dimanche 16 mai 2010

Un pari fou

Kikou
 J'ai lancé un pari fou sur mon site de design
Une carte verte contre une scéance de cinéma en Belgique le 30 juin

il vous suffit de cliquer une fois sur le lien pour que ça ce valide

alors je compte sur vous

et ça vous donnera l'occasion de voir les montages d'Eclipse que j'ai fait lol

merci encore

ED

Aujourd'hui... Chapitre 11

Chapitre 11 : Incertaine


POV de Bella

Je me suis réveillée, dans mon lit complètement, nue et surtout complètement seule, faisant naitre en moi un sentiment de panique. De vide. Le soleil c'était levé, et avec lui mon rêve c’était fini. Je me redressai pressant ma couette contre moi. Il n'y avait aucun doute, il était parti. Et cette fois, je ne pourrai pas lui dire de rester.

Regardant autour de moi complètement hébétée. Je n’étais pas loin de la panique. Quand je le vis. Un morceau de papier sur ma gauche. Je sautai dessus, m’en emparant, n'osant pas le déplier. N'osant pas le lire. Il avait préféré me laisser ses adieux sur une page, les écrivant au lieu de me le dire.

Je pris une grande inspiration, même si je sentais l'air se raréfier.

Lisant ses premiers mots écris d'une écriture légère.


Mon amour
Merci pour cette nuit. J'ai préféré ne pas te réveiller.
Je serai devant chez toi à l'huit heure pour te conduire au lycée.
Edward


Je sentis toute angoisse disparaître. Toute peur s'évanouir. Me tournant aussitôt vers mon réveil. 6:46. Je m’appuyai contre mon dossier de lit, ne lâchant pas cette preuve. Celle qui ne m’abandonnait pas. Il avait choisi de nous laisser une chance.

Je retombai sur mon oreiller, il était imprégné de son odeur. Je me laissai emporter dans les flashs de cette nuit.

Il m’avait fait découvrir ce qu'on appelait communément un 69. Je pensai cet acte vulgaire. Mais il n’en était plus rien. Que du plaisir. Ce faire plaisir. Car je prenais autant de plaisir à l'avoir dans ma bouche. Que de sentir sa langue en moi. Alors pourquoi choisir? Nous pouvions profiter en même temps l'un de l'autre.

Edward l'homme de mes désirs. Le seul. L'unique. L'homme qui faisait tomber tel un édifice, un château de carte, mes tabous, mes préjugés.

Et je savais qu'il serait le seul. Je l'avais choisi mon cœur et mon corps aussi. Au point que s'en lui, il dépérirait.

Je n'arrivai plus à rester coucher. Une heure avant de le revoir. J’imaginais déjà les bruits de couloirs. Mais je m’en fichais.

Je fonçai sous la douche et tout aussi rapidement, je m’habillai.

Rejoignant mon père dans la cuisine. Il était à table devant son café plongé dans la page des sports. Il n'aimait pas lire les infos. D'après lui c'était une perte de temps car arrivé au poste, il aurait un contre rendu de Sam ou de Mme Newton.


- "Salut papa. "

-"Salut Bella, bonne nuit?"

-" Eee oui. "

Même très bonne. S'il savait. Je me demandai même si je n'en rougissais pas. Il aurait pu me surprendre avec Edward ce qu'il lui aurait cause une attaque.


-"Tu es bien joyeuse ce matin. "

- "Oui j'ai mon ami qui vient me chercher ce matin pour aller au lycée. "


Je préférai lui dire qu'on le lui rapporte.


-"Super. Tu ne feras pas souffrir les lycéens avec les pétarades de ton épave. "

-"On ne se moque pas de ma voiture. "


Je me l'étais payé avec l'argent que j'avais gagné dans le seul magasin digne de ce nom à Forks. La boutique des parents de Mike. Spécialisé dans les articles de randonnées.

Il se moqua de moi. Avant de refermer son journal et d’enfiler son blouson.

Il me souhaita une bonne journée avant de filer au poste. Un dernier coup à la pendule - 7:47- il n'allait pas tarder.
Je remontai dans ma chambre prendre mon sac. Un dernier passage devant mon miroir pour vérifier si je n’avais pas de mèches rebelles ou pire une moustache de lait. Mais je n'y vit rien.

Enfin presque, j'avais un sourire incrusté sur le visage. Mes yeux brillaient. Mon père avait raison, je respirais le bonheur.

En descendant les escaliers. Et encore plus une fois arrivée à la porte, je sentis mon pouls s'accélérer.

Serait-il vraiment là? En plein jour? Juste pour moi?

Un seul moyen de le savoir. Franchir cette maudite porte.



À 3. 1…. 2….. What is somebody like you doin' in a place like this?


Say did you come alone or did you bring all your friends? C'était ma musique de portable.

Ça devait être lui qui avait changé d'avis.

Numéro inconnu.

J'avais raison.

-"Allo?"

-"Bella"

-"Oui. "

-"Bella c'est moi. J'ai caché mon numéro car je savais que tu n'allais pas décrocher."

-"Tu as deviné juste Jacob. Mais je peux raccrocher. "

-"Avant de le faire, écoute-moi. Je sais ce que tu t'apprêtés à faire. Je peux le voir devant chez toi. Il est dangereux Bella. "

-"Jacob ! Je sais ce que je fais. ok ! je ne suis plus une enfant. Et j'ai compris pas mal de chose cette nuit grâce à toi et tes histoires. "

-"Tu sais?"

-"Oui et à ce propos, il faudra que je te parle pour éclaircir un point. Mais pour l'instant comme tu le sais, il m’attend pour aller au lycée et je n'aime pas être en retard. "

-"Bella non. Bella je t’aime. "

-"Moi aussi avant Jake. Moi aussi. Mais c'est toi qui a crée tout ça. Sans toi, je ne l'aurai pas connu. Et maintenant c'est lui que j'aime. Et ce sera toujours lui quoi que tu fasses. Quoi qu'il soit. Tu m’entends Jake, ne te met pas entre mon bonheur. Adieu Jacob. "


Je l'avais aimé. C'était mon premier amour. Mais maintenant, je ne ressentais plus rien pour lui. Ni amour. Ni haine. Tout ça c'était envolé. Je rangeai mon portable.

Et ouvris la porte à la volée. Quand je cessai mon geste. La poignée à la main. Il était là. Appuyé contre sa voiture. Encore plus beau dans la lumière du jour. Même si le soleil ne brillait pas aujourd'hui, comme la plupart du temps. Il me fit un léger sourire avant de s'avancer vers moi.


Je me décidai à fermer ma porte peut-être pour couper ce lien visuel que j'avais avec lui. Pour reprendre mes esprits.

Je sentis aussitôt sa main sur ma hanche et sa bouche dans mon cou.

-"Bonjour. "


S'il attendait une réponse. C'était perdu. Car je n'avais plus un seul neurone disponible pour le faire. Ce qui ne le gêna pas car il continua à m’embrasser où il devait sentir cette veine si importante aux vampires dans les films. Refuserai-je qu'il me mord? Non, j’en doutais?

-"Je vais arrêter de t'embrasser car ton ami n'apprécie pas. "

-"Moi oui. " J'avais envie de l'hurler. Oui ! J’aime sa bouche.

Il s'empara de mon sac très facilement et tout aussi facilement, il me retourna.

-"Allons y ou tu vas être en retard. "

-"Je m’en moque. "

-"Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre. "

-"Tu as entendu ma conversation avec Jacob ? "

-"Oui. " Son oui voulait en dire plus. Bien plus.

-« Excuse-moi. " Je ne savais pas pourquoi je devait le faire. Même si je devais le faire. Mais je n'avais trouvé que ça à faire, à répondre.

-"Je ne t’en veux pas Bella. Tu l'as aimé et je peux le comprendre. Enfin non. Mais je ne peux pas t’obliger ou m’obliger à croire le contraire. "

-"Dit l'homme au mille conquêtes. "

-"Oui mais il n'y a eu que toi dans mon cœur. "

-"Au contraire de ton lit. De tes bras. De ton corps. "

L'imaginer seulement avec cette bombe de Tanya me rendait jalouse alors avec d'autres surement plus nombreuses que je pourrai jamais m’en doutais. Me rendais folle.

-"Est-ce si important ? Ou plus important que les sentiments ? "


-"Peut-être pas pour vous, Alice me l'a fait comprendre, mais pour moi oui. "

Il m’ouvrit la portière de sa voiture que je voyais pour la première fois. Grise, rutilante.

Je m'asseyais avec son aide. Il se pencha vers moi. Une main sur le toit.
-"Alors je peux te faire une promesse. Tu seras à partir de ce jour la seule. Je te promets fidélité. Quoi qu'il arrive. Il n'y en aura plus jamais d'autre. "

Je le regardai sans dire mot. Il sous entendait mille chose. Mais une seule chose, un seul mot rebondit en moi. Fidélité.


-"Je t’aime. "

Il s'empara de mes lèvres tenant mon menton entre ses doigts scellant ce pacte.


***

Nous arrivâmes devant le lycée je ne sais pas trop comment. Il conduisait vite. Une main dans la mienne. Son regard souvent sur moi.

Mais je n'avais pas envie de le quitter. Je n'avais pas envie de quitter son monde. Notre monde pour rejoindre celui du lycée. Des blagues de Mike. Ou les ennuies de mascara de Jessica et compagnie.

-"Tu vas être en retard mon ange. " Il n'avait aucun mal de me donner des petits noms. Mon amour comme sur le mot qui ne me quitterait plus. Ou mon ange comme maintenant.


-"Viens avec moi. "

-"Tu veux que je m’inscrive ? Je peux, tu sais. Légalement, j'ai 17 ans. "

-"Et officiellement ? "

-"Officiellement. Je suis né en 1918. "

-"Wow. "

-"Est ce que ça change quelque chose?"

-"Non. Rien. Espérais-tu le contraire ? "

-"Peut-être. "

Voulait-il que je trouve une excuse de moi-même de le quitter? J'avais peut être le cerveau qui fonctionnait à l’envers. Mais toutes ses confidences. Toutes ses révélations me confirmaient qu'une chose : c'était possible. C’était fort. En 100 ans, il n'y avait eu que moi dans son cœur. C'était à moi qui venais de me jurer fidélité. C'était à moi qui laisser le choix. Et bien plus encore. Peut-être même des choses que je n'imaginais même pas.


-"Alors je m’inscris ? "

-"Quoi?"

-"Dois-je aller au secréterait pour m’inscrire ? "

-"Non. Je te veux qu'à moi. Si tu viens avec moi au lycée. Je devrai arracher trop d'yeux. "

-"Jalouse. "

-"Oui car je t'aime. "

-"Moi aussi Bella et j'en ai que faire de toutes les autre, il n'y a que toi. "

-« Embrasse-moi. "


Même si en lui demandant je m’étais pratiquement jeté sur lui. Rectification, je m’étais jeté sur lui.

Et bien trop vite, j'entendis la sonnerie. Pire que celle de mon radio réveil.

Je sortis à contre cœur de sa voiture où son odeur et la chaleur m’enveloppai.

-"Bella?"

-"Oui? "

-« Donne-moi ton numéro. "

-"0602272975. Tu ne notes pas ?"

Il tapa son front de son index.

-"Il y est gravé à jamais. "

Il me fit un dernier sourire que je gravai moi dans mon cœur. Et je fermai sa portière.

Avançant vers une journée sans lui.

Mon téléphone m’avertis d'un texto.


Je t’aime
E

Je mémorisai son numéro. Et lui répondis.


Pas autant que je t’aime
B

Je refermai mon portable et le rangeai dans mon sac. Ne voulant pas de réponse pour l'instant.

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