mardi 13 avril 2010

Une nouvelle aventure

Kikou
j'ai besoin de vous pour me faire connaitre venez voir mon nouveau bébé

Par ici

ed

Une nuit qui change tout Chap 6


Chapitre 6: Rendez vous chez le psy

POV Bella

Ce matin, je me levai reposée et de bonne humeur. Je repassai quelques brides de la soirée d'hier soir dans ma tête. Le sourire aux lèvres, je sortis du lit, impatiente d'être à ce soir. Mais d'abord, je devais affronter cette première consultation avec le docteur Cullen. Je me demandais comment cela allait se passer, si le courant passerait entre nous. J'avais confiance en mon précédant psychiatre, ce qui m'avait aidée à avancer quelques peu. Même si je n'avais pas de souvenirs, je pouvais parler librement avec lui de ce que je ressentais. J'espérais qu'il en serait de même avec le docteur Cullen.

Il était neuf heures quand je me dirigeais vers la cuisine afin de déjeuner. Mon rendez vous n'était pas avant quatorze heures, ce qui me laissait le temps de me préparer et de ranger un peu l'appartement. Je bus mon bol de café et mangeai rapidement mes tartines, puis filai à la salle de bain prendre une douche rapide. Après la douche, je me rendis dans ma chambre et passai un jean et tee-shirt confortable puis me mis au ménage de l'appartement. Si Edward devait rentrer, il valait mieux que l'appart soit nickel.

Une fois mon labeur terminé, j'examinai l'appartement. Tout était propre. Je jetai un œil à la pendule et m'aperçus qu'il était déjà midi. Je me fis rapidement à déjeuner, mangeai sur le pouce, mis le tout au lave-vaisselle et retournai dans ma chambre pour troquer mon tee-shirt contre un chemisier, passai à la salle de bain me maquiller légèrement, pris mon sac, mes clés et partis.

J'arrivai au cabinet du docteur Cullen dix minutes avant le début du rendez vous. La secrétaire m'accueillit avec un sourire et m'offrit de patienter en salle d'attente. J'étais un peu nerveuse. J'espérais que tout se passerait bien et qu'il me mettrait en confiance. Le docteur Gerandy ne m'en avait dit que du bien, mais le feeling entre un patient et un médecin ne se commande pas, même si le médecin lui-même est excellent.

Vingt minutes plus tard, je vis la porte de la salle d'attente s'ouvrir. (N/Yoro: Bein oui, un médecin n'est jamais réputé pour être à l'heure XD) Un homme d'une quarantaine d'années, aux cheveux blonds et au sourire bienveillant s'approcha de moi et me tendit la main.

"Bonjour, vous devez être Isabella."

Je respirai un bon coup et serrai la main qu'il me tendait.

"Oui docteur, mais je vous en prie, appelez moi Bella."

"Très bien Bella, si vous voulez bien me suivre." Dit-il sans se départir de son sourire.

Cet homme avait beaucoup de charisme. Je me sentais à l'aise en sa présence, ce qui me donna espoir pour la suite.

Nous entrâmes dans un bureau décoré avec beaucoup de goût. Un grand bureau trônait dans le fond de la pièce. Sur la gauche, quand on entrait, se trouvait un canapé noir et deux fauteuils. Le docteur Cullen se dirigea vers l'un des deux fauteuils et me fit signe de la main de m'installer dans le second, qui faisait face au sien.

"Je vous en prie Bella, installez-vous."

Je m'assis et attendis qu'il prenne la parole, ce qu'il fit assez rapidement.

"Très bien Bella. J'ai lu votre dossier, mais je pense qu'il est mieux que vous me racontiez vous-même votre histoire, cela me permettra de connaitre votre ressenti."

Je pris une grande inspiration et me lançai.

"Par où dois-je commencer?"

"Si nous commencions par le début? Parlez-moi de la ville où vous êtes née, votre enfance. Prenez votre temps, racontez les choses à votre rythme." Dit-il avec un petit sourire.

"Bien. Je suis née à Forks, dans l'état de Washington. Je n'ai pas connu ma mère, elle a quitté mon père alors que je n'avais que quelques mois, laissant mon père seul, avec un bébé à élever."

Je fis une pause, essayant de rassembler mes idées. Le docteur Cullen ne me poussa pas, et attendit patiemment que je poursuive.

"Mon père ne s'est jamais remarié. Néanmoins, la présence de ma tante, Marie, m'a permis de combler l'absence de ma mère. J'ai toujours été proche de mon père. Nous faisions beaucoup de sorties tous les deux, je l'accompagnais souvent à la pèche, il m'emmenait souvent à la plage de la réserve indienne près de chez nous. Même s'il me manquait ma mère, j'ai eu une enfance heureuse. Je n'ai jamais su ce qu'elle était devenue, elle n'a jamais cherché à prendre contact avec moi. Mais ne l'ayant jamais connue, ça ne m'a jamais spécialement touchée.

Mon adolescence s'est passée tranquillement, jusqu'à mes seize ans. Ma tante nous avait appris cette année là qu'elle souffrait d'un cancer avancé de la peau. Il avait été diagnostiqué trop tard, et elle avait des métastases un peu partout dans le corps. Elle était condamnée. Elle nous a quittés trois mois plus tard. J'ai beaucoup souffert de sa mort, elle était ma mère de cœur, celle à qui je racontais mes petits béguins d'ado, qui m'a expliqué ce qui m'arrivait le jour où j'ai eu mes premières règles. Elle a vraiment joué le rôle de mère pour moi. Mon père a eu également beaucoup de mal à se remettre de la mort de sa sœur. Ce deuil nous a encore plus rapprochés.

Quand j'ai eu fini le lycée, j'ai eu envie de réaliser mon rêve, devenir peintre. Ma tante m'avait appris à peindre, nous partagions cette passion depuis mon enfance, et je voulais continuer pour elle. L'école des beaux-arts de Chicago était très réputée et je rêvais d'y entrer. Conscient de ma passion et en souvenir de Marie, Charlie m'a soutenue pour que j'aille à Chicago, même si la distance lui faisait un peu mal. Ça m'embêtait un peu également de laisser mon père, mais il insistait tellement que j'ai fini par me lancer. Je suis donc partie à Chicago et j'ai commencé les beaux-arts. Mes derniers souvenirs remontent à un an après mon arrivée à Chicago. A l'époque, je me trouvais encore aux beaux-arts, je ne pense pas que j'y étais encore inscrite. Lorsque je me suis réveillée suite à un accident de voiture, d'après ce que m'ont dit les médecins, je ne me trouvais pas à Chicago, mais à Forks.

À mon réveil, j'étais complètement perturbée. Je ne comprenais pas ce que je faisais à l'hôpital de Forks, alors que je me souvenais m'être couchée la veille dans mon lit à Chicago. Les médecins ont dû me mettre sous sédatifs pour me calmer. Ensuite, le docteur Gerandy était passé me voir. Nous avons discuté, il m'avait demandé jusqu'où remontaient mes souvenirs. Avec l'aide de Charlie, mon père, nous avons pu déterminer la période de mon amnésie à deux ans. J'ai appris que j'étais revenue à Forks pour aider Charlie, qui souffrait du même cancer que ma tante. J'ai été dévastée quand j'ai appris ça. Je ne comprenais pas pourquoi on s'acharnait à me retirer tous les gens que j'aimais. Surtout de la même manière. Après ma convalescence, l'état de mon père s'est dégradé. Je hurlais de l'intérieur, j'avais l'impression de revivre le cauchemar que j'avais vécu avec Marie. Pour l'avoir déjà vu une fois, je savais que c'était la fin. Je prenais sur moi devant Charlie, mais à chaque fois que je me retrouvais seule, je craquais. Je n'arrivais plus à le voir mourir à petit feu. Charlie nous a quittés deux mois plus tard. Je ne pouvais plus rester à Forks, j'y avais trop de souvenirs douloureux. Je suis restée le temps de régler les obsèques de mon père, et je suis partie. J'ai opté pour Chicago, espérant retrouver mes souvenirs."

Le docteur Cullen, qui ne m'avait pas interrompu jusqu'ici, reprit la parole.

"Cela fait deux semaines que vous êtes ici, si j'ai bien lu. Avez-vous déjà eu quelques brides de souvenir? Des impressions de déjà-vu, quelque chose de particulier?"

"Eh bien, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a connu pendant la période dont je ne me souviens pas. J'étais en train de travailler, et un client m'a appelé Bella. Cela m'interpelée, et je lui ai demandé s'il me connaissait. La peine que j'ai lue dans ses yeux à ce moment là m'a fait mal, mais j'ignore pourquoi. Je lui ai parlé de mon amnésie, et j'ai pu voir une once de soulagement dans son regard. Après mon service, on s'est retrouvés et il m'a emmené dans un bar pour discuter. J'avais une impression de déjà-vu, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, comme si j'étais déjà venue dans une vie antérieure, sans jamais y être allée. Je ne sais pas bien expliquer. Cela m'a un peu angoissée sur le moment. Et il y a cette attraction que je ressens pour cet homme, comme si un lien nous unissait, mais que je n'arrive pas à définir. "

"Il y a de fortes chances que vous soyez déjà venue dans ce bar, mais il ne faut pas vous forcer Bella, cela vous angoisserait inutilement. Prenez les choses naturellement, si vous vous forcez de trop, cela va vous bloquer, et vous n'arriverez pas à retrouver vos souvenirs. Quand à cet homme, laissez les choses se faire. Ne le pressez pas de questions, un trop plein d'informations ne serait pas bon pour vous. Dîtes-lui aussi de ne pas trop vous en dire, d'agir naturellement sans trop vous parler du passé. Le fait d'avoir trop d'informations sur votre relation passée pourrait fausser les choses entre vous. Si vous aviez une relation amoureuse et qu'il vous le disait, sans que vous ne vous en souveniez, pourrait vous faire sentir obligée de reprendre une relation avec lui, et ce ne serait pas bon, ni pour vous, ni pour cet homme, car vous douteriez tous les deux du bien fondé d'une telle relation. Continuez à le voir, mais agissez naturellement, apprenez à le connaitre, et vos affinités détermineront de la suite à donner à votre relation."

Il regarda l'horloge au dessus de nous. Il était déjà quinze heures quinze. Cela faisait déjà une heure que je discutais avec lui. Je n'avais pas vu le temps passer.

"Je pense que ça sera tout pour aujourd'hui. Que diriez vous de reprendre rendez vous dans une semaine, à la même heure?"

"Ça sera parfait. Merci pour tout docteur Cullen."

"De rien, dit-il en notant le rendez-vous sur son agenda. S'il y a le moindre problème, n'hésitez pas à me contacter pour avancer le rendez vous."

"Je n'y manquerai pas. À la semaine prochaine."

" À la semaine prochaine Bella" Dit-il en me tendant la main, que je serrai sans hésitation avant de sortir du cabinet.

Une fois dehors, je pris une grande bouffée d'air frais. Le rendez-vous s'était bien passé. Le docteur Cullen avait su me mettre en confiance et j'avais espoir de m'en sortir. Je rentrai chez moi vers seize heures. Je décidai d'aller me préparer pour mon rendez-vous avec Edward. Je pris une douche chaude, qui détendit tous mes muscles, puis allai dans ma chambre et choisis ma tenue. J'optai pour un leggins blanc et une tunique bleue turquoise, ainsi qu'une ceinture d'un bleu turquoise plus soutenu.

Je retournai dans la salle de bain et me maquillai d'un léger trait d'eyeliner turquoise. Je lissai mes cheveux, puis regardai le résultat dans le miroir. Parfait. Je jetai un œil à ma montre. Dix neuf heures. Plus qu'une demi-heure avant qu'il n'arrive. Je me dirigeai vers le salon et m'installai dans le canapé et commençai à zapper, sans vraiment prêter attention à ce qui se déroulait sur le petit écran. Je réfléchis aux paroles du docteur Cullen concernant Edward. "Laisser les choses se dérouler naturellement", "Ne pas poser trop de questions." Même si j'avais une envie folle d'en savoir plus, je savais bien que ce n'était pas la meilleure chose à faire, je pris donc la décision de prendre sur moi pour ne pas trop en demander.

Je fus interrompue dans mes réflexions par le bruit de l'interphone. Je regardai l'heure. Dix-neuf heures trente. Il était ponctuel. Je me dirigeai vers l'interphone et pris le combiné.

"Allo?"

"Bonsoir Bella, c'est Edward."

"Bonsoir Edward, monte! C'est au deuxième étage, première porte à gauche en sortant de l'ascenseur." Dis-je en appuyant sur le bouton afin d'ouvrir la porte de l'immeuble.

Deux minutes plus tard, la sonnette retentit. Je me précipitai à la porte, pour me retrouver en face de mon Adonis.


POV d'Edward

La laisser rentrer seule alors qu'elle me proposait le contraire hier soir fut très dur. Surtout après notre soirée. Mais je n'aurais pas su me retenir de la toucher, de l'embrasser. Alors comme un gentleman, j'étais rentré à mon appartement.

J’avais adoré parler de choses futiles. En connaitre plus sur elle. Ses goûts. Ce qu’elle préfère. Ce qu’elle déteste. Voir ses mimiques devant mes réponses.
Son rire quand je lui avais raconté des choses inavouables. Comme ma plus grosse bêtise.
C’est vrai que mettre une grenouille dans le sac de ma maitresse de primaire avait été une grande aventure. Surtout quand toutes les filles de ma classe avaient sauté sur leur table en hurlant. Et que le fils à papa s’était réfugié dans les bras de Mlle Stewart.

Sa plus grosse bêtise lui avait valu une jambe dans le plâtre. Elle avait voulu défier un garçon de sa classe en grimpant sur une corniche. Mais avec sa malchance légendaire, elle en était tombée.

Et ce matin, alors que j’avais rêvé d'elle toute la nuit, il ne me restait que mon oreiller dans les bras.

Combien de temps mettrons-nous à nous retrouver ?

Je balançai mon compagnon de cette nuit contre le mur d’en face pestant et maudissant ce chauffard.

Une douche et un café plus tard, je me retrouvais dans ma voiture. La journée allait être longue. Surtout si je ne pensais qu’à elle. Mais comment faire autrement ? Tout me la rappelait. Et ce fut pire en m'arrêtant au feu.

La Bella Italia…

Même les restaurants s’y mettaient. Je n’avais jamais fait attention à cette enseigne. Étais-ce un nouveau restaurant ?
C’était peut-être un signe. Elle m’avait dit aimer les raviolis aux champignons.

TUTTTTTTTTTTT TUTTTTTTTTTTTTTTTT

Un klaxon me fit sortir de mes pensées. J’appellerais à ma pause. Je redémarrai avec une lenteur exagérée.

Vengeance Made in Cullen.

Et encore ce n’était rien comparé à celles de ma sœur.

Les deux premières heures de cours passèrent assez vite. Mon élève était appliqué et assez doué. Ce qui me permit de consulter l'annuaire. Je trouvai très vite le restaurant en question. Leur publicité me faisait penser au dessin animé de Ratatouille. Un chef bedonnant était l’emblème de leur enseigne.

Aussitôt la sonnerie des fins de cours avait retenti que je dégainai mon portable. Même si je mourrais d’envie d’envoyer un texto à Bella, je ne le fis pas. Je composai à la place le numéro de La Bella Italia.


- « La Bella Italia Bonjour ! »

- « Bonjour, je voudrais un renseignement sur votre carte. »

- « Oui ? Je vous écoute. »

- « Avez-vous des raviolis aux champignons ? »

- « Les meilleurs de Chicago Monsieur. »

- « Parfait. Dans ce cas puis-je réserver une table pour ce soir? »

- « Certainement. Combien de couverts ? »

- « Deux. Un coin tranquille de préférence. »

- « J’ai ce qu’il vous faut. À quelle heure ?»

- « 20 heure »

- « 2 couverts à 20 heures à quel nom ? »

- « Masen » je me servais du nom de jeune fille de ma mère pour signer mes compositions.

- « C’est noté. À ce soir. »

Je raccrochai, heureux. J’avais trouvé une surprise parfaite. Pour la femme parfaite.

Le reste de la journée fut tranquille.

Je filai à mon appartement prendre une douche et m’habiller classe. Alice m’avait acheté un pantalon en toile à pinces crème que je n’avais pas encore trouvé à mettre, c’était l’occasion. J’enfilai une chemise blanche, laissant les premiers boutons ouverts.

Je voulais faire une course avant d’aller chez elle.

Une idée m’était venue pendant mon repas. Si ce qu’on nous servait à la cafeteria de l’université peut-être appelé comme ça.

Je m’arrêtai au magasin de loisirs créatifs le plus proche. J’y trouvai rapidement ce que je cherchais. Je fonçai ensuite chez le fleuriste où ma mère commandait ses compositions florales.

- « Mr Cullen, quel plaisir de vous voir. Vous venez chercher les centres de table pour votre mère ? »

- « Non, j'aurais voulu vous demander de faire quelque chose pour moi. »

- « Bien sûr. »

- « Voilà j’ai eu une idée de bouquet. Voici le croquis. J’ai été acheter ceci avant de venir. C’est pour une amie artiste. »

- « C’est une excellente idée. Je vous fais ça de suite. »

- « Merci. »

Elle attrapa des roses rouges et blanches, des grandes feuilles de palme, des fougères, du myosotis blanc, prit mes pinceaux et partit derrière le comptoir.
S’inspirant de mon dessin en le rendant mille fois plus beau, elle forma le bouquet. Elle enfila du fil de fer au bout de chaque pinceau et l’enveloppa dans du papier de soie blanc et du papier Cristal.

- « Voulez-vous y rajouter une petite carte ? »

- « Oui. »

- « Regardez là dedans si vous trouvez votre bonheur. »

Elle me montra un panier où une multitude de petites cartes y étaient rangées. Mon regard s’arrêta sur une avec des notes de musique. Le texte était simple.

Pour toi…

Je retournai la carte pour y écrire quelques mots.

En espérant qu’il t’inspire…
E.


Elle prit le bouquet en photo et me le tendis. Il était magnifique.

19H20

Le timing parfait.

Je grimpai dans ma voiture, elle habitait deux rues plus loin.

J’étais de retour où je l’avais laissée, il n’y a même pas 21 heures, et pourtant ça me semblait une éternité.

Je trouvai rapidement sa sonnette.

- "Allo?" douce voix

- "Bonsoir Bella, c'est Edward."

- "Bonsoir Edward, monte! C'est au deuxième étage, première porte à gauche en sortant de l'ascenseur."

Le Clac de la porte me donna le signal pour aller la rejoindre.
Je montai les escaliers quatre à quatre. N’étant pas assez patient devant cet ascenseur qui n’arrivait pas.

Je soufflai une dernière fois avant de sonner à sa porte. Elle m’ouvrit. Elle était resplendissante.

Aucun mot ne sortie de sa bouche.

- « J’ai pensé que ceci te plairait. »

Je lui tendis le bouquet. Elle le regarda avec un léger sourire.

- « Merci. » dit-elle en me déposant un baiser sur la joue.

Je lui rendis avec douceur. J’essayais de faire passer par mes gestes tout ce que je ressentais pour elle.

Nous restâmes un instant sur place avant qu’elle recule.

- « Je mets les fleurs dans un vase et j’arrive tout de suite. Qu’as-tu prévu au programme ? » La suite de sa phrase criait de son appartement.

- « Surprise. »

- « Je n’aime pas particulièrement les surprises. »

- « Je suis sûr que celle-ci tu vas l’adorer. »

- « Ok dans ce cas je me dépêche. »

Elle fit très vite l’aller retour. Nous redescendîmes ensemble, nos bras se frôlant par moment. J’appréciais ce semblant de contact. Cette nouvelle approche.

Je lui ouvris la portière.

En route pour La Bella Italia.

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