allait des jeux de Dora, Oui-Oui et compagnie aux jeux de Tekken ou Mario Kart.<br />
<br />
- « Alors frangin ! Heureux ? »<br />
<br />
- « Si tu savais. »<br />
<br />
- « J’en ai une petite idée vu la tête de Jazz. » répondit-il dans un éclat de rire.<br />
<br />
- « Puis-je avoir cette dance ? »<br />
<br />
Je voulais être le premier à lui faire cette demande, il m’avait devancé mais après tout c’était dans l’ordre des choses.<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
Tout les invités dansaient, enfin presque tous. Mais certains préférés manger. Moi, j’attendais tranquillement mon Milk Shake. <br />
<br />
- « Bienvenue dans la famille Bella. »<br />
<br />
- « Merci Rose, même si je me sens de la famille depuis bien longtemps. »<br />
<br />
-« Tu as raison. Comment te sens-tu ? Tu as besoin de manger, ou boire ? »<br />
<br />
- « J’attends Edward il me prépare mon choco-banane. »<br />
<br />
- « Super. »<br />
<br />
Elle prit le tabouret de mon époux.<br />
<br />
Elle replaça ma robe quand bébé Cullen ce mis à bouger.<br />
<br />
- « Oh mon dieu ! Je peux ? »<br />
<br />
- « Oui bien sur. Edward adore mettre sa main sur mon ventre. On se demande comment une chose si petite peu bouger autant. »<br />
<br />
- « Il tient de son oncle par dit. » lança un Emmett fière comme un paon.<br />
<br />
- « Un Emmett dans la famille je pense que c’est plus raisonnable. »<br />
<br />
- « Tu préfères qui ressembla à Edward la tête dans ses livres ou derrière un piano. »<br />
<br />
- « Il ou elle choisira ce qu’il préfère. »<br />
<br />
- « Bébé Cullen sera parfait. Avec une famille pour le choyer. Il pourra tout faire aller où il veut. » Rajouta Rosalie.<br />
<br />
Il aller être gâté pourri. Alice avait déjà rempli son dressing. Esmée lui avait fait une chambre modulable, confortable et complètement avant-gardiste. « Il faut profiter de l’ère moderne Bella » m’avait-elle répondu quand je lui avais demandé à quoi servait la grosse chose rose à coté de la table à langer. « C’est une poubelle pour les couches, ça tue les microbes et ça désodorise le change sale. » et ce n’était pas le seul objet non identifié de la pièce. Rosalie m’avait rempli ma garde robe au point que je devais me changer deux fois par jour. Les vêtements à usage unique étaient nettoyés et donnés au centre des mères de Port Angeles. Emmett remplissait avec assiduité une ludothèque rempli de jeux de WII.<br />
Seul Jasper paraissait normal. Car Carlisle passait son temps libre à chercher des réponses aux questions bien trop nombreuses et inconnues sur ma grossesse et surtout sur la naissance. Edward lui me faisait mes Milk Shake, me faisait l’amour, ou essuyait mes larmes pas forcement dans se sens d’ailleurs. Et quand je dormais il rejoignait son père.<br />
Edward me tendis mon verre. La paille aussitôt à la bouche. Je le buvais par grosse gorgée quand mon père arriva.<br />
<br />
- « Puis-je avoir cette dance ? »<br />
<br />
Je regardai Edward, elle devait être pour lui ma première danse. Mais j’étais si heureuse de cet armistice entre nous. Avait-il accepté mon mari ? Mon bébé ? Surement puisqu’il était là.<br />
<br />
- «Je ferais attention à toi Bella. »<br />
<br />
- « Je le sais papa. Il faut juste m’aider à me relever de ce fauteuil. »<br />
<br />
Rose et Edward me relevèrent. Je déposai un léger baiser sur les lèvres de mon apollon.<br />
Et je pris la main que mon père me tendait.<br />
<br />
La danse devait être une valse ou bien un slow. Il me soutenait par les hanches pendant que je me concentrais sur mes pieds.<br />
<br />
- « Je suis si fière de toi mon cœur. »<br />
<br />
- « Je sais que tu ne rêvais pas de tout ceci pour ta fille unique. »<br />
<br />
- « Mon rêve était de te savoir heureuse. Ce que tu es sans nul doute. Jacob est venu me parler tu sais."<br />
<br />
-"Je n'étais pas au courant. "<br />
<br />
-"ça ne m’étonne pas vu dans l'état qu'il était quand il est venu. "<br />
<br />
-"Tu veux dire quil avait bu ?"<br />
<br />
-"Et pas qu'un peu si tu veux mon avis mais ça nous a fait du bien de parler ensemble. On souffrai tout les deux de cette situation. Par pour les même raisons bien sur. "<br />
<br />
-" Je suis désolée. "<br />
<br />
-"Il t’a aimé et t’aime toujours je suppose. Mais ça nous a permis d'accepter nos nouveaux roles. "<br />
<br />
-"Qui sont ?"<br />
<br />
-"Moi d'être grand père et beau père. Et lui un meilleur ami pour toi et un oncle pour le bébé. Sais-tu ce que ce sera ?"<br />
<br />
-"Non. C'est un mystere. " Un de plus. La poche qui le protégeait du monde extérieur avait grossi et l'échographie n'arrivait plus à être aussi nette qu'au debut. <br />
<br />
-"d'où ce surnom ?"<br />
<br />
-"Tu parles de bébé Cullen. Ils l'ont tous adopté ce nom. "<br />
<br />
-"C'est un petit swan aussi. Pour moitié du moins. " Je sentais la fierté dans ce qu'il venait de dire.<br />
<br />
Je me tenais de plus en plus à lui mon corps me parraissait lourd. <br />
<br />
-"Si je te ramenais à ton fauteuil."<br />
<br />
-"Je voudrais danser avec edward avant. "<br />
<br />
-"Bien sur. Tiens il a du t’entendre car il arrive. "<br />
<br />
Mon père laissa Edward prendre la relève. Déposant un baiser sur ma joue. <br />
<br />
-"Pas trop fatiguée madame Cullen ? "<br />
<br />
-"Non jamais tant que tu m’appelleras ainsi. "<br />
<br />
Ce n'est pas pour autant qui me relâcha bien au contraire, j'avais même l'impression de flotter. <br />
<br />
Nous dansames notre première danse ensemble, j'avais toujours rêvé de cet instant. <br />
<br />
Je profitai de lui avant de parler de Jacob et de mon père. Je voulais savoir s'il était au courant. Jacob ne buvait jamais. L'avait-il fait pour ce donné la force de tout révéler à Charlie. Ou par tristesse ? <br />
<br />
<em>Il t’a aime et t’aime toujours je suppose.</em><br />
<br />
Et pourtant il était là. À mon mariage. Avec ses enemis. Il m’avait emmené à mon père. M’avait aidé dès que je l'avais appelé. Peut-être pour profiter une dernière fois de nos moments si spéciaux. Je l'avais aimé. Mais maintenant, il était mon meilleur ami. Le temoin de mon union. Et un futur oncle pour notre enfant. L'aimerait’ il encore si je ne lui survi pas?<br />
<br />
-"Bella? Bella mon amour ? Ça va ?"<br />
<br />
-"Hein?"<br />
<br />
-"Je te demandais si tu voulais aller t’asseoir?"<br />
<br />
-"Encore un peu. "<br />
<br />
-"C'est ce que ton père t’a dit qui t’inquiète?"<br />
<br />
-"Tu savais pour Jacob?"<br />
<br />
-"Oui Sam nous a appelé. Les loups sont instables et encore plus sous influences. Il préférait avoir Jasper dans les parages. "<br />
<br />
-"L'amour et la douleur en fait-elle parti?"<br />
<br />
-"Tu regrettes?"<br />
<br />
-"Non je n'aime que toi Edward. Mais le voir en arriver là quand même "<br />
<br />
-"à la réserve, il le taquine avec ça. "<br />
<br />
-"Pourquoi?<br />
<br />
-"Il l'accuse je cite : <em>d'avoir enterré mon enterrement de jeune coq à ma place</em>. "<br />
<br />
-« Sais-tu ce qu'il lui a dit?"<br />
<br />
-"Rien sur nos secrets."<br />
<br />
Je savais qu'il n'en dirai pas plus. <br />
<br />
-"Si on n'allait s'asseoir maintenant bébé Swan-Cullen et toi avait besoin de repos. "<br />
<br />
-"Tu as entendu ça aussi. Tu n'es pas obligé tu sais. "<br />
<br />
-"Mais Charlie à raison c'est une partie de toi aussi. Le sang des Swan coule en lui. "<br />
<br />
-"à quel point Edward? "<br />
<br />
-"Je l'ignore. Mais c'est ce qui fait toute la différence. "<br />
<br />
La cérémonie s'accéléra. Alice voulait que j'aille me reposer. Je n'allait pas la contrarier. <br />
<br />
Le gâteau était à la fraise. Clin d'œil à notre nuit à l'hôtel. Edward en mangea comme si c'était rien n’était. Vu la grimace des Cullen ça ne devait pas être si apetissant pour lui que pour moi. La mariée sur le gâteau avait le même ventre que moi. Blague d'Emmett surement. Son rire pour preuve. La jarretière fut gagnée par Jacob. Le tout ce passa très bien même quand Alice lui annonça que c'était avec les dents que ça ce retirer. Elle avait été baissée au dessus du genou avant que je soulève ma robe dévoilant ma jambe. <br />
Edward l'encouragea quand même un peu moins fort que le reste des invités. Moi j'etais rouge pivoine. La chaleur de son souffle sur ma jambe me fis bizarre. Jamais je n'avais été touché par un autre homme que le mien. Et la chaleur n'était pas en option sur Edward. Mais ça ne réveilla pas le feu. Moi c'était la glace qui l'attisait. <br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Enfin tout le monde était partis, je n'avais pas voulu prendre de risque avec une lune de miel mais j'aurai du, même si c'était à port Angeles. Ça nous aurait permis de s'éclipser. <br />
<br />
Bella était montée avec Rosalie et Alice. Elles l'aidaient pour la douche. Surtout avec toutes les épingles qu'elle avait sur la tête. <br />
J'aidai ma mère à ranger. Emmett s'amusai à détruite le décor. <br />
<br />
Ma mère remplissait les sacs et des cartons avec la nourriture qui restait. On se refusait de gacher alors que tant de personne ne mangeait pas à leur faim dehors. carlisle les donnerai ce soir en retournant au travail. L'hopital organisai des repas chauds pour les familles dans le besoin. <br />
<br />
Au bout d'un moment, elle me fit asseoir avec elle dans le salon. <br />
<br />
-"Je suis si heureuse pour vous deux Edward. "<br />
<br />
-"Merci maman. "<br />
<br />
-"Tu sais ce que je ressens. <em>Bien sûr que tu le sais</em>. Mais je voudrai te faire comprendre que j'aiderai au mieux Bella si la situation devenait urgente au point de sacrifier l'enfant. "<br />
<br />
-"Je sais maman. Mais nous n'en sommes pas encore là. Bella se fatigue vite mais sa vie n'est pas en danger. Donc non plus celle du bébé. "<br />
<br />
-"Oui ton père fait tout pour ça. Il fait des recherches dans le monde garce à internet. Je lui ai dit de demander de l'aide à son ami des Volturis. Mais il ne préfère pas les prévenir. Aro aime trop les choses rares."<br />
<br />
-"On en a parlé. "<br />
<br />
-"Sache que je considère ta femme comme ma fille."<br />
<br />
-"Depuis le jour où tu as su. Bien avant moi d'ailleurs. C'était le cas. "<br />
<br />
-"Bon assez parler. Va la rejoindre. Un époux ce doit à sa femme. "<br />
<br />
-"Compte sur moi. "<br />
<br />
-"En parlant de ça. Sache que nous partons à la chasse. Sauf ton père qui prend son service."<br />
<br />
-"Merci. "<br />
<br />
Elle me fit un sourire avec tant d'amour maternelle que j'esperai un jour voir le même sur le visage de Bella. <br />
<br />
Quand j’entrai dans ma chambre. Bella était déjà allongée sur le lit. Un déshabillé que je ne connaissais pas. Il mettait son ventre en valeur mais aussi ses seins qui avaient gonflés. Ses fesses. Il était bleu. Ses cheveux étaient relevés. <br />
<br />
Elle me regardait la fixer avec gourmandise. <br />
<br />
-"Viens"<br />
<br />
Je m’approchai du lit lentement. Profitant de chaque jeu d'ombre sur son corps. De chaque respiration qui soulevait sa poitrine. <br />
<br />
-"Tu es magnifique. "<br />
<br />
-"Alors viens."<br />
<br />
-"N'irai-je pas assez vite pour ma femme ?"<br />
<br />
-"Non. Surtout quand la dites femme attends ça depuis la veille. Surtout quand cette dites femme à les hormones qui bouillonnent. Surtout quand cette dites femme à un dieu grec pour époux. Un dieu taillé dans le marbre. "<br />
<br />
Son désir irradiait. Envahissant la pièce. Je me couchai près d'elle mais aussitôt elle me sauta dessus. <br />
<br />
-"Doucement mon coeur tu risques de te faire mal. "<br />
<br />
Je la retenai par les hanches. Elle était assise sur moi, mon sexe idéalement placé. Mes yeux allant des siens à son décolleté. Je me permi de passait ma langue sur ses monts qui se rejoignaient. Je bénissais le 21ème siècle. Qui avait repris dans les dessous féminin l'idée des corsés de mon époque. <br />
<br />
-"Bella arrête de bouger sinon tu vas me faire jouir sans plus de préambule. "<br />
<br />
-"Et si c'etait ce que je cherchais à faire ? "<br />
<br />
-"Oh Bella. "<br />
<br />
Ses mains s'attaquèrent à ma chemise. Faisant sauter les boutons un à un. <br />
<br />
-"Tu me rends fou. "<br />
<br />
-"Tu ne te defends pas tant que ça. "<br />
<br />
-"Je suis sado."<br />
<br />
-"C'est à croire."<br />
<br />
Elle écarta les pants et défis ma ceinture. Mon bouton. Descendis la fermeture éclair ses yeux sur son but. <br />
Elle se releva du temps que je me libère de mon pantalon. M’étant déjà débarrassé de mes chaussures et chaussettes. <br />
Mon penis pointait vers elle. <br />
<br />
Elle le regarda comme elle regardait sa boisson préférée. Elle recula un peu. Et enfonça mon sexe dans sa bouche, aspirant dessus tel une assoiffée. <br />
<br />
-"Bella. Oh Bella. "<br />
<br />
Je reussi à la tenir d'une main pour aller caresser le dessus de ses seins. <br />
<br />
J'allais venir. Elle le savait s'aggripant avec ses dents à mon sexe. Elle leva les yeux vers moi et quand j'y vis la lueur de désir et d'amour, je me rependis dans sa bouche. Elle avalât le tout suçant le moindre centimètre de peau. <br />
<br />
-"Ma femme. Je t’aime. " <br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
Alice m’avait laissé seul avec une boite contenant un simple bout de tissus. Mais mes hormones étaient tellement à bloque. Je ne cherchai pas longtemps avant de l’enfiler. Elle était de la couleur préférée d’Edward. Le soutien gorge pigeonnant était un appel au désir. Passant ma main sur mes propres seins. Ils avaient pris du volume. Le soutien gorge n’était pas le seul responsable de ma poitrine gonflée.<br />
La voilette laissait apparaitre mon ventre et mon string.<br />
Me couchant aussitôt. Je voulais accueillir mon époux.<br />
Je voulais lui donner du plaisir. Jamais je n’avais été si gourmande que ces derniers jours une chance sinon les trois semaines loin de lui aurai été impossible.<br />
Quand il entra je mis mon plan a exécution très vite ne laissant en aucun cas protester. Oui j’étais fragile mais j’avais des besoins. Des besoins de femme. <br />
Je le fis venir dans ma bouche. C’était divin je n’aurai rien perdu de se nectar. Mon gout c’était lui aussi développé comme mon odorat. La moindre odeur aussi bien bonne que désagréable d’ailleurs. Mais son odeur à lui n’était comparable à nul autre.<br />
<br />
Il était nu j’étais encore sur lui mais pas pour très longtemps. Vu son regard. Je me levai rapidement fonçant vers la coiffeuse. <br />
<br />
Il m’y rejoignit très vite. <br />
<br />
-« Tu sais qu’on a la villa rien qu’a nous ce soir ? »<br />
<br />
- « Oui ma mère me l’a dit. »<br />
<br />
- « Pas besoin de camoufler mes cris. »<br />
<br />
- « Non. »<br />
<br />
- « Je peux jouir aussi fort que je le souhaite. »<br />
<br />
-« Oui je suppose. »<br />
<br />
-« Alors prend moi ici. »<br />
<br />
- « Sur ta coiffeuse. »<br />
<br />
- « Oui. Debout. Ici. »<br />
<br />
Il se jeta sur moi arrachant ma lingerie. Gobant mon sein. Malaxant le second. Ma tête en arrière je savourais ses caresses mais ce n’est pas ça que je voulais.<br />
- « Retourne-moi Edward. »<br />
<br />
- « Te retournai ? »<br />
<br />
- « Prend moi par derrière que je te voie faire dans le miroir. »<br />
<br />
- « Bella le mariage te va si bien. »<br />
<br />
J’avais peur qu’il n’apprécie pas mon audace. Mais Rosalie m’avait souvent raconté les excès de leur union avec Emmett sans le détail bien sur. Mais en insistant sur le plaisir des vampires.<br />
Il se retenait pour moi. Je voulais découvrir ça avec lui. Qu’il le découvre avec moi.<br />
<br />
Il me retournant fixant nos regard a travers du miroir. Il emprisonnât ma poitrine. Mordillant ma gorge. Je le voyais faire imaginant sa morsure dans ma chair le faisant sienne à jamais. Mais il y avait une vie qui avait besoin de la mienne. Je me replongeai dans son regard.<br />
Je m’agrippai au bord du meuble. Il me recula. Me tenant pas les hanches. Je sentis son sexe frôlait mon centre. J’étais trempée je pouvais sentir mon fluide dans l’intérieur de mes cuisses. Il rentra lentement d’abord par à-coup pour ne pas me blessé je suppose.<br />
<br />
- « Viens. »<br />
<br />
- « Bella si tu savais ce que je ressens comme ça. »<br />
<br />
- « Alors viens. »<br />
<br />
J’agrippai sa fesse. Il devait me prendre maintenant sinon j’allais bruler vive.<br />
<br />
Il comprit le message et entra en moi. Me pilonnant tantôt vite tantôt lentement. J’en pouvais plus il me releva. Je m’agrippai à son cou. Mes pieds quasi dans le vide. Notre reflet dans le miroir devenait animal. Passion. Le corps d’un homme et d’une femme en parfaite symbiose. Il me tenait par le haut de mes cuisses. <br />
<br />
- « Caresse-toi Bella fait le pour moi. »<br />
<br />
Je compris où il voulait en venir. Moi seule pouvais me libérer d’une main. Celle-ci passa sur mes seins les malaxant comme il avait fais.<br />
<br />
- « Oh Bella. »<br />
<br />
La maison était vide et c’est Edward qui criait sa jouissance.<br />
<br />
Je descendis contournant mon ventre comme par respect ne mêlant pas la mère à la femme que j’étais à l’instant pour retrouver mon centre brulant. <br />
<br />
- « Oui Bella caresse-toi. »<br />
<br />
- « Edward tu m’excites. »<br />
<br />
- « Alors fait toi jouir car moi je ne vais plus tenir longtemps c’est si bon. Je ne pensais pas découvrir encore le sexe avec toi. »<br />
<br />
- « Oh mon amour. »<br />
<br />
J’appuyai sur mon clitoris qui était si gonflé que je ne pouvais pas le louper.<br />
<br />
- « Je vais jouir Edward. Je vais jouir. »<br />
<br />
- « Viens. Cris Bella. Cris pour moi. Viens pour moi. Oh Bella. »<br />
<br />
Il allait de plus en plus vite allant toucher mon point g à chaque coup. Les deux gestes me firent venir. Lui aussi.<br />
Criant, nos corps emmêlés. Plus jamais je ne voudrais faire l’amour autrement.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2011/05/garde-malade-chapitre-52.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-7619496885543784862011-01-11T00:10:00.001-08:002011-01-11T00:17:39.538-08:00Une nuit qui change tout Chap 12Chapitre 12: Repas de famille<br />
<br />
POV Bella<br />
<br />
Dire que j'étais choquée était un euphémisme. Devant moi se tenait mon psychiatre, et si je me référais à la situation, le docteur Cullen n'était autre que le père d'Edward. Vu la réaction de tous les gens autour de moi, personne n'était au courant. En même temps, je ne pense pas que Carlisle aurait trahi le secret médical.<br />
<br />
Celui-ci se figea quelques secondes avant de se reprendre et de descendre le reste des marches, les mains dans les poches et de se mettre en face de moi.<br />
<br />
"Bonjour Bella." Me salua-t-il, avec un sourire bienveillant.<br />
<br />
"Vous vous connaissez?" Entendis-je la voix d'Alice demander.<br />
<br />
Le docteur Cullen haussa les épaules avant de répondre.<br />
<br />
"Le monde est petit." Il me fit un petit sourire, qui me fit comprendre qu'il ne dirait rien sans mon accord, ce qui me soulagea.<br />
<br />
"Et si nous passions à table? L'entrée est prête." Proposa Esmée, d'un ton qui signifiait que la discussion était close. Je la remerciai intérieurement.<br />
<br />
"Bonne idée, c'est pas tout ça mais je meurs de faim moi!" S'époumona Emmett avant de se rendre en quatrième vitesse dans la salle à manger. Tout le monde le suivit, sauf Edward, son père et moi. Ce dernier lança un regard en direction de son fils pour lui demander de nous laisser seuls. Celui-ci hocha la tête, déposa un baiser sur mon front et rejoignit le reste de la famille.<br />
<br />
Une fois seuls, le père d'Edward prit la parole.<br />
<br />
"Eh bien Bella, je ne m'attendais pas à vous voir avant notre prochain rendez-vous."<br />
<br />
"J'avoue que moi non plus, le monde est vraiment petit docteur Cullen."<br />
<br />
"Appelez moi Carlisle, et je pense qu'on pourrait peut-être se tutoyer vu les circonstances."<br />
<br />
"D'accord doc… Carlisle." Fis-je avec un sourire.<br />
<br />
"Et ne t'inquiète pas, je ne leur dirai rien. Je suis tenu au secret."<br />
<br />
"Je vais leur dire, ils ont le droit de savoir. Les grandes lignes du moins."<br />
<br />
"Très bien Bella, c'est à toi que ce choix revient. Et si nous allions manger maintenant?"<br />
<br />
Nous nous dirigeâmes vers la salle à manger. Tandis que nous marchions je profitai pour jeter un œil autour de moi. Le salon était superbe. La pièce arborait des tons marron et crème. Les meubles dans les tons marron et les canapés en cuir couleur crème étaient parfaitement assortis. Sur les murs étaient accrochés des cadres de toute la famille à différents âges. Au-dessus de la cheminée trônait un cadre qui attira particulièrement mon attention. Tous les membres de la famille, y compris Rosalie et Jasper y figuraient. Ils avaient tous un grand sourire. Qui sait, peut-être un jour aurais-je ma place sur l'une de ces photos?<br />
<br />
"Cette maison est magnifique." Murmurai-je.<br />
<br />
"Merci Bella, Esmée est décoratrice d'intérieur. C'est elle qui a fait toute la déco." Répondit Carlisle, qui apparemment m'avait entendu.<br />
<br />
Nous pénétrâmes dans la salle à manger, qui était dans les tons rouges et orange. Une table ovale se trouvait au centre de la pièce. Elle était très joliment dressée, avec une belle nappe rouge et des chemins de table orange, parfaitement assortis aux tons de la pièce.<br />
<br />
Tous ou presque nous regardaient avec interrogation. Seuls Edward, qui je pense avait compris, et Esmée me regardaient normalement. Leurs regards me rendaient quelque peu mal à l'aise, je n'avais jamais aimé être au centre de l'attention, ou des commérages. Je m'assis à coté d'Edward et pris une grande respiration.<br />
<br />
"Ecoutez, je sais que vous vous demandez tous comment je connais Carlisle. Je vais vous expliquer. Il y a quelques mois j'ai eu un accident de voiture et j'ai perdu une partie de ma mémoire, et Carlisle me suit depuis que je suis arrivée à Chicago."<br />
<br />
Tous hochèrent la tête, comprenant que je n'en dirais pas davantage. Edward me prit la main et exerça une légère pression dessus, pour me faire passer son soutien. Son toucher me réconfortait énormément, heureusement qu'il était là. Plus le temps passait, plus j'avais du mal à m'imaginer sans lui à mes cotés. Sa présence avait le don de me relaxer, ce qui n'était pas du luxe en ce cas présent.<br />
<br />
Esmée demanda l'aide de Carlisle en cuisine et tous deux revinrent quelques minutes plus tard avec un rôti de porc, des pommes de terre et toutes sortes de légumes, bien évidemment servis dans des plats assortis aux tons de la pièce.<br />
<br />
"Votre maison est magnifique Esmée."<br />
<br />
"Oh, merci Bella. J'ai dû pas mal chiner pour trouver tous les objets que je voulais, mais j'ai fini par trouver mon bonheur. Je te ferai visiter le reste tout à l'heure si tu veux."<br />
<br />
"Avec joie." Répondis-je avec un petit sourire.<br />
<br />
"Comment vous êtes vous rencontrés?" Demanda Jasper.<br />
<br />
"Au Starbucks, Bella m'a servi un café, on a discuté un peu et je l'ai emmenée boire un verre le soir même." Répondit rapidement Edward. Apparemment, il ne tenait pas à ce que sa famille sache que l'on se connaissait avant, ou simplement, il ne voulait pas me donner plus de détails sur notre relation d'avant mon amnésie. Je savais pourquoi il faisait ça, il valait mieux que je m'en rappelle moi-même plutôt que d'être influencée par des détails venant de quelqu'un d'autre.<br />
<br />
"Ouah, dés le premier soir, t'es un rapide Eddy." Dit Emmett d'un air taquin.<br />
<br />
"Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Eddy" Grogna Edward à l'intention de son frère.<br />
<br />
Heureusement qu'Edward m'avait prévenu qu'Emmett était taquin. En tous cas, il n'avait pas exagéré. Mais je voyais bien que ce n'était pas méchant de sa part. Emmett manquait peut être de tact mais il ressemblait à un gros nounours, je sentais que j'allais bien m'entendre avec lui. Je ne pouvais pas en dire autant de sa compagne. Rosalie me lançait des regards à faire froid dans le dos depuis mon arrivée. Je me demandais vraiment ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'elle me méprise à ce point. La voix d'Alice me sortit de mes réflexions.<br />
<br />
"Bella, il faut absolument qu'on aille faire du shopping toutes les deux. Tu as sérieusement besoin d'une nouvelle garde robe, tes fringues sont vieilles de la dernière collection, ce n'est pas possible, et puis les converse à notre âge ce n'est tout simplement pas possible. Je devrais aussi t'emmener chez le coiffeur…"<br />
<br />
"Alice, mon amour, calme toi, tu vas effrayer Bella." Intervint Jasper. Je lui fis un petit sourire pour le remercier. Vu comment elle était branchée sur cent mille volts rien qu'en parlant, l'idée de faire du shopping avec elle me donnait des sueurs froides.<br />
<br />
Après le repas, j'aidai à débarrasser, alors que les hommes étaient partis devant un match de baseball. Après avoir tout rangé, Esmée me proposa de profiter de ce moment pour visiter la maison, ce que j'acceptai avec joie.<br />
"Alice, Rose, en attendant vous pouvez préparer du café et des tisanes? Bella, tu vas boire quoi?"<br />
<br />
"Une tisane, merci."<br />
<br />
Les filles s'activèrent. J'entendis néanmoins Rosalie soupirer avant que je ne quitte la pièce. Nous empruntâmes l'escalier où se trouvaient d'autres cadres d'Emmett, Edward et Alice enfants. Je m'arrêtai quelques secondes pour les admirer avant de suivre Esmée. Nous atteignîmes le premier étage où se trouvaient les chambres d'Alice et de Carlisle et Esmée. Chaque chambre était immense et possédait sa propre salle de bains et son propre dressing. La chambre d'Alice était mauve et rose, ce qui ne me surprit pas outre mesure. Celle de Carlisle et Esmée était très claire et lumineuse, dans les tons blancs. Nous nous dirigeâmes vers le second étage, où se trouvaient d'après Esmée les chambres d'Emmett et Edward. La chambre d'Emmett était dans les tons bleu marine, avec beaucoup de maillots de différents sports accrochés aux murs. Les chambres reflétaient parfaitement la personnalité de leurs propriétaires, et j'avais hâte de découvrir celle d'Edward.<br />
<br />
Je n'eus pas longtemps à attendre. A peine sorties de la chambre d'Emmett, Esmée ouvrit la porte juste en face. La chambre d'Edward était très sobre et élégante, tout comme lui. Dans les tons noir et blanc et parfaitement rangée, contrairement à celle d'Emmett. Dans un coin de la pièce trônait un grand piano. Je m'en rapprochai et passai mes doigts sur les touches.<br />
<br />
"Edward est un virtuose du piano. A-t-il déjà joué pour toi?" Me demanda Esmée.<br />
<br />
"Non, malheureusement pas encore, mais j'aimerais bien un de ces jours." Répondis-je avec un sourire tout en me retournant vers les étagères qui contenaient un nombre de CDs qui n'avait rien à envier à un magasin de disques. Il y avait de la musique de tous genres, de toutes cultures, j'étais impressionnée de l'étendue de la culture musicale d'Edward.<br />
<br />
"Rassurez-moi, il n'a pas eu le temps de tous les écouter?"<br />
<br />
"Malheureusement, je crois bien que si" Répondit Esmée en riant avant de retourner au rez-de-chaussée. Je la suivis jusque dans la cuisine où Alice et Rosalie venaient de servir les tasses de café et de tisane.<br />
<br />
"On a déjà apporté les cafés aux hommes." Nous informâmes Alice.<br />
<br />
"Bien, si nous nous installions dans la salle à manger? Je reviens tout de suite."<br />
<br />
Nous nous installâmes donc toutes dans la salle à manger. Esmée revint quelques secondes plus tard munies d'un album photo.<br />
<br />
"J'ai remarqué ton intérêt pour les photos dans l'escalier. C'est l'album photo d'Edward, il y a des photos de sa naissance jusqu'à maintenant. Je continue à le remplir régulièrement. Viens près de moi."<br />
<br />
Je souris avant de m'installer à coté d'Esmée. Alice s'installa de l'autre coté et Rosalie se plaça au bout de la table. Je jetai un œil vers elle, qui restait stoïque et peu loquace. J'espérais que nos rapports s'amélioreraient avec le temps. J'entendis Esmée commenter la première photo, ce qui attira mon attention.<br />
<br />
"Là c'est Edward et moi, quand on sortait de la maternité."<br />
<br />
Je jetai un œil à la photo et souris béatement.<br />
<br />
"Il était magnifique. "<br />
<br />
Esmée me sourit et tourna la page. Les prochaines montraient ses premiers pas, ses premiers petits pots, sa première dent. Edward était déjà superbe étant bébé. Ensuite l'album montrait des photos d'Edward enfant, parfois avec son frère et sa sœur, ou ses parents, parfois seul. Son sourire était déjà envouteur à cet âge là. Il devait faire craquer toutes les petites filles de son école. Une petite pointe de jalousie s'empara de moi à cette pensée. Enfin arrivèrent les photos d'Edward adolescent, apparemment ils connaissaient déjà Rosalie et Jasper à cette époque, car ils figuraient sur plusieurs photos. Quelques pages plus tard, je découvris un portrait d'Edward dans les bras d'une superbe blonde. Vu le paysage, elle avait dû être prise lors de vacances. Sur la photo ils semblaient très complices, amoureux je dirais même. Curieuse, je demandai à Esmée.<br />
<br />
"Qui est-ce ? "<br />
<br />
Je vis Esmée et Alice se figer à coté de moi et Rosalie, qui jusque-là n'avait pas manifesté tant d'intérêt, se rapprocher pour regarder la photo de plus près, avant de grogner.<br />
<br />
"Je croyais qu'on avait viré toutes les photos de cette garce."<br />
<br />
"J'ai dû en oublier une" Couina Alice.<br />
<br />
Je les fixai d'un regard interrogatif puis reposai la question timidement.<br />
<br />
"Qui est-ce? " Demandai-je à nouveau, un peu mal à l'aise.<br />
<br />
"Tanya" Cracha Rosalie. Avant qu'elle n'ait le temps d'en dire plus, Esmée lui coupa la parole.<br />
<br />
"Je pense que tu devrais en parler avec Edward, c'est le mieux placé pour expliquer qui elle est. " Dit-elle en regardant Rosalie, l'air de dire de ne pas en dire plus.<br />
<br />
L'ambiance était légèrement tendue, je décidai de tourner la page de l'album afin de changer de sujet. Nous continuâmes à visionner les photos. Rosalie semblait être un peu plus avec nous, ce qui me donnait espoir sur nos relations futures.<br />
<br />
Après avoir regardé toutes les photos, Alice et Esmée se mirent à discuter et Rosalie me fit signe de la suivre. J'angoissais un peu de me retrouver seule avec elle vu son accueil un peu froid, néanmoins je la suivis jusque dans la cuisine. Elle regarda quelques temps par la fenêtre avant de se retourner vers moi.<br />
<br />
"Ecoute Bella, j'ai rien personnellement contre toi. C'est juste que je connais Edward depuis des années et que je le considère comme mon frère. Il en a pas mal bavé cette dernière année et je ne supporterais pas que quelqu'un le fasse souffrir à nouveau. Je vais faire des efforts pour mieux te connaitre, mais sache que si tu lui fais du mal, tu auras affaire à moi, et tout ce que tu as vécu jusqu'à présent ne sera rien en comparaison de ce que je te ferais subir, suis-je claire ? "<br />
<br />
Je pris une grande inspiration avant de lui répondre.<br />
<br />
"Ce n'est pas mon intention Rosalie. Je tiens beaucoup à Edward, et je tiens aussi énormément à son bonheur. Je suis heureuse de voir que quelqu'un tient tout autant que moi à cela. "<br />
<br />
Rosalie me fit un petit sourire pour la première fois depuis que j'avais franchi le seuil de la maison, ce qui me réchauffa le cœur. Elle n'était pas si méchante que cela après tout, elle cherchait juste à protéger Edward, et je lui étais reconnaissante pour cela. Je me rapprochai d'elle et lui tendis timidement la main.<br />
<br />
"Amies ?"<br />
<br />
Elle me regarda quelques instants. Ces quelques secondes me parurent interminables. Puis elle finit par tendre la main également.<br />
<br />
"En tous cas, on n'est pas ennemies."<br />
<br />
Ce n'était pas encore gagné, mais je sentais que venant de Rosalie, c'était déjà beaucoup. Il faudrait du temps pour gagner son amitié et sa confiance. A moi de faire mes preuves.<br />
<br />
Nous retournâmes à la salle à manger comme si de rien n'était, même si Esmée et Alice ne paraissaient pas dupes du sujet notre conversation. Nous continuâmes à papoter jusqu'à ce que je sente deux bras se resserrer autour de mes épaules et des lèvres se déposer sur mon épaule. Je n'avais pas besoin de me retourner, j'aurais reconnu cette odeur n'importe où. Sa bouche remonta à mon oreille et déposa un léger baiser sur le lobe avant d'y murmurer.<br />
<br />
"On rentre ? "<br />
<br />
J'hochai la tête et me tournai vers lui pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Je jetai un œil à la pendule et m'aperçus qu'il était déjà six heures. Edward s'écarta légèrement de moi et je me levai.<br />
<br />
"On va y aller. "Dit Edward.<br />
<br />
"Attends chéri, je vais te donner des restes du repas avant que vous ne partiez. " Proposa Esmée comme toute bonne maman poule qui se respecte. Je trouvais cela adorable. Ma tante me manquait à cet instant.<br />
<br />
Esmée revint avec de quoi manger pendant trois jours. Nous la remerciâmes chaleureusement avant d'embrasser tout le monde et de prendre congé.<br />
<br />
Le trajet du retour se fit dans un silence apaisant. Nous étions main dans la main, dans notre bulle. Je ne me rendis compte que nous étions arrivés que quand Edward exerça une légère pression sur ma main.<br />
<br />
"Bella, on est arrivés. " Me dit-il avant de m'embrasser la tempe et de faire le tour de la voiture pour m'ouvrir la portière.<br />
<br />
Après avoir pris nos provisions, nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur et montâmes jusqu'à son appartement. Nous allâmes ranger les victuailles au réfrigérateur puis nous installâmes devant la télé. Nous étions blottis l'un contre l'autre quand soudain une question me revint à l'esprit. Je me demandais si je faisais bien de lui poser la question. La réaction d'Esmée Alice et Rosalie m'avaient rendu plus que curieuse, mais cette question semblait si taboue.<br />
<br />
"Tu m'as l'air bien pensive mon cœur."<br />
<br />
"Hum, je me pose une question, mais j'hésite à te demander."<br />
<br />
"Demande toujours."<br />
<br />
"Edward, qui est Tanya ? "<br />
<br />
Je le sentis se figer contre moi.<br />
<br />
<br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Mon père : le médecin de Bella. Avec ma chance qui d'autre ça aurait pu être ? Mais à part ça, ça c'était plutôt bien passé.<br />
<br />
Je jonglai entre les regards tendres de ma mère dès que j'avais un geste pour Bella, les regards assassins de Rose, Ceux moqueurs d'Emmett etles yeux calculateurs d'Alice. Je remerciais mon père et Jasper de calmer le jeu.<br />
<br />
Le repas terminé, je fus récupéré par Emmett. Je dirai même arracher de la main de Bella. Ça la fit rire un instant avant de voir Rosalie dans son dos. Elle n'était pas comme ça avant. Avant Tanya. Avant ma dépression. Pour elle tout était lié. Dans un sens c'était vrai. Dans l'autre, le moins avouable, était pour une inconnue d'une nuit. Pour des mails à faire pâlir les esprits les plus chastes pas par leur coté obscène, non, par l'amour qu'il contenait sans même un rapport et sans effort.<br />
<br />
Mais c'était le passé. Je tenais à l'enfouir tout comme Bella. Nous redécouvrir. Recommencé ensemble, une nouvelle vie, un nouvel amour.<br />
<br />
-"Allez frangin crache le morceau."<br />
<br />
Avec la tape qu'il venait de m'administrer c'était tout le repas que j'avais failli rendre.<br />
<br />
-"Il n'y a rien à dire. "<br />
<br />
-"Bien sûr et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu."<br />
<br />
-"Non je t'assure. "<br />
<br />
-"Le petit Eddy qui invite une fille sur un coup de tête. C'est tout sauf normal. Avoue c'était ta maitresse. "<br />
<br />
-"Que vas-tu t'imaginer ? Je n'ai jamais trompé Tanya. "<br />
<br />
-"Alors c'est quoi ? "<br />
<br />
-"Rien de plus de ce que je t'ai dit. "<br />
<br />
-"C'est bon Emmett, fous lui la paix. "Intervint mon père.<br />
<br />
-"Pour l'instant ! Je vais finir par trouver. "<br />
<br />
Je le croyais capable de me sortir les théories les plus bizarres. Enlèvement par les extraterrestres, hypnose et bien pire.<br />
<br />
Le match commença et Emmett m'oublia littéralement.<br />
<br />
Mon père en profita pour m'emmener dans son bureau. Je détestai ça quand j'étais petit car bien souvent c'était que j'avais fais une grosse bêtise…. Celle de suivre Emmett…. Bien sûr.<br />
<br />
Je le suivis.<br />
<br />
-"Edward. Je ne voulais pas en parler devant tout le monde et même à toi je n'ai pas droit de le faire. Mais je suis ton père et je voudrais te mettre en garde. "<br />
<br />
-"En garde sur quoi ?"<br />
<br />
-"Bella est devenue fragile par cet accident et bien d'autres choses encore. Alors fais attention à elle mais ne la surprotège pas. Elle doit avancer à son rythme. Mais si elle te pose des questions sur votre passé, je pense qu'il faudra lui répondre."<br />
<br />
-"Je comprends et j'y vais doucement comme tu me l'as dit avant que tu ne saches pour Bella et moi. "<br />
<br />
-"Et j'en suis heureux."<br />
<br />
-"Elle t'a parlé de moi ?"<br />
<br />
-"Ce qui ce dit au travail reste au travail. "<br />
<br />
-"Je ne veux pas connaître tout le dossier. Tous ses secrets. Juste ça. Se souvient-elle de moi ?"<br />
<br />
-"Malheureusement, je ne peux te répondre. Seule elle le peut. "<br />
<br />
-"C'est pas juste. "<br />
<br />
Ma lamentation fit rire mon père qui me prit par l'épaule et nous fit sortir de son bureau.<br />
<br />
Avant de me lâcher, il marmonna près de mon oreille.<br />
<br />
-"J'aurai dû le deviner. "<br />
<br />
Deviner quoi ? Rrrr ce n'était vraiment pas juste.<br />
<br />
Je regardai la fin du match. Les filles n'était pas revenu au salon. Il commençait à être tard. Bella me manquait.<br />
<br />
Je me levai et allai les rejoindre dans la salle. Quand je vis l'album sur la table. Je blêmis. Etais-ce un test pour les mères ? Une obligation de montrer tous les dossiers de leurs enfants comme pour stipuler à leur compagne : attention il a été et sera toujours à moi !<br />
<br />
Je me glissai derrière elle. Allant doucement. On ne sait jamais, elle aura pu prendre peur devant certaines photos.<br />
<br />
-"On rentre ? " Lui demandais-je<br />
<br />
On s'embrassa rapidement et je m'excusai auprès de ma famille. Ma mère nous donna nos vivres pour un siècle et nous partîmes.<br />
<br />
Elle resta muette, plongée dans ses pensées comme elle le faisait souvent. J'adorais la regarder faire. Je me permis de la déranger qu'une fois garés devant mon immeuble.<br />
<br />
"Bella, nous sommes arrivés. "<br />
<br />
Le silence ne s'était pas brisé. Nous embrassant par moments, nous avions rangé les courses et retrouvé le canapé du salon comme un vieux couple.<br />
<br />
Mais Bella se mordait de plus en plus les lèvres.<br />
<br />
- "Tu m'as l'air bien pensive mon cœur."<br />
<br />
-"Hum, je me pose une question, mais j'hésite à te demander."<br />
<br />
Etais-ce en rapport aux remarques d'Emmett ? Une seule façon de le savoir.<br />
<br />
"Demande toujours."<br />
<br />
"Edward, qui est Tanya ? "<br />
<br />
Celle là, je ne m'y attendais pas.<br />
<br />
Je me levai comme un ressort. La colère me submergeait. Faisant des aller- retour dans la pièce. Encore maintenant, je lui en voulais.<br />
<br />
- "Excuse-moi. Je n'aurai pas dû. Mais elle était sur une photo de ton album. Et quand j'ai demandé qui elle était ..." s'excusa Bella.<br />
<br />
- Non c'est moi qui m'excuse je ne devrai plus réagir de la sorte à son nom. " Je m'étais rassie près d'elle. Elle n'y était pour rien.<br />
<br />
-"C'était ma fiancée. "<br />
<br />
-"Ta fiancée. "Soufflât-elle mais il fallait que je continue.<br />
<br />
-"Nous avons fait nos études ensembles. Et très rapidement nous sommes tombés amoureux. Nos parents parlaient mariage et petits enfants à chaque vacance que nous passions ensemble. Nous étions deux. Mais ce n'était pas magique, plus une habitude de l'autre. Nous allions fêter notre anniversaire de rencontre quand ça c'est produit. »<br />
<br />
- « Elle est morte c'est ça ? »<br />
<br />
- « Non, mais à choisir, j'aurai préféré. » elle me regarda les yeux horrifiés. « Un jour peut-être pour faire plaisir à nos parents ou suivre le conseil de ma mère je suis allé chez un bijoutier. Je voulais lui faire ma demande. Mais pour une fois, je ne suis pas arrivé au retard. Je dirai même bien trop tôt. Assez tôt pour la surprendre avec mon meilleur ami dans le même lit. »<br />
<br />
- « Je suis désolée. »<br />
<br />
- « Pas moi. Je noyais ma stupidité dans un verre, une bague dans la poche quand je t'ai vu pour la première fois. Et que j'ai compris que j'avais fait une erreur avec elle. »<br />
<br />
Je revoyais la scène sous mes yeux. Mais au même moment, je compris que j'en avais trop dit. Je regardai Bella les larmes aux yeux.<br />
<br />
-"Excuse-moi, j'en ai trop dit, je n'aurais pas dû. Excuse-moi mon ange. "<br />
<br />
Je pris son visage entre mes mains pour embrasser chaque centimètre de son visage.<br />
<br />
-"Ne pleure pas. Elle n'en vaut pas la peine. "<br />
-"Edward. Je ne me souviens plus de ce que j'ai ressenti ce jour là, ni ce que je t'ai dit ou fait, mais je sais aujourd'hui ce que j'éprouve pour toi. Je t'aime Edward. Je t'aime comme je pense n'avoir jamais aimé."<br />
<br />
-"Je t'aime aussi. "<br />
<br />
Je m'emparai de ses lèvres, l'agrippai de toutes mes forces. Je me relevai avec elle. Et nous emportai dans une pièce que, je suis sûr, elle n'avait jamais vu.<br />
<br />
- "Tu as dit à ma mère que je n'avais joué devant toi. Je veux changer ça. "<br />
<br />
On entra dans la pièce réservée à mon piano.<br />
<br />
Je l'asseyai sur le dessus de celui-ci. Et je pris place derrière les touches d'ivoire.<br />
<br />
Les mélodies s'enchainèrent les unes après les autres. Elle regardait tantôt mes doigts, tantôt mon visage.<br />
Elle se glissa sur la surface vernie de noir. Pour se retrouver en face de moi, une jambe de chaque côté de mon corps. Elle se mit à sourire. Mais je continuai à jouer.<br />
<br />
-"Edward. Stop. Je ne veux plus de note. Je suis jalouse de ces touches que tu carresses. "<br />
<br />
-"Ici ?" Je n'avais jamais fait ça sur mon piano. Et jamais Emmett ne devra être au courant.<br />
<br />
-"Oui maintenant."<br />
<br />
Nos vêtements furent très vite jetés au sol.<br />
<br />
Mes mains caressèrent aussi aisément sa peau que mes touches. Elle s'était allongée, ne laissant dépasser que son bassin de l'instrument, ses pieds retombant dans le vide. Je rabaissai le couvercle et déposai ses pieds de chaque coté de moi.<br />
<br />
J'embrassai ses cuisses jusqu'à remonter vers son centre luisant et brûlant.<br />
<br />
-"Edward. "<br />
<br />
Je suçai son fruit jusqu'au moment où elle m'agrippa, m'intimant de me relever. Je goûtai à ses lèvres partageant avec elle son arôme.<br />
<br />
Je me plaquai contre elle faisant rentrer sans plus de préliminaire mon sexe en elle. Provoquant un râle de plaisir commun.<br />
<br />
Après de nombreux va-et-viens, alternant force et douceur, nous vînmes ensembles. Essoufflés et heureux.scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-89812955320291770072010-12-15T05:47:00.000-08:002011-05-23T12:03:53.824-07:00Garde Malade Chapitre 50<u>Chapitre 50: Un miracle ne viens jamais seul</u><br />
<br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Aujourd'hui, Bella va être ma femme. Aujourd'hui, plus rien ne pourra nous séparer. Même pas la mort. Celle que je redoute à chaque instant.<br />
<br />
La musique résonne. Mon père à ma gauche. Charlie en bas des escaliers, il ne voulait pas être là. C'est Alice qui l'a charmé. Il n'a pas revu sa fille depuis un bon mois. Et il l'attend en bas des marches pour me donner sa main. Même si j'ai plus l'impression de lui voler, vu ses pensées.<br />
<br />
J'entends les pas de Jack. Et surtout ses plaintes.<br />
<br />
Tous les Quilleutes sont là. Ils veulent partager ce grand moment avec Bella.<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Flashback</u><br />
<br />
-"Edward. " Me réveilla Alice<br />
<br />
-"Quoi?"<br />
<br />
-"Ton téléphone. "<br />
<br />
-"Hein ?"<br />
<br />
-"Ton téléphone Edward, sonne c'est Bella. "<br />
Mon téléphone!<br />
<br />
Je le décrochai aussitôt.<br />
<br />
Entendant juste son souffle, je pris peur.<br />
<br />
-"Bella ?"<br />
-"Edward, viens vite. "<br />
<br />
-"Bella tu pleures que ce passe-t-il? "<br />
<br />
Je marchais tel un zombi au teint livide, jusqu'à ma voiture.<br />
<br />
Ma mère demandait ce qui ce passait à Alice. Mais elle n'en savait pas plus que moi. Maudit loup.<br />
<br />
-"Edward viens vite. "<br />
<br />
Restant agrippé à l'appareil du quel on entendant déjà des bip bip bip.<br />
<br />
Elle avait raccroché sans rien me dire. Me laissant dans le noir.<br />
<br />
Mes pneus brulèrent l'asphalte. Ma vitesse m'importait peu, seul compter Bella.<br />
<br />
Etait-ce le bébé qui arrivait ?<br />
<br />
Ou pire ?<br />
<br />
Au moment où j'allais franchir la frontière de nos deux clans, Jacob me barra le chemin.<br />
<br />
- "Stop Edward !"<br />
<br />
-"Bella viens de m'appeler en pleure alors ne compte pas sur moi pour respecter une quelconque limite. "<br />
<br />
-"Bella pleure depuis deux heures déjà. "<br />
<br />
-"Et on me prévient que seulement ?"<br />
<br />
Ma rage s'amplifia. Ma peur dépassait l'entendement.<br />
<br />
- "Elle vouait être sûre avant. "<br />
<br />
-"Sûre de quoi ?"<br />
<br />
-"Comme si j'allais te le dire et rompre mon deal avec elle. "<br />
<br />
De quoi parlait-il ? Et ce sourire éclatant qu'il affichait me donner la pétoche.<br />
<br />
En trois semaines, il aurait pu redevenir pour Bella celui qu'il avait été. L'homme de sa vie.<br />
<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
Je me regarde dans le miroir. Je ressemble à une baleine. Le bébé grossit vite. Mais les injections de sang d'Edward me font du bien. Il me rend plus compatible à mon enfant.<br />
<br />
<br />
-"Tu es magnifique. "<br />
-"Merci Jacob. "<br />
<br />
-" Prête ?"<br />
<br />
-"Mon père est là ?"<br />
<br />
-"Oui au même endroit qu'Alice l'a mis y a une heure. Cette fille lui fait faire ce qu'elle veut avec un sourire. "<br />
<br />
-"J'ai bien cru qu'il ne viendrait pas. "<br />
<br />
-"Moi aussi. Mais on est tous là Belli pour toi. "<br />
<br />
-"Merci. "<br />
<br />
-"Rien ne garanti que quelqu'un ne se lève pour crier je m'y oppose. "<br />
<br />
Il dut voir la panique dans mes yeux car aussitôt il affirma que c'était une blague.<br />
<br />
-"Allez sinon Edward va t'attendre. "<br />
<br />
Je me retournai une nouvelle fois vers mon image. Me projetant une semaine en arrière.<br />
<br />
<u>Flashback</u><br />
<br />
-"Arrête de pleurer et appelle-le. "<br />
<br />
-"Encore une fois. "<br />
-"Bella ça fait une heure que tu recommences. "<br />
<br />
-"Rien qu'une fois. Et après je l'appelle. "<br />
<br />
Une autre heure était passée avant que je me décide.<br />
<br />
Aussitôt raccroché que Jake m'avait apporté vers la frontière.<br />
<br />
Aucune autorisation n'avait été convenue, les deux clans restaient ennemis et moi j'étais la Suisse.<br />
<br />
-"C'est bon repose moi maintenant. "<br />
<br />
-"S'il ne te vois pas, il va devenir fou. "<br />
<br />
-"Je viendrais à lui. Toi tu le stopperas à la frontière. "<br />
<br />
-"Je tiens à ma vie Bella. "<br />
<br />
-"Jacob si tu lui dis, tu m'emmèneras pas devant l'hôtel. "<br />
<br />
-" C'est à ton père de faire ça. Et de toute manière qui te dit que je le voudrais. "<br />
<br />
-"Car tu souhaites mon bonheur. Et mon père s'il vient on aura de la chance. "<br />
<br />
-"Ok. "<br />
<br />
Il courra au devant d'Edward. Je n'entendais pas grand chose. Jusqu'au moment où je le vis. Il avait le teint blafard, les yeux aussi noirs que de l'ébène. C'était-il nourrit pendant mon absence ?<br />
<br />
- "Ne bouge plus. " Criai-je<br />
<br />
J'avais l'impression que le temps ce passait au ralenti. Je retenais mes larmes.<br />
<br />
-"Bella ?"<br />
<br />
- "Attends Edward "<br />
<br />
Je me levai de mon fauteuil. Posant mes pieds au sol délicatement mais avec force. Il ne fallait pas qu'ils me trahissent, pas maintenant. Pas devant lui. L'homme que j'aime. Le père de notre futur enfant.<br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
J'entendais ses pas plus sûr que jamais. Elle marchait en rythme. J'allais bientôt la découvrir de derrière l'escalier.<br />
<br />
Tout comme la première fois ou je l'ai vu se lever.<br />
<br />
<br />
<br />
<u>Flashback</u><br />
<br />
<br />
Bella. Je n'avais qu'elle en tête. Jacob ce tenait là pensant à des chants indiens.<br />
<br />
-"Viens avec moi et ne triche pas. "<br />
<br />
Etait-ce un jeu ?<br />
<br />
Il jouait avec mes nerfs en tout cas<br />
Quand je la vis. Elle m'ordonna de ne pas bouger. Et commença à poser ses pieds au sol. Je fus pris de panique. Elle n'avait rien pour se retenir. Que voulait-elle prouver ?<br />
<br />
Elle prit appuis sur les reposes bras de son fauteuil. Et dans un mouvement pas très stable, elle se mit debout j'aurai voulu accourir vers elle. Mais d'un geste de la main. Prévoyant ma réaction, elle m'interrompu<br />
<br />
Elle remit ses cheveux derrière ses oreilles. Souffla et fis un pas. Puis deux. Elle marchait pour la première fois vers moi.<br />
<br />
C'était la plus belle chose. Le plus beau des miracles. Son miracle.<br />
<br />
Elle avait réussi.<br />
<br />
Ne tenant plus, j'allai la rejoindre. Elle tomba dans mes bras. Je la retenais avec force. Retrouvant ma raison de vivre. Son sang réveilla ma soif. Depuis son départ, je n'avais pas été chassé.<br />
<br />
Elle releva la tête vers moi. Ses yeux étaient plein de larmes.<br />
<br />
- « Je suis fier de toi mon amour. »<br />
<br />
- « Embrasse-moi Edward. Tu m'as tant manqué. »<br />
<br />
Je ne pus céder à ses lèvres. M'abreuvant de sa chaleur. La brulure de ma gorge laissa place à mon désir.<br />
<br />
<br />
<u>Fin du Flashback</u><br />
<br />
<br />
Et maintenant, elle venait vers moi dans une tenue simple mais qui lui aller à ravir. Alice avait fait des prouesses.<br />
<br />
Sa robe lui mettait son ventre en valeur.<br />
<br />
Ses cheveux étaient relevés avec des boucles qui lui caressaient le cou.<br />
<br />
Jacob tendit la main de Bella à Charlie. Il ne bougeait pas. Il n'en revenait pas de voir sa fille debout devant lui. Lui qui croyait ce jour impossible.<br />
<br />
- « Papa ! »<br />
<br />
Il l'a pris dans ses bras. Laissant leurs larmes couler. Ils se retrouvaient.<br />
<br />
<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<u><br />
</u><br />
J'étais heureuse. J'allais me marier, je deviendrai mère. Et pour un instant, je revenais la petite fille de mon père.<br />
<br />
-"Bella ma chérie. Je n'arrive pas à y croire. Mon enfant qui remarche. "<br />
<br />
-"Papa. Excuse-moi. "<br />
<br />
-"Ce n'es rien mon ange. "<br />
<br />
-"Je suis heureuse papa. "<br />
<br />
-"Alors pourquoi pleures-tu ?"<br />
<br />
Je lui caressai la joue essuyant au passage l'une de ses larmes.<br />
<br />
Il n'y avait pas que moi qui pleurais.<br />
<br />
-"Bon si je t'amenais à Edward maintenant. "<br />
<br />
On regarda dans sa direction. Il était si élégant dans son costume clair. Ses cheveux en l'air. Son sourire captivant. Et ses yeux couleurs or qui me transportent ailleurs.<br />
<br />
-"Oui allons y!"<br />
<br />
Il me tenait comme Jake venait de le faire. Je ne faisais pas encore de grand parcours. Mais ca viendrai.<br />
<br />
Le prête pris la parole. "Qui donne cette demoiselle en mariage? "<br />
<br />
-"Moi. " Mon père regarda Edward. Je devinais ses pensées à la réaction d'Edward.<br />
<br />
-"J'en prendrai soin monsieur. "<br />
<br />
-"J'y compte bien. "<br />
<br />
-"Il a plutôt intérêt. " Rajouta Jacob.<br />
<br />
Tous les loups se mirent à rire. Pendant que je m'asseyais sur un tabouret de velours rouge.<br />
<br />
Edward fis la même chose. Et la cérémonie commença.<br />
<br />
-"Nous sommes ici pour unir cet homme et cette femme devant dieu et les hommes. ... Mr Edward Cullen je vous laisse la parole. "<br />
<br />
Il se releva. Poussa son siège. Et mis un genou à terre.<br />
<br />
-"Je sais que ce n'est pas conventionnel et qu'Alice n'a qu'une idée en tête c'est de me tuer pour oser ruines ses plans mais je tenais à le faire. "<br />
<br />
<br />
Je restai muette. Absorber dans la mer d'ambre qui me fixait.<br />
<br />
-"Bella je veux devenir à cet instant ton mari. L'homme de ta vie. Maintenant et éternellement. Partager tes joies. Tes doutes. Tes souffrances. Unir nos destinées. Isabella Marie Swan, je t'aime, veux-tu devenir ma femme ?"<br />
<br />
-"Oui je le veux et pour l'éternité. " Non ce n'était pas conventionnel mais nous non plus après tout.<br />
<br />
<br />
-"Donc si personne n'a rien à ajouter, je vous déclare mari et femme. "<br />
<br />
<br />
Je m'emparai de ses lèvres. Je n'avais qu'une envie c'est qu'il me fasse l'amour. En tant que sa femme : Mme Edward Cullen.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2011/05/garde-malade-chapitre-51.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-47491088294828316822010-08-30T05:58:00.000-07:002010-08-30T05:58:56.675-07:00Aujourd'hui... Chapitre 13<u>Chapitre 13 Réunion de famille</u><br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Je venais de quitter Bella après l'avoir ramené en cours. On aura pu croire que je l'emmenai à l'échafaud vu sa tête.<br />
<br />
Je lui avais promis de revenir vite. Il fallait que je voie ma famille. Obtenir de Carlisle un dossier scolaire était devenu ma priorité, Bella me manquait trop. Je préférais participer à des cours sans importances, pompeux et que je connaissais que trop bien. Qu'être loin d'elle à errer comme une âme en peine.<br />
<br />
Elle m'avait assuré que rentrer à pied du lycée ne l'ennuyait pas. J'espérais seulement que Jake ne profiterai pas de ce moment pour l'approcher.<br />
<br />
<em>Quand le vampire n'est pas là, les loups dansent ou du moins rappliquent</em>. <br />
<br />
Roulant à vive allure, ne craignant pas les radars. Je fus très vite devant la dernière acquisition de ma mère. Elle a comme passion d'acheter de vielles maisons en ruines et de tout refaire à neuf. Utilisant les matériaux derniers cris, la décoration en vogue, alliant écologie et modernité.<br />
<br />
Alice m'attendait assise sur le perron.<br />
<br />
J'appris grâce à ses pensées que Jasper était à l'intérieur pour réguler les émotions de chacun.<br />
<br />
- "Salut toi. "<br />
<br />
- "Salut. "<br />
<br />
- "Que nous vaut la visite de mon tendre frère?"<br />
<br />
- "Comme si tu ne le savais pas Alice "<br />
<br />
- "J'ai eu un doute sur la fiabilité de mes visions quand je t'ai vu derrière un pupitre du lycée de Forks. "<br />
<br />
- "Tu ne souffres d'aucune défaillance. "<br />
<br />
- "Waouh. "Une chance qu'elle ne te demande pas la lune.<br />
<br />
- "Elle pourrai tout demander que j'accepterai. "<br />
<br />
- "Alors c'est sérieux."<br />
<br />
- "Aussi sérieux que toi et Jazz. "<br />
<br />
- "Mais elle est mortelle Edward. "<br />
<br />
- "Tu ne vas pas t'y mettre aussi. "<br />
<br />
- "Je ne parle pas de votre différence Edward. Je parle que tu vas souffrir quand elle mourra comme tout les humain le font. "<br />
<br />
- "Ca m'est égal tant que c'est dans ce sens. "<br />
<br />
- "Très bien alors n'en parlons plus. "<br />
<br />
On rentra dans la maison. Les Dénali n'étaient plus là. Tanya ne se remettait pas de mon <em>affront</em>. Je ne lui appartenais pas. Nous étions libres. Sans attache. Nous ne formions pas le couple comme elle l'aurait voulu. Nous partagions notre lit, nos débats, nos fantasmes mais rien de plus. Celle qui avait conquis cette place et même sans se battre c'était Bella en entrant dans la villa et dans mon cœur.<br />
<br />
- "Edward mon chéri. "<br />
<br />
Ma mère était très affective. Très maternelle. Peut-être trop possessif, ce qui nous éloignaient en ce moment. Je n'étais plus à elle seule et de plus elle me sentait vulnérable. Une femme avait pris sa place. Une humaine de surcroit. Du racisme ? Non mais une sorte de phobie incontrôlable. Une interdiction sans fondement. Surtout pour nous végétarien. On respecte la vie mais pas assez pour partager notre éternité avec l'un d'eux même pour un instant bien trop court. De l'égoïsme voilà ce que c'était. Si j'aurai mordu Bella, la transformant pour la faire mienne, elle aurait été accueilli les bras ouvert mais là, elle n'aurait pas cet accueil. Elle mettait en danger notre secret.<br />
<br />
Et pour le reste du problème c'était à moi de faire face pas à eux.<br />
<br />
Le contrôle de soi. La peine que j'éprouverai quand elle ne sera plus auprès de moi.<br />
<br />
-"Je vois que vous êtes tous là. "Fis-je en les voyant tous dans le salon.<br />
<br />
-"Nous voulions pas manquer le fils prodige. "<br />
<br />
-"Ne dit pas de bêtise Rose. " Dit ma mère en me prenant dans ces bras.<br />
<br />
-"Arrêtez de faire semblant. En ce moment c'est Edward ceci Edward cela. Alors que par sa faute notre famille a éclaté. "<br />
<br />
-"Je ne vis pas que pour vous Rosalie. Et encore moins pour toi. "<br />
<br />
-"Oui mais en faisant tes caprices c'est nous tous qui en pâtissons et se sera encore pire si elle crache le morceau à son père."<br />
<br />
-"Ah oui car Edward a choisi Melle la poisse. " Rajouta Emmett en riant. "L'humaine au sang dansant, au père flic et à l'ex loup. Tu parles d'une veine. "<br />
<br />
-"Sur ce coup là, il n'a pas tort. " Lança Alice continuant par penser aux interférences que ça lui causai.<br />
<br />
Je le savais bien. Mais je n'y pouvais rien c'était elle ou personne.<br />
<br />
- "Je ne viens pas pour ma dose de reproche mais pour parler à Carlisle. "<br />
<br />
-"Je le sais Alice m'en a déjà touché deux mots. Tout est prêt dans mon bureau. "<br />
<br />
Il argumenta ses mots en se levant.<br />
<br />
Je le suivi dans son bureau. Partout où il allait, il reproduisait une fidele copie de son entre. Mettant chaque meuble à sa place. Chaque livre comme il été la veille même si la ville ou le pays changeait. Son bureau restait le même. C'était surement une condition non négociable à la créativité excessive d'Esmée.<br />
<br />
-"Voilà tout les papiers donc tu auras besoin. Je les avais rangés. Pensant ne plus jamais les ressortir. Edward es-tu sûr de toi ?"<br />
<br />
-"C'est notre seule solution. Je ne veux pas que Bella manque ces études par ma faute."<br />
<br />
-"Je peux comprendre pour l'attraction que tu exerces sur elle mais l'inverse m'est difficile. "<br />
<br />
-"Pourquoi?"J'étais perdu. "Quand tu as su pour Esmée, elle était humaine. Quand Rose a su pour Emmett aussi. Alors pourquoi ça devrait être différent pour moi? Sous prétexte que je ne veuille pas la priver de sa vie. Je ne veuille pas qu'elle souffre mille morts. Même Rosalie ne me comprend pas alors qu'elle regrette à chaque instant sa vie à elle. "<br />
<br />
En disant ceci tout haut, je réalisai, confirmai mes doutes : de la jalousie voilà ce que c'était. Etait-ce une raison pour la haïr ? Étais-ce la même chose pour ma mère ?<br />
<br />
-"Je serai toujours de ton côté Edward mais je ne peux pas les forcer à comprendre et encore moins à accepter. Nous avions trouvé une vie qui nous plaisait. Vivre de sang animal tout en buvant comme un précieux don le sang humain comme un bon cru mais sans excès. Vivre nos plaisirs sans mettre la vie d'autrui en danger. Ni notre secret. Se servant de notre don de persuasion. Mais avec Bella ca n'a rien à voir, elle n'a aucun contrôle. Tu n'as aucun contrôle. Et même pire par jalousie son ami pourrait révéler au monde notre existence. "<br />
<br />
-"Il ne le fera pas, pour deux raisons, la première : en le faisant il révélerait le sien. Et la deuxième : celle qui ne fait aucun doute mais qui me ferai hurler. C'est qu'il aime et qu'ils sont liés. Je ne sais pas comment. Mais ça crève les yeux. Leur lien est plus qu'une amitié ou un lien fraternel. "<br />
<br />
-"Crois-tu qu'il c'est imprégné d'elle ?"<br />
<br />
-"Non impossible car ça ne se fait pas à sens unique. "<br />
<br />
-"Tu a raison mais nous en veux pas de surveiller le futur. "<br />
<br />
-"Dit plutôt notre futur à Bella et à moi. "<br />
<br />
-"Nous sommes une famille et ce pour l'éternité. Chacun a le droit à ses erreurs. "<br />
<br />
-"Nous ne pourrons pas être une famille tant que tu penseras de la femme que j'aime qu'elle est une erreur. "<br />
<br />
-"Je ne parle pas de ton amour. Seulement de ton manque de courage."<br />
<br />
Je vis ses pensées et l'arrêta aussitôt.<br />
<br />
-"Jamais. "<br />
<br />
-"Alors ce sera ton erreur. Et je serai là quand tu le réaliseras. "<br />
<br />
Peut-être que c'est moi qui ne le serai plus, rejoignant mon amour dans sa tombe.<br />
<br />
Je m'emparai du dossier et ressorti les images de mon père en tête : une vielle femme morte et moi à côté tordu de chagrin.<br />
<br />
J'embrassai ma mère. Qui m'adressa un léger sourire.<br />
<br />
-"À bientôt Edward. "J'espère !<br />
<br />
-"La villa vous appartiens et la porte vous sera toujours ouverte. "<br />
<br />
Je ne pris pas la peine de saluer Rose. Fit un léger signe de tête à Emmett et sortie.<br />
<br />
Je plongeai aussitôt dans les visions d'Alice.<br />
<br />
-"C'est impossible Alice. "<br />
<br />
-"Je l'ai vu Edward. Je ne sais pas quand, ni où mais j'en suis certaine. "<br />
<br />
Jasper bouillait à côté d'elle, s'imprégnant du plaisir de sa femme.<br />
<br />
Je repris le volant rejetant sa vision. Elle ne pouvait être vraie. Impossible.<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
Tic tac tic tac tic tac tic tac<br />
<br />
Cette horloge me narguait m'égrenant chaque seconde.<br />
<br />
Tic tac tic tac tic tac<br />
<br />
Le prof d'espagnol parlait surement de choses essentielles. Oui surement mais je n'arrivais pas à comprendre. Mon cerveau s'était mis en alerte au moment où Edward m'avait demandé si je pouvais rentrer à pied. Enfin non. Avant ça quand il m'a dit qu'il devait aller voir sa famille.<br />
<br />
<em>La poste il ne connaît pas ?</em> Au lieu de ça il allait retrouver sa bimbo aux formes avantageuses.<br />
<br />
<em>Moi ? jalouse ?</em><br />
<br />
Oui et pas qu'un peu. Surtout quand il n'y a aucune comparaison.<br />
<br />
Nous étions opposées. Carrément les antipodes.<br />
<br />
Il m'avait promis de revenir vite. Il m'avait même embrassé avant que je rentre dans le bâtiment aux yeux de tous. Mais maintenant, il était loin des miens. Qui me dit qu'elle ne va pas lui sauter dessus.<br />
<br />
Tic tac tic tac tic tac.<br />
<br />
Je devais lui faire confiance après tout il m'avait prouvé qu'il tenait à moi.<br />
<br />
L'heure de sport ne ce passa pas mieux. Le tic tac en moins peut-être. Mais mon esprit était toujours loin de Forks.<br />
<br />
Combien d'heure ça lui prendrai? Sera-t-il avec moi ce soir?<br />
<br />
Le cours fini, j'enfilai mes chaussures, je pouvais entendre les rires et les chuchotements des filles dans mon vestiaire.<br />
<br />
Il n'en fallait pas plus pour les faire jazzer.<br />
<br />
Elles étaient dans des paris. 3 contre 1 - merci Angela - que j'avais dû payer un apollon pour bénéficier de ces faveurs. Certaines étaient prêtes à me demander sa carte.<br />
<br />
Je me levai sans prendre la peine de leur répondre, ni les regarder.<br />
<br />
Arriver à l'extérieur - par chance il ne pleuvait pas, très rare par ici – je ne le vis pas. Je le savais pourtant mais une partie de moi espérait le voir.<br />
<br />
Je fis le chemin les mains dans les poches, la capuche sur la tête car la fraicheur du mois de Février me donnait la chaire de poule.<br />
<br />
Bientôt je ferai les allers-retours bien au chaud avec l'homme que j'aime.<br />
<br />
Pourvu que sa famille accepte.<br />
<br />
J'avais eu le temps de faire mes devoirs. Préparer le repas. Qu'il n'était toujours pas là. Je guettai le moindre bruit. Je doutai qu'il frappe à ma porte. Levant la tête vers la pendule de la cuisine toute les deux minutes environ.<br />
<br />
Nous mangeâmes en silence, Charlie le nez dans son rapport. Il ramenait en ce moment un dossier par soir. Disparitions inexpliquées. Ou corps retrouvés mutilés. À croire qu'il avait en charge tout l'état.<br />
<br />
Je débarrassai sans grand espoir de revoir Edward avant demain.<br />
<br />
Mes doutes furent confirmés par son absence quand je franchi ma porte de chambre.<br />
<br />
Avait-il changé d'avis ?<br />
<br />
Triste et peut être bien déçue, je filai à la douche, me vengeant sur les boutons de ma chemise. J'avais besoin de sentir l'eau sur ma peau pour me détendre.<br />
<br />
- " Laisse-moi faire. "<br />
<br />
- "Edward ? Comment?"<br />
<br />
- "Chut ! Ton père va t'entendre."<br />
<br />
Obéissant aveuglement à son ordre, je restai muette regardant ses doigts défaire un à un mes boutons. Même ce geste pourtant si simple faisait preuve d'une incroyable sensualité. Il écarta ensuite ma chemise laissant des trainées froides et brulantes sur ma peau.<br />
<br />
- "Tu m'as manqué. "<br />
<br />
- "Toi aussi. "<br />
<br />
Devais-je me taire ou lui demander de me raconter comment c'était passé le moment avec sa famille. Voulais-je vraiment le savoir?<br />
<br />
- "Bientôt tu me prieras de te rendre ta liberté. "<br />
<br />
- "Jamais. "<br />
<br />
Il eu un léger sourire et embrassa mon épaule découverte. Je le laissai faire. Mes autres vêtements tombèrent très vite. Ses mains les remplaçant. Sa bouche et sa langue couvrant mon corps, Il m'entraina dans la douche.<br />
<br />
-"Dépêche-toi ! Je t'attends dans ta chambre. "<br />
<br />
-"Reste. "<br />
<br />
-"Ton père ce demande pourquoi tu es si longue. "<br />
<br />
- "Et alors ?"<br />
<br />
-"Je veux prendre mon temps."<br />
<br />
Ne me laissant pas rajouter quoi que ce soit il disparu comme il était arrivé. Et moi qui pensais entendre quand il arriverait. Qu'elle idiote !<br />
<br />
Je me lavai rapidement. Croisa mon père sur le pas de la porte.<br />
<br />
- "Bonne nuit papa. "<br />
<br />
- "Bonne nuit Bella. "<br />
<br />
J'entrebâillai la porte de ma chambre pour me faufiler à l'intérieur. Il était là, mon apollon. Cette remarque me fit sourire.<br />
<br />
- "Ravi de te faire cet effet. "<br />
<br />
- "Ce n'est pas toi. " Il leva ses sourcils. " Si, enfin non. C'est au lycée, ils croient que je te paye. Ils croient que tu es une poule de luxe. "<br />
<br />
- "Une poule de luxe ? Rien que ça. "<br />
<br />
- "Oui mon joujou sexuel. "<br />
<br />
Lui répondant le dos tourné, afféré à ranger mes affaires ou plutôt lui camoufler mes joues rouges. Je savais que je pouvais parler de tout à Edward. Ou du moins qu'il pouvait tout entendre car en parler me faisait encore drôle.<br />
<br />
Petite fille pincée du cul que je suis ! Et que je ne voudrais plus être pour ne pas le perdre.<br />
<br />
- "Et si c'était vrai ?"<br />
<br />
- "Comment ça? " Je me retournai pour le juger.<br />
<br />
- "Si j'étais ton jouet Bella. Que ferais-tu de moi ?"<br />
<br />
- "Je ne sais pas. "<br />
<br />
- " Me tiendrais-tu en laisse ? M'attacherais-tu ? Que ferais-tu de moi Bella ?"<br />
<br />
- "Je ne sais pas. "<br />
<br />
Voudrait-il que je lui fasse ces choses là ?<br />
<br />
- "Penses-y Bella. Si tu pourrais faire de moi quoi que tu décides. "<br />
<br />
Je m'approchai de lui d'une démarche féline. Détachant ma serviette.<br />
<br />
- "Je te ferai miens et je te demanderai de me faire tienne. "<br />
<br />
Je posai un genou sur le lit. M'avançant vers lui à genoux.<br />
<br />
- "Précise. "<br />
<br />
Je m'agrippai à sa ceinture. Lui retirant rapidement. Son sexe était dur. Je le libérai et me fis glisser dessus retenant un cri. Il me remplissait.<br />
<br />
Je bougeai sur lui montant et descendant tantôt lentement, tantôt plus vite.<br />
<br />
Il s'asseya pour réunir nos corps. Accentuant sa présence en moi.<br />
<br />
- "Fais moi tienne Edward. "<br />
<br />
- "Je suis à toi. Tu es à moi. "<br />
<br />
Il ne comprenait pas.<br />
<br />
- "Mieux que ça Edward. "<br />
<br />
- "Tout ce que tu veux. "<br />
<br />
Il nous mis debout me calant contre le mur. Il me pénétra encore plus fort. Pendant que je retenais mes cris.<br />
<br />
- "Fais moi tienne. Vraiment tienne. "<br />
<br />
Je penchai ma tête. Lui offrant ma gorge, mon être, mon sang.<br />
<br />
Il me griffa faisant perler quelques gouttes de sang qu'il lécha.<br />
<br />
Son sexe en devint plus gros, plus fort, plus dur. Ses gestes plus brusques. J'aimai ça. J'en voulais encore. J'en voulais plus. Je voulais être comme lui.<br />
<br />
-"Edward encore. Edward mors moi. " Atteignant l'orgasme lors de ma demande. Je ne fis pas attention qu'il avait arrêté de bouger.<br />
<br />
- "Pourquoi ?"<br />
<br />
- "Pour être tienne. " répondant le souffle court parcouru encore par les vibrations de mon plaisir.<br />
<br />
- "Nous le sommes déjà. "<br />
<br />
- "Vraiment et pour toujours. "<br />
<br />
- "Tu aurais trop à perdre. "<br />
<br />
Nous n'avions pas bougé. Il avait toujours sa bouche dans mon cou. Voulait-il être sur de mon choix?<br />
<br />
- "Mais je t'aurai toi. C'est le plus important. "<br />
<br />
- "Plus que la douleur et la privation des tiens. Je n'en suis pas assez convaincu. Pardonne-moi. "<br />
<br />
Il me reposa au sol ce décollant de moi.<br />
<br />
- "Pardonne-moi. " Répéta-t-il.<br />
<br />
J'étais perdue. Nue contre le mur. Essayant de reprendre mes esprits alors qu'Edward s'éloignait.<br />
<br />
- "Tu pars ?"<br />
<br />
- "J'ai peur de me laissai aller à la facilitée. "<br />
<br />
- "C'est moi qui te le demande. "<br />
<br />
- "Ça me faciliterai bien des choses mais pas à toi. " S'éloignant et parlant de plus en plus bas. " Que dois-je choisir ? Être raisonnable pour toi ou tout me facilitée ?"<br />
<br />
- "Je veux être à ta hauteur. Je ne veux plus de barrière entre nous."<br />
<br />
- "Il y en a aucune."<br />
<br />
Je ne voulais rien lâcher. Surtout avec la peur et les doutes de cet après-midi.<br />
<br />
- " Bella ! Je ne veux pas te faire ça. Je ne veux te priver de rien. Tu ne comprends pas à quoi tu devrais renoncer ou affronter. On en parlera si tu y tiens vraiment mais pas ce soir. "<br />
<br />
Il sortit par la fenêtre me laissant là, j'avais était trop loin pour être plus proche de lui.<br />
<br />
Sans compter qu'il était vampire. Son mode de vie était différent. Alors oui ça aurai éliminé une barrière et surement toutes les autres par la suite. Mais pour l'instant j'avais l'impression d'avoir battis un mur ou creusé un précipice.scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-50433241834838848972010-07-31T04:38:00.000-07:002010-07-31T04:38:10.274-07:00Surprise pour Emmett En russeet oui vous avez bien lu<br />
Marina Scarlett m'a fait une demande surprenante traduire ma ffic en russe<br />
j'ai dit oui et <a href="http://www.fanfiction.net/s/6190438/1/Surprise_pour_Emmett_Traduction"target="_Blank">la voici en ligne</a><br />
<br />
à bientot<br />
edscrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-40350384053138041832010-07-29T07:47:00.000-07:002010-07-29T07:48:22.569-07:00Motif Sims 3 TwilightKikou<br />
j'ai créé comme promis des motifs sims 3 pour les fans de Twilight comme moi lol<br />
<br />
<a href="http://scrapfaconed.blogspot.com/2010/07/motif-sims-3-twilight.html">http://scrapfaconed.blogspot.com/</a><br />
<br />
à bientot<br />
edscrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-43945555931028059562010-07-27T13:07:00.000-07:002011-01-11T00:19:01.786-08:00Une nuit qui change tout Chap 11Chapitre 11: une famille envahissante<br />
<br />
POV d'Edward<br />
<br />
Nous avions fait l'amour. Nous nous étions abandonnés entièrement. Rien ne pouvait être meilleur. Rien à voir aussi avec notre première fois au-dessus de son bar.<br />
<br />
Je m'en étais rendu compte en reprenant mon souffle au-dessus d'elle. Ne voulant prononcer aucun mot, j'avais embrassé tendrement chaque partie de son visage, terminant par ses lèvres. J'espérais y avoir mis tout ce que je ressentais dedans.<br />
<br />
Puis comme résigné à l'évidence et surtout à la faiblesse humaine. Je m'étais allongé à côté d'elle, lui souhaitant bonne nuit.<br />
<br />
La nuit passa sans rêve, ni cauchemar. Nuit paisible dans ses bras.<br />
<br />
Enfin sauf quand j'ai entendu mon prénom se répandre dans l'appartement de cette voix que je ne reconnaissais que trop.<br />
<br />
-"EDWARD! Qu'est ce que tu fous encore au lit?"<br />
<br />
Et pour achever son entrée en scène, elle ouvra la porte si forte qu'elle alla frapper le mur.<br />
<br />
-"Oh mon dieu!"<br />
<br />
-"Et oui Alice. Tout le monde n'est pas debout à l'aube. "<br />
<br />
-"Mais non Edward. Enfin je ne savais pas. "<br />
<br />
Je me retournai vers Bella qui regardait ma sœur d'un sale œil.<br />
<br />
Les réveils en fanfare ça ne devaient pas être son truc… à moins… Non ! Je lui ai dit qu'il n'y avait personne d'autre<br />
<br />
.<br />
<br />
Pour être sûr qu'il n'y a pas de malentendu. Je pris les devants.<br />
<br />
-"Bella la folle furieuse qui est devant toi est ma sœur cadette : Alice." Je me tournai vers celle-ci. "Alice dis bonjour à Bella. "<br />
<br />
-"Bella comme ..."<br />
<br />
-"Bella comme rien Alice. " La coupai-je.<br />
<br />
-"Salut!" Fis ma Bella en tenant le drap autour d'elle.<br />
<br />
-"Enchantée. "<br />
<br />
-"Si tu nous attendais dans la salle Alice. "<br />
<br />
-"Oui bien sûr. "<br />
<br />
Elle referma la porte presque sur la pointe des pieds, j'avais envie de lui crier que ce n'était plus la peine, mais je n'en fis rien.<br />
<br />
-"Désolé, elle a la clef. Et j'ai oublié de décommander sa journée shopping pour son nouvel appart. "<br />
<br />
-"Ce n'est rien. J'ai juste été un peu surprise."<br />
<br />
-"Bella je t'ai dit qu'il n'y avait que toi. "<br />
<br />
-"Beaucoup d'hommes disent la même chose. "<br />
<br />
-"Pas moi Bella."<br />
<br />
-"J'ai l'impression que tu sors tout droit d'un rêve et j'ai peur de me réveiller. "<br />
<br />
Je me penchais vers elle, lui embrassant le front.<br />
<br />
-"Je ne suis pas un rêve ou alors nous rêvons tous les deux. "<br />
<br />
Elle était si belle au matin. Et la savoir nue près de moi réveilla mon envie d'elle. Mais avec le diable Alice à côté, il n'en était pas question malheureusement.<br />
<br />
-"Va prendre ta douche si tu veux. Je vais aller faire couler du café. "<br />
<br />
Je voulais surtout avoir une conversation avec ma très chère soeur.<br />
<br />
- « OK ! »<br />
<br />
Elle sortie du lit et comme une évidence pour elle, et enfila ma chemise. Ce vêtement pourtant si grand, la rendait horriblement sexy.<br />
<br />
Elle rentra dans la salle de bain ce qui coupa la connexion.<br />
<br />
Je pus enfin sortir de mon lit. J'enfilai un boxer et mon pantalon. Pris une grande inspiration et ouvris la porte. Alice était assise sur le bar, jambes croisées, battant l'air sûrement par impatience. Je m'approchai d'elle en secouant la tête, elle ne changerait jamais.<br />
<br />
- « Enfin. Pas trop tôt ! J'ai cru mourir de t'attendre. Raconte. Raconte. C'est bien ce que je pense ? C'est Ta Bella ? Celle de tes mails ?»<br />
<br />
- « Moins fort. »<br />
<br />
- « Quoi ? Ce n'est pas elle ? Tu parles d'une coïncidence. À moins que tu les collectionnes. Oh mon dieu ! Mon frère est un sadique de collectionneur. Si j'avais cru ça. »<br />
<br />
- « Tu vas te taire à la fin. »<br />
<br />
- « Mais comment tu veux que je fasse ? »<br />
<br />
- « Comme ça. » lui dis-je en pinçant ses lèvres. Les scellant pour qu'elle arrête son moulin à paroles.<br />
<br />
- « mmm. »<br />
<br />
- « Je te lâche si tu te tais. »<br />
<br />
- « Promis. » baragouinât-elle.<br />
<br />
Je la relâchai laissant ma main proche de sa bouche en cas de débordement vocale.<br />
<br />
- « C'est bien elle. Mais elle ne se souvient pas de moi. Elle a été victime d'un accident de voiture. »<br />
<br />
-« Oh mon dieu. Et elle t'a retrouvé comment ? »<br />
<br />
-« C'est le hasard qui l'a retrouvée pour moi. »<br />
<br />
- « Et tu lui caches ? »<br />
<br />
-« J'ai demandé conseil à papa. Il m'a dit d'y aller doucement, ne rien brusquer. C'est ce que je m'évertue à faire. Du moins avant que tu ne fracasses ma porte. »<br />
<br />
- « Je suis désolée. Mais pourquoi n'avoir rien dit ? »<br />
<br />
- « Je sais pas, de peur qu'elle disparaisse. Ou que vous essayez de me protéger. »<br />
<br />
- « Edward, je suis si heureuse pour toi. Et même si ton idylle s'est commencée dans les larmes, je suis sûre qu'elle se finira dans le bonheur. »<br />
<br />
- « J'espère que tu dis vrai. »<br />
<br />
- « Crois-moi. J'ai vu son regard quand je suis rentrée dans ta chambre. Une minute de plus et elle m'arrachait les yeux. C'est un signe qui ne trompe pas. »<br />
<br />
Nous préparâmes ensemble le petit déjeuner. Elle se faisait une joie de le partager avec nous. C'était surtout une excuse pour tout savoir de Bella. Je lui avais demandé d'y aller doucement. Et surtout de ne pas faire de gaffe.<br />
<br />
Bella sortit de ma chambre les cheveux encore mouillés. Un sourire sur les lèvres.<br />
<br />
Elle se dirigea vers moi.<br />
<br />
-« Besoin d'aide ? »<br />
<br />
-« Non c'est bon, tout est prêt. Plus qu'à se mettre à table. »<br />
<br />
Je m'installai à côté d'elle.<br />
<br />
- « Alors Bella comment trouves-tu la déco de l'appart de mon frère? »<br />
<br />
- « Très masculine tout en étant pratique et surtout, j'adore sa cuisine. »<br />
<br />
- « Une chance que tu n'aies pas vu cet appart au début c'était horrible. »<br />
<br />
- « N'exagère pas. »<br />
<br />
-« Je n'exagère rien si maman et moi n'y avions pas mis notre grain de sel, Bella aurai pris ses jambes à son cou. »<br />
<br />
Bella et Alice rigolèrent de moi pendant tout le repas. Elle venait de se trouver une complice pour me harceler.<br />
<br />
Elles organisèrent une journée shopping pour remplacer celle d'aujourd'hui. Et Alice partit, prenant soin, avant, de serrer Bella dans ses bras et de me glisser à l'oreille « Bella est folle de toi. »<br />
<br />
POV Bella<br />
<br />
La sœur d'Edward n'était pas particulièrement discrète, mais je l'aimais bien. Elle était pleine de vie et semblait m'avoir adoptée. J'avoue avoir eu envie de l'étrangler quand elle avait débarqué dans la chambre, premièrement pour m'avoir réveillée, et deuxièmement parce que, bien qu'Edward m'ait assuré être la seule, j'avais des doutes quant à ses liens avec elle. Quand il me l'avait présentée comme sa sœur, j'avais réprimé un soupir de soulagement.<br />
<br />
J'étais dans mes pensées le temps qu'Edward raccompagne Alice, et lui reprenne au passage son double de la clé, et mette la sienne dans la serrure, histoire qu'on ne soit plus dérangé aujourd'hui. Je sentis deux bras autour de moi et levai la tête vers l'apollon à qui ces bras appartenaient. Il se pencha et m'embrassa furtivement.<br />
<br />
-"Ça va mon cœur?"<br />
<br />
-"Oui, ta sœur est sympa, elle a l'air de bien m'aimer."<br />
<br />
-"C'est le cas, de toute façon, qui pourrait ne pas t'aimer?"<br />
<br />
Il se pencha et m'embrassa de nouveau, plus longuement cette fois-ci, mais tendrement, sans précipitation. Ses lèvres s'entrouvrirent et il glissa sa langue le long des miennes, que j'entrouvris également, afin de lui donner accès à ma bouche. Le baiser fût long et langoureux, tout ce dont j'avais besoin ce matin. Il s'écarta puis m'embrassa plusieurs fois furtivement avant de se retirer complètement.<br />
<br />
-"Journée cocooning? "<br />
<br />
J'hochai simplement la tête. Il m'embrassa une nouvelle fois.<br />
<br />
-"Je vais prendre une douche. Regarde un peu la télé en m'attendant."<br />
<br />
J'hochai la tête et me détachai de lui, me dirigeant vers le canapé et attrapai la télécommande au passage. Je commençai à zapper alors qu'Edward se dirigeait vers la salle de bain.<br />
<br />
Je regardai la télé sans trop y prêter attention, me demandant à quoi pouvaient ressembler les autres membres de la famille. J'espérais qu'ils étaient aussi sympas qu'Alice, même si la journée shopping à venir m'inquiétait un peu. Je n'aimais pas vraiment le shopping à la base, mais je sentais que cette journée allait être un marathon vu la personnalité de la petite sœur d'Edward.<br />
<br />
J'étais toujours perdue dans mes pensées quand je sentis des lèvres se poser dans mon cou. Je sentis des frissons me parcourir et souris à cette sensation. Edward sourit également contre mon cou puis fit le tour du canapé pour s'asseoir à coté de moi et me prit dans ses bras. Je soupirai de contentement.<br />
<br />
Je me décidai à lui poser des questions sur sa famille. Même si je ne prévoyais pas de les rencontrer dans l'immédiat, cela commençait à devenir sérieux avec Edward, je serais amenée à les rencontrer un jour ou l'autre.<br />
<br />
-"Edward, parle-moi un peu de ta famille. Je sais que tu as une sœur et un frère, mais je ne sais pas ce qu'ils font, leur caractère et tout."<br />
<br />
-"Hum, donc tu viens de faire la connaissance d'Alice. Tu as pu avoir un bref aspect de son caractère, je crois. Elle est très active, attachante, on ne sait jamais lui dire non. Elle adore tellement la mode qu'elle s'est lancée dedans, elle a sa propre boite de stylisme et s'y consacre à fond, même le week-end en programmant des journées shopping même si on n'est pas d'accord. Son fiancé, Jasper est tout son contraire. Il est très calme, posé, il n'y a que lui qui arrive à la canaliser un minimum. Il est avocat dans un cabinet en ville, il devrait bientôt devenir associé."<br />
<br />
Il prit une pause avant de poursuivre.<br />
<br />
-"Emmett est un nounours avec un cœur gros comme ça, mais il est très direct et aime beaucoup taquiner. Je te mets au défi de lui rabattre le caquet, personne n'y est jamais arrivé à part Rose, sa petite amie. Il est prof de sport dans un lycée. Rose peut paraître froide au premier abord, mais une fois qu'elle aime, elle aime entièrement. Elle donne beaucoup pour les gens de son entourage, et ne supporte pas qu'on leur fasse du mal. Elle adore les enfants et espère en avoir plein avec Emmett. Elle est institutrice."<br />
<br />
-"D'accord, et tes parents?"<br />
<br />
-"Mon père est médecin et ma mère décoratrice d'intérieur. Ils sont très ouverts et accueillants, t'inquiète pas, le jour où ils te rencontreront, ils vont t'adorer. D'ailleurs je crois qu'ils t'adorent déjà sans connaitre ton existence, vu la tête que j'ai quand je viens aux repas de famille depuis quelques semaines."<br />
<br />
Je souris, fière de le rendre heureux au point que ses parents s'en rendent compte. Edward se pencha vers moi et m'embrassa. Le baiser se fit vite passionné et nos mains baladeuses. Edward caressa mes lèvres de sa langue pour me demander l'accès, que je lui accordai immédiatement. Nos langues entamaient une danse sensuelle tandis que les mains d'Edward parcouraient mon corps, embrasant chaque endroit où elles passaient. Son contact m'électrisait. Je soupirai de plaisir. Nos lèvres durent se séparer afin que nous puissions respirer. Edward commença à tracer une ligne de baisers de ma mâchoire à ma clavicule, descendant toujours plus, avant de retirer ma tunique, puis ses lèvres descendirent progressivement jusqu'à l'orée de ma poitrine, qu'il embrassa ensuite par-dessus le soutien-gorge.<br />
<br />
Il passa ses mains derrière mon dos pour délivrer ma poitrine de son carcan, qu'il jeta à travers la pièce. Sa main droite se posa sur mon sein gauche tandis que sa bouche s'occupait de mon sein droit, mordillant, suçant, léchant. Je gémis de bonheur, quand j'entendis une sonnerie.<br />
<br />
Le téléphone était en train de sonner. Edward s'écarta de moi alors que je grognai de frustration. Edward me fit un sourire désolé avant de se diriger vers le téléphone qui continuait de sonner.<br />
<br />
-"Allo?"<br />
<br />
-"…"<br />
<br />
-"Oui maman."<br />
<br />
-"…"<br />
<br />
-"Super, comme d'hab., Alice n'a pas pu se taire."<br />
<br />
-"…"<br />
<br />
-"Ecoute, je vois avec elle et je te rappelle. Ok, bisous."<br />
<br />
Edward reposa le téléphone sur son socle et m'adressa un sourire désolé.<br />
<br />
-"Excuse-moi mon ange. Je fais tout pour ne pas aller trop vite, mais il semblerait que ma famille en ait décidé autrement."<br />
<br />
-"Qu'est-ce-qui se passe?" Demandai-je, curieuse.<br />
<br />
-"Alice a appelé tout le monde pour annoncer que j'avais une petite amie et qu'elle était chez moi. Du coup ma mère veut nous inviter à diner ce soir avec mon frère, ma sœur et leurs conjoints. Je ne lui ai rien promis, je lui ai dit que je t'en parlerai. Si tu juges que c'est trop tôt – "<br />
<br />
-"Non c'est bon." Le coupai-je. "De toute façon, je vais bien être amenée à les voir un jour ou l'autre, alors pourquoi pas ce soir?"<br />
<br />
Je m'étonnais moi-même d'avoir dit ça, mais après tout, avec Edward ça devenait sérieux, alors pourquoi pas? D'après ce qu'Edward m'avait raconté, sa famille avait l'air sympa, et ça me ferait du bien de connaître d'autres personnes.<br />
<br />
-"D'accord, je vais la rappeler alors."<br />
<br />
-"Tu la rappelleras après, viens d'abord terminer ce que tu as commencé avant qu'on soit interrompu par ce fichu téléphone!" Dis-je en tendant les bras.<br />
<br />
Je n'avais jamais été aussi audacieuse, du moins pas que je me souvienne, mais ça ne me choquait pas plus que ça. Edward me fit un sourire en coin avant de revenir vers le canapé et de se remettre sur moi.<br />
<br />
Il se jeta sur mes lèvres et j'entrouvris les miennes, quémandant cette fois moi-même l'accès, qu'il m'accorda sans hésiter. Je laissai glisser mes mains le long de son torse et arrivai à l'ourlet de son t-shirt, que je lui retirai rapidement, le retournant en même temps pour me retrouver sur lui. Je posai mes lèvres dans son cou tandis qu'il prenait en coupe mes seins encore nus, vu que je n'avais pas renfilé ma tunique. Mes lèvres continuèrent leur parcours le long de son torse, accordant un traitement particulier à ses têtons avant de descendre vers son nombril puis vers l'objet de mes désirs, toujours caché par son pantalon et son sous-vêtement.<br />
<br />
Mes mains passèrent sur son jean, au niveau de son point sensible. J'ouvris sa braguette et descendis son pantalon et son boxer en même temps avant de m'emparer de son membre tendu pour moi. J'approchai ma bouche de son gland et y déposai un baiser avant de parcourir son membre de ma langue. Je le sentis gonfler encore plus, ce qui me fit sourire. J'engouffrai sa virilité dans ma bouche, m'occupant de la partie inaccessible avec ma main droite et de ses testicules de ma main gauche. Je l'entendais gémir, ce qui redoubla mon audace. J'aspirai son membre, le mordillant de temps à autre, jusqu'à ce que je le sente à la limite. Il le sentit aussi, car il voulut me tirer vers le haut, mais j'en fis abstraction et continuai ma tâche, que je tenais à mener jusqu'au bout. Il comprit et me laissa faire. Quelques secondes plus tard, je l'entendis crier sa jouissance alors qu'il se déversait dans ma bouche.<br />
<br />
-"Mon Dieu, Bella!"<br />
<br />
Je récupérai chaque goutte qu'il m'offrait et nettoyai son membre minutieusement. Je terminai comme j'avais commencé, par un chaste baiser sur son gland. Edward me tira vers le haut et me retourna, se retrouvant par la même au dessus de moi. Il rapprocha sa bouche de mon oreille.<br />
<br />
-"À mon tour…"<br />
<br />
Il déposa des baisers dans mon cou tout en prenant mes seins en coupe. Je gémis de plaisir sous ses caresses. Sa bouche descendit petit à petit vers ma poitrine, sur laquelle il s'attarda longuement, avant de suivre le même chemin que j'avais emprunté pour lui un peu plus tôt.<br />
<br />
Sa main droite titilla mon centre à travers mon jean. Je gémis d'anticipation. Edward ouvrit la braguette et laissa descendre mon jean et mon shorty le long de mes jambes avant de déposer des baisers à l'intérieur de mes cuisses et le long de mon aine. Je ne pensais pas ressentir plus de plaisir qu'hier, mais avec Edward, tout était possible. Je m'embrasai à chaque passage de ses lèvres autour de mon centre déjà trempé pour lui.<br />
<br />
Edward passa enfin sa langue le long de ma fente, m'arrachant un cri de plaisir. Sa langue s'occupa alors de mon bouton de plaisir. Je crus défaillir et me retins de ne pas jouir sur le champ. Je sentis deux doigts pénétrer mon intimité plus que trempée. Je m'arquai à cette intrusion plus qu'agréable. J'étouffai un cri dans le cuir du canapé lorsque les doigts d'Edward touchèrent mon point G. Oh mon dieu, je n'allais plus tenir longtemps à ce rythme.<br />
<br />
-" Viens pour moi Bella, vas-y crie mon ange."<br />
<br />
Sa langue remplaça ses doigts à l'intérieur de moi tandis que ceux-ci s'étaient positionnés sur mon clitoris.<br />
<br />
-"Oh seigneur, EDWARD!" Hurlai-je en atteignant le septième ciel.<br />
<br />
Edward récupéra tout mon suc de sa langue et s'apprêtait à mettre ses doigts trempés dans sa bouche quand je m'en emparai et les léchai.<br />
<br />
-"Hum"<br />
<br />
-"T'es super sexy quand tu fais ça mon amour."<br />
<br />
-"Edward, viens en moi."<br />
<br />
Celui-ci s'apprêtait à se lever pour chercher un préservatif mais je le retins.<br />
<br />
-"Ce n'est pas nécessaire, allez viens."<br />
<br />
Il se contenta de hocher de la tête et revint sur moi, frottant son membre de nouveau au garde-à-vous contre mon centre, avant de me pénétrer petit à petit. Je voulus mettre mes jambes autour de sa taille afin de faciliter les pénétrations, mais il s'en empara et les passa au dessus de ses épaules. La suite, j'eus du mal à m'en rappeler, le seul souvenir que j'en eus, c'est d'avoir vu des étoiles tellement le plaisir avait été intense. L'amour était meilleur à chaque fois avec Edward, comme si c'était possible…<br />
<br />
Je mis quelques secondes à reprendre mon souffle, et il me semble qu'Edward était dans le même état que moi. Une fois revenue sur terre, je l'embrassai tendrement.<br />
<br />
-"Je t'aime Edward."<br />
<br />
-"Moi aussi je t'aime mon ange, moi aussi…"<br />
<br />
Nous restâmes ainsi quelques minutes sur le sofa, blottis l'un contre l'autre, puis Edward me proposa une douche, que j'acceptai immédiatement. La douche fût douce et tendre, rien à voir avec la frénésie sexuelle qui nous avait pris il y a quelques minutes. Nous nous lavâmes mutuellement, nous embrassant de temps à autre, il n'y avait rien d'autre que de la tendresse et de l'amour.<br />
<br />
Nous sortîmes de la douche et Edward rappela sa mère pour confirmer notre présence ce soir. Je commençais à stresser un peu, la pause câlins m'avait permis de ne pas trop réfléchir, mais maintenant, je commençais à avoir peur. Et s'ils ne m'aimaient pas? Et si je faisais des gaffes, vu ma malchance, ça serait pas étonnant…<br />
<br />
Je fus sortie de ma transe par les bras d'Edward qui se trouvait derrière moi, m'enlaçant par la taille et déposant un baiser sur ma tempe.<br />
<br />
-"Ça va?"<br />
<br />
-"Oui, je suis un peu nerveuse c'est tout. Tu crois qu'ils vont m'aimer?"<br />
<br />
-"Bien sûr qu'ils vont t'aimer, t'inquiète pas! Ma mère t'adore déjà sans te connaître, Alice était débordante d'enthousiasme à l'idée de te connaître mieux, et les autres vont t'adorer ne t'aimerait pas voyons?"<br />
<br />
-"Excuse moi, c'est juste que je n'ai jamais rencontré les parents de mon petit ami, du moins pas que je me souvienne, ça me fiche un peu la trouille."<br />
<br />
-"T'inquiète pas, tout va bien se passer. Tu veux regarder un film?"<br />
<br />
J'hochai la tête et le suivis dans le canapé.<br />
<br />
L'après midi passa très vite et il fût rapidement temps d'aller chez les parents d'Edward. Nous montâmes dans la voiture et arrivâmes dix minutes plus tard devant une immense villa.<br />
<br />
-"C'est chez toi?" Demandai-je, surprise, à Edward.<br />
<br />
-"Chez mes parents." Me répondit-il avec un sourire en coin.<br />
<br />
-"Waouh, c'est immense!"<br />
<br />
-"J'avoue c'est un peu grand pour eux deux, mais ils ne veulent pas s'en séparer, trop de souvenirs."<br />
<br />
-"Je comprends."<br />
<br />
Edward se rangea devant une porte de garage et coupa le moteur. Il se tourna vers moi et déposa un rapide baiser sur mes lèvres.<br />
<br />
-"Prête?"<br />
<br />
Je pris une grande inspiration et lui répondis.<br />
<br />
-"Oui, prête à rencontrer les Masen."<br />
<br />
-"Masen?" Demanda-t-il en se mettant à rire. "Pourquoi crois tu que? Ah mince, le restaurant, je comprends mieux. Masen est mon nom d'artiste, le nom de jeune fille de ma mère, ça m'arrive de l'utiliser parfois. Excuse-moi. Bon, on y va?"<br />
<br />
Je n'eus pas le temps de répliquer qu'il sortit de la voiture et la contourna pour ouvrir ma portière. Je soufflai un bon coup et sortis de l'habitacle. Nous n'eûmes pas le temps de sonner qu'une tornade brune nous sauta dessus.<br />
<br />
-"Bella, viens vite que je te présente tout le monde!" Me dit Alice en me tirant le bras.<br />
<br />
Je jetai un œil à Edward qui me lançait un regard désolé avant de suivre Alice qui nous amena devant un jeune homme blond, qui imposait un certain charisme.<br />
<br />
-"Bella, je te présente mon fiancé Jasper."<br />
<br />
-"Enchantée…" Dis-je en tendant la main.<br />
<br />
-"Bienvenue dans la famille. Bella" Répondit- il en serrant la main que je lui tendais.<br />
<br />
Alice me tira un peu plus loin et nous nous arrêtâmes devant un couple. Le jeune homme avait une carrure impressionnante et un grand sourire. La jeune femme, grande et blonde, me regardait d'un air hautain. J'imaginais que je me trouvais devant Rosalie et Emmett.<br />
<br />
-"Bella, c'est Rosalie et Emmett."<br />
<br />
Dans le mille! Je leur tendis la main, mais Emmett préférait visiblement les gros câlins d'ours.<br />
<br />
-"Bienvenue dans la famille. Une nouvelle petite sœur à martyriser, je suis trop heureux!"<br />
<br />
Ok, là j'ai peur!<br />
<br />
-"Euh Emmett, excuse-moi, mais tu m'étouffes." Dis-je en rigolant.<br />
<br />
Celui-ci desserra son étreinte et s'éloigna un peu de moi. Je me tournai face à Rosalie.<br />
<br />
-"Salut Rosalie, enchantée."<br />
<br />
-"Salut" Dit-elle simplement. Edward m'avait prévenu qu'il lui fallait du temps avant d'accepter les gens, donc je n'insistai pas.<br />
<br />
-"Doucement avec notre invitée les enfants, vous ne voulez pas la faire fuir quand même?" Entendis-je une voix au loin.<br />
<br />
Je me retournai et vis une femme sortir de la cuisine. Je la reconnus instantanément comme la mère d'Edward. Celui-ci avait hérité de ses yeux verts et de sa couleur de cheveux. Elle avança vers moi avec un grand sourire.<br />
<br />
-"Bonjour madame, je m'appelle Bella, je suis enchantée de vous rencontrer."<br />
<br />
-"Oh non, pas de Madame, appelle-moi Esmée! Alors c'est toi qui redonnes le sourire à Edward depuis quelques semaines? Je suis très heureuse de te connaître." Dit-elle en me serrant doucement dans ses bras.<br />
<br />
Son étreinte était très maternelle, cela me rappelait les câlins de ma tante. Elle me manquait beaucoup. Au moment où je me détachai d'Esmée, j'entendis une voix qui me parût familière.<br />
<br />
-"Désolé, un coup de fil d'un patient…"<br />
<br />
Je me tournai vers l'escalier d'où provenait la voix en question et mes yeux s'écarquillèrent.<br />
<br />
-"Doc… Docteur Cullen?"<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2011/01/une-nuit-qui-change-tout-chap-12.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-35195444145165173242010-07-27T12:55:00.000-07:002010-07-27T12:58:05.506-07:00Des motifs pour Sims 3<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;">kikou les filles</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;"><br />
</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;">je viens de créer des motifs pour Sims 3</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIZVrxOxBacLr81Ah33a3ogqVfF1QHhd2kSVugNld9wRoYRylnmugHEQOHQq_QFY-CT6aki7NO25_-ze1Jk-sIXJFmYY4k6mb2oZXhO2wAoZe4yn_yYNm2T9c8YlOx2Di-ichQnKisOX4/s1600/CAP.jpg" imageanchor="1" style="height: 152px; margin-left: 1em; margin-right: 1em; width: 139px;"><img border="0" height="187" hw="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIZVrxOxBacLr81Ah33a3ogqVfF1QHhd2kSVugNld9wRoYRylnmugHEQOHQq_QFY-CT6aki7NO25_-ze1Jk-sIXJFmYY4k6mb2oZXhO2wAoZe4yn_yYNm2T9c8YlOx2Di-ichQnKisOX4/s200/CAP.jpg" width="200" /></a></div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;">bientot des motifs Twilight</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;"><br />
</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;">ed</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;"><br />
</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;"><a href="http://scrapfaconed.blogspot.com/2010/07/2-nouveaux-motifs-sims-3.html">ici</a></div>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-20271609808762090842010-07-26T01:38:00.000-07:002010-12-15T05:49:01.616-08:00Garde Malade Chapitre 49Chapitre 49 Bouleversements<br />
<br />
POV de Bella<br />
<br />
Les jours avaient passé mais mon monde avait été victime d'un bouleversement. Mon père. Jake. Edward. Même et surtout mon corps.<br />
<br />
- « Stop j'en peux plus. »<br />
<br />
- « Bella il faut pas que tu relâches. »<br />
<br />
- « Relâche quoi Jake je n'ai pas fait un seul progrès en 2 semaines. J'abandonne. »<br />
<br />
- « Bella quand tu es venu me voir. Défiant ton propre futur mari, j'ai cru que tu te fichais de moi. Mais j'ai eu fois en toi. Je croirais toujours en toi Bella. Même si tout ça me dépasse. » Fit-il en me montrant globalement de sa main.<br />
<br />
-"Mais c'est si dur. "<br />
<br />
-"Tu croyais quoi quand tu m'as appelé que j'avais des herbes magiques ou des prières indiennes pour te faire marcher plus vite?"<br />
<br />
-"Non. Bien sur que non."<br />
<br />
-"Non tu m'as appelé car je savais de quoi Bella Swan était capable. "<br />
<br />
Flash back<br />
<br />
Deux semaines plus tôt.<br />
<br />
-"Fou moi la paix. Je n'y arriverai jamais avec toi. "<br />
<br />
-"Bella il faut que tu te ménages tu veux trop en faire. Pense à toi et au bébé. "<br />
<br />
-"Je ne fais que ça Edward. Mais je veux remarcher. Je veux courir."<br />
<br />
-"Pourquoi être aussi pressée? "<br />
<br />
-"Pourquoi pas? Le bébé me redonne des forces. Mais peut-être que ça ne dureras pas. "<br />
<br />
-"Justement c'est pour ça que tu dois faire attention. "<br />
<br />
-"Je ne suis pas en sucre Edward. Laisse-moi. "<br />
<br />
-"Ok je reviendrai ce soir. "<br />
<br />
-"Pas la peine. "<br />
<br />
-"Bella"<br />
<br />
-"Laisse-moi. "<br />
<br />
Je n'en pouvais plus de ses attentions. Un autre aspect je présume de la grossesse. Mis à part les envies bizarres et ma libido décuplée. J'avais des sauts d'humeur. Passant des rires hystériques aux crises de larmes.<br />
<br />
Mais ce qui me faisait le plus peur c'est que tout ça disparaisse comme c'était venu. Que si je ne saisissais pas ma chance. Jamais plus je ne l'aurai. Et avec Edward dés que je forçais trop il me faisait asseoir ou allonger. Position que j'avais trop prise ses derniers mois. Je voulais tenir debout.<br />
<br />
Je sorti mon portable et composai le numéro entre mes larmes de la seule personne sur qui je pouvais compter, la seule personne qui ne verrai pas en moi une petite chose fragile.<br />
<br />
-"Jake c'est Bella. J'ai besoin de toi. "<br />
<br />
-" Tu n'as pas assez de sangsue à ton service?"<br />
<br />
-"Je suis chez moi ,seule. J'ai renvoyé Edward. J'en peux plus. Jacob viens s'il te plait. "<br />
<br />
-"Ok j'arrive. "<br />
<br />
-"Jake."<br />
<br />
-"Oui?"<br />
<br />
-"Merci. "<br />
<br />
Il avait raccroché et n'avais pas mis long feu à arriver. Je n'avais pas bougé de ma chambre tenant encore le téléphone entre mes mains.<br />
<br />
-"Bella? Pourquoi pleures-tu ? Quelque chose ne va pas?"<br />
<br />
-"Oh Jake. "<br />
<br />
-"Allez Belli." Jacob n'avais jamais était très câlin. Ne sachant pas trop quoi faire. Ou poser ses mains. Il essuya mes larmes. "Dit à tonton Jake ce qui ce passe. "<br />
<br />
-"Jake j'ai besoin de toi. "<br />
<br />
-" Ça tu me l'as déjà dit mais je crois que c'est trop tard. "<br />
<br />
-"Jake, il n'y a que toi qui peux m'aider. Les autres ne me voient que comme une chose qui peut se casser à tout moment. "<br />
<br />
-"Ce que tu es Bella encore plus maintenant. "<br />
<br />
-"Non pas toi. "<br />
<br />
-"Ok alors comment je dois te voir?"<br />
<br />
-"Comme tu m'as toujours vu je suppose. "<br />
<br />
-"Une Bella maladroite, déterminée et que j'aime. "<br />
<br />
-"Emmène-moi à la réserve. » zappant sa dernière remarque et en profitant un peu aussi. « Et aide-moi à remarcher. "<br />
<br />
-"Tu délires ou tu veux vraiment déclencher une guerre. ?"<br />
<br />
-"Pourquoi je ne suis plus la bienvenue à la push ? "<br />
<br />
-"Bella tu portes son enfant, tu vas devenir sa femme et surement l'un des leurs. "<br />
<br />
-"Jake je n'ai que toi. "<br />
<br />
-"Tu ne parles pas d'une moto à retaper là, tu parles de tes jambes. "<br />
<br />
-"Et la faute de qui ?" Il me regarda surpris. Je venais d'utiliser la pire de mes cartes. "Pardon. Je n'aurai pas dû. "<br />
<br />
-"Ok je t'embarque. "<br />
<br />
-"Non Jacob. Ne le fait pas par pitié. Ou pas devoir ou je ne sais quoi. "<br />
<br />
-"Bella je le fais au nom de mon amour pour toi. Alors où as-tu un sac?"<br />
<br />
-"En bas, dans l'armoire. "<br />
<br />
Il fourra des shorts, jogging, teeshirt. Même mes sous-vêtements dedans. Passa par la salle de bain. Et me déposa le tout sur les genoux.<br />
<br />
-"Allons-y avant que je me rends compte que je fais la pire connerie du monde. "<br />
<br />
Je ne répondis rien me laissant rouler vers l'extérieur.<br />
<br />
Il mit mon bagage dans le coffre. Et je me glissai sur le fauteuil passager de ma voiture, Jake ne ce déplaçait qu'en courant.<br />
<br />
Edward surgis devant la voiture. Me foutant une peur bleue.<br />
<br />
-"Que faites-vous?"<br />
<br />
-"Elle viens avec moi "<br />
<br />
-"Jake laisse moi faire. "<br />
<br />
-"Bella, il n'en est pas question. "<br />
<br />
-"Edward nous ne sommes pas encore marié et même si ça serai le cas tu ne pourrais pas m'interdire d'aller avec Jake. "<br />
<br />
-"Je n'ai pas le droit d'y aller. Et je ne peux pas te protéger là-bas."<br />
<br />
-"Je ne veux pas ni être protéger, ni couver. Jake va m'aider à remarcher. "<br />
<br />
-"Ne fais pas ça Bella."<br />
<br />
-"Désolée, je t'appellerai chaque soir. "<br />
<br />
-"Chaque soir ?"<br />
<br />
Il avait l'air désemparé et si je restai un moment de plus je renoncerai à mon plan.<br />
<br />
-"Jake on y va ! Au revoir Edward. Je t'aime. "<br />
<br />
-"Tu m'aimes et tu m'abandonnes. "<br />
<br />
Jake démarra. Edward sachant que je ne changerai pas d'avis ferma ma portière.<br />
<br />
-"Je ne t'abandonne pas je me donne une chance."<br />
<br />
Fin du flash<br />
<br />
Je pouvais revoir ses yeux s'assombrirent à chaque seconde qu'il comprenait ce qui ce passait.<br />
<br />
Et chaque soir, ça avait été une torture de l'appeler. Car il me manquait.<br />
<br />
-"Allez encore un effort. "<br />
<br />
Il avait installé deux rambardes comme dans ma salle de rééducation.<br />
<br />
Il me remit debout. Me tenant par la ceinture de mon pantalon.<br />
<br />
-"Tu en es capable. Allez Bella. Fait avancer le pied gauche. "<br />
<br />
Mon pied ce traina complètement sans aucune élégance. Rien à voir avec un pas.<br />
<br />
-"C'est bien. Le droit maintenant. "<br />
<br />
Ma seconde jambe vint rejoindre la première par la même dance désordonné.<br />
<br />
-"Lâche une barre et recommence, n'est pas peur, je te tiens. "<br />
<br />
Ne pas avoir peur ? J'étais paniquée et encore le mot était faible. Deux semaines que mes pieds se trainaient. La terre entre les barres en était devenue lisse. Deux semaines que je me battais. Jake me remusclai les jambes, tonifiai mon bassin, assouplissait mes chevilles. Et pourtant rien n'y faisais. Je sentais la vie courir dans mes veines. Je pouvais bouger chaque orteil. La belle affaire si je ne peux pas faire un pas correct. Réapprendre à marcher semble insurmontable. Alors que mon enfant le fera un jour sans même y penser.<br />
<br />
Mais je ne veux pas, je refuse cette pensée qu'il fasse son premier pas vers moi clouée dans un fauteuil. Non, je refuse. Je refuse.<br />
<br />
POV d'Edward<br />
<br />
Je tournai comme un lion en cage. Plus d'une fois j'avais failli traverser cette frontière pour aller la chercher. Carlisle avait été voir les Black pour leur demander la permission. Mais nous ne l'avions pas encore eu.<br />
<br />
Trois semaines que je ne peux plus la voir, la sentir, la toucher, la vénérer.<br />
<br />
-"Edward calme-toi. "<br />
<br />
-"J'en peux plus Jazz. "<br />
<br />
-"Nous le savons. Mais bientôt elle reviendra. Je peux te l'affirmer. "<br />
<br />
-"Quand Alice?"<br />
<br />
-"Ce n'est pas précis mais bientôt, je te le jure. "<br />
<br />
-"Elle me manque. "<br />
<br />
-"La faute à qui ?"<br />
<br />
-"Rosalie ça suffit. " La réprimanda ma mère.<br />
<br />
-"Monsieur ne veux pas du bébé et après traite Bella comme un précieux réceptacle. "<br />
<br />
-"Je n'ai pas peur pour l'enfant mais pour elle. On ne sait pas ce qui pourrai ce produire pendant cette grossesse. Et à faire tout ces efforts, elle perd de précieuses forces. "<br />
<br />
-"Comprend la mon chéri. Bella veut pouvoir remarcher. Personne n'aurait cru cela possible. Encore moins elle. "<br />
<br />
-"Mais maman est-ce une raison pour s'enfuir ? "<br />
<br />
-"Jacob ne lui fera aucun mal. Il est la force qu'elle a besoin. "<br />
<br />
-"Ce loup sa force ? Tu délires ? "<br />
<br />
-"Rosalie, je ne permet pas que tu parles à ta mère ainsi. "<br />
<br />
Mon père venait de rentrer et scannant son esprit, je sus qu'il n'avait pas eu de nouvelle du clan des Quilleutes.<br />
<br />
-"Le père de Bella est venu me voir ce matin. "<br />
<br />
-"Qu'est-ce qu'il voulait?"<br />
<br />
-"Des nouvelles de sa fille. "<br />
<br />
-"Tu lui as dit qu'elle était pas chez nous. "<br />
<br />
-"Il le savait déjà. "<br />
<br />
-" Alors quoi?"<br />
<br />
J'écoutais mon père et ma mère sans rien dire. Charlie avait encore plus mal prit la grossesse de Bella que prévu. Quand je l'avais ramèné chez elle le lendemain, elle n'avait pas voulu que je rentre. Elle c'était préparée a ses foudres comme elle disait mais après un calme pesant toute la maison avait tremblé.<br />
<br />
Je n'avais pu me résoudre à rentrer. Alors j'avais garé ma voiture plus loin et j'étais revenu comme je le faisais depuis toujours.<br />
<br />
Flash back<br />
<br />
-"Salut papa!"<br />
<br />
-"Bella. Tu es seule? Il n'est pas avec toi?"<br />
<br />
-"Non je suis assez grande pour me faire réprimander seule. "<br />
<br />
-"Bien sûr. "<br />
<br />
Je l'avais entendu rouler jusqu'à sa chambre. J'avais profité de ce laps de temps pour aller garer la Volvo plus loin.<br />
<br />
Quand je suis revenu tel un timing parfait la porte de sa chambre c'était ouverte à la volée.<br />
<br />
-"Je ne veux plus jamais voir cette porte fermer. "<br />
<br />
-"Je ne risque plus rien. Je ne peux pas tomber une seconde fois enceinte, tu sais. "<br />
<br />
-"Tu es ma fille Bella et je ne comprend pas comment tu as pu être aussi naïve. ?"<br />
<br />
-"Je ne suis pas naïve mais amoureuse. "<br />
<br />
-"Alors ça te rend aveugle."<br />
<br />
-"Pourquoi?"<br />
<br />
-"Dans ton état Bella. Ça peut être dangereux. Il devait le savoir. Son père lui aura surement dit. Je lui aurai dit si j'avais su. "<br />
<br />
-"Quoi ? d'utiliser une capote?"<br />
<br />
-"Oui. Non. D'éviter d'avoir des rapports."<br />
<br />
-"Tu es fou. Tu croyais que je deviendrai bonne sœur ou quoi? "<br />
<br />
-"Peut-être. "<br />
<br />
-"Papa. Jamais je ne me suis sentie si vivante que sous ses mains. "<br />
<br />
-"Ça suffit je ne veux rien entendre. "<br />
<br />
-"EH bas tant pis, je vais te le dire quand même. Avec Edward j'ai redécouvert des endroits de mon corps mort. Il a été le meilleur des remèdes. Papa. Je peux de nouveau sentir mes pieds. "<br />
<br />
-" Ça me fait une belle jambe. Bientôt tu les verras plus. Et un accouchement dans ton état risque de ... Bella j'ai peur. "<br />
<br />
-"Moi je dois avoir peur. Moi je vais accoucher. Toi tu vas être grand-père. "<br />
<br />
-"Certainement pas. Pas d'un enfant qui risque de détruire mon bébé. "<br />
<br />
Il avait lâché ces derniers mots faisant fis de ceux de Bella. Elle sentait ses pieds de nouveau. Mais à ce moment là tous s'écroulait sous les siens.<br />
<br />
Elle resta prostrée le regard fixe vers la porte ouverte et vide. Son père était retourné au bureau.<br />
<br />
Fin du flashback<br />
<br />
Je repris mes esprits quand mon père eu fini. Mais je pu lire dans leurs esprits la suite. Il s'inquiétait réellement. Carlisle lui avait parlé des risques enfin certains. Ceux avec un accouchement d'un bébé humain. Qu'une césarienne serait le mieux dans son cas. Il lui demanda où en était ses sensations. Moi qui avais cru qu'il n'avait pas entendu ou qu'il en avait que faire. Je mettais tromper. Il mettait ce miracle sur mon compte comme Bella lui avait dit. Son remède. Et maintenant c'était Jacob son remède.<br />
<br />
-"Edward. " Me réveilla Alice<br />
<br />
-"Quoi?"<br />
<br />
-"Ton téléphone. "<br />
<br />
-"Hein ?"<br />
<br />
-"Ton téléphone Edward sonne c'est Bella. "<br />
<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/12/garde-malade-chapitre-50.html?zx=abc5e52263828cb9">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-30772299177093678112010-07-23T11:40:00.000-07:002010-08-30T06:00:56.375-07:00Aujourd'hui... Chapitre 12<u>Chapitre 12 Sans toi je ne suis rien</u><br />
<br />
<u>POV d'Edward</u><br />
<br />
Elle dormait quand je l'avais quitté cette nuit, enfin ce matin très tôt car il fallait que je chasse. Le sang dont j'avais envi et qui m'appelait lui était précieux. Moi je pouvais m'en contenter d'autre.<br />
<br />
J'avais trouvé un papier et un stylo sur son bureau. Je n'avais pas pu d'ailleurs m'empêcher de regarder la moindre chose sur celui-ci. Des cours. Des livres. Un ordinateur. Et un morceau de photo. Un seul. Mais suffisant pour que je sache ce qu'elle avait été. Qui elle représentait. Jacob black. Il n'y avait aucun doute pour moi.<br />
<br />
Posant mon mot sur l'oreiller à côté d'elle, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète avant de sauter par la fenêtre et courir à travers bois. Partout la même odeur. Celle des loups. À croire qu'il avait marqué son territoire comme les chiens le font, ce qui me fit rire.<br />
<br />
Ma chasse finie. Je parti me changer. Pris la clef de ma Volvo, il n'allait pas tarder à être l'heure.<br />
<br />
Quand j'arrivai devant chez elle, il était là. Dans le petit bois derrière chez les Swan. Ces pensées étaient déchainées, pleines de peur, de colère et d'amour. Il l'aimait et ne souhaitait qu'une chose : la protéger, l'éloigner de moi. Mais ce n'était pas à lui de choisir comme ce n'était pas à moi de le faire. Elle devait prendre ces propres décisions. Je l'avais compris cette nuit. Je la laisserai décider. Trouver par elle même une raison de me quitter.<br />
<br />
Je me concentrai sur les pas et la respiration de Bella dans la maison. Elle allait franchir la porte.<br />
<br />
Quand son téléphone sonna, je compris très vite qui c'était, j'entendais la conversation et les pensées affolées du loup.<br />
<br />
Elle sait, ce n'est pas possible. Comment peut-elle rester avec alors qu'elle sait ? <br />
<br />
Mais le reste de la conversation me fut moins agréable.<br />
<br />
Que ça soit la partie où elle voulait éclaircir un point avec Jacob ou le moment où ils parlaient de leurs sentiments. Elle ne l'aimait plus. Mais l'amour est-ce un sentiment qui peut s'effacer ? N'est ce pas indélébile et irréversible ? Peut-on ne plus aimer une personne du jour au lendemain ?<br />
<br />
Je n'en étais pas certain.<br />
<br />
La conversation pris fin et très vite la porte s'ouvrit. Je ne bougeai pas. Même si j'aurai pu faire comme dans ces films romantiques : courir vers elle tellement j'avais hâte de la serrer contre moi. Sentiment de possession.<br />
<br />
Voyant son état de léthargie. J'avançai ne tenant plus. Ruinant ma patience.<br />
<br />
J'entendais son ami grogner dans les fourrés.<br />
<br />
Il allait grogner pour quelque chose. Je m'emparai de son cou. Il était prêt à bondir.<br />
<br />
-"Bonjour. " Lui dis-je sans me décoller d'elle. Bien au contraire.<br />
<br />
Lâche là si tu ne veux pas que je te tue sur le champ.<br />
<br />
-"Je vais arrêter de t'embrasser car ton ami n'apprécie pas. "<br />
<br />
-"Moi oui. "<br />
<br />
Sa remarque me fit rire.<br />
<br />
Je lui pris ses affaires et la guida vers la voiture.<br />
<br />
-"Allons-y ou tu vas être en retard. "<br />
<br />
-"Je m'en moque. "<br />
<br />
-"Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre. "<br />
<br />
-"Tu as entendu ma conversation avec Jacob ? "<br />
<br />
-"Oui. " Bien sûr que j'ai entendu !<br />
<br />
-" Excuse-moi. "<br />
<br />
-"Je ne t'en veux pas Bella. Tu l'as aimé et je peux le comprendre. Enfin non. Mais je ne peux pas t'obliger ou m'obliger à croire le contraire. "<br />
<br />
-"Dit l'homme au mille conquêtes. "<br />
<br />
-"Oui mais il n'y a eu que toi dans mon cœur. "<br />
<br />
-"Au contraire de ton lit. De tes bras. De ton corps. "<br />
<br />
-"Est-ce si important ? Ou plus important que les sentiments ? " Je voulais qu'elle comprenne ce qu'elle représentait pour moi.<br />
<br />
-"Peut-être pas pour vous, Alice me l'a fait comprendre, mais pour moi oui. "<br />
<br />
-"Alors je peux te faire une promesse. Tu seras à partir de ce jour la seule. Je te promets fidélité. Quoi qu'il arrive. Il n'y en aura plus jamais d'autre. ….Je t'aime. "<br />
<br />
Me penchant vers elle, alors qu'elle était assise, pour m'emparer de ses lèvres.<br />
<br />
Je la relâchai ne souhaitant pas la mettre en retard.<br />
<br />
On resta silencieux pendant tout le trajet. Profitant seulement de la présence de l'autre.<br />
<br />
-"Tu vas être en retard mon ange. " Dis-je voyant qu'elle ne sortait pas de la voiture.<br />
<br />
-"Viens avec moi. "<br />
<br />
-"Tu veux que je m'inscrive ? Je peux, tu sais. Légalement, j'ai 17 ans. "<br />
<br />
-"Et officiellement ? "<br />
<br />
-"Officiellement. Je suis né en 1918. "<br />
<br />
-"Wow. "<br />
<br />
-"Est ce que ça change quelque chose?"<br />
<br />
-"Non. Rien. Espérais-tu le contraire ? "<br />
<br />
-"Peut-être. "<br />
<br />
Elle resta silencieuse.<br />
<br />
-"Alors je m'inscris ? "<br />
<br />
-"Quoi?" elle n'était plus là.<br />
<br />
-"Dois-je aller au secréterait pour m'inscrire ? " Lui répétais-je.<br />
<br />
-"Non. Je te veux qu'à moi. Si tu viens avec moi au lycée. Je devrai arracher trop d'yeux. "<br />
<br />
-"Jalouse. "<br />
<br />
-"Oui car je t'aime. "<br />
<br />
-"Moi aussi Bella et j'en ai que faire de toutes les autres, il n'y a que toi. "<br />
<br />
-" Embrasse-moi. "<br />
<br />
Elle ne me laissa pas répondre qu'elle était grimpée sur moi.<br />
<br />
La sonnerie du lycée retenti et Bella souffla.<br />
<br />
Elle sorti de la voiture.<br />
<br />
-"Bella?"<br />
<br />
-"Oui? "<br />
<br />
-" Donne-moi ton numéro. "<br />
<br />
-"0602272975. Tu ne notes pas ?"<br />
<br />
-"Il y est gravé à jamais. " Lui indiquant ma tête.<br />
<br />
Je la regardai partir. Remonter l'allée. Déjà elle me manquait.<br />
<br />
Je lui envoyai aussitôt un message.<br />
<br />
Je t'aime <br />
<br />
E<br />
<br />
Je reçu très vite une réponse.<br />
<br />
Pas autant que je t'aime<br />
<br />
B<br />
<br />
Ça c'est impossible pensai-je. Je jetai mon portable sur le siège qu'elle occupait deux minutes plus tôt et parti sur les chapeaux de roues. Ne sachant pas trop où aller ni quoi faire.<br />
<br />
D'habitude, je vagabondai. Expérimentait de nouvelles choses. Mais là je voulais être sage. Je venais de faire une promesse. Et ce n'était pas à la légère. Bien au contraire.<br />
<br />
J'aurai tant voulu avoir Alice avec moi. Lui demander conseil. Mais je savais qu'elle lutter avec ma famille pour leur faire comprendre mon attirance pour une humaine.<br />
<br />
Je fus très vite aux limites de la ville. Il y avait le poste de police en face de moi. Celui où son père travailler. Je me demande si son père verrait d'un bon œil notre couple. Surement pas. Quel père le serait ? Un vampire pour gendre. Un sans vie. Un risque constant pour son unique fille.<br />
<br />
Je restai un moment perdu dans mes pensées les mains sur le volant à ressasser toutes mes peurs. Mes doutes sur le bien fondé de notre relation.<br />
<br />
11h : il restait plus de quatre heures avant de la revoir. Impossible. J'avais besoin d'elle pour oublier.<br />
<br />
Je repérai le magasin qui me permettra de lui faire une surprise.<br />
<br />
<u>POV de Bella</u><br />
<br />
Qu'es ce qui est pire ? Deux heures de math ou les questions incessantes de Jessica.<br />
<br />
Franchement je ne sais pas. C'est surement pour ça que j'essaye de me planquer derrière les cassiers.<br />
<br />
-« Bella ! Je te cherchai partout ! »<br />
<br />
- « Ah ? »<br />
<br />
- « Tu ne m'as pas répondu. »<br />
<br />
- « C'était quoi la question ? »<br />
<br />
Elle me foudroya sur place.<br />
<br />
- « Enfin voyons The question du siècle. Qui était ce beau gosse dans la voiture ce matin ? »<br />
<br />
-« Un ami. »<br />
<br />
- « Mais bien sur. Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu. Bella on n'embrasse pas ces amis comme vous vous êtes embrassés. »<br />
<br />
- « C'est tout nouveau entre nous et je ne veux pas que ça s'ébruite. »<br />
<br />
- « Bas c'est bon quand tu n'habites pas Forks les secrets. Mais ici tout ce sait. »<br />
<br />
Malheureusement elle disait vrai. Peut-être même que Mme Newtown avait déjà fait un contre-rendu à Charlie.<br />
<br />
- « Alors comment il s'appelle ? Comment tu l'as rencontré ? Est ce qu'il embrasse bien ? »<br />
<br />
Je me pinçai les lèvres n'osant pas répondre à cet interrogatoire éclair. Oui il embrasse bien même mieux que ça mais pour notre rencontre quoi dire ? Il m'a juste invité à une orgie.<br />
<br />
J'allais commencer par son prénom quand mon téléphone sonna.<br />
<br />
Je me reculai de Jess la commère de service et répondis.<br />
<br />
- « Oui ? »<br />
<br />
- « Que fais-tu à ta pose de midi ? »<br />
<br />
- « À part manger ? Rien. Pourquoi ? »<br />
<br />
- « Parfait alors je t'attendrai derrière votre terrain de sport. »<br />
<br />
- « Ok. À midi alors. »<br />
<br />
- « Je t'aime. »<br />
<br />
- « Moi aussi. »<br />
<br />
Je n'étais pas très causante mais ce lycée avait trop d'oreille. Je me demandais ce qu'il avait prévu mais le principal était d'être avec lui plus tôt.<br />
<br />
Les cours reprirent. Mais le prof de français ne retint pas mon attention. Mon cerveau était plein d'images d'Edward et moi.<br />
<br />
Gribouillant mon cahier machinalement.<br />
<br />
La cloche me fit sursauter faisant répandre ainsi toutes mes affaires. Ça déclencha les rires et la sympathie de Mr Russel. Enfin jusqu'au moment où il vit mon cahier de cours.<br />
<br />
-" Il ne me semble pas d'avoir parlé des personnages des sœurs Brontë Melle Swan. "<br />
<br />
-"Comment ?"<br />
<br />
-" Votre cahier est recouvert du même prénom. "<br />
<br />
J'avais écrit encore et encore son prénom sur ma page.<br />
<br />
Edward. Edward. Edward.<br />
<br />
Le prof ferma mon cahier sans rien ajouter et me le tendis.<br />
<br />
Sans doute mes années de bons résultats jouaient en ma faveur. Je glissai le tout dans mon sac et me redressa. Il n'y avait plus que nous deux dans la salle. L'heure du déjeuner était plus forte que tout. Je m'excusai encore et filai vers le terrain.<br />
<br />
Je ne mis pas longtemps avant de l'apercevoir adosser à un arbre.<br />
<br />
Il m'accueilli avec un immense sourire.<br />
<br />
- "Tu m'as manqué. "<br />
<br />
-"Toi aussi. Va falloir revoir mon refus de t'inscrire, je ne tiendrai jamais jusqu'en juin à ce rythme. "<br />
<br />
-"Ça sera avec joie. "<br />
<br />
Il me tendit la main et on se glissa dans les sous bois. J'espérais que ça ne soit pas une randonnée qu'il avait prévu.<br />
<br />
On avait parcouru une bonne centaine de mètre quand je vis une couverture posée sur un tronc déraciné.<br />
<br />
-"Le déjeuner de Melle est servie."<br />
<br />
-"Merci. "<br />
<br />
Je m'installai entre ses jambes me servant de son buste comme appuis. Je pouvais sentir le froid de son corps à travers son pull. Mais je m'en fichais car j'étais bien.<br />
<br />
Il s'empara d'un Tupperware. Qu'il ouvrit. C'était une assiette digne d'un restaurant cinq étoiles. Il me tendit une fourchette.<br />
<br />
-"Bon appétit mon amour. "<br />
<br />
-"Merci. C'est toi qui a cuisiné ?"<br />
<br />
-"J'aurai bien voulu mais sur ce coup je n'ai fait que choisir sur une carte. "<br />
<br />
-"C'est merveilleux. "<br />
<br />
-"Goute avant. "<br />
<br />
Je secouai la tête. Ne sachant même plus me servir d'une fourchette, je restai sans bouger. Il me prit la fourchette des mains et tout en tenant l'assiette, il prit un morceau d'avocat et de crevette et me l'approcha de la bouche.<br />
<br />
Je glissai mes lèvres sur le couvert. M'emparant de ce fin gourmet.<br />
<br />
-"Succulent. "<br />
<br />
Je continuai par moi même à me nourrir. Lui posant des tas de question sur sa matinée. Il m'avoua à demi mot d'avoir autant flâner que moi.<br />
<br />
L'un sans l'autre nous étions devenus des bons à rien.<br />
<br />
Il me proposa un dessert mais je ne pouvais plus rien avaler et surtout je voulais avoir ma bouche libre pour une toute autre gourmandise.<br />
<br />
Je me retournai vers lui me lovant contre son corps. Laissant son odeur m'enivrer.<br />
<br />
Je remontai mon visage vers son cou pour l'embrasser. Le contact de sa peau sur le bout de ma langue réveilla tout mes démons. Je grappa sur le tronc me retrouvant à genou mais surtout en équilibre. Il me serra par la taille. Je devais irradier. Car je me sentais bouillante.<br />
<br />
Je continuai avec sa bouche et sa langue la faisant mienne dans notre échange<br />
<br />
Il glissa ses mains sous mon gilet. Frôlant de ses doigts chaque parti accessible.<br />
<br />
-"Edward. "<br />
<br />
J'avais envie de lui comme jamais. Ma main descendit vers mon objet de convoitise. Dezipant son pantalon. Mes jambes trouvèrent par elle même le moyen de ce placer. Me permettant de frotter mon sexe contre le sien.<br />
<br />
Il était dur, j'étais trempée.<br />
<br />
Il nous releva et me coinça contre un arbre.<br />
<br />
Mes jambes toujours autour de sa taille.<br />
<br />
Il libera habilement nos deux sexes.<br />
<br />
Me pénétra en un coup de rein puissant.<br />
<br />
-"OUI. "<br />
<br />
-"Bella tu me rends fou. "<br />
<br />
-"Encore. "<br />
<br />
Il continua à-coup par à-coup. Plus rapide. Plus puissant. M'empêchant de crier en me bâillonnant de sa bouche que j'aspirai et mordais par intermittence.<br />
<br />
Nous vîmes en même temps.<br />
<br />
Gardant nos positions un moment. Profitant de cette symbiose. De ce moment à deux avant de retourner dans le monde de Forks et ses ragots.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/08/aujourdhui-chapitre-13.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-90157809874641746412010-07-09T01:45:00.000-07:002010-07-27T13:13:35.694-07:00Une nuit qui change tout Chap 10Chapitre 10: Quand les choses deviennent sérieuses<br />
<br />
POV d'Edward<br />
<br />
La journée que j'avais passée avec Bella avait été idéale. Je ne faisais que d'y repenser. <br />
<br />
-"Edward tu m’écoutes?"<br />
<br />
-"Oui bien sûr. "<br />
<br />
-"Alors répètes-le ! " Me demanda ma sœur postée devant moi les mains sur les hanches. <br />
<br />
J'avais beau me concentrer, sa voix était devenue très vite un bruit de fond. <br />
<br />
-"J'avais raison."<br />
<br />
-"Pardon sœurette, recommence cette fois-ci je suis toute ouïe. "<br />
<br />
-"Je te disais qu'on a enfin trouvé l'appart de nos rêves. Un loft sur deux ..."<br />
<br />
La sonnerie de Bella la coupa.<br />
<br />
-"Bella?"<br />
<br />
Je me retournai afin d'éviter les grands gestes de mon lutin fétiche qui mimait qu'elle me trancherait la tête. <br />
<br />
-"Edward. Je ne te dérange pas j'espère?"<br />
<br />
-"Non bien sûr que non tu me déranges pas. C'était ma pose." <br />
<br />
J'entendis les jérémiades d'Alice " Non tu parles, il était juste en grande conversation avec sa cadette. Mais ce n’est pas grave...."<br />
<br />
-"Super je voulais te proposer. Enfin si tu es d'accord. Mais rien ne t’y oblige. "<br />
<br />
-"Oui?"<br />
<br />
-« Voudrais-tu dormir chez moi ce soir? Je me disais que comme ça on aurait plus de temps ensemble. "<br />
<br />
-"Pas de soucis au contraire. " Et encore le mot était faible. Et si je n'étais pas dans le parc du campus, avec Alice de surcroit, j'entamerai une dance de joie. <br />
<br />
-"Parfait alors. " dit-elle avec un sourire timide dans la voix.<br />
<br />
-"Parfait. "<br />
<br />
-"Bon bas à ce soir. "<br />
<br />
-" 19h pétante. " Précisai-je<br />
<br />
Je raccrochai, restant immobile, repassant encore et encore ses quelques mots, m’incrustant de chaque souffle, de chaque intonation de sa voix. <br />
<br />
-"Edward si tu n'étais pas mon frère, je ne sais pas ce que je te ferai. "<br />
<br />
Elle avait fait le tour. Son visage était mi colère, mi stupeur. <br />
<br />
-"Qui peut bien te faire cet effet ? À croire que tu es un satellite régit par sa voix. Je n’imagine même pas quand elle est dans la même pièce que toi, il pourrait avoir une tempête que tu ne bougerais pas sans qu'elle t’ordonne de courir comme Forest Gump. "<br />
<br />
-"Pour l'instant c'est toi la tornade. Et crois moi, je peux courir sans signal de départ. "<br />
<br />
-"Tu n'oserais pas. Edward reviens-là. Sale gougea ! Si je te rattrape tu es un homme mort. "<br />
<br />
-"Essaye toujours" lui criai-je en courant vers ma salle de cour. <br />
<br />
Je savais très bien qu'elle ne me rattraperait pas. Cela me déclencha un rire nerveux, ou peut être était-ce la prévision de la revoir qui en était la cause. <br />
<br />
xxxxxxxxx<br />
<br />
Je m’arrêtai en bas de chez elle. J’avais préparé mon sac. J'avais pris soin aussi de faire une halte au fleuriste. Le bouquet était plus soft que la dernière fois. Mais la fleuriste l’avait préparé avec autant de soin. Sans omettre de me demander la réaction de la personne qui avait reçu le dernier. Et me glisser qu'elle avait pensé à moi en regardant Pédale Douce.<br />
Ma première réaction fut un peu bizarre, je ne ressemblai pas, du moins j'espère à un gay - je n'ai rien contre eux mais je tiens à mon côté masculin - en remarquant ma tête, elle précisa son insinuation. L'acteur avait offert un bouquet d'ampoule à sa maitresse. <br />
Je lui avais répondu que pour moi il n'y avait qu'elle. Et j'espérai pour toujours. <br />
<br />
<br />
Je sonnai à son interphone remarquant le tremblement de ma main. <br />
Elle répondit très vite. D'un simple " monte! ".<br />
J'entendis le clac de la porte me donnant un signal intérieure. Celui qui me fit comprendre que j'allais la retrouver. Avec elle, je me sentais entier, je me sentais "chez moi".<br />
Je frappai à sa porte. Des bruits de fracas venaient de l'intérieur. <br />
<br />
-"Bella ca va?"<br />
<br />
La porte s'ouvrit, elle avait un torchon dans les mains. <br />
<br />
-"Désolée je me battais avec mes casseroles. "<br />
<br />
-"Et qui a gagne ?"<br />
<br />
-"Je dirai un partout. Mais entre. "<br />
<br />
Elle se recula et je remarquai aussitôt l'odeur des lasagnes. <br />
Elle couru au bar déposer son essuies et revint vers moi. <br />
Elle sembla gêner. Je lui tendis le bouquet et lui souffla. <br />
<br />
-"Bonjour. "<br />
<br />
-"Bonjour. " Me répondit-elle avec un sourire. <br />
<br />
Je lui attrapai la hanche et la colla à moi. Elle leva son visage vers le miens. <br />
<br />
-"Tu m'as manqué, Bella!"<br />
<br />
-"Toi aussi. "<br />
<br />
Je déposai mes lèvres sur les siennes. Par envie mais bien plus par besoin. <br />
<br />
Elle se sépara de moi me prenant la main. Elle me traina vers son placard pour y prendre un vase. Malgré ses gestes maladroits, elle parvint à sa tache. Elle m’entraina ensuite vers une porte. Elle me regarda une dernière fois avant de l'ouvrir. J'y découvris sa chambre. Elle n'était pas très… comment dire ? Très féminine. Ou du moins comme celle d'Alice. <br />
<br />
-"Tu peux déposer tes affaires ici. "<br />
<br />
Elle m’indiqua une chaise dans les tons verts anis. Sa chambre était dans les mêmes couleurs. Crème et vert. Mais à y regarder, elle était comme Bella : simple mais parfaite. Sans un besoin incommensurable d'artifice. <br />
<br />
Je me débarrassai de mon sac. <br />
-"Tu n'as que ça ?"<br />
<br />
-"C'est l'avantage quand tu n'as pas besoin de porter de costume pour aller travailler. Un polo et un jeans ne prennent pas énormément de place. "<br />
<br />
-"En parlant travail."<br />
<br />
-"Oui ?"<br />
<br />
-" J'ai démissionné du miens. "<br />
<br />
-"Je suis navré. "<br />
<br />
-"Moi pas. L'un de mes collègues. Que tu as aperçu avec ma voisine d'ailleurs n'arrêtait pas de me faire des avances. "<br />
<br />
J'essayai de me le rappeler. Mais sans succès. Ce qui fut heureux pour lui. Je ne donnai pas chère de sa peau si je le croisai.<br />
<br />
Nous étions sortis de la chambre après un moment. Rappelés au monde par le gling du four.<br />
<br />
Les lasagnes étaient excellentes. Nous parlions de choses et d’autres rendant ce moment précieux et ordinaire. Un moment de vie que les couples ont ou devraient avoir. Car ils sont magiques. Ils ressourcent. Ils sont simples. Mais parfaits.<br />
<br />
Le repas terminé, Bella me proposa d’aller nous coucher dans son lit. Elle avait un écran au mur. On se changea rapidement et se blotti l’un contre l’autre.<br />
Je pouvais sentir la douceur de sa peau. À chaque passage de mes doigts dans son dos, la chaleur montait en moi.<br />
J’avais envi d’elle. Accepterai t’elle que je la câline ? Que je lui donne du plaisir ?<br />
Je glissai ma main en dessous de sa nuisette pour approfondir cette caresse.<br />
Allant jusqu’à ses seins. Elle se tourna m’en facilitant l’accès. <br />
Je retirai le drap qui nous couvrait et me mit devant elle. Entre ses jambes. Souleva son vêtement de nuit. Enfonçant mes mains dans sa peau. Je descendis vers son string. Mon sexe était dur. Mais j’en fis abstraction. Il n’y avait qu’elle. Que son désir à elle qui comptait pour ce soir.<br />
J’embrassai son ventre. Passa ma langue où je faisais tomber le tissu.<br />
Elle agrippa mes cheveux me donnant plus de force dans mes gestes. Je lui repliai une jambe. Elle était à moi.<br />
Je ne savais pas si j’étais le premier à chérir avec ma bouche son paquet d’amour mais je crois que le savoir aurai fait de moi l’homme le plus heureux si c’était le cas. Ou le plus jaloux dans le cas contraire.<br />
Je la caressai avec ma langue passant sur chaque pli, chaque bosse de son sexe. Le goutant et le marquant par moment de mes dents. J’entendais ses gémissements. Elle n’allait pas tarder.<br />
<br />
- « Edward ! Oh mon dieu ! Ouiiiii ! »<br />
<br />
- « Jouis pour moi Bella. »<br />
<br />
- « Edward Ouiiiiiiiiiiiiii. »<br />
<br />
Ses jambes tremblèrent. Et son sexe se resserra sur ma langue. Lapant son suc jusqu’à la dernière goute. La faisant tressaillir. Son sexe devenant sensible après la jouissance.<br />
<br />
Je me repositionnai contre elle attendant qu’elle reprenne son souffle. Elle se lova contre mon torse. Je lui embrassai le sommet de la tête.<br />
<br />
Elle descendit sa main vers mon sexe.<br />
<br />
- « Tu n’as pas à me rendre la pareil Bella, j’ai pris autant de plaisir à t’en donner qu’à en recevoir. »<br />
<br />
- « Mais ? »<br />
<br />
- « Chut ! Mon ange. Je t’aime et c’est tout ce qui compte pour le moment. Toi et moi, comme ça. »<br />
<br />
- « Je t’aime Edward. »<br />
<br />
Je venais de lui dire mes sentiments mais pensai pas à l’entendre. La joie me submergeait. Je resserrai mes bras contre son corps. Oui ce moment était tout ce qui comptait.<br />
On s’endormi dans cette position. Se réveillant presque dans la même.<br />
Avant de partir elle m’embrassa et je lui demandai de passer le week-end avec moi, lui donnant aucune précision sur notre emploi du temps. Je savais qu’elle n’aimait pas les surprises mais je savais que ça lui plairais. <br />
On faisait penser à un vrai couple c’est peut-être ce qu’on est après tout. Oui nous le devenions. Et ça me plaisait énormément.<br />
<br />
POV Bella<br />
<br />
Cet entretien me donnait bonne impression sur notre future collaboration. Suite à ma démission, j'avais décidé de partir dans une branche qui me tenait vraiment à cœur: la peinture. J'étais actuellement en entretien avec le tenant d'une galerie d'art. J'en avais déjà contacté plusieurs, qui avaient décliné mon offre d'exposer chez eux, mais cette galerie là, je la sentais bien. Les négociations se passaient bien et le lieu me plaisait énormément.<br />
<br />
À la fin de notre entretien, le propriétaire de la galerie m'adressa un sourire encourageant.<br />
<br />
"Eh bien, Isabella – "<br />
<br />
"Bella!"<br />
<br />
"Bella, je pense que nous ferons du bon travail ensemble."<br />
<br />
"C'est vrai? Merci beaucoup monsieur Black!"<br />
<br />
"Appelez-moi Jacob!" (N/Nad : Nooon, pas lui ! :P)<br />
<br />
"Très bien Jacob, si on prenait un autre rendez-vous pour que je puisse vous montrer le reste de mes toiles? Mardi qui vient, ça vous va?"<br />
<br />
"C'est parfait!" Dit-il en regardant dans son agenda. "Alors à mardi. Au fait, ça pose problème si on se tutoie?"<br />
<br />
"Aucun problème!"<br />
<br />
"Très bien, bonne soirée Bella!"<br />
<br />
"À toi aussi Jacob, bon week-end!"<br />
<br />
Je quittai la galerie pour me diriger chez moi afin de me préparer pour mon week-end avec Edward. On ressemblait de plus en plus à un vrai couple, et ça me plaisait…<br />
<br />
xxxxxxxxx<br />
<br />
Je venais d'arriver devant l'immeuble d'Edward. Il voulait venir me chercher, mais je lui avais rappelé que j'avais moi aussi une voiture, et que donc je pouvais me déplacer.<br />
<br />
Après maintes discussions téléphoniques, j'avais finalement eu gain de cause et avais pu venir par moi-même chez lui. Je me dirigeai jusque l'interphone et sonnai.<br />
<br />
"Monte mon amour!"<br />
<br />
Il m'a bien appelée mon amour, je ne rêve pas là? Je ne sais pas si j'avais rêvé ou non, mais l'idée me plaisait.<br />
<br />
Je fus tirée de mes pensées par le clic de la porte qui s'ouvre. Je m'engouffrai dans l'immeuble et entrai dans l'ascenseur. Une fois sortie, je me précipitai vers la porte. Je n'eus pas le temps de frapper que la porte s'ouvrait déjà sur le dieu grec qui peuplait mes rêves toutes les nuits.<br />
<br />
Il me tira à lui et ferma la porte d'un coup de pied tout en me serrant dans ses bras. Il me regarda quelques secondes avant de poser ses lèvres sur les miennes. Sa bouche s'entrouvrit et sa langue caressa le contour de mes lèvres, demandant l'accès, que je lui accordai sans hésitation.<br />
<br />
"Bonjour"<br />
<br />
"Salut toi."<br />
<br />
Nos lèvres finirent par se séparer. Un dernier baiser rapide et je quittai les bras d'Edward, qui me tendit la main et me dirigea vers la chambre.<br />
<br />
"Pose ton sac, on va bientôt y aller."<br />
<br />
"Tu veux toujours pas me dire où on va?" Dis-je en faisant une moue<br />
<br />
"Non, surprise, tu verras quand on y sera!" Dit-il en riant.<br />
<br />
Je boudai mais pris tout de même la main qui me tendait afin de le suivre. Nous nous installâmes dans la voiture et Edward me tint la main tout le long du trajet. Nous finîmes par arriver et je découvris, émerveillée, le lieu où il m'avait emmenée: la fête foraine! J'adorais ça! Je me retournai vers lui avec un grand sourire.<br />
<br />
"Je suppose que ce n'est pas la peine de te demander si le programme te plait?" dit-il en m'embrassant brièvement.<br />
<br />
"J'adore!" Dis-je, tout sourire.<br />
<br />
Edward sortit de la voiture et en fit le tour afin d'ouvrir ma portière, me prit la main et m'entraîna au guichet, où il paya deux places, malgré mes protestations.<br />
<br />
La soirée fût merveilleuse. Nous profitâmes des manèges à sensation, de la maison hantée, où Edward me cacha les yeux quand j'avais trop peur et me rassura avec des mots doux à l'oreille. Nous partageâmes un hot dog, et Edward me gagna un gros ours en peluche au stand de tir. Je sentais que je dormirais avec celui-ci les jours où Edward ne serait pas là…<br />
<br />
Nous rentrâmes vers deux heures du matin, épuisés mais heureux. Nous passâmes la porte. Une fois celle-ci refermée, nous nous fixâmes quelques instants avant de rapprocher tout doucement nos visages. Nos lèvres se rencontrèrent timidement, avant de se faire plus pressantes. Soudain, sans que je m'y attende, je sentis mes pieds quitter le sol et Edward me porta comme une mariée jusqu'à sa chambre. Il me déposa avec délicatesse sur le lit avant de s'allonger sur moi, se positionnant entre mes jambes.<br />
<br />
Le baiser repris et nos mains se firent baladeuses. Nous dûmes briser le baiser, haletants, et la bouche d'Edward partit à la découverte de mon cou. Mes mains se baladèrent le long de l'ourlet du t-shirt d'Edward, que je finis par tirer vers le haut. Celui-ci comprit mon intention et se releva afin que je puisse le lui retirer. Dés que ce fut fait, Edward réserva le même sort à ma tunique, avant de passer ses mains derrière mon dos et de dégrafer mon soutien gorge.<br />
<br />
Une fois ma poitrine libérée de son carcan, la bouche d'Edward se précipita dessus, la vénérant de ses lèvres, sa langue et ses dents. Je gémis de bien-être, c'était si bon.<br />
<br />
"Edward"<br />
<br />
Mon amant continua sa douce torture, tandis que je passai ma main droite dans sa tignasse cuivrée. Une fois qu'il en eut terminé avec ma poitrine, il descendit plus au sud, déposant de doux baisers sur mon ventre, laissant sa langue se prélasser sur mon nombril. J'anticipai le moment où il s'occuperait de mon centre nerveux, me rappelant le fabuleux orgasme qu'il m'avait donné mercredi. Cependant, Edward n'avait pas l'air de vouloir se presser, il prenait son temps autour de mon nombril alors que je me consumais sur place. Après ce qui me parût une éternité, Edward fit sauter le bouton de mon jean et tira sur celui-ci, retirant mon shorty en même temps.<br />
<br />
Malgré cette avancée, Edward semblait décidé à me faire languir, car il commença à embrasser ma cheville et à remonter tout doucement puis à continuer son petit manège sur mon autre jambe.<br />
<br />
"Edward, je t'en prie…"<br />
<br />
Il rit contre ma cuisse et continua son exploration comme si de rien n'était, terminant en taquinant mon aine, sans jamais toucher l'endroit qui le réclamait ardemment.<br />
<br />
"S'il te plait Edward, j'ai besoin de toi…"<br />
<br />
Il se décida enfin à répondre à ma requête, passant sa langue le long de ma fente avant de se concentrer sur mon clitoris. Je poussai malgré moi un gémissement, ce qui le fit sourire contre ma féminité. Sans que je m'y attende, il pénétra un doigt en moi, puis deux. J'étais au bord de l'extase, je ne pensais pas pouvoir ressentir plus de désir lorsqu'il me pénétra de sa langue, laissant ses doigts s'occuper de mon centre en feu.<br />
<br />
"Hum, Edward…"<br />
<br />
Quelques secondes plus tard, un violent orgasme me frappa, encore plus puissant que celui qu'il m'avait procuré mercredi dernier, je ne pensais pas que ce soit possible. Je hurlai son prénom en me déversant sur sa langue.<br />
<br />
Je mis plusieurs secondes à me remettre de mon orgasme, mais celui-ci ne me suffisait pas, il m'en fallait plus.<br />
<br />
"Edward, fais moi l'amour…"<br />
<br />
Je le vis se relever et se débarrasser de son jean et de son boxer, je profitai de cet instant pour tendre mon bras vers mon sac afin d'en sortir un préservatif. Je ne pensais pas que ce soit vraiment nécessaire, mais mieux vaut prévenir que guérir. Il faudrait que je pense à lui demander à faire un test un de ces quatre pour être sûr, mais ce n'était pas le moment.<br />
<br />
Je lui tendis le préservatif, qu'il mit rapidement avant de se positionner entre mes jambes, que je serrai en étau autour de sa taille. Il me regarda dans les yeux tendrement, frottant le bout de son gland contre mon entrée, m'embrassa rapidement avant de me pénétrer, centimètre par centimètre. Une fois complètement en moi, il s'immobilisa, le temps que je m'habitue à lui. Quelques secondes plus tard, je bougeai les hanches pour l'intimer de continuer. Il commença de lents va-et-vient pour prendre ensuite un rythme plus soutenu. Je sentais mon orgasme se construire petit à petit, c'était si bon.<br />
<br />
"Edward, plus vite!"<br />
<br />
"Bella" Gémit-il en réponse.<br />
<br />
Il intensifia le mouvement, et je commençai à perdre pied. La main d'Edward se faufila là où nous étions joints et donna le coup de grâce en pinçant mon clitoris. Je partis dans l'extase. Mes parois se refermèrent autour de lui et je partis dans un grand cri.<br />
<br />
"EDWARD!"<br />
<br />
"BELLA!" Cria-t-il en me rejoignant avant de s'effondrer sur moi.<br />
<br />
Je mis encore plus de temps à me remettre, j'avais besoin de reprendre mon souffle. La respiration d'Edward était tout aussi erratique que la mienne. Edward reprit le sien au bout de quelques secondes avant de m'embrasser tout le visage, terminant par mes lèvres. Ce baiser n'avait rien de passionnel, il était plein de tendresse, et peut-être… d'amour? Je ne savais dire.<br />
<br />
Edward se retira de moi et alla mettre le préservatif à la poubelle, puis revint s'allonger à coté de moi, me prenant dans ses bras. Il m'embrassa sur la tempe.<br />
<br />
"Bonne nuit mon ange." Murmura-t-il contre ma tempe.<br />
<br />
"Bonne nuit mon cœur" Répondis-je à mon tour, avant de partir dans les bras de Morphée.<br />
<br />
xxxxxxxxx<br />
<br />
"EDWARD!" fut la première chose que j'entendis à mon réveil. Une voix féminine? Qui appelait Edward? Dans son appartement? Alors qu'il ne lui avait pas ouvert? Mais qu'est-ce-que c'est que ce cirque? J'entendis à nouveau la même voix.<br />
<br />
"EDWARD! Qu'est ce que tu fous encore au lit?" Entendis-je avant que la porte ne s'ouvre en grand.<br />
<br />
"Oh mon dieu!" S'exclama la jeune fille qui venait de nous réveiller, mettant sa main devant sa bouche.<br />
<br />
C'est qui celle-là?<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/07/une-nuit-qui-change-tout-chap-11.html">Chapitre Suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-9205170859988405182010-05-25T04:44:00.001-07:002010-07-09T01:46:44.790-07:00Une nuit qui change tout Chap 9Chapitre 9 : Croissant chaud<br />
<br />
POV d'Edward<br />
<br />
M'endormir auprès d'elle, après une lutte acharnée contre mes yeux, fut la meilleure chose, la meilleure nuit que j'avais passée. Mais j'avais toujours cette peur, celle qu'elle ne soit plus là à mon réveil. Comme la dernière fois où je ne l'avais plus revue.<br />
<br />
Je n'avais pas cessé de la toucher, de la caresser, de lui murmurer des mots tendres. Je ne voulais pas parler d'amour mais pourtant les mots me brûlaient les lèvres.<br />
<br />
À mon réveil, sa présence, sa chaleur me rassuraient. Elle était toujours blottie contre moi.<br />
<br />
Elle était là, bien réelle. Elle avait encore de la farine dans les cheveux ce qui me rappela tout ce qui s'était passé hier entre nous.<br />
<br />
Je n'avais pas voulu aller trop loin. Je voulais prendre mon temps. Ne rien brusquer.<br />
<br />
Je décidai de me lever. Nous étions dimanche. La journée était à nous.<br />
<br />
Sans la réveiller, je glissai hors du lit.<br />
<br />
La cuisine était sans dessus dessous. De la farine maculait les meubles et le sol.<br />
<br />
Je sortis des croissants du congélateur. Ma mère en avait rempli mes tiroirs sachant que depuis ma plus tendre enfance l'odeur des croissants chauds étaient la seule chose qui me faisait sortir du lit.<br />
<br />
Pendant que le four chauffait, je fis un léger nettoyage. Je débranchai le téléphone et glissai ma clef dans la serrure de la porte, empêchant ainsi tous visiteurs. Je ne voulais pas qu'Alice ou Emmett n'interrompent ce moment.<br />
<br />
Je sortis un plateau et le garni de deux verres de jus de fruit. De thermos de café, chocolat chaud et même de thé ne sachant pas de quoi elle déjeunait habituellement. Deux bols et une assiette pour les croissants qui embaumaient déjà tout mon appartement.<br />
<br />
La farine avait disparu et mon four sonna.<br />
<br />
Je retournai dans ma chambre les bras chargés.<br />
<br />
Elle dormait encore. Parlant à demi-mot dans son sommeil.<br />
<br />
Je posai au sol le petit déjeuner pour éviter de tout répandre pendant que je la réveillais.<br />
<br />
Je me glissai à ses cotés, dégageant son visage de ses boucles.<br />
<br />
-"Debout mademoiselle Swan. "Lui soufflais-je.<br />
<br />
-"Mmmmm"<br />
<br />
Je déposai un baiser sur sa joue, provoquant chez elle un gémissement.<br />
<br />
-"Bella debout. "<br />
<br />
-"Non. Encore un peu. "<br />
<br />
J'embrassai sa mâchoire me rapprochant dangereusement de ses lèvres.<br />
<br />
-"Debout. "<br />
<br />
Elle se retourna légèrement. Me regardant entre ses cils.<br />
<br />
-"Edward?"<br />
<br />
-"Oui à moins que tu aurais préféré quelqu'un d'autre?"<br />
<br />
-"Non mais j'ai cru un instant que j'avais rêvé m'être endormi avec toi. "<br />
<br />
Rêvait-elle de moi?<br />
<br />
-"Je suis bien réel et le petit déjeuner encore plus. "<br />
<br />
-"Ce sont des croissants que je sens?"<br />
<br />
-"Oui ! Ils sortent du four. "<br />
<br />
-"Je ne te savais pas boulanger"<br />
<br />
-"J'ai des talents cachés. "<br />
<br />
J'attrapai le plateau avec un sourire qui fendait mon visage.<br />
<br />
-"Tu as prévu d'inviter du monde?"Dit-elle en le voyant.<br />
<br />
-"Je ne savais pas ce que tu prenais. "<br />
<br />
-"Merci. "<br />
<br />
Je ne sais pas pourquoi elle me remerciait, mais dans ses mots sonnait mille sous-entendus.<br />
<br />
Je posai le bol devant elle alors qu'elle se redressait. Essayant de mettre correctement ses cheveux.<br />
<br />
Me penchant vers elle, je pris alors une mèche pour la passer derrière son oreille.<br />
<br />
On se regarda dans les yeux un moment. Ne quittant pas son contact. Laissant ma main sur elle comme en suspend.<br />
<br />
-"Je te sers quoi?" Finis-je par lui demander<br />
<br />
-"Chocolat s'il te plait. "<br />
<br />
Je la servis. Pour moi, ce sera plutôt de la caféine.<br />
<br />
Le déjeuner se passa sans bruit. De temps à autre, je frôlais sa main en me servant. Ou fixait sa bouche mordant dans sa viennoiserie. Je ne le regarderai plus jamais pareil. Mais il n'y avait aucune gêne dans nos gestes. Dans nos regards.<br />
<br />
Quand nous fumes rassasiés. Je proposai à Bella une douche.<br />
<br />
-"Fouille dans mon armoire pour trouver ton bonheur pendant que je mets au sale tes affaires. "<br />
<br />
-"Ok. "<br />
<br />
Elle se tenait debout devant mon dressing. Moi j'en profitai pour prendre nos draps. La prochaine fois, j'éviterai des jeux salissants comme ça j'aurai tout le loisir de profiter de son odeur en son absence.<br />
<br />
Je revins très vite dans ma chambre, Bella tenait trois ou peut-être même quatre manches de mes chemises. Qu'elle avait rapproché de son visage.<br />
<br />
-"J'ai du mal à choisir. " Dit-elle en les lâchant.<br />
<br />
-"Pas de problème. Prends ton temps. "<br />
<br />
Elle en saisit une rapidement. Alors que de l'autre main, elle tenait l'un de mes caleçons.<br />
<br />
Avait-elle agit pareil avec mes sous-vêtements?<br />
<br />
Moi-même je cherchais son odeur.<br />
<br />
Je lui montrais la salle de bain. Où se trouvait les produits, les serviettes. Je voulais qu'elle se sente à l'aise.<br />
<br />
-"Bon bah voilà, je te laisse. "<br />
<br />
-"Non"<br />
<br />
Je me retournais, surpris, j'en rêvais mais je n'aurai jamais osé.<br />
<br />
-"Tu ne vas pas t'en sortir comme ça. Regarde mes cheveux. Je n'y arriverai pas toute seule. " Précisa-t-elle sur un ton mi gêné, mi outré.<br />
<br />
-"Pas de problème. "<br />
<br />
Résisterais-je à la voir nue?<br />
<br />
Elle se déshabilla, se retournant sur elle même.<br />
<br />
Je vis les vêtements tomber. Fixant le sol. Essayant de ne pas lever mes yeux vers elle.<br />
<br />
J'entendis les vitres de la douche s'ouvrir. Puis l'eau.<br />
<br />
Je devais bouger. Je devais la rejoindre. Mais mon sexe en vibrait d'anticipation.<br />
<br />
-"Edward?"<br />
<br />
Je levai la tête vers elle. C'en était fini de moi.<br />
<br />
Je retirai mon tee-shirt et mon caleçon sachant très bien dans quel état j'étais.<br />
<br />
J'entrai presque sous l'eau à reculons.<br />
<br />
Si elle pouvait être froide au moins mais Bella l'aimait bien chaude. Des volutes de buée s'échappaient de la cabine.<br />
<br />
Elle prit ma main pour m'attirer vers elle avec un magnifique sourire.<br />
<br />
Je fermai la vitre derrière moi sans me retourner. Profitant du confinement chaud de la douche.<br />
<br />
Espérant paraître naturel, je lui tendis mes deux shampoings.<br />
<br />
-"Lequel préfères-tu?"<br />
<br />
-"Tout en un je pense que ça ne sera pas du luxe. "<br />
<br />
-"Ok." Je reposai l'autre. "Tourne-toi."<br />
<br />
Je fis couler le shampoing sur ses cheveux. Entrant mes doigts dans sa chevelure. Comment pouvait-on prendre du plaisir à laver l'autre? Car c'était le cas. Je prenais du plaisir. Je frictionnais ses cheveux. N'en oubliant aucun. La mousse recouvrait à présent toute sa tête.<br />
<br />
-"J'adore. Tu as des doigts magiques. "<br />
<br />
-" Merci c'est quand tu veux. "<br />
<br />
Je me penchai pour attraper le pommeau de douche embrassant son épaule au passage. Mon sexe frôla sa fesse provoquant un contact électrique entre nous. J'avais envie d'elle.<br />
<br />
Je la rinçai rapidement. Et elle se retourna. Elle se saisit à son tour du shampoing. Je sentis ses mains dans mes cheveux, parfois sa seconde main descendait vers mon torse. Et sa bouche se posait sur ma mâchoire ou le bord de mes lèvres.<br />
<br />
Ne résistant plus, je lui attrapais les hanches, la rapprochant de moi. Elle me rinça avec précaution. Quand je sentis l'eau s'arrêter, j'ouvris les yeux. Elle était si belle. Elle se mordait la lèvre. Tic qui me rendait fou.<br />
<br />
Je me jetai sur ses lèvres avec avidité. Nos mains parcouraient le corps de l'autre.<br />
<br />
Je sentis ses mains descendre vers mon sexe qui me faisait souffrir.<br />
<br />
-"Bella. "<br />
<br />
-"Edward, j'ai envie de toi. "<br />
<br />
Je glissai à mon tour vers sa fente bien plus humide qu'elle ne devrait et comme la veille cette sensation m'assaillit. L'impression que mon corps la reconnaissait.<br />
<br />
Comment expliquer ça ?<br />
<br />
Cela paraît dingue mais pourtant c'était bien ça. La veille déjà cette sensation m'avait fait peur. Pas pour moi mais pour elle.<br />
<br />
Me reconnaissait-elle? Se pouvait-il que nos corps aient gardé comme une empreinte de l'autre?<br />
<br />
Elle exerçait des va-et-vient sur mon membre. Je m'appliquais à cajoler son bouton. Insérant par à-coups mon doigt en elle. De sa bouche, elle aspirait, suçait mon torse et mon épaule. Me procurant un tel frisson de satisfaction. Nul doute son corps était fait pour le mien et vice-versa. Tel deux quartiers d'une même pomme.<br />
<br />
Nous atteignîmes l'extase en même temps. Dans nos noms et des gémissements rauques. Elle retomba sur mon torse. Et je la gardai ainsi un bon moment refaisant couler l'eau chaude sur nous.<br />
<br />
Je voulais profiter d'elle. De chaque instant. Car on ne sait jamais de quoi demain est fait. La vie me l'avait déjà prouvé en me l'arrachant une fois.<br />
<br />
POV Bella<br />
<br />
Des réveils comme ça, j'en voulais bien tous les jours. J'ai bien cru avoir rêvé ce moment d'hier soir, et j'étais persuadée que j'allais me réveiller seule ce matin dans mon lit. Edward était trop parfait pour être réel. J'avais encore plus de mal à croire que cet ange tombé du ciel s'intéresse à MOI, la pauvre fille paumée. Je n'étais pas vraiment le type de la fille populaire. Au lycée, j'avais une amie proche, Angela, et je n'intéressais pas les garçons. Je ne dis pas que je n'avais jamais eu de petit copain, mais je n'étais pas la fille qui attirait tous les regards, et cela me convenait ainsi.<br />
<br />
Edward était trop chou d'avoir préparé ce petit déjeuner de roi et de me l'avoir ramené au lit. Cet homme, je voulais vraiment le garder! Je me sentais vraiment bien avec lui, j'étais vraiment heureuse de l'avoir trouvé. Je ne savais pas si on pouvait déjà parler d'amour, mais j'avais un lien très puissant avec lui, je le ressentais.<br />
<br />
Le moment sous la douche fut très agréable, même si j'étais un peu déçue au fond de moi que nous ne soyons pas allés un peu plus loin qu'hier, mais il voulait y aller doucement, et je respectais son choix. Même si ça me frustrait de ne pas en faire plus… (N/Yoro: Je sais, vous êtes aussi frustrées que Bella, patience, ça va venir…) (N/Ed : moi aussi sa me rend rrr.)<br />
<br />
Après la douche, nous nous rendîmes dans la pièce à vivre. Je voulais nettoyer la cuisine mais me rendis compte qu'Edward l'avait déjà fait et que tout brillait. Ne sachant trop où aller, je suivis Edward, qui se dirigeait vers le canapé. Je m'assis à coté de lui et posai ma tête sur son épaule. Il passa son bras autour de ma taille et s'empara de la télécommande.<br />
<br />
-"Un programme te fait envie?" Me demanda-t-il.<br />
<br />
-"Je ne sais pas, zappe, si quelque chose m'intéresse, je te le dirai."<br />
<br />
Il alluma la télé et commença à zapper. Je regardai les images défiler jusqu'à ce qu'un épisode de Friends n'attire mon attention.<br />
<br />
-"Laisse ça, j'adore cette série!" M'écriai-je, enthousiaste.<br />
<br />
Edward monta le son et reposa la télécommande.<br />
<br />
-"J'adore aussi."<br />
<br />
C'était l'épisode où Monica et Rachel faisaient un pari contre Chandler et Joey, mettant leur appartement en jeu. J'adorais cet épisode. L'état des filles au jeu des questions était à mourir de rire. Edward et moi eurent plusieurs fous rires durant l'épisode. C'était si bon de se retrouver contre lui. Son odeur était partout autour de moi. Je me rappelais ce matin quand je reniflais ses chemises, en quête de cette odeur enivrante. Le rouge me monta aux joues et je nichai mon visage dans le torse d'Edward afin que celui-ci ne s'en aperçoive pas.<br />
<br />
C'est alors que je le sentis caresser tendrement mes cheveux, déposer de petits bisous sur ceux-ci. Son autre main faisait des arabesques sur mon bras. C'était très agréable.<br />
<br />
-"Edward, si tu continues je vais m'endormir…" Marmonnai-je contre son torse.<br />
<br />
Il se mit à rire doucement, faisant rebondir légèrement ma tête contre sa poitrine.<br />
<br />
-"Ça ne me gênerait pas, au contraire. Ça me permettrait de te kidnapper encore pour une nuit…"<br />
<br />
-"Hum, ce programme m'irait bien, mais je travaille demain, et je n'ai aucune affaire de rechange pour aller au boulot, il va bien falloir que je rentre chez moi…"<br />
<br />
-"Tiens, au fait, quand je t'ai connue tu prenais la pilule, je ne t'ai pas vue la prendre hier, pas de souci de ce coté là?"<br />
<br />
Je relevai la tête et souris.<br />
<br />
-"Aucun souci, je porte un implant." Lui dis-je en tapotant mon bras droit. "Après mon accident, j'avais le souvenir de prendre la pilule, mais je n'avais plus de plaquettes chez moi, donc j'ai pris rendez-vous chez la gynéco, qui m'a annoncé que j'avais un implant depuis plusieurs mois. Elle m'a dit que je lui avais demandé suite à des oublis de pilule, pourtant j'ai toujours été régulière à ce niveau là. Bref, j'avoue que c'est plus pratique, je n'ai plus rien à penser maintenant."<br />
<br />
Il m'embrassa sur la tempe.<br />
<br />
-" C'est sûr, c'est plus pratique comme ça! Il est une heure, ça te dit de déjeuner?"<br />
<br />
-"Hum, pourquoi pas, du moment qu'on ne finit pas plein de farine, même si j'ai bien aimé la suite des événements." Dis-je avec un sourire en coin.<br />
<br />
Edward se leva et me tendit la main. Je m'en saisis immédiatement et le suivis jusqu'à la cuisine. Edward se dirigea vers le frigo et en sortit des œufs.<br />
<br />
-"Omelette jambon fromage, ça te va?"<br />
<br />
-"Parfait!" Lui répondis-je avec un petit sourire.<br />
<br />
Edward prit le jambon et le fromage et se mit derrière les fourneaux.<br />
<br />
-"Je vais mettre la table, tu peux me dire où sont les affaires?"<br />
<br />
Edward se tourna vers moi et désigna un placard au dessus du four.<br />
<br />
-"Les assiettes sont là", puis un placard au dessus du plan de travail, "les verres", puis ouvrit un tiroir en dessous de la plaque de cuisson, "Et voila les couverts" dit-il en me tendant deux fourchettes et deux couteaux.<br />
<br />
Je m'emparai ensuite des assiettes et des verres et déposai le tout sur le bar, côte à côte. Je pris la carafe d'eau sur le plan de travail et la remplis d'eau puis la déposai sur la table, avant de rejoindre Edward. Je me mis derrière lui et passai mes bras autour de sa taille. De sa main libre, il caressait mes bras et mes mains liées contre son ventre. Je déposai un baiser dans son cou.<br />
<br />
Edward ferma le gaz et se retourna vers moi. Il déposa un baiser furtif sur mes lèvres et me proposa de m'installer à table. Il m'y rejoint trente secondes plus tard avec la poêle et un dessous de plat. Il me demanda d'avancer mon assiette et y mit une part d'omelette, avant de se servir. Nous nous souhaitâmes un bon appétit, puis je plongeai ma fourchette dans mon assiette. Je mis ma fourchette dans ma bouche et ne pus m'empêcher de gémir.<br />
<br />
-"Hummmm, Edward, c'est délicieux!"<br />
<br />
-"Merci, c'est un des rares plats que je sache cuisiner."<br />
<br />
Je pris un petit morceau de mon omelette et levai ma fourchette en direction d'Edward.<br />
<br />
-"Tu veux goûter la mienne?"<br />
<br />
Edward me sourit et ouvrit la bouche. Je levai un peu plus ma fourchette sur laquelle la bouche d'Edward se referma. Je retirai la fourchette tandis qu'Edward terminait de mâcher et se passait la langue sur les lèvres. Je pris sur moi pour ne pas lui sauter dessus, du moins pas avant qu'on ait fini de manger. Si je ne contrôlais pas mes hormones, je ne serais jamais capable de finir un repas en sa présence. Je fus interrompue dans mes réflexions par Edward qui me tendait sa fourchette. J'ouvris la bouche et gémis. Son omelette était vraiment fabuleuse.<br />
<br />
-"Bon, je crois qu'on va arrêter de se donner la becquée, sinon je ne vais pas pouvoir m'empêcher de te sauter dessus et on n'arrivera pas à finir ce repas non plus, je ne t'invite pas chez moi pour te faire mourir de faim non plus."<br />
<br />
La façon dont il me ferait mourir de faim n'était pas pour me déplaire, mais j'obéis et me concentrai sur mon assiette. Cinq minutes plus tard, nous finîmes notre assiette et Edward me proposa un dessert, mais je n'avais plus faim. Nous débarrassâmes la table et nous dirigeâmes à nouveau vers le salon. Edward reprit la telecommande et alluma la télé. Nous tombâmes sur Grey's anatomy, le dernier épisode de la saison cinq, où George s'était fait renverser par un bus et où Izzie avait perdu sa mémoire à court terme suite à une opération. J'adorais cet épisode, même si je pleurais à la fin, comme d'habitude. Edward rit doucement et passa sa main dans mon dos pour me consoler.<br />
<br />
Nous regardâmes encore un peu la télé jusqu'à dix-neuf heures, Edward commanda une pizza que nous partageâmes. Après la pizza, je décidai qu'il était temps de rentrer. Il me rendit mes vêtements, qui étaient secs. Je les enfilai et le rejoignis au salon.<br />
<br />
Edward, qui avait insisté pour me ramener, s'empara de ses clés et de son portefeuille et passa son bras dans le creux de mes reins pour me guider. Nous sortîmes de l'appartement et nous rendîmes à l'ascenseur. Une fois arrivés en bas, nous allâmes à sa voiture, dont il ouvrit le siège passager afin de me laisser rentrer dans l'habitacle.<br />
<br />
Il fit le tour de la voiture et une fois celle-ci démarrée, Edward posa sa main sur la mienne, qui se trouvait sur ma cuisse. Un courant électrique me parcourut une fois de plus. Son pouce effectuait des cercles sur ma main. J'étais complètement déconnectée, dans notre bulle, à un tel point que je ne me rendis pas compte qu'on était arrivé devant chez moi.<br />
<br />
-"Bella, on est arrivé…"<br />
<br />
Je sursautai. Edward me fit un sourire en coin avant de sortir de la voiture et de m'ouvrir la portière. Je sortis du véhicule et le suivis jusqu'à mon immeuble. Nous arrivâmes bien trop vite à la porte de mon appart. Je sortis mes clés et me tournai vers lui.<br />
<br />
-"Tu veux boire un café?"<br />
<br />
J'espérais vraiment qu'il dise oui. Il n'était jamais entré, je voulais lui montrer mon chez-moi. Je lui fis une petite moue afin de le convaincre.<br />
<br />
-"Bien sûr."<br />
<br />
Je lui fis un grand sourire et ouvris la porte. Je lui proposai de s'installer sur le canapé et passai derrière le bar de la cuisine pour mettre la cafetière en route. Alors que je m'activais, Edward regardait partout, analysant le moindre recoin de l'appartement.<br />
<br />
J'arrivai quelques minutes plus tard avec un plateau et le posai sur la table basse. Je lui servis son café. J'avais remarqué ce matin qu'il ne prenait pas de sucre dans celui-ci, donc je lui tendis un café noir. Je mis un sucre dans le mien avant de porter la tasse à mes lèvres.<br />
<br />
-"C'est joli chez toi. "<br />
<br />
-"Merci, j'aime bien chiner dans les magasins de déco."<br />
<br />
-"T'as beaucoup de goût!"<br />
<br />
-"Merci."<br />
<br />
Nous discutâmes encore pendant cinq minutes, puis Edward posa sa tasse.<br />
<br />
-"Bon, je vais y aller, si je veux me lever demain."<br />
<br />
J'étais triste de le quitter, mais il le fallait bien. Je savais qu'on se reverrait assez vite, je me consolais en me disant cela.<br />
<br />
-"Tu as un jour de repos cette semaine?" Me demanda-t-il au moment où nous étions près de la porte.<br />
<br />
-"Mercredi."<br />
<br />
-"Ça te dit qu'on se voit mercredi soir?"<br />
<br />
-"Oui, t'as qu'à venir manger ici, je te préparerai mes lasagnes."<br />
<br />
-"J'ai hâte de les goûter."<br />
<br />
Il se pencha vers moi et m'embrassa longuement. Quand il se détacha de moi, j'ouvris la porte. Au même moment, j'aperçus Mike et la serveuse de la Bella Italia sortir de l'appartement d'en face. Nous nous regardâmes tous les quatre, extrêmement surpris. Je ne savais pas que Lauren était ma voisine, et encore moins qu'elle s'envoyait en l'air avec mon collègue. Cela m'étonnerait qu'elle se balade en peignoir sexy devant son frère ou un simple ami. Edward, était autant étonné que moi de croiser Lauren ici, même s'il ne connaissait pas Mike.<br />
<br />
Je pris sur moi et me retournai vers mon homme.<br />
<br />
-" À mercredi!"<br />
<br />
Je lui fis un baiser furtif sur les lèvres avant de le laisser s'éloigner vers l'ascenseur. Je le suivis du regard, espérant que Mike et lui ne s'y retrouveraient pas tous les deux, mais heureusement pour moi, les portes se fermèrent avant que Mike n'ait quitté Lauren. Trois minutes plus tard, j'entendis frapper à ma porte. J'allai ouvrir et tombai sur Mike.<br />
<br />
-"Qu'est-ce que tu foutais avec ce type?"<br />
<br />
-"J'ai pas de compte à te rendre Mike, je ne te demande pas ce que tu fous avec ma voisine."<br />
<br />
-"Elle? C'est rien, juste pour l'hygiène. Quand j'ai besoin je l'appelle, mais elle ne compte pas pour moi. Bella, tu sais que c'est toi que je veux."<br />
<br />
-"Mike, combien de fois je vais devoir te le dire? J'en ai rien à foutre de toi! Ce mec qui vient de sortir c'est mon mec, c'est un mec, un vrai. Rien à voir avec toi. Tu sais quoi? J'en ai ras le bol de toi! Demain, je donne ma démission à Laurent, j'en peux plus de tes avances! Tu me saoules, alors maintenant tu te casses de chez moi et t'as plus intérêt à revenir!"<br />
<br />
Je le poussai et lui claquai la porte au nez. Ce con avait réussi à me gâcher la soirée. Je n'en pouvais plus. C'était décidé, demain, je claquais la porte du Starbucks. Je ne manquais pas d'argent, même si je devais me retrouver un autre boulot assez vite.<br />
<br />
C'est sur cette résolution que je partis me coucher. Malgré Mike, je passais une excellente nuit, encore une fois peuplée de rêves d'Edward.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/07/une-nuit-qui-change-tout-chap-10.html?zx=9b7b10fe52f2d8b8">chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-48047023956042754102010-05-22T02:47:00.001-07:002010-07-26T01:39:44.311-07:00Garde Malade Chapitre 48Chapitre 48<br />
<br />
POV de Bella<br />
<br />
Je m’étais endormie malgré l'angoisse qu'Alice avait fait naître en moi. <br />
<br />
Où était Edward ? Que faisait-il ? <br />
<br />
Il ne devait pas courir un si grand danger, sinon sa famille n'en sourirait pas. <br />
Mais alors de quoi parlait-elle?<br />
<br />
À bout de questions et d'hypothèses, j'avais lâché prise. <br />
<br />
Et je préférai être dans ce rêve ou je pouvais le sentir me caresser. Le visage, mes cheveux, mon cou. Mais cet Edward, celui de mon rêve avait plus de retenu. Il était tendre mais hésitant. Comme si en me touchant, il aura pu me briser. Je voulais lui attraper ses mains, le forcer à me toucher. Plus fort, plus passionnément. Crier pour lui dire que je n'étais pas en sucre. Mais je n'y arrivais pas. Alors comme prise de panique. Comme celle à mon réveil à l'hôpital. Quand j'ai réalisé que je ne pouvais plus bouger les jambes. Je me suis réveillée en nage. <br />
J'étais seule. Il n'était pas là. Comme un reflex bête, je bougeai la tête, les mains, les bras. Affichant un sourire niais. Mais si on me retirait Ça, il ne me resterait plus rien. Je ne pourrai même pas tenir mon bébé dans les bras. <br />
Puis comme si mon corps suivait une suite logique à mon délire, je vis mon orteil droit bouger. <br />
Comment? Avais-je rêvé ceci? Ou bien peut-être que je dormais encore? <br />
Je me concentrai sur cette partie de mon corps. Tel un télékinésiste qui veut faire tordre une petite cuillère. <br />
<br />
-"Allez bouge! Je sais que tu peux le faire. Je l'ai vu. Allez s'te plait. Bouge. "<br />
<br />
Alors que j'allais abandonner et mètre ça sur une crise de délire sévère, il rebougea. <br />
<br />
-"EDWARD! EDWARD!"<br />
<br />
Esmée arriva telle une fusée. <br />
<br />
-"Bella que ce passe-t-il? Tu as mal ? C’est le bébé? Bella dit moi. "<br />
<br />
-"Il a bougé. "<br />
<br />
-"Qui? Quoi?"<br />
<br />
-"Mon orteil il a bougé. "<br />
<br />
-"Tu es sûre?"<br />
<br />
-"Oui ! La première fois, je n’y croyais pas mais il a recommencé. Je veux Edward. "<br />
<br />
-"Il arrive mon ange. Calme-toi. "<br />
<br />
Rosalie et Alice arrivèrent à leur tour. <br />
<br />
-"Bella je t’ai vu et je suis rentrée aussitôt. "<br />
<br />
-"Pourquoi toi tu es là mais pas Edward ? "<br />
<br />
-"Il arrive, je l'ai appelé dès que j'ai eu ma vision. Et bonne nouvelle, il est toujours vivant, même pas une égratignure. " Était-elle fière de lui ? S’en avait tout l’air. <br />
<br />
-"Alice stop. C'est à moi de lui dire. " Il était là, il était revenu. "J'ai appelé Carlisle. Il essaye de rentrer au plus vite. "<br />
<br />
-"Edward. Il a bougé. Je te le jure. Il a réellement bougé. "<br />
<br />
-"Je te crois mon amour. Ressens-tu d'avantage tes jambes?"<br />
<br />
-"Si nous sortions?"<br />
<br />
-"Mais Alice ! Je veux savoir si Bella peut de nouveau bouger. Ça voudrait dire qu'il y a un espoir qu’elle puisse remarcher. "<br />
<br />
-"Crois moi leur méthode ne te plairons sûrement pas maman. "<br />
<br />
Elle nous regarda tour à tour. <br />
<br />
-"Oh"<br />
<br />
Rosalie et Alice rigolèrent à la tête d'Esmée. Elle venait de comprendre le sous entendu de mon amie. <br />
<br />
Elles sortirent nous laissant seul Edward et moi. <br />
<br />
-"Ou étais-tu ? Ta sœur n'a fait que d'insinuer que tu pouvais être en danger. "<br />
<br />
-"Je l'ai cru moi même à un moment mais pour l'instant, j'ai bon espoir d'être acquitté. "<br />
<br />
-"Edward de quoi parles-tu?" son sourire en coin et ses paroles sans aucun sens m’exaspéraient. <br />
<br />
-"Isabella Marie Swan, je viens d'aller demander votre main à votre père. "<br />
<br />
Je n’en croyais pas mes oreilles. Il avait vraiment fais ça?<br />
<br />
-"Edward tu n'es pas sérieux? "<br />
<br />
-"Si bien sûr. Il est également au courant pour le bébé. "<br />
<br />
-"Non pourquoi lui as-tu dit?"<br />
<br />
-"C'était à moi de prendre mes responsabilités. "<br />
<br />
-"Edward nous étions à deux. Et d'autre part nous ne sommes plus à ton époque. Imagine les ragots."<br />
<br />
-"Il faut que je prenne ta remarque pour un non?"<br />
<br />
-"Je suis trop jeune pour me marier. "<br />
<br />
-"Tu portes notre enfant rappelle-toi. Je refuse qu'il naisse sans père. "<br />
<br />
-"Edward ! il a déjà un père. C'est toi. Ce n'est pas un bout de papier qui y changera quelque chose. "<br />
<br />
-"Alors pourquoi pas?"<br />
<br />
-"Edward, je déteste les mariages. Se transformer en pingouin et en meringue ce n'est pas moi. Regarde ce que ça a donné pour mes parents."<br />
<br />
-"Alors ça ne sera pas notre mariage. Tu pourras même porter un jean et moi un short. Je m’en moque."<br />
<br />
-"Edward laisse-moi du temps. Ce n'est pas un non. Mais laisse-moi du temps. "<br />
<br />
-"Ok. Laissons notre mariage de côté pour l'instant. Et revenons plutôt à tes sensations. "<br />
<br />
-"Merci. Mais ça m’étonne que tu n’aies même pas un impact de balle sur toi. "<br />
<br />
-"Il pensait utiliser sa chaise avant que je ne sorte. "<br />
<br />
-"Je me disais bien aussi. "<br />
<br />
J'aurai voulu savoir ce qu'il c'était passé surtout pour me préparer à mon futur retour chez moi. Si je ne recevais pas mes affaires par livreur dès ce soir. <br />
<br />
Je repris mes esprits quand je sentis les mains d'Edward sous la petite couverture que sa mère ou sa sœur avait du poser sur moi. <br />
<br />
-"Dis-moi si tu as mal, si tu me sens. "<br />
<br />
-"Edward tu ne me feras jamais mal. Tes mains. Ta bouche. Sont le meilleur des remèdes pour mon corps. "<br />
<br />
-"Bella, je te rappelle que tu es blessée. Par ma faute. Alors je ne veux pas en rajouter."<br />
<br />
-"Touche-moi Edward. " J'avais presque crié cette phrase peut-être une revanche à mon rêve qui était devenu un peu trop réelle. <br />
<br />
Il s'installa entre mes jambes dégageant la couverture. Je portais un bandage à ma cheville gauche. <br />
Il passa ses mains sous la nuisette qu'Alice m’avait prêtée remplaçant cette blouse médicale. Il effleura le bandage de mes côtes. Trouvant ma poitrine. De ma main valide, je vains appuyer sur la sienne. <br />
<br />
-"Plus fort. "<br />
<br />
-"Bella. J'adore la chaleur de ta peau. "<br />
<br />
-"Mmm" c'était si bon mais il les délaissa pour descendre vers mes hanches. <br />
<br />
-"Dis-moi si tu me sens. "<br />
<br />
-"Ok. "<br />
<br />
Je fermai les yeux, me concentrant sur ses mains. <br />
<br />
Il passa un doigt sur mon ventre avec tendresse. Ne le sentant pas descendre, j'ouvris les yeux. Il exerçait des cercles autour de mon nombril mais j'avais l'impression que ce n'était pas moi qu’il caressait. <br />
<br />
Réalisait-il autant que moi que notre vie allait changer ? Qu'en moi notre bébé grandissait ?<br />
<br />
-"L'entends-tu?" Englobant toutes les sortes de manière qu’il pouvait l'entendre. <br />
<br />
-"Son cœur. Ses battements précieux rapide et léger. Mais bientôt toi tu pourras le sentir. Une sensation que je ne pourrai jamais avoir. "<br />
<br />
Avait-il comprit que je l'enviai?<br />
POV d'Edward<br />
<br />
Caressant son ventre à l’ endroit même ou était mon futur enfant, je me demandais ce qui venait d'être le plus dur. Affronter son père ou elle. <br />
<br />
Pourquoi réagissait-elle de la sorte? Pourquoi ne voulait-elle pas se marier? Elle avait évoqué nos tenues, ses parents, les ragots. Mais ne serai ce pas pire d'avoir un enfant avant le mariage ? <br />
À mon époque, les gens les traitaient de batard. Je ne voulais pas que l'on pense ça de mon enfant. J'étais son père et j'en étais fière prêt à le crier à tout Forks s'il le fallait. <br />
<br />
-"L'entends-tu?" Bella me regardai avec un air tendre peut-être le même que le miens alors que je le soupçonnai plus mélancolique. <br />
<br />
Elle ne m’avait pas dit non mais elle ne m’avait pas dit oui. <br />
Alors sans même réfléchir, je répondis.<br />
<br />
-"Son cœur. Ses battements précieux rapide et léger. Mais bientôt toi tu pourras le sentir. Une sensation que je ne pourrai jamais avoir. "<br />
<br />
Comme tous les hommes je suppose mais si Bella ne m’était pas hermétique, si je pourrai entendre ses pensées, j'aurai partagé ces moments avec elle. <br />
<br />
Mais je n'étais pas entre ses jambes à la caresser pour me lamenter mais pour répondre aux questions de mon père. <br />
<br />
Flash back<br />
<br />
-"EDWARD vite c'est Bella"<br />
<br />
-"Quoi Bella ? Alice dit moi. "<br />
<br />
-"Je viens de la voir faire une crise de panique après son rêve et son orteil a bougé. Elle est perdue Edward. On dirait plus de la peur que de la surprise. "<br />
<br />
-"Je suis sur le chemin du retour, je viens de sortir du poste de police."<br />
<br />
-"Oui je le sais. Je suis heureuse pour toi Edward. "<br />
<br />
-"Merci Alice. J'appelle Carlisle et j'arrive. "<br />
<br />
-"Nous arriverons quelques minutes avant toi mais Esmée est avec elle. "<br />
<br />
-"Ok" <br />
<br />
Je raccrochai en repensant à ce qu'elle venait de me dire. Bella. Mon cœur. Qui retrouve l'usage de son pied. <br />
<br />
Je composai le numéro du bureau de mon père en fonçant vers la villa, pied sur l’accélérateur. <br />
<br />
-"Papa on a besoin de toi à la villa."<br />
<br />
-"Pourquoi? Charlie..."<br />
<br />
-"Non c'est Bella elle a bougé son orteil. " J’avais répondu très vite ne le laissant pas s’imaginait que mon beau père avait tiré sur moi.<br />
<br />
-"C'est plus rapide que ce que j'avais pensé. "<br />
<br />
-"Que veux-tu dire?"<br />
<br />
-"Le bébé la guéri. J'ai fait des analyses pendant ma pause sur le sang de Bella et je n'ai jamais vu une chose pareille. Ton sang a dut accélérer le processus à moins que ça soit juste l'enfant, je ne sais rien. Je n'ai aucun moyen de comparaison. "<br />
<br />
-"Mon sang a accéléré quel processus? Le bébé va grandir plus vite? Il va transformer Bella? Ou juste la guérir?"<br />
<br />
-"Je ne sais pas. Dès que tu rentres test ces reflexes. Compare sa température. Regarde si elle sent sa jambe ou juste son pied. J’arrive au plus vite."<br />
<br />
-"J'arrive à la villa. Alice est déjà là. Bella me demande. Je te laisse. "<br />
<br />
-"Courage mon fils."<br />
<br />
Je raccrochai sans en dire plus. Pourquoi dire merci alors que c'était elle qui devait affronter tout ça. Pour aller vers l'inconnue. Pour un destin qui nous échappait. <br />
<br />
Fin du flash back<br />
<br />
Sa température n'avait pas changé. Faisant attention à chacun de mes gestes et aux réactions de sa peau. <br />
C'est ce que j'aimai quand je la caressai. L'osmose. L'osmose de nos deux corps. Son sang qui chante pour moi. Son corps qui ondule et réagi. Sa peau qui fait naitre ce granulé naturelle à mon passage. <br />
<br />
Mes mains toujours posées sur son ventre nu. Je déposai un baiser sur son nombril. Descendant avec ma langue vers son slip. Pour qu'elle comprenne que se geste était pour elle. Juste pour elle. <br />
<br />
Je l'entendis retomber sur son oreiller et haleter à cette manœuvre. <br />
Son suc embaumant déjà la pièce. Mon sexe en gronda. Mais je devais me concentrer. <br />
Je parcouru de mon index gauche la couture de son sous-vêtement pour arriver à son aine. Elle râlait mais je voulais la pousser à bout. Je voulais que ses jambes réagissent. Que son corps m’emprisonne. M’oblige à lui faire du bien. <br />
M’appuyant sur un bras, je laissai ma langue et mon doigt se promener sur sa féminité. <br />
<br />
-"Edward plus. "<br />
<br />
-"Alors oblige-moi à le faire. "<br />
<br />
-"Comment?"<br />
<br />
-"Tes jambes Bella, encercle-moi de tes jambes."<br />
<br />
-"Je ne peux pas. "<br />
<br />
-"Essaye. Lutte pour m’avoir. "<br />
<br />
Je voyais ses poings se serrer mais ses jambes ne bougeaient pas. Reprenant ma torture. La frustrer. La faire atteindre des limites. Les limites du désir. <br />
<br />
Toujours avec ma langue. Je descendais sur ses cuisses. Je savais jusqu’où elle me sentait. Je la connaissais par cœur. Tout au moins son corps. Car ses réactions n'étaient jamais les bonnes. <br />
<br />
-"Edward non. Ne descend pas plus. "<br />
<br />
-"Pourquoi Bella."<br />
<br />
-"Je ne te sentirais plus. "<br />
<br />
J'attrapai sa jambe gauche vers le haut enfonçant mes doigts pour qu’elle me sente pour qu’elle sache que je suis là que je serais toujours là. <br />
<br />
-"Je suis là Bella."<br />
<br />
Continuant les caresses de ma langue sur sa jambe droite vers cette frontière invisible. Cette frontière qu'on aurait envie de repousser comme dans les guerres. Repousser le néant pour y amener la vie. <br />
<br />
Je sentis sa main attraper mes cheveux. Elle s'était assise, sa tête penchait vers l'arrière. <br />
<br />
-"Edward plus fort"<br />
<br />
-"Tu me sens?"<br />
<br />
-"Ne t’arrête pas, j'en veux plus. "<br />
<br />
Elle me sentait, j'étais presque à coté de son genoux et elle me sentait. Accompagnant ma langue de mes doigts. Allant plus fort en elle. Éprouvant autant de plaisir qu’à lui faire l'amour peut-être même plus car je partageai ce moment de redécouverte de soi avec elle. <br />
<br />
J'arrivai à son mollet, j'avais lâchais son autre jambe le besoin de contact étant fait. <br />
<br />
-"Edward je te sens. "<br />
<br />
Allant vers son pied. Comme certain fétichiste. Je voulais le vénérer. Il venait de renaitre. Embrassant chaque orteil ce qui la fit rire. Elle m’avait lâché les cheveux, ses mains la soutenaient à présent. J'avais reculé au fur et à mesure de mon ascension. Me trouvant maintenant à genoux au pied du lit. <br />
<br />
-"Bella bouge pour moi. "<br />
<br />
Elle me fit un immense sourire, sûrement le plus beau que je n'avais jamais vu. Avant de fixer son orteil et froncer les sourcils. <br />
<br />
Je le fixai à mon tour. Attendant qu'il ...<br />
<br />
-"Tu l'as fait. Il a bougé. "<br />
<br />
-"Oui t’as vu."<br />
<br />
Et il recommença encore et encore. Nous étions euphoriques. Et j'étais surtout si fière d'elle. <br />
Allant vers elle si vite qu'elle en paru surprise. <br />
<br />
-"Je suis fière de toi mon cœur. "<br />
<br />
-"Edward est-ce que ça veut dire que..." Ces derniers mots restèrent coincer dans sa gorge. <br />
<br />
-"C'est sur la bonne voix mon amour. "<br />
<br />
-"Edward si je me mari un jour avec toi. Si je te rejoins à l'autel dans le futur, je veux le faire debout. "<br />
<br />
Venais-je de comprendre le sens caché de sa phrase?<br />
<br />
-"Bella est-ce ta façon de me dire oui?"<br />
<br />
-"Oui"<br />
<br />
Sans un mot de plus, je la rallongeai m’emparant de ses lèvres. En forçant le passage pour rencontrer sa langue. Je me trouvais brusque mais je voulais rentrer en connexion avec elle au plus vite. Scellant ainsi ce pacte pour qu'il soit bientôt une vérité. Une réalité. <br />
Je pouvais entendre les cris de joie de ma sœur. Elle avait sûrement eu une vision. Je me forçai à ne pas la voir. Non je voulais découvrir ma future femme marchant vers moi le moment venu. <br />
<br />
-"Edward touche moi encore. "<br />
<br />
Je me repositionnai entre ses jambes. Testant sa jambe gauche. Elle réagissait de la même manière. Je l'obligeai à ne pas bouger ses orteils à cause de sa foulure. <br />
<br />
-"Edward mes jambes ont eu assez d'attention. Occupe-toi de moi. J'en peux plus. Je vais me liquidifier sur place. "<br />
<br />
-"C'est vrai qu'une future mariée ressemblant à une flaque d'eau n'ai pas des meilleures aspects. "<br />
<br />
-"Mme Isabella Marie Cullen Swan." Dit-elle comme pour tester son nouveau nom.<br />
<br />
-"Répète-le. " L'entendre de sa bouche mon nom mêlé au sien me rendait fou de joie. <br />
<br />
-"Je sais pas. " fit-elle d’un air coquin.<br />
<br />
Elle voulait jouer, on allait jouer. J'arrachai son rempart de vêtement. Déposant un rapide coup de langue sur son sexe nu. <br />
<br />
-"Redit-le "<br />
<br />
-"Mme Isabella Marie Cullen Swan" Sa voix était encore plus belle avec cette intonation de désir et de surprise. <br />
<br />
Coup de langue. <br />
<br />
-"Encore"<br />
<br />
-"Mme Bella Marie Cullen Swan Edward j'en peux plus tu as gagné. "<br />
<br />
Avec un sourire. Un immense sourire et une immense sensation de bonheur, je m’attaquai à chacun de ses plis. Je la fis venir très vite. N'essayant même pas de l'empêcher de crier sa jouissance. <br />
<br />
Je m’installai près d'elle pendant qu'elle reprenait son souffle, me moquant entièrement de mon propre plaisir car elle venait de m’en donner un bien plus grand.<br />
J'avais failli la perdre. Je risquai de la perdre. Mais une chose était sûre c'est qu'elle deviendra Mme Isabella Marie Cullen Swan avant que quoi que ce soit arrive. Je m’en faisais le serment.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/07/garde-malade-chapitre-49.html?zx=38dbd73b2f73ae75">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-46185528450754635662010-05-21T06:57:00.000-07:002010-05-21T06:57:37.615-07:00Big mix d'eclipseKikou je viens de rajouter la derniere pub tv et les images dans le clip de Muse<br />
<br />
<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/4rFZQFLJRGo&hl=fr_FR&fs=1&color1=0xcc2550&color2=0xe87a9f"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/4rFZQFLJRGo&hl=fr_FR&fs=1&color1=0xcc2550&color2=0xe87a9f" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-43875193902517730152010-05-20T10:08:00.000-07:002010-05-20T14:45:20.034-07:00Ma nouvelle vidéo pour EclipseKikou voici plus de 5 minutes de visionage en attendant pour certaines le 30 Juin et d'autre le 7 juillet<br />
<br />
<object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/G6h1YGUsQ1k&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/G6h1YGUsQ1k&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-33640220301580035842010-05-16T23:53:00.000-07:002010-05-16T23:57:36.487-07:00Un pari fou<div style="text-align: center;">Kikou<br />
J'ai lancé un pari fou sur <a href="http://scrapfaconed.blogspot.com/">mon site de design</a></div><div style="text-align: center;">Une carte verte contre une scéance de cinéma en Belgique le 30 juin <br />
<br />
il vous suffit de cliquer une fois sur <a href="http://scrapfaconed.blogspot.com/">le lien</a> pour que ça ce valide <br />
<br />
alors je compte sur vous<br />
<br />
et ça vous donnera l'occasion de voir les montages d'Eclipse que j'ai fait lol<br />
<br />
merci encore<br />
<br />
ED</div><div style="text-align: center;"><br />
</div>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-85168475462897180792010-05-16T14:23:00.000-07:002010-07-23T11:42:09.635-07:00Aujourd'hui... Chapitre 11Chapitre 11 : Incertaine<br />
<br />
<br />
POV de Bella<br />
<br />
Je me suis réveillée, dans mon lit complètement, nue et surtout complètement seule, faisant naitre en moi un sentiment de panique. De vide. Le soleil c'était levé, et avec lui mon rêve c’était fini. Je me redressai pressant ma couette contre moi. Il n'y avait aucun doute, il était parti. Et cette fois, je ne pourrai pas lui dire de rester. <br />
<br />
Regardant autour de moi complètement hébétée. Je n’étais pas loin de la panique. Quand je le vis. Un morceau de papier sur ma gauche. Je sautai dessus, m’en emparant, n'osant pas le déplier. N'osant pas le lire. Il avait préféré me laisser ses adieux sur une page, les écrivant au lieu de me le dire. <br />
<br />
Je pris une grande inspiration, même si je sentais l'air se raréfier. <br />
<br />
Lisant ses premiers mots écris d'une écriture légère. <br />
<br />
<br />
<strong>Mon amour </strong><br />
<strong>Merci pour cette nuit. J'ai préféré ne pas te réveiller. </strong><br />
<strong>Je serai devant chez toi à l'huit heure pour te conduire au lycée. </strong><br />
<strong>Edward</strong><br />
<br />
<br />
Je sentis toute angoisse disparaître. Toute peur s'évanouir. Me tournant aussitôt vers mon réveil. 6:46. Je m’appuyai contre mon dossier de lit, ne lâchant pas cette preuve. Celle qui ne m’abandonnait pas. Il avait choisi de nous laisser une chance. <br />
<br />
Je retombai sur mon oreiller, il était imprégné de son odeur. Je me laissai emporter dans les flashs de cette nuit. <br />
<br />
Il m’avait fait découvrir ce qu'on appelait communément un 69. Je pensai cet acte vulgaire. Mais il n’en était plus rien. Que du plaisir. Ce faire plaisir. Car je prenais autant de plaisir à l'avoir dans ma bouche. Que de sentir sa langue en moi. Alors pourquoi choisir? Nous pouvions profiter en même temps l'un de l'autre.<br />
<br />
Edward l'homme de mes désirs. Le seul. L'unique. L'homme qui faisait tomber tel un édifice, un château de carte, mes tabous, mes préjugés. <br />
<br />
Et je savais qu'il serait le seul. Je l'avais choisi mon cœur et mon corps aussi. Au point que s'en lui, il dépérirait. <br />
<br />
Je n'arrivai plus à rester coucher. Une heure avant de le revoir. J’imaginais déjà les bruits de couloirs. Mais je m’en fichais. <br />
<br />
Je fonçai sous la douche et tout aussi rapidement, je m’habillai. <br />
<br />
Rejoignant mon père dans la cuisine. Il était à table devant son café plongé dans la page des sports. Il n'aimait pas lire les infos. D'après lui c'était une perte de temps car arrivé au poste, il aurait un contre rendu de Sam ou de Mme Newton. <br />
<br />
<br />
- "Salut papa. "<br />
<br />
-"Salut Bella, bonne nuit?"<br />
<br />
-" Eee oui. "<br />
<br />
Même très bonne. S'il savait. Je me demandai même si je n'en rougissais pas. Il aurait pu me surprendre avec Edward ce qu'il lui aurait cause une attaque. <br />
<br />
<br />
-"Tu es bien joyeuse ce matin. "<br />
<br />
- "Oui j'ai mon ami qui vient me chercher ce matin pour aller au lycée. "<br />
<br />
<br />
Je préférai lui dire qu'on le lui rapporte. <br />
<br />
<br />
-"Super. Tu ne feras pas souffrir les lycéens avec les pétarades de ton épave. "<br />
<br />
-"On ne se moque pas de ma voiture. "<br />
<br />
<br />
Je me l'étais payé avec l'argent que j'avais gagné dans le seul magasin digne de ce nom à Forks. La boutique des parents de Mike. Spécialisé dans les articles de randonnées. <br />
<br />
Il se moqua de moi. Avant de refermer son journal et d’enfiler son blouson.<br />
<br />
Il me souhaita une bonne journée avant de filer au poste. Un dernier coup à la pendule - 7:47- il n'allait pas tarder. <br />
Je remontai dans ma chambre prendre mon sac. Un dernier passage devant mon miroir pour vérifier si je n’avais pas de mèches rebelles ou pire une moustache de lait. Mais je n'y vit rien. <br />
<br />
Enfin presque, j'avais un sourire incrusté sur le visage. Mes yeux brillaient. Mon père avait raison, je respirais le bonheur. <br />
<br />
En descendant les escaliers. Et encore plus une fois arrivée à la porte, je sentis mon pouls s'accélérer. <br />
<br />
Serait-il vraiment là? En plein jour? Juste pour moi? <br />
<br />
Un seul moyen de le savoir. Franchir cette maudite porte. <br />
<br />
<br />
<br />
À 3. 1…. 2….. <em>What is somebody like you doin' in a place like this?</em><br />
<em><br />
</em><br />
<em>Say did you come alone or did you bring all your friends?</em> C'était ma musique de portable. <br />
<br />
Ça devait être lui qui avait changé d'avis. <br />
<br />
Numéro inconnu.<br />
<br />
J'avais raison. <br />
<br />
-"Allo?"<br />
<br />
-"Bella"<br />
<br />
-"Oui. "<br />
<br />
-"Bella c'est moi. J'ai caché mon numéro car je savais que tu n'allais pas décrocher."<br />
<br />
-"Tu as deviné juste Jacob. Mais je peux raccrocher. "<br />
<br />
-"Avant de le faire, écoute-moi. Je sais ce que tu t'apprêtés à faire. Je peux le voir devant chez toi. Il est dangereux Bella. "<br />
<br />
-"Jacob ! Je sais ce que je fais. ok ! je ne suis plus une enfant. Et j'ai compris pas mal de chose cette nuit grâce à toi et tes histoires. "<br />
<br />
-"Tu sais?"<br />
<br />
-"Oui et à ce propos, il faudra que je te parle pour éclaircir un point. Mais pour l'instant comme tu le sais, il m’attend pour aller au lycée et je n'aime pas être en retard. "<br />
<br />
-"Bella non. Bella je t’aime. "<br />
<br />
-"Moi aussi avant Jake. Moi aussi. Mais c'est toi qui a crée tout ça. Sans toi, je ne l'aurai pas connu. Et maintenant c'est lui que j'aime. Et ce sera toujours lui quoi que tu fasses. Quoi qu'il soit. Tu m’entends Jake, ne te met pas entre mon bonheur. Adieu Jacob. "<br />
<br />
<br />
Je l'avais aimé. C'était mon premier amour. Mais maintenant, je ne ressentais plus rien pour lui. Ni amour. Ni haine. Tout ça c'était envolé. Je rangeai mon portable. <br />
<br />
Et ouvris la porte à la volée. Quand je cessai mon geste. La poignée à la main. Il était là. Appuyé contre sa voiture. Encore plus beau dans la lumière du jour. Même si le soleil ne brillait pas aujourd'hui, comme la plupart du temps. Il me fit un léger sourire avant de s'avancer vers moi. <br />
<br />
<br />
Je me décidai à fermer ma porte peut-être pour couper ce lien visuel que j'avais avec lui. Pour reprendre mes esprits. <br />
<br />
Je sentis aussitôt sa main sur ma hanche et sa bouche dans mon cou. <br />
<br />
-"Bonjour. "<br />
<br />
<br />
S'il attendait une réponse. C'était perdu. Car je n'avais plus un seul neurone disponible pour le faire. Ce qui ne le gêna pas car il continua à m’embrasser où il devait sentir cette veine si importante aux vampires dans les films. Refuserai-je qu'il me mord? Non, j’en doutais? <br />
<br />
-"Je vais arrêter de t'embrasser car ton ami n'apprécie pas. "<br />
<br />
-"Moi oui. " J'avais envie de l'hurler. Oui ! J’aime sa bouche. <br />
<br />
Il s'empara de mon sac très facilement et tout aussi facilement, il me retourna. <br />
<br />
-"Allons y ou tu vas être en retard. "<br />
<br />
-"Je m’en moque. "<br />
<br />
-"Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre. "<br />
<br />
-"Tu as entendu ma conversation avec Jacob ? "<br />
<br />
-"Oui. " Son oui voulait en dire plus. Bien plus. <br />
<br />
-« Excuse-moi. " Je ne savais pas pourquoi je devait le faire. Même si je devais le faire. Mais je n'avais trouvé que ça à faire, à répondre. <br />
<br />
-"Je ne t’en veux pas Bella. Tu l'as aimé et je peux le comprendre. Enfin non. Mais je ne peux pas t’obliger ou m’obliger à croire le contraire. "<br />
<br />
-"Dit l'homme au mille conquêtes. "<br />
<br />
-"Oui mais il n'y a eu que toi dans mon cœur. "<br />
<br />
-"Au contraire de ton lit. De tes bras. De ton corps. "<br />
<br />
L'imaginer seulement avec cette bombe de Tanya me rendait jalouse alors avec d'autres surement plus nombreuses que je pourrai jamais m’en doutais. Me rendais folle. <br />
<br />
-"Est-ce si important ? Ou plus important que les sentiments ? "<br />
<br />
<br />
-"Peut-être pas pour vous, Alice me l'a fait comprendre, mais pour moi oui. "<br />
<br />
Il m’ouvrit la portière de sa voiture que je voyais pour la première fois. Grise, rutilante. <br />
<br />
Je m'asseyais avec son aide. Il se pencha vers moi. Une main sur le toit. <br />
-"Alors je peux te faire une promesse. Tu seras à partir de ce jour la seule. Je te promets fidélité. Quoi qu'il arrive. Il n'y en aura plus jamais d'autre. "<br />
<br />
Je le regardai sans dire mot. Il sous entendait mille chose. Mais une seule chose, un seul mot rebondit en moi. Fidélité. <br />
<br />
<br />
-"Je t’aime. "<br />
<br />
Il s'empara de mes lèvres tenant mon menton entre ses doigts scellant ce pacte. <br />
<br />
<br />
***<br />
<br />
Nous arrivâmes devant le lycée je ne sais pas trop comment. Il conduisait vite. Une main dans la mienne. Son regard souvent sur moi. <br />
<br />
Mais je n'avais pas envie de le quitter. Je n'avais pas envie de quitter son monde. Notre monde pour rejoindre celui du lycée. Des blagues de Mike. Ou les ennuies de mascara de Jessica et compagnie. <br />
<br />
-"Tu vas être en retard mon ange. " Il n'avait aucun mal de me donner des petits noms. Mon amour comme sur le mot qui ne me quitterait plus. Ou mon ange comme maintenant. <br />
<br />
<br />
-"Viens avec moi. "<br />
<br />
-"Tu veux que je m’inscrive ? Je peux, tu sais. Légalement, j'ai 17 ans. "<br />
<br />
-"Et officiellement ? "<br />
<br />
-"Officiellement. Je suis né en 1918. "<br />
<br />
-"Wow. "<br />
<br />
-"Est ce que ça change quelque chose?"<br />
<br />
-"Non. Rien. Espérais-tu le contraire ? "<br />
<br />
-"Peut-être. "<br />
<br />
Voulait-il que je trouve une excuse de moi-même de le quitter? J'avais peut être le cerveau qui fonctionnait à l’envers. Mais toutes ses confidences. Toutes ses révélations me confirmaient qu'une chose : c'était possible. C’était fort. En 100 ans, il n'y avait eu que moi dans son cœur. C'était à moi qui venais de me jurer fidélité. C'était à moi qui laisser le choix. Et bien plus encore. Peut-être même des choses que je n'imaginais même pas. <br />
<br />
<br />
-"Alors je m’inscris ? "<br />
<br />
-"Quoi?"<br />
<br />
-"Dois-je aller au secréterait pour m’inscrire ? "<br />
<br />
-"Non. Je te veux qu'à moi. Si tu viens avec moi au lycée. Je devrai arracher trop d'yeux. "<br />
<br />
-"Jalouse. "<br />
<br />
-"Oui car je t'aime. "<br />
<br />
-"Moi aussi Bella et j'en ai que faire de toutes les autre, il n'y a que toi. "<br />
<br />
-« Embrasse-moi. "<br />
<br />
<br />
Même si en lui demandant je m’étais pratiquement jeté sur lui. Rectification, je m’étais jeté sur lui. <br />
<br />
Et bien trop vite, j'entendis la sonnerie. Pire que celle de mon radio réveil. <br />
<br />
Je sortis à contre cœur de sa voiture où son odeur et la chaleur m’enveloppai.<br />
<br />
-"Bella?"<br />
<br />
-"Oui? "<br />
<br />
-« Donne-moi ton numéro. "<br />
<br />
-"0602272975. Tu ne notes pas ?"<br />
<br />
Il tapa son front de son index. <br />
<br />
-"Il y est gravé à jamais. "<br />
<br />
Il me fit un dernier sourire que je gravai moi dans mon cœur. Et je fermai sa portière. <br />
<br />
Avançant vers une journée sans lui. <br />
<br />
Mon téléphone m’avertis d'un texto. <br />
<br />
<br />
<strong>Je t’aime </strong><br />
<strong>E</strong><br />
<br />
Je mémorisai son numéro. Et lui répondis. <br />
<br />
<br />
<strong>Pas autant que je t’aime</strong><br />
<strong>B</strong><br />
<br />
Je refermai mon portable et le rangeai dans mon sac. Ne voulant pas de réponse pour l'instant.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/07/aujourdhui-chapitre-12.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-52195573362781557702010-05-12T10:43:00.000-07:002010-05-16T23:47:37.465-07:00Aujourd'hui... Chapitre 10Chapitre 10 : Un adieu?<br />
<br />
<br />
<br />
POV de Bella<br />
<br />
<br />
La vérité venait d'éclater, avec elle tout mes espoirs d'être avec lui. Il allait me quitter encore. Oui, j'allais le payer d'avoir était si intuitive, si direct, trop franche. J'aurai du jouer aux blondes écervelées au lieu de lui dire que j'avais tout compris. Résultat des courses: il me tournait le dos. Il partait. Il m’abandonnait. Il m’aimait d'après lui. Il se battait contre ça depuis un an. Autant que moi, à la seule différence qu'il était plus fort et pas seulement physiquement mais mentalement, car si j'avais su où le trouver, j'aurai couru jusqu’à lui. J'aurai rampé devant lui. <br />
<br />
Pouvais-je le faire maintenant? Le supplier de me garder ? Non je ne voulais pas d'une relation comme ça. Il ne voulait pas que je sois sa soumise. Je ne voulais pas être la petite chose suppliante. <br />
<br />
<em>Alors tu vas le laisser partir? Tu vas accepter de jamais le revoir car maintenant deux choses sont sûres l’une c’est que c’est un vampire et l’autre c'est que tu es dingue de lui. Vivras-tu sans lui? Survivras-tu sans son corps ? Sans ses bras ? <strong>Sans lui</strong>?</em><br />
<br />
Non je ne le voulais pas alors je fis un pas vers lui.<br />
<br />
Alors qu'il y en avait peut-être encore deux ou trois à faire pour le toucher, le retenir contre moi, j'avais l'impression qu'il y avait un immense gouffre entre nous. Le traversant sur un pont instable. Sur un fil tel un funambule risquant à chaque pas de tomber dans le vide. Mais ça ne serai pas mon corps ou mon cou que je briserai mais mon cœur. <br />
<br />
Rien ne serait jamais plus douloureux que se vide que je sentais s'insinuer en moi. <br />
<br />
Rien de plus terrifiant. Comme si les ténèbres m’enveloppaient. S'emparaient de chaque morceau qui ne le sentait plus. <br />
<br />
- "Edward ne part pas !"<br />
<br />
J'avais dis ça tout haut pourtant je ne reconnaissais pas ma voix. <br />
<br />
Je fis encore un pas tremblant. Ma vue se brouillait. Étais-je entrain de pleurer? Sûrement mais je ne sentais plus rien, pas même les larmes sur mes joues. <br />
<br />
-"Edward ne me quittes pas!"<br />
<br />
Encore une phrase. Encore un appel. Soufflé d'une voix d'outre tombe. J'ai mal, je souffre qu'est-ce que ça sera quand il ne sera plus là?<br />
<br />
Il n'avait pas bougé. Pourtant j'avais l'impression qu'il était toujours aussi loin. Ou étais ce moi qui n’avais pas réellement avancé. <br />
<br />
Il restait inaccessible. Mes supplications n'y faisaient rien. <br />
<br />
-"Je suis désolé Bella, je t’aime trop pour te faire ça. Nos vies seraient faites de fuites. De secrets. "<br />
<br />
-"Je m’en moque. Si tu s’avais à quel point. "<br />
<br />
- " Pas moi. "<br />
<br />
-"Edward non ne fait pas ça, ne part pas. Je refuse. "<br />
<br />
-"Bella pourquoi ne veux-tu pas comprendre ? Pourquoi ne veux-tu pas être rationnel ? "<br />
<br />
- "Qui a dit qu'on devrait l'être ? Si un amour peut être irrationnel c'est bien le nôtre. Tout nous oppose et pourtant tout nous attire. Toi mon sang et moi ton corps. "<br />
<br />
-"Tu es une nympho en plus d'être suicidaire ? "<br />
<br />
Si c’était une blague ce n’était pas drôle.<br />
<br />
-"Non ! seulement accroc de toi. Même ton odeur m’enivre. "<br />
<br />
Il fallait qu’il comprenne.<br />
<br />
-"J'ai été conçue pour ça. Tout t’attire en moi. C'est le but. "<br />
<br />
-"Non une excuse. "<br />
<br />
Il détournait toutes mes phrases. Toutes les preuves qu’il ne pouvait pas me quitter.<br />
<br />
-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "<br />
<br />
-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. » <br />
<br />
-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "<br />
<br />
-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."<br />
J’aurai voulu qu’il avoue que ma vis lui était précieuse.<br />
<br />
-"Au contraire. "<br />
<br />
-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie " aussitôt fini cette pléiade mêlant cri et passion. Cette scène mélodramatique, que je m’écroulai à genoux comme ci en disant ses mots j'avais usé tout le restant de force. Je n'avais plus d'air dans mes poumons. Je ne sentais plus mon corps. Je ressentais juste mon cœur battre vite, très vite. Peut-être un dernier élan avant qu’il ne s’arrête.<br />
<br />
- « Mon dieu Bella. »<br />
<br />
Il était à présent devant moi accroupi me tenant dans ses bras. M’empêchant de sombrer. Agissant comme une bouée. Un phare. <br />
<br />
- « Bella pardonne moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps moi qui croyais être assez fort pour partir. »<br />
<br />
Il me prit dans ses bras continuant à parler plus pour lui même. Où si bas que je ne comprenais plus rien. <br />
<br />
J’avais joué la fille suppliante et ça avait marché c’est tout ce qui comptai pour l’instant.<br />
<br />
<br />
POV d'Edward<br />
<br />
J'aurai dû ne jamais revenir. Écouter ce Quileutes. Ou tout simplement ne pas exister. Car mes simples décisions. Celle que j'avais tout d'abord prise il y a un an puis celle de revenir, allait gâcher sa vie. <br />
<br />
Je lui avais tourné le dos pour ne pas être tenté de succomber à ses traits, sa voix déjà trop pleine de désespoir. Echo à ma propre souffrance. <br />
<br />
Je devais être le seul à souffrir mais ce n'était pas le cas. <br />
<br />
Elle s’était approcher de moi sans jamais me toucher mais je sentais son souffle dans mon dos. Se souffle chaud pour lequel j’étais prêt à renoncer à elle.<br />
<br />
<br />
-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "<br />
<br />
À chaque phrase que j’aurai pu me servir comme excuse pour ne pas la quitter, je trouvais une parade. Un nouveau plaidoyer.<br />
<br />
Tel un avocat pour empêcher son client d’être mener à la mort.<br />
<br />
Car que ce soit par moi, pour moi ou à cause de moi. Ses jours étaient comptés.<br />
<br />
Comment accepterais-je que la vieillesse ou la maladie me l’arrache ? Comment je la protégerai des Volturi quand ils seront ? Ou pire comment je pourrai continuer à avancer dans ce monde si je lui faisais du mal ?<br />
<br />
-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. » <br />
<br />
Voilà que c’était encore pire que tout. Je refusais de l’entendre, de l’écouter dire des choses pareilles.<br />
<br />
-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. " <br />
<br />
-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."<br />
<br />
-"Au contraire. "<br />
<br />
Elle comprenait tout de travers. <br />
<br />
-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. » Sa voix était plus forte, plus sèche. Elle abattait ses dernières cartes. « Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie "<br />
<br />
Je l’entendis s’écrouler, je me retournai aussitôt la peur au ventre. Ce que je vis était tout ce que je redoutais. Tout ce que je refusai de voir car il signait ma résignation. <br />
<br />
- « Mon dieu Bella. » <br />
<br />
Je me précipitai vers elle. La prenant dans mes bras. Essayant de la réconforter.<br />
<br />
- « Bella pardonne-moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. » Je me relevai avec ma belle blessée dans les bras. « Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps, moi qui croyais être assez fort pour partir. Bella, mon cœur, tu es la plus forte de nous deux. Car toi tu as le courage de les affronter, le courage de m’aimer. Pour moi il n’y a aucun risque. Pour toi il y en tant. »<br />
Je voulais la déposer sur son lit mais elle refusa de me lâcher. Je m’installai avec elle. M’appuyant contre la tête de lit. La berçant. La réconfortant. Essayant de la rassurer par mes mots sans rien lui promettre.<br />
<br />
- « Bella calme toi, je suis là. »<br />
<br />
Elle avait glissé l’une de ses mains sous ma chemise. Caressant, griffant ma peau. Réveillant toutes mes envies. Toutes celles que j’avais refoulées depuis que j’étais rentré dans sa chambre.<br />
<br />
Elle releva la tête vers moi. Ses yeux étaient encore rouges par les larmes qu’elle avait versées pour moi, pour nous. Mais ils exprimaient tant de choses.<br />
<br />
Je la posai sur son lit me penchant sur elle. Evitant de perdre le contact. Embrassant ses joues. Partageant ainsi se gout salé. Ce gout amer. Car c’était moi qui les avais fait couler.<br />
<br />
- « Je t’aime. » lui soufflai-je.<br />
<br />
- « Ne me quitte pas. »<br />
<br />
- « Chut mon cœur. »<br />
<br />
Pourquoi ne pas lui répondre ? Mais c’était peut être mieux ainsi.<br />
<br />
Je posai mes lèvres contre les siennes. Savourant leur gout. Elle s’en empara. Bien plus fortement que je l’en pensais capable à cet instant. Agrippant les cheveux dans ma nuque pour intensifier son baiser.<br />
<br />
Je me laissai faire. <br />
<br />
J’en avais besoin, autant que j’en avais envie. Trop vite, elle se retrouva à bout de souffle. Mais je ne retirai pas mes lèvres de sa peau. La couvrant d’attention. Passant sur sa mâchoire, son cou. Tirant au maximum sur son vêtement pour dévoiler sa peau. Elle haleta. Ne relâchant pas un instant sa prise sur ma tête.<br />
<br />
Arrivant à la naissance de sa poitrine. Parfaite et entièrement mienne, je fis glisser mes mains le long de ses hanches, de ses cuisses dont une c’était accrocher à mon corps.<br />
<br />
Savourant le contact de sa peau dénudé. <br />
<br />
- « Edward. »<br />
<br />
Remontant en dessous cette fois-ci du tissu. Que je l’avait vu enfilé. Je passai à côté la naissance de son intimité remontant vers son ventre lui causant un râle d’impatience. Ma main trouva d’elle même son mont. Qui durci très vite à mon contact. <br />
<br />
Sa nuisette était de trop. Je la voulais nu maintenant, tout de suite devant moi. Sans plus de chichi, je la déchirai. Faisant crier le tissu ainsi que Bella de surprise.<br />
<br />
- « Edward, oui. »<br />
<br />
Elle ne voulait pas être sage, je ne le voulais pas non plus. Mais nous devions être prudent son père était encore au salon devant la télé.<br />
<br />
- « Chut ma belle. »<br />
<br />
Elle me fit un signe de la tête pour me signifier son accord. Je repris alors où j’en étais. Et bien plus encore.<br />
<br />
Laissant ma langue s’activer contre elle. Laissant mes dents titiller ses bouts de seins. Elle se mordit la lèvre. Je compris alors qu’elle se retenait de crier. Anticipant son action, je mis un doigt sur sa bouche. Ce que j’anticipai moins c’est qu’elle le mit dans sa bouche exerçant des mouvements dessus. Rendant mon sexe dur et fou de jalousie. Elle bougea sa langue autour de mon doigt comme s’il était la meilleure sucrerie du monde. Je levai les yeux vers ce spectacle, imaginant cette douce torture endurée par mon sexe.<br />
<br />
À ce moment précis, elle n’avait rien de sage et j’aimais ça. Jusqu’où irait-elle ? Je ne le savais pas. Mais j’allais le découvrir.<br />
<br />
Je reposai sa jambe sur le lit et passa mes jambes de chaque coté de son corps. Elle me regarda faire sans rire dire, s’afférant sur mon index encore et encore. D’une main, je détachai ma ceinture et mon pantalon. Libérant mon chibre rapidement. Le caressant, délaissant son corps, son plaisir pour ne répondre qu’au mien.<br />
<br />
Allant étape par étape. Ne voulant pas la brusquer, je la relevai. Ce que je n’avais pas voulu qu’elle me fasse la première fois, j’en avais envie à cet instant précis. S’exécuterait-elle ? Comprendrait-elle mon intention ?<br />
<br />
- « Bella tu as toujours le choix. »<br />
<br />
Je voulais qu’elle le sache même si j’en mourrai d’envi, je la respectais trop pour la forcer à quoi que ce soit.<br />
<br />
Mais elle remplaça ma main sur mon sexe, me laissant la possibilité de caresser le sien. Il était déjà trempé. Elle approcha sa tête. Déposa sa langue sur le bout de ma verge. Pure bonheur. La passa ensuite sur toute ma longueur. Et alors que j’allais insinuer un doigt en ses plis, elle le mit dans sa bouche. Je pouvais sentir ses dents, sa langue, son palais. <br />
<br />
On exerça dans un même mouvement des va et viens. Intensifiant mon plaisir et le sien. Mais l’odeur de sa féminité me donnait envie. Tout autant que je ne voulais qu’elle cesse la succion sur mon sexe. Alors dans un mouvement lent, je me mis à sa droite. N’arrêtant en aucun cas mes caresses. Préférant suspendre mon plaisir plutôt que le sien. Je la rallongeai lui demandant d’obéir et de me faire confiance. Je plaçai ma tête vers sa fente et ma queue vers sa bouche. Se donner du plaisir avec nos langues simultanément. Je ne savais pas si elle avait déjà essayé. Mais je voulais lui faire découvrir dans le cas contraire.<br />
<br />
Elle le remit dans sa bouche et moi je mis ma langue en elle. Elle ressaierait mon sexe à chaque passage. À chaque morsure. À chaque aspiration.<br />
<br />
Je n’allais pas tarder à venir et elle non plus. Pas à se rythme. Mais je ne voulais surtout pas refréner mon envie. Car c’était toute cette passion qui m’avait fait revenir à elle. <br />
<br />
On explosa en même temps. Dans une explosion de jouissance et de bonheur. Je la calai dans mes bras. Embrassant son épaule, sa tempe, le dessus de sa tête avec douceur.<br />
<br />
Bella et moi c’était tout ça. Un fameux mélange étonnant et détonnant.<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/05/aujourdhui-chapitre-11.html">chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-20354621457382510982010-05-10T01:06:00.000-07:002010-05-25T04:46:04.661-07:00Une nuit qui change tout Chap 8<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_CYPhWesnhN_bAPmO6WjCmHMriV7j3mq5tUQz-_iK2oTkQDr7k1yyDKfJSEVS93-qnDmYaxNNHaQmOS544WHX82gu2IAFXXneanZAneeLbxRjBLE3looIPP7nv3AsiBmJZK-KaC_AT24/s1600/banyoro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_CYPhWesnhN_bAPmO6WjCmHMriV7j3mq5tUQz-_iK2oTkQDr7k1yyDKfJSEVS93-qnDmYaxNNHaQmOS544WHX82gu2IAFXXneanZAneeLbxRjBLE3looIPP7nv3AsiBmJZK-KaC_AT24/s400/banyoro.jpg" tt="true" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div>Chapitre 8: Jeux de mains, jeux de vilains<br />
<br />
<br />
POV d'Edward<br />
<br />
Se lever, se laver, se raser, manger, même avancer étaient devenus des gestes machinaux et sans sens. Mais depuis deux jours, je le faisais avec un léger sourire. Toute ma famille, surtout ma sœur, s'en étaient rendus compte quand j'étais venu diner chez mes parents suite au coup de fil que j'avais passé à ma mère comme je l'avais promis à mon père.<br />
<br />
-"Qui est-ce ? Je la connais? Une collègue? Allez dis-moi Edward? Ste plait fais ça pour ta petite sœur chérie. "<br />
<br />
-"Non Alice pas maintenant, pas tout de suite. Sinon tu vas t'en mêler et je ne veux pas aller trop vite avec elle. "<br />
<br />
- « J'avais raison, il y a une fille. » fit elle en criant et sautillant partout tapant des mains comme une otarie.<br />
<br />
-"Alice lâche ton frère avec ça, il a le droit d'avoir un jardin secret. "<br />
<br />
-"Mais maman ! je veux savoir. Tu ne comprends pas toi. C'est important. " (N/Yoro: Une vraie gamine lol)<br />
<br />
-"Pour qui Alice? "Lui demandais-je, agacé.<br />
<br />
-"Pour moi bien sûr. Je veux savoir ses goûts pour mes journées shopping. Peut-être préfère-t-elle les slips aux boxers ou même les strings. "<br />
<br />
-"Et pourquoi crois-tu ça ? De toute manière nous n'en sommes pas là, je te l'ai dit, je veux prendre mon temps. "<br />
<br />
Il fallait que je trouve un moyen de changer de conversation.<br />
-"Et tu en es où avec Jasper? Vous avez trouvé la maison de vos rêves? "<br />
<br />
-"Ne m'en parles pas. Tout ce que j'aime, il déteste et tout ce que je hais, il adore. "<br />
<br />
C'était gagné. Le restant de la soirée fut porté sur les maisons et appartements qu'ils avaient visité, une chance que Jazz n'était pas là sinon il m'aurait tué.<br />
<br />
Mais ce matin, c'était pire, car ce soir je la reverrais. Ce soir, elle sera ici, dans mon appartement. J'avais prévu de lui faire la cuisine. Simple et équilibrée. Quiche /salade. La seule chose mangeable que savais cuisiner.<br />
<br />
J'allais surement compter les heures, les minutes, voire même les secondes avant de sonner à son interphone et entendre sa voix. Je me faisais pathétique. Mais j'aimais ça. J'aimais ressentir ça à nouveau.<br />
<br />
Mais pour l'instant, je devais me dépêcher. Je devais remettre mon appart au propre. Je n'étais pas bordélique, je savais où chaque chose se trouvait. J'avais seulement une façon de ranger bien personnelle. Ouais en fait c'était un bazar organisé.<br />
<br />
Je commençai par le salon. Autant ranger par le vide. Tout d'abord la pile de programme télé dont certains étaient encore emballés. Je m'étais abonné pour faire plaisir à ma sœur. Un cadeau était offert avec. Ne me demander pas quoi, je ne m'en souviens plus. Mais depuis, chaque semaine, j'en recevais un systématiquement dans ma boite aux lettres. Quand j'avais le temps, je lisais les blagues dessus ou le dernier potin. Mais pas plus, tous ce que je devais savoir, je le savais grâce à mon frère. Car dès qu'il y avait un bon match à la télé, il venait squatter.<br />
<br />
Puis fut le tour de la tournée avec ma panière à linge sale. À ma grande surprise, il n'y en avait pas tant que ça, Alice était déjà surement passée.<br />
<br />
C'est là que je me suis aperçu qu'ils étaient toujours là pour moi, même sans que je ne le veuille ou ne m'en rende compte. Je voulais que Bella intègre cette vie elle aussi. Ma vie. Ma famille.<br />
<br />
Je continuai à ranger tout en pensant à elle. Ce qui fit passer l'heure assez rapidement.<br />
<br />
Je pris une douche et mis des vêtements simples. Un jean clair, délavé par endroits et un tee-shirt noir assez moulant avec un col en v. Je coiffai mes cheveux juste pour le fun car je savais qu'ils se replaceraient de la même façon une fois secs.<br />
<br />
Un dernier regard dans la glace et je filai dans l'entrée. Je Pris au passage ma liste de course, mes papiers et mes clefs de voiture. L'ascenseur fut ma dernière épreuve car il mit un temps fou à remonter. La flèche clignotait au 2nd en me narguant.<br />
<br />
Une chance, il n'y avait pas beaucoup de circulation, enfin pour cette heure. J'arrivai donc rapidement et à l'heure devant son palier. Je sonnai à peine qu'elle me répondit qu'elle descendait.<br />
<br />
Je retournai à ma voiture, m'appuyant dessus pour l'attendre.<br />
<br />
Elle franchit très vite la porte de son immeuble.<br />
<br />
Je me redressai en là voyant. Elle était sublime. Elle portait un jean tout comme moi et un petit corsage fin.<br />
<br />
- « Salut ! »<br />
<br />
- « Salut ! » me répondit-elle sur le même ton. Se rapprochant de moi.<br />
<br />
Je me penchai vers elle et vers ses lèvres. J'en avais rêvé depuis le jeudi soir. Depuis ce premier baiser, de recommencer.<br />
<br />
Il ne fut pas long mais très agréable.<br />
<br />
- « Prête à me suivre ? » lui demandai-je alors qu'elle était encore contre moi.<br />
<br />
- « Prête. »<br />
<br />
Je lui ouvris la portière, la laissant s'asseoir.<br />
<br />
Je fis le tour et pris la direction du supermarché.<br />
<br />
Quand je me garai sur le parking, elle me regarda d'un air amusé.<br />
<br />
- « Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une halte. »<br />
<br />
- « Pas de problème. Tu sais qu'un caddy révèle bien des choses sur son propriétaire ? »<br />
<br />
- « Cette fois-ci, il apprendra à qui voudra bien le voir que j'invite chez moi une charmante personne. »<br />
<br />
Elle se mit à rougir.<br />
<br />
Nous rentrâmes dans le magasin. Il n'était pas très grand mais c'était suffisant pour y trouver mes quelques ingrédients.<br />
Nous nous dirigeâmes vers le rayon légumes. Elle alla d'un coté du stand et moi de l'autre. Sa main caressait les fruits avec désinvolture. Par moment, je captais son regard. Un sourire. Me concentrant aussi bien que je le pouvais sur ma tache.<br />
- « Préfères-tu les tomates rondes ou en grappes ? »<br />
<br />
- « Je n'ai pas de préférence. Mais j'aime bien les tomates cerise. » Elle en prit une de l'étalage et après l'avoir frottée dans ses mains, elle la mit en bouche.<br />
<br />
- « Va pour des tomates cerises. »<br />
<br />
J'en pris des rouges et des jaunes. Surtout si elle les mangeait toutes comme ça.<br />
<br />
Nous tournâmes ensuite dans le rayon frais.<br />
<br />
- « Tu as besoin de quoi ? »<br />
<br />
- « Crème fraiche, gruyère… » Lui récitant ma liste.<br />
Quand un homme passa à coté de moi.<br />
<br />
Elle se pencha à mon oreille.<br />
<br />
- « Tu vois ce que je t'ai dit. Lui par exemple c'est un célibataire endurci. Il sait exactement ce qu'il lui faut. Bière. Chips. »<br />
<br />
- « Ok et toi dans ton caddy il y aurait quoi ? »<br />
<br />
- « Un peu de tout et n'importe quoi. Mais une chose y est toujours. »<br />
<br />
- « Quoi ? »<br />
<br />
- « Une bouteille de Coca-Cola. »<br />
<br />
- « Oki et tu vois comment mon caddie habituel ? »<br />
<br />
- « Peut-être le même que celui qu'on vient de croiser ? »<br />
<br />
- « Non ça c'est plutôt Emmett avant de venir chez moi. »<br />
<br />
- « Alors c'est quoi le tien ? »<br />
<br />
- « Mmm plats à réchauffer. Ou des choses simples. En faites, je ne fais pas trop attention à ce que j'achète. »<br />
<br />
Surtout que ces dernier temps ce n'était pas moi qui faisais les courses pour remplir mon frigo. Mais je ne voulais pas lui dire que depuis que je n'avais plus de nouvelles d'elle, j'étais devenue une vraie loque, un zombi.<br />
<br />
Les courses se rythmèrent au contenu des caddies des clients du magasin. Tantôt light. Tantôt accroc à la caféine. Des fois, il était même drôle de regarder le caddie avant d'en découvrir son propriétaire. Comme celui rempli de pruneau et de pain complet. On pensait voir sortir une vielle dame de derrière le rayon bio mais c'était un homme la trentaine maxi, costume cravate qui en sortait avec des gélules. Sûrement pour faciliter le transit.<br />
<br />
Ce qui nous fit rire jusqu'à la caisse.<br />
<br />
- « Le pauvre son boss doit tellement lui mettre la pression qu'il est tout coincé. »<br />
Elle avait la façon de le plaindre qui me fit exploser davantage.<br />
<br />
Une fois les courses rangées dans le coffre, nous étions de nouveau en route. Elle allait découvrir mon chez moi. Il ne lui évoquerait rien car elle n'était jamais venue. Mais nous y allions pour lui construire de nouveaux souvenirs.<br />
<br />
Arrivés devant ma porte, un stress m'envahit, une angoisse. Et si mon appart ne lui plaisait pas ? Je savais qu'il faisait très garçonnière, ma sœur n'arrêtait pas de me le répéter mais je voulais changer de style après ma rupture avec Tanya. Nous avions quitté l'école ensemble, nous étions mis en ménage, et je n'avais pas eu ma période rebelle. Je ne l'étais pas plus maintenant mais avec cet appart j'avais un peu ma revanche.<br />
- « Prête à découvrir mon antre ? »<br />
<br />
- « Oui si tu as pris la peine de tout cacher. »<br />
<br />
Je la regardai avec un sourcil relevé. À quoi pouvait-elle penser ?<br />
<br />
- « Ne me dit pas que tu ne possèdes pas de revues ou de films… tu vois ce que je veux dire ? »<br />
<br />
- « X c'est ça ? »<br />
<br />
- « Oui enfin… oui. » elle devint rouge comme jamais. Elle secoua la tête, se demandant sûrement d'où lui venait une idée pareille, en tous cas, c'est ce que moi je pensais.<br />
<br />
- « Rien à craindre de ce côté là. Je n'aime pas ce genre de lecture. »<br />
<br />
- « Ok. »<br />
<br />
Je tournai la clef dans la serrure, étouffant un rire sur sa répartie.<br />
<br />
- « Bienvenue dans ma demeure. » fis-je en ouvrant la porte.<br />
<br />
- « Wouaaaaa. »<br />
<br />
- « Tu aimes ? »<br />
<br />
- « Qui n'aimerait pas ? C'est très masculin mais si classe. »<br />
<br />
Elle fonça vers ma cuisine qui ne se démarquait de mon salon que par un bar en alu arrondi. Elle était toute en alu et rouge laqué.<br />
<br />
- « Et ta cuisine ! »<br />
<br />
- « Ça c'est plus ma mère. Moi un micro onde et un frigo me suffit. »<br />
<br />
- « C'est du gâchis. »<br />
<br />
- « Tu peux t'en servir quand tu veux. »<br />
<br />
- « Bien sûr et comme ça tu aurais une personne pour te faire à manger. Je ne suis pas idiote. »<br />
<br />
Je posai mes courses sur le bar.<br />
<br />
- « Je pourrais peut-être te convaincre ? »<br />
<br />
- « Essaye toujours ! »<br />
<br />
Je fouillai dans un tiroir pour en sortir deux tabliers.<br />
<br />
- « Commençons de suite alors. » lui dis-je en lui en tendant un.<br />
<br />
Ils étaient simples sans froufrous, seule exigence que j'avais eue auprès de ma sœur.<br />
<br />
Même si la salade était en sachet, il fallait quand même couper les tomates. Ce que je demandai à Bella de faire, commençant la préparation de ma quiche.<br />
<br />
Un saladier et un fouet plus tard, j'étais prêt. Le système de tout mélanger me plaisait. C'était assez simple.<br />
<br />
Le plus dur fut peut-être les œufs. Un se renversa sur le comptoir. L'autre la coquille plongea dans le saladier. Mais j'y arrivai quand même sous les applaudissements de ma belle. Je lui fis une légère révérence, et repris ma mixture. Les lardons et le gruyère partirent rejoindre les œufs battus.<br />
<br />
- « Aucune catastrophe quel miracle ! »<br />
<br />
- « Mais attends la suite, j'ai un affreux tic avec la farine. »<br />
<br />
- « Comme ? »<br />
<br />
- « Celui-ci. » j'en pris un peu entre mes doigts et l'envoyai vers elle.<br />
<br />
J'attendis sa réaction, qui me surprit.<br />
<br />
- « Tu n'aurais jamais dû faire ça. »<br />
<br />
Elle plongea la main dans le sachet et en sortie une poignée qu'elle me jeta dessus. Ça tourna très vite vers une bataille. Les rires flottaient dans la cuisine, à travers des cris et des attentions ou des tu vas me le payer.<br />
<br />
Un moment, nous fumes si proche que je lui versai le reste du sachet sur la tête. Elle était collée contre la porte du frigo, moi contre elle, la bloquant de mon corps. Je pouvais ressentir une chaleur. Une sorte de courant électrique entre nous. Une tension qui ne faisait que grandir. J'avais mes mains sur ses hanches pour l'empêcher de se sauver, de m'échapper mais là à la tenir ainsi je n'avais qu'une envie … l'embrasser.<br />
<br />
La scène semblait s'être arrêtée. Le temps s'était figé. Attendant quelque chose que je voulais, peut-être même qu'elle le voulait ? Mais comment le savoir ? Je ne l'avais pas quittée des yeux, y cherchant une réponse. La réponse. Son consentement. M'approchant de ses lèvres lentement si lentement que je me demandais même si je bougeais vraiment.<br />
<br />
POV Bella<br />
<br />
Cette semaine m'avait paru une éternité. Entre le manque d'Edward, le café qui ne désemplissait pas et les avances à répétition de Mike, je n'en pouvais plus. Tous les soirs après le travail, il essayait de m'inviter à boire un verre, et je devais redoubler d'imagination pour trouver une excuse pour refuser son invitation, à force je ne savais plus quoi lui dire. Il était vraiment temps que je pense à changer de boulot.<br />
<br />
Après cette longue fin de semaine, le samedi arriva enfin. Je me levai de bonne humeur, mais un peu stressée également. Comment allait-ce se passer? Allions nous aller un peu plus loin? J'en crevais d'envie, mais le voudrait-il aussi? Et s'il avait changé d'avis, qu'il ne voulait plus de moi? S'il appelait à la dernière minute pour annuler? Je ne sais pas comment je réagirais s'il ne voulait plus de moi. Je m'étais attachée bien trop vite à cet homme. Il fallait que je me calme.<br />
<br />
Je soufflai un bon coup et sortis du lit. Il était dix heures. Je fis rapidement le ménage dans mon appart, histoire de m'occuper, mais vu que j'avais déjà rangé jeudi dernier, j'eus rapidement terminé. Je me préparai rapidement à déjeuner et mangeai sur le pouce. N'ayant rien à faire l'après midi, je me posai devant la télé et zappai. Je tombai sur un film qui me plut et le regardai jusque seize heures. Je me décidai alors à commencer à me préparer. J'optai pour un bain afin de me relaxer.<br />
<br />
Je restai une demi-heure dans un bain débordant de mousse parfum fraise. C'est détendue que je sortis. Je me dirigeai vers mon armoire afin de voir ce que j'allais porter ce soir. J'optai pour un jean slim et un corsage bleu nuit. Je m'habillai et retournai à la salle de bain afin de voir les derniers détails. Je commençai par la coiffure. Je m'emparai de mon fer à lisser. Je ne l'utilisais que très peu, mais j'avais envie de faire un effort pour Edward. Ça en valait la peine, il en valait la peine. Après avoir lissé mes cheveux, je m'emparai de mon crayon Kohl. Je noircis mes yeux et reposai le crayon. Cela suffirait niveau maquillage.<br />
<br />
Quand je sortis de la salle de bain, il était déjà dix-huit heures trente. Je crois bien que je n'avais jamais passé autant de temps dans la salle de bain. Edward devait arriver dans une demi-heure. Je retournai devant la télé et zappai, mais il n'y avait rien d'intéressant à cette heure-ci. Je finis par empoigner le programme télé afin de lire les blagues, puis commençai un mot croisé. L'interphone retentit alors que je remplissais la dernière case de mon mot croisé. Je me ruai dessus.<br />
<br />
"Allo?"<br />
<br />
"C'est Edward!"<br />
<br />
"Ok, je descends!"<br />
<br />
Je me dépêchai de m'emparer mon sac et mes clés et sortis de mon appartement. Une fois sortie de l'ascenseur, je me dirigeai d'un pas rapide vers l'extérieur. C'est en ouvrant la porte de l'immeuble que je le vis. Mon cœur se mit à palpiter, il était si beau, ainsi appuyé contre sa voiture, vêtu de son jean et de son col-V noir. Cet homme était un dieu grec, ça devrait être interdit d'être aussi beau!<br />
<br />
Je me rapprochai de lui, le saluant.<br />
<br />
Faîtes qu'il m'embrasse encore, faîtes qu'il m'embrasse encore!<br />
<br />
Je le regardai dans les yeux, attendant qu'il fasse le premier pas. Je le vis se pencher et se rapprocher de mes lèvres. Oh oui, il allait m'embrasser!<br />
<br />
Ses lèvres touchèrent brièvement les miennes. Du moins, trop brièvement à mon goût. J'aurais aimé qu'il dure un peu plus, mais Edward s'écarta. Il me sourit en ouvrant la portière, et m'invita à monter dans sa voiture. Je m'installai et me laissai conduire. Je fus surprise qu'il m'emmène au supermarché. Mais après tout pourquoi pas, ça pourrait être amusant.<br />
<br />
La ballade au supermarché fut en effet divertissante, entre les analyses des contenus des différents caddys sur notre chemin. Certains nous avaient provoqués de grands fous rires, notamment celui de cet homme de la trentaine qui sortait du rayon bio.<br />
<br />
Une fois les courses terminées, nous nous dirigeâmes vers l'appartement d'Edward, où je n'étais jamais allée, ou du moins, pas depuis que je l'ai retrouvé. Qui sait, peut-être y étais-je déjà allée à l'époque. J'avais le secret espoir qu'il m'aide à retrouver mes souvenirs…<br />
<br />
Finalement, l'appartement ne me disait rien, je n'avais pas cette impression de déjà-vu que j'avais ressenti dans le bar, mais je l'adorais! La cuisine plus particulièrement, elle était géniale! Je pourrais passer des heures à cuisiner dedans! En plus dans les tons alu et rouge, tout ce que j'aimais!<br />
<br />
Il me tendit un tablier, que j'enfilai rapidement, puis nous nous mîmes au travail. Je m'occupais de la salade tandis qu'il préparait la quiche. Je l'observai parfois en catimini, il était concentré sur sa tâche, tentant tant bien que mal de casser ses œufs, ce qui me fit sourire. Une fois que j'eus fini ma salade, je me tournai vers lui.<br />
<br />
- « Aucune catastrophe quel miracle ! »<br />
<br />
- « Mais attends la suite, j'ai un affreux tic avec la farine. »<br />
<br />
- « Comme ? »<br />
<br />
- « Celui-ci. » Je n'eus pas le temps de dire ouf que je reçus la poudre blanche en pleine figure.<br />
<br />
Alors là, il allait me le payer! Je lui fis un sourire en coin et sonnai les hostilités.<br />
<br />
- « Tu n'aurais jamais dû faire ça. »<br />
<br />
Je plongeai la main dans le sac de farine et la lui balançai. Il eut l'air surpris de ma réaction, il resta figé quelques secondes avant de riposter.<br />
<br />
-"Tu vas me le payer Edward!"<br />
<br />
Je ripostai à mon tour, enclenchant la bataille. Nous finîmes tous blancs, nous ne pouvions vraiment dire qui avait gagné la bataille tellement nous étions l'un comme l'autre recouverts de farine. En tous cas, le paquet était vide, c'était râpé pour la quiche, même si je m'en souciais peu à ce moment-là…<br />
<br />
Nous étions collés l'un à l'autre, moi dos au frigo et lui me bloquant de son corps. C'était comme si le temps s'était arrêté. Je le voyais fixer mes yeux puis mes lèvres, puis faire plusieurs fois l'aller retour, comme s'il hésitait.<br />
<br />
Au diable l'homme qui faisait le premier pas! Je me jetai sur ses lèvres, l'embrassant avec passion. Je laissai mes mains s'aventurer dans ses cheveux recouverts de farine, tandis que je passai ma langue sur ses lèvres pour demander l'accès à sa bouche, qu'il me donna automatiquement. Il sembla reprendre confiance en lui, car ses mains se firent plus baladeuses.<br />
<br />
Je laissai mes mains descendre jusqu'en bas de son T-shirt, les passant en dessous, caressant son dos à même la peau, les passant ensuite sur ses abdominaux, depuis le temps que j'en rêvais!<br />
<br />
Je voulais en découvrir plus, je commençai à tirer son T-shirt vers le haut. Comprenant mon intention, nos lèvres se séparèrent et Edward recula, il leva les bras afin de m'aider à le retirer. Je posais mes lèvres dans son cou, récoltant la farine qui y était, et descendis progressivement vers sa poitrine, titillant ses tétons de ma langue, léchant, suçant, aspirant, mordillant, n' en ayant jamais assez. Après avoir accordé une attention particulière à ses mamelons, je descendis vers sa ceinture abdominale, vers ce v si sexy. Dans le feu de l'action, je me mis à genou laissant ma langue dériver. Je déposai des baisers autour de son nombril, m'en rapprochant de plus en plus, jusqu'à passer ma langue dessus.<br />
<br />
Je m'apprêtais à m'attaquer à sa ceinture quand il me releva par les aisselles. Il passa ses mains sous mes fesses et me souleva. Je serrai sa taille de mes jambes et me laissai porter, il s'attaqua à son tour à mon cou. Nous traversâmes son appartement, butant dans quelques murs au passage. J'en avais rien à faire d'avoir des bleus du moment qu'il ne s'arrêtait pas. Je me retrouvai allongée sur une surface moelleuse, le lit d'Edward sûrement. Je n'y fis pas plus attention car ses lèvres m'envoutaient.<br />
<br />
Je ne faisais plus attention à rien, si ce n'est la sensation de ses lèvres sur ma peau. Il tira sur les bords de mon corsage. Je me redressai et le déboutonnai afin de l'aider, ne quittant jamais son regard brulant. Je restai en position semi-assise, le temps qu'il libère également ma poitrine de son carcan.<br />
<br />
À peine les deux vêtements retirés qu'il fondit sur ma poitrine, ses lèvres se posèrent sur mon sein droit, tandis qu'il flattait le gauche de sa main. J'étais au paradis. Je n'aurais jamais cru que telle sensation pouvait exister. Au bout d'un moment, il le délaissa pour s'occuper du second. Je pensais que c'était la meilleure sensation du monde jusqu'à ce que je sente sa main s'insinuer dans mon string, effleurant ma féminité. Je n'avais même pas remarqué qu'il avait ouvert les boutons de mon jean. Je me cambrai afin de lui faire comprendre mon accord et de rapprocher sa main de mon intimité qui ne demandai que ça. La sensation était vraiment exceptionnelle.<br />
<br />
Sa bouche quitta mon sein gauche pour retrouver la mienne. On se livra un combat sensuel, un combat qui attisait se feu qui me rongeait de l'intérieur. J'y sentais encore le goût de la farine mais je m'en fichais. Sa main cajolait mon bouton d'amour, faisant des cercles avec son pouce, tandis qu'un doigt me pénétrait. Je me cambrai encore plus, gémissant contre sa bouche, car en ce moment c'était tout ce qui comptait, lui, sa main, ses lèvres, sa langue.<br />
<br />
Un deuxième doigt vint rejoindre le premier dans mon intimité. Le rythme de ses cercles s'intensifia. Mais trop rapidement, je n'en pus plus, j'avais besoin de sortir toute cette tension. Je vis des étoiles, mon corps s'arqua, trembla et je criai ma jouissance, étouffée par les lèvres d'Edward.<br />
<br />
Je me laissai retomber sur le lit, en nage. Je mis quelques secondes à reprendre contact avec la réalité. Une fois fait, je repoussai Edward de sorte à ce qu'il soit sur le dos et m'installai à califourchon sur lui. Recommençant à l'embrasser. Je pouvais sentir son désir contre ma cuisse. Je laissai descendre mes mains qui étaient jusqu'à présent sur son torse, vers l'objet de ma convoitise. J'allai m'attaquer à sa ceinture, quand deux mains me retinrent.<br />
<br />
- "Bella, c'est un peu tôt pour aller plus loin ? Tu ne crois pas?"<br />
<br />
Je hochai la tête, j'avais vu dans son comportement qu'il souhaitait prendre son temps, néanmoins…<br />
<br />
- "Laisse-moi au moins te rendre la pareille."<br />
<br />
- "T'es pas obligée."<br />
<br />
Je lui fis une petite moue afin de le convaincre.<br />
<br />
- "S'il te plait."<br />
<br />
Il ne dit plus rien et relâcha mes poignets. Je m'activai à dénouer sa ceinture, puis fis sauter les boutons de son jean. J'empoignai le bord de son vêtement, que je tirai vers le bas en même temps que son boxer. Je ne me reconnaissais plus mais la découverte de son corps inhibait tous mes tabous et réticences. Je restai quelques temps émerveillée à la vue de son membre qui érigeait vers moi.<br />
<br />
Je secouai la tête pour sortir de ma léthargie et m'emparai de son sexe, débutant un lent va-et-vient. Il était doux et surtout tout à moi. Je passai mon pouce sur le bout, récoltant un peu de liquide pré-éjaculatoire. Edward était allongé, les yeux mi-clos, il gémissait. J'intensifiai mon mouvement, augmentant la cadence resserrant mes mains sur sa verge. Je m'emparai de ses bourses avec ma main libre, ce qui fût le coup de grâce pour Edward, qui se cambra en hurlant, tandis que la source de son plaisir jaillissait hors de lui.<br />
<br />
Je me penchai vers lui pour l'embrasser. Il me donna rapidement l'accès à sa bouche, et nos langues bataillèrent peu après. Edward interrompit, à mon plus grand regret, le baiser, afin de nous permettre de reprendre notre respiration, avant de m'attirer contre son torse et de m'embrasser sur la tempe.<br />
<br />
- "Là je crois vraiment qu'on en a fait assez pour aujourd'hui. On a tout notre temps pour en découvrir plus! " Souffla-t-il à mon oreille.<br />
<br />
- "T'as raison. Par contre pour notre quiche, je crois que c'est râpé…"<br />
<br />
- "En effet…" Dit-il en riant."On peut toujours se faire ce DVD? Je vais nous chercher de quoi grignoter."<br />
<br />
Je lui souris puis l'observai de dos sortir nu de la chambre. Il revint deux minutes plus tard, un saladier plein de chips et un DVD à la main. Il me le tendit. C'était Shakespeare in love.<br />
<br />
- "Ça te va?"<br />
<br />
- "J'adore ce film!" Dis-je avec un grand sourire.<br />
<br />
Il reprit le DVD et le mis dans le lecteur. Je me penchais pour attraper mon T-shirt quand Edward se retourna.<br />
<br />
- "Bella… Ça te dirait de rester dormir? Je pourrais te prêter un de mes T-shirt pour la nuit."<br />
<br />
Il était tellement timide que s'en était trop mignon. Sa proposition me tentait énormément, alors pourquoi dire non?<br />
<br />
- "Allez, passe moi ce T-shirt que je sois plus à l'aise dés maintenant." Répondis-je avec un grand sourire.<br />
<br />
J'adorais ce film, mais je devais avouer que je n'étais pas concentrée. Peut-être était-ce les papouilles que me faisait Edward le long du bras, ou son odeur, ou les mots doux qu'il me susurrait à l'oreille, en tous cas, si je n'avais jamais vu le film auparavant, j'aurais été incapable de dire de quoi ça parlait. Je me sentais tellement bien que je m'endormis dans ses bras avant la fin du film. Je rêvai cette nuit encore d'Edward, mais ce qui changerait, c'est que demain matin, je me lèverais à ses cotés…<br />
<br />
<a href="http://fficsbyscrapfaconed.blogspot.com/2010/05/une-nuit-qui-change-tout-chap-9.html">Chapitre suivant</a>scrapfaçonedhttp://www.blogger.com/profile/04436063914197674239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1129097682969436295.post-1730097986685216212010-05-04T00:21:00.000-07:002010-05-22T02:49:47.229-07:00Garde Malade Chapitre 47Chapitre 47 : Être père<br />
<br />
POV d’Edward<br />
<br />
J'avais rapidement lâché la manette au grand damne d'Emmett. Mais je n'avais pas la tête à ça. Je voulais faire une chose importante. Une chose qui changerait mon avenir. Notre avenir. À Bella et à moi. Du moins, si je m’en sortais vivant. <br />
<br />
-"Entre Edward"<br />
<br />
J'avais roulé tel un automate jusqu’à l'hôpital. Je voulais demander à mon père conseil. <br />
<br />
-"Salut"<br />
<br />
-"Assis-toi. Je termine ça et je suis tout à toi. "<br />
<br />
-"Prend ton temps. "<br />
<br />
<em>Tu m’étonnes, plus il en mettra plus lentement tu iras à l'échafaud.</em> <br />
<br />
Je mis ma main à la gorge, imaginant ma tête se décrocher. <br />
<br />
-"Tu devrais avoir l'habitude à force de venir. "<br />
<br />
-"Hein?"<br />
<br />
-"Edward tu m’inquiètes c'est la première fois que tu me fais répéter ou même que je te surprends."<br />
<br />
Je remédiai tout de suite à mes lacunes entendant parfaitement ses pensées. <br />
<br />
-"Pardon. Je n'ai pas soif. C'était simplement une réaction bête dû au scenario que j'avais en tête. "<br />
<br />
-"Je préfère ça. "<br />
<br />
-"Je voudrais en dire autant. "<br />
<br />
-"Edward dis-moi ce qui ne va pas. De quoi veux-tu me parler?"<br />
<br />
-"Bébé"<br />
<br />
-"Ça on en a déjà parlé et ça n'a pas servi à grand chose. "<br />
<br />
-"Non pas de se sens là. " J'entendais un remake de notre conversation père/fils que nous avions eu sur le sexe "Je vais aller dire à Charlie pour Bella, pour le bébé. "<br />
<br />
-"Oh! Je comprends mieux ta tête, tu as peur qu'il t’égorge. " Il essayai de contenir la scène <em>comique</em> qu'il se faisait dans sa tête. Charlie une hache à la main me courant autour de son bureau. <br />
<br />
-"Merci de ton soutien. "<br />
<br />
N'arrivant plus à ce contenir, il éclata de rire. je ne crois que jamais je ne l'avais vu rire de la sorte. Il riait de mon malheur. C'était dingue. Mais tellement contagieux que je le rejoignis. <br />
<br />
Après plusieurs minutes, de franche rigolade. Il reprit son sérieux enfin presque. <br />
<br />
-"Tu veux que je t’accompagne ? "<br />
<br />
-"Non je veux le faire seul. Mais je voudrais savoir quoi lui dire. Car si je lui sors : Charlie, je suis un vampire qui aime votre fille et qu'il l’a mise enceinte d'un rejeton mi humain mi vampire mais le pire c'est que je ne sais pas si votre fille va s'en sortir d'ailleurs, mais elle est heureuse et c'est ce qui compte" ou pas. <br />
<br />
-"J'avoue qu'il faut trouver mieux. Mais une chose est certaine c'est qu'il faut faire accentuer ta conversation sur son bonheur. "<br />
<br />
-"Et?"<br />
<br />
-"Et garder le secret. Donc rien sur notre nature, ni sur celle du bébé. Ce que je vais te dire va te sembler horrible sûrement mais même dans les grossesses normales, il arrive des malheurs. "<br />
<br />
-"Tu prépares déjà un alibi au cas où ?" Ma phrase avait claquée. <br />
<br />
-"Je sais que c'est dur pour toi mais je ne sais pas comment ça va se finir. Et je préfère penser à des choses à dire si le pire devait se produire. "<br />
<br />
-"Alors trouve aussi un alibi pour ma disparition. Car je ne vivrai pas sans elle. "<br />
<br />
-"Edward ne dit pas des choses comme ça. "<br />
<br />
-"Toi seul peu supposer la mort de la femme de ma vie et de la suite mais pas moi? "<br />
<br />
-"Je sais se que tu éprouves Esmée est tout pour moi. Je prendrai la même décision à ta place. "<br />
<br />
Mais je n'étais pas venu ici pour parler de mort. Ni celle de Bella, ni la mienne, encore moins de celles de mes parents. <br />
<br />
-"Et pour Charlie?"<br />
<br />
-« Dis-y des choses ordinaires. Des choses qu'un ado irresponsable dirait dans les mêmes circonstances. "<br />
<br />
-"Je ne suis pas un ado. Je ne suis pas irresponsable. Je vais lui demander sa main. "<br />
<br />
-"Tu en as parlé à Bella?"<br />
<br />
-"Non je le ferai si j'en sors vivant. "<br />
<br />
-"Toutes mes félicitations mon fils. "<br />
<br />
-"Merci! Peux-tu ne pas en parler à maman pour l'instant. "<br />
<br />
-"Pas de soucis. "<br />
<br />
Après deux ou trois dernières recommandations et une accolade de mon père, je parti affronter celui de Bella. Père et shérif de surcroit. <br />
<br />
<br />
J'arrivai très vite, trop vite devant le poste de police. Satané manie d'appuyer sur le champignon. <br />
<br />
<br />
Je demandai à voir le Chef Swan. <br />
<br />
<br />
C'était un Quileute à l'accueil. Il me regardait de haut. Ce croyait-il supérieur à moi?<br />
<br />
Il savait pour Bella et le bébé. Il jubilait de l'intérieur. Car même si c'était un loup, il ruminait vite. <br />
<br />
<em>Non ça c'est les vaches.</em> <br />
<br />
Oh moins cette remarque de mon pseudo subconscient me fit rire. <br />
<br />
-"Chef, Edward Cullen souhaiterai vous voir. "<br />
<br />
-"Fais le entrer. " Ordonna-t-il par l'interphone. Sa voix était pleine de stress.<br />
<br />
Me voire débarquer comme ça, sur son lieu de travail, ne devait signifier qu'une chose pour lui: un problème avec Bella. <br />
<br />
- "Tu trouveras le chemin seul ?" Me demanda Sam. <br />
<br />
Il régna entre nous une entente électrique. Un traité l'empêchait de parler, de me sauter dessus, mais ses instincts lui disaient tous le contraire. <br />
<br />
Je suis sûr qu’à bien le regarder, j'aurai vu une chaire de poule naissante. Mais je n'étais pas là pour lui. Mais pour voir Charlie qui trépignait dans son bureau. <br />
<br />
-"Oui merci. "<br />
<br />
Je soufflai un coup et fonçai. Plus vite fini, plus vite, je rejoindrai ma belle qui à coup sûr devait être sous l'emprise des femmes Cullen. Ce qui me fit penser qu'elle en ferait bientôt partie. Enfin si son père le voulait. <br />
<br />
Je frappai à la porte. Priant les saints du courage. <br />
<br />
-"Entre !"<br />
<br />
Il était debout derrière son bureau. Presque aussi pale que moi. Ces pensées n’étaient que peur. <br />
<br />
<br />
<br />
POV de Charlie<br />
<br />
Je venais de quitter la villa. Enfin, elle était réveillée. Cette enfant m’aurait à l'usure. Sa légendaire maladresse était une calamité et un moyen assuré de ce faire des cheveux blancs ou une crise cardiaque voir même les deux. <br />
<br />
J'avais rejoins mon bureau. Sam me semblait bizarre en ce moment à chaque nouvelle que je lui donnais de Bella, on aura cru qu'il attendait quelque chose. Ce gamin était flippant. Il avait pris en muscle et en taille en à peine trois mois. Ce n'était pas des stéroïdes ou un truc du genre car il y avait des contrôles mensuels. Ça devait être une caractéristique des Quileutes car Jacob avait subi la même chose. <br />
<br />
Mon post sonna. En regardant l'heure, je pensais que c'était madame Newton. Tous les jours à la même heure, j'avais le droit au résumé complet de ce qui c'était passé dans notre ville. <br />
-"Chef, Edward Cullen souhaiterai vous voir. "<br />
<br />
Edward? Pourquoi est-il-là? Oh mon dieu. Il m’a pas tout dit sur le sujet de Bella. <br />
<br />
-"Fais le entrer. " <br />
<br />
Je lui avais parlé un peu plus sèchement que prévu mais c'était sans compter sur le stress qui m’envahissait. <br />
<br />
Il frappa à la porte une éternité plus tard. <br />
<br />
Aussitôt qu'il fut à l'intérieur. Je m’agrippai à mon fauteuil. M’empêchant d'user le sol. Ou de lui sauter dessus pour lui tirer les vers du nez. <br />
<br />
-"Chef, je sais que vous être entrain de vous demander ce que je fais là. Mais. Bella va bien. D'ailleurs elle ne sait même pas que je suis ici. " Il bafouillait. Il coupait ses phrases. Comme les coupables le font. <br />
<br />
-"Que ce passe t-il alors ?"<br />
<br />
-"Je peux m’asseoir?"<br />
<br />
-"Bien sûr excuse-moi. Te voir ici me fait assez drôle. "<br />
<br />
-"Je comprend. Mais c'était important que je le fasse. Que je vienne vous le dire. "<br />
<br />
-"Dire quoi? Que tu ne veux plus être le garde malade de ma fille? Que tu t’es rendu compte qu'à ton âge tu préfères une jeune fille bien portante. Je le savais, je m’en doutais. "<br />
<br />
-"Non vous n’y êtes pas. J'aime votre fille. Je ne pensai pas en venant ici vous le prouver."<br />
<br />
-"Ah pardon. Mais tu ... enfin je veux dire."<br />
<br />
-« Laissez-moi plutôt finir. "<br />
<br />
-"Ok"<br />
<br />
-"Voilà Bella et moi enfin moi et Bella ont s'aime. Et nous avons appris à nous connaître d'avantage. Plus intimement, je veux dire. "<br />
<br />
-"Si tu tiens à la vie jeune homme, tu devrais mieux t’arrêter là. "<br />
<br />
-"Mais je ne peux pas. Car je vais lui demander sa main et nous allons former une famille. "<br />
<br />
-"C'est une manière délicate pour me dire quoi ?" Je commençais à voir rouge mais aussi à voir clair dans son jeu. <br />
<br />
-"Bella est enceinte. "<br />
<br />
-"Bella est quoi ? Vous lui avez fait quoi ? Vous avez abusé de son état, j'en étais sûr. "<br />
<br />
-« Calmez-vous ! Bella va bien. Elle veut ce bébé. Je lui avais proposé d'avorter… "<br />
-"C'est une nouvelle mode d'engrosser les jeunes filles et de les conduire dans les pattes d'un boucher..."<br />
<br />
-" Mais elle le veut vraiment » Répétât-il plus fort me coupant dans mon élan. « C’est important pour elle, une manière de se prouver qu’elle existe encore et de toute manière ce n'est plus à l'ordre du jour. Nous voulons ce bébé et je vais lui demander sa main. " <br />
<br />
J'avais agrippé ma chaise si forte que mes jointures étaient douloureuses. J'essayai de la maintenir au sol car je n’avais qu'une envie : lui écraser sur la tête. Ne croyait-il pas qu'elle avait assez souffert comme ça. Une grossesse dans son état. Mais ils avaient perdu la tête. Le pire c'est que son père devait le savoir. Alors que moi j'étais mis à l’écart. <br />
<br />
De la jalousie ? Non. De la colère ? Oui et pas qu'un peu, j'avais confiance en lui. <br />
<br />
-"Mon père vous a rien dit pour respecter son serment d’Hippocrate. "<br />
<br />
-"D'hypocrite. Oui. "<br />
<br />
Il avait répondu à mes questions muettes ou à moins que j’avais pensé tout haut?<br />
<br />
-"Sachez que je prendrai soin d’elle et que je ferai tout pour la rendre heureuse. Je suis venu ici pour avoir votre bénédiction ou du moins votre accord. Mais même si je ne l’obtiens pas ça ne changera rien pour nous trois. »<br />
<br />
- « Sortez d’ici avant que je vous jette en prison. Ou pire. » Je me voyais déjà le prendre pour cible. Mon corps tremblait. Mes oreilles bouillaient. Comment j’avais fait pour rien voir venir. Pourtant avec ce que j’avais surpris une fois déjà j’aurai dû y songer. Mais Bella était ma fille. Une jeune fille avec la tête sur les épaules. <br />
<br />
Il se leva, me salua une dernière fois et sortit de la pièce. Me laissant seul. <br />
<br />
Bella allait me quitter. Bella allait devenir mère et femme. Mon bébé avait grandi. Avec son accident, inconsciemment j’avais espéré la garder avec moi, mais avec l’arrivée d’Edward dans sa vie c’est de la mienne qu’elle sortait.<br />
<br />
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