mercredi 12 mai 2010

Aujourd'hui... Chapitre 10

Chapitre 10 : Un adieu?



POV de Bella


La vérité venait d'éclater, avec elle tout mes espoirs d'être avec lui. Il allait me quitter encore. Oui, j'allais le payer d'avoir était si intuitive, si direct, trop franche. J'aurai du jouer aux blondes écervelées au lieu de lui dire que j'avais tout compris. Résultat des courses: il me tournait le dos. Il partait. Il m’abandonnait. Il m’aimait d'après lui. Il se battait contre ça depuis un an. Autant que moi, à la seule différence qu'il était plus fort et pas seulement physiquement mais mentalement, car si j'avais su où le trouver, j'aurai couru jusqu’à lui. J'aurai rampé devant lui.

Pouvais-je le faire maintenant? Le supplier de me garder ? Non je ne voulais pas d'une relation comme ça. Il ne voulait pas que je sois sa soumise. Je ne voulais pas être la petite chose suppliante.

Alors tu vas le laisser partir? Tu vas accepter de jamais le revoir car maintenant deux choses sont sûres l’une c’est que c’est un vampire et l’autre c'est que tu es dingue de lui. Vivras-tu sans lui? Survivras-tu sans son corps ? Sans ses bras ? Sans lui?

Non je ne le voulais pas alors je fis un pas vers lui.

Alors qu'il y en avait peut-être encore deux ou trois à faire pour le toucher, le retenir contre moi, j'avais l'impression qu'il y avait un immense gouffre entre nous. Le traversant sur un pont instable. Sur un fil tel un funambule risquant à chaque pas de tomber dans le vide. Mais ça ne serai pas mon corps ou mon cou que je briserai mais mon cœur.

Rien ne serait jamais plus douloureux que se vide que je sentais s'insinuer en moi.

Rien de plus terrifiant. Comme si les ténèbres m’enveloppaient. S'emparaient de chaque morceau qui ne le sentait plus.

- "Edward ne part pas !"

J'avais dis ça tout haut pourtant je ne reconnaissais pas ma voix.

Je fis encore un pas tremblant. Ma vue se brouillait. Étais-je entrain de pleurer? Sûrement mais je ne sentais plus rien, pas même les larmes sur mes joues.

-"Edward ne me quittes pas!"

Encore une phrase. Encore un appel. Soufflé d'une voix d'outre tombe. J'ai mal, je souffre qu'est-ce que ça sera quand il ne sera plus là?

Il n'avait pas bougé. Pourtant j'avais l'impression qu'il était toujours aussi loin. Ou étais ce moi qui n’avais pas réellement avancé.

Il restait inaccessible. Mes supplications n'y faisaient rien.

-"Je suis désolé Bella, je t’aime trop pour te faire ça. Nos vies seraient faites de fuites. De secrets. "

-"Je m’en moque. Si tu s’avais à quel point. "

- " Pas moi. "

-"Edward non ne fait pas ça, ne part pas. Je refuse. "

-"Bella pourquoi ne veux-tu pas comprendre ? Pourquoi ne veux-tu pas être rationnel ? "

- "Qui a dit qu'on devrait l'être ? Si un amour peut être irrationnel c'est bien le nôtre. Tout nous oppose et pourtant tout nous attire. Toi mon sang et moi ton corps. "

-"Tu es une nympho en plus d'être suicidaire ? "

Si c’était une blague ce n’était pas drôle.

-"Non ! seulement accroc de toi. Même ton odeur m’enivre. "

Il fallait qu’il comprenne.

-"J'ai été conçue pour ça. Tout t’attire en moi. C'est le but. "

-"Non une excuse. "

Il détournait toutes mes phrases. Toutes les preuves qu’il ne pouvait pas me quitter.

-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "

-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. »

-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "

-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."
J’aurai voulu qu’il avoue que ma vis lui était précieuse.

-"Au contraire. "

-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie " aussitôt fini cette pléiade mêlant cri et passion. Cette scène mélodramatique, que je m’écroulai à genoux comme ci en disant ses mots j'avais usé tout le restant de force. Je n'avais plus d'air dans mes poumons. Je ne sentais plus mon corps. Je ressentais juste mon cœur battre vite, très vite. Peut-être un dernier élan avant qu’il ne s’arrête.

- « Mon dieu Bella. »

Il était à présent devant moi accroupi me tenant dans ses bras. M’empêchant de sombrer. Agissant comme une bouée. Un phare.

- « Bella pardonne moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps moi qui croyais être assez fort pour partir. »

Il me prit dans ses bras continuant à parler plus pour lui même. Où si bas que je ne comprenais plus rien.

J’avais joué la fille suppliante et ça avait marché c’est tout ce qui comptai pour l’instant.


POV d'Edward

J'aurai dû ne jamais revenir. Écouter ce Quileutes. Ou tout simplement ne pas exister. Car mes simples décisions. Celle que j'avais tout d'abord prise il y a un an puis celle de revenir, allait gâcher sa vie.

Je lui avais tourné le dos pour ne pas être tenté de succomber à ses traits, sa voix déjà trop pleine de désespoir. Echo à ma propre souffrance.

Je devais être le seul à souffrir mais ce n'était pas le cas.

Elle s’était approcher de moi sans jamais me toucher mais je sentais son souffle dans mon dos. Se souffle chaud pour lequel j’étais prêt à renoncer à elle.


-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "

À chaque phrase que j’aurai pu me servir comme excuse pour ne pas la quitter, je trouvais une parade. Un nouveau plaidoyer.

Tel un avocat pour empêcher son client d’être mener à la mort.

Car que ce soit par moi, pour moi ou à cause de moi. Ses jours étaient comptés.

Comment accepterais-je que la vieillesse ou la maladie me l’arrache ? Comment je la protégerai des Volturi quand ils seront ? Ou pire comment je pourrai continuer à avancer dans ce monde si je lui faisais du mal ?

-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. »

Voilà que c’était encore pire que tout. Je refusais de l’entendre, de l’écouter dire des choses pareilles.

-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "

-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."

-"Au contraire. "

Elle comprenait tout de travers.

-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. » Sa voix était plus forte, plus sèche. Elle abattait ses dernières cartes. « Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie "

Je l’entendis s’écrouler, je me retournai aussitôt la peur au ventre. Ce que je vis était tout ce que je redoutais. Tout ce que je refusai de voir car il signait ma résignation.

- « Mon dieu Bella. »

Je me précipitai vers elle. La prenant dans mes bras. Essayant de la réconforter.

- « Bella pardonne-moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. » Je me relevai avec ma belle blessée dans les bras. « Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps, moi qui croyais être assez fort pour partir. Bella, mon cœur, tu es la plus forte de nous deux. Car toi tu as le courage de les affronter, le courage de m’aimer. Pour moi il n’y a aucun risque. Pour toi il y en tant. »
Je voulais la déposer sur son lit mais elle refusa de me lâcher. Je m’installai avec elle. M’appuyant contre la tête de lit. La berçant. La réconfortant. Essayant de la rassurer par mes mots sans rien lui promettre.

- « Bella calme toi, je suis là. »

Elle avait glissé l’une de ses mains sous ma chemise. Caressant, griffant ma peau. Réveillant toutes mes envies. Toutes celles que j’avais refoulées depuis que j’étais rentré dans sa chambre.

Elle releva la tête vers moi. Ses yeux étaient encore rouges par les larmes qu’elle avait versées pour moi, pour nous. Mais ils exprimaient tant de choses.

Je la posai sur son lit me penchant sur elle. Evitant de perdre le contact. Embrassant ses joues. Partageant ainsi se gout salé. Ce gout amer. Car c’était moi qui les avais fait couler.

- « Je t’aime. » lui soufflai-je.

- « Ne me quitte pas. »

- « Chut mon cœur. »

Pourquoi ne pas lui répondre ? Mais c’était peut être mieux ainsi.

Je posai mes lèvres contre les siennes. Savourant leur gout. Elle s’en empara. Bien plus fortement que je l’en pensais capable à cet instant. Agrippant les cheveux dans ma nuque pour intensifier son baiser.

Je me laissai faire.

J’en avais besoin, autant que j’en avais envie. Trop vite, elle se retrouva à bout de souffle. Mais je ne retirai pas mes lèvres de sa peau. La couvrant d’attention. Passant sur sa mâchoire, son cou. Tirant au maximum sur son vêtement pour dévoiler sa peau. Elle haleta. Ne relâchant pas un instant sa prise sur ma tête.

Arrivant à la naissance de sa poitrine. Parfaite et entièrement mienne, je fis glisser mes mains le long de ses hanches, de ses cuisses dont une c’était accrocher à mon corps.

Savourant le contact de sa peau dénudé.

- « Edward. »

Remontant en dessous cette fois-ci du tissu. Que je l’avait vu enfilé. Je passai à côté la naissance de son intimité remontant vers son ventre lui causant un râle d’impatience. Ma main trouva d’elle même son mont. Qui durci très vite à mon contact.

Sa nuisette était de trop. Je la voulais nu maintenant, tout de suite devant moi. Sans plus de chichi, je la déchirai. Faisant crier le tissu ainsi que Bella de surprise.

- « Edward, oui. »

Elle ne voulait pas être sage, je ne le voulais pas non plus. Mais nous devions être prudent son père était encore au salon devant la télé.

- « Chut ma belle. »

Elle me fit un signe de la tête pour me signifier son accord. Je repris alors où j’en étais. Et bien plus encore.

Laissant ma langue s’activer contre elle. Laissant mes dents titiller ses bouts de seins. Elle se mordit la lèvre. Je compris alors qu’elle se retenait de crier. Anticipant son action, je mis un doigt sur sa bouche. Ce que j’anticipai moins c’est qu’elle le mit dans sa bouche exerçant des mouvements dessus. Rendant mon sexe dur et fou de jalousie. Elle bougea sa langue autour de mon doigt comme s’il était la meilleure sucrerie du monde. Je levai les yeux vers ce spectacle, imaginant cette douce torture endurée par mon sexe.

À ce moment précis, elle n’avait rien de sage et j’aimais ça. Jusqu’où irait-elle ? Je ne le savais pas. Mais j’allais le découvrir.

Je reposai sa jambe sur le lit et passa mes jambes de chaque coté de son corps. Elle me regarda faire sans rire dire, s’afférant sur mon index encore et encore. D’une main, je détachai ma ceinture et mon pantalon. Libérant mon chibre rapidement. Le caressant, délaissant son corps, son plaisir pour ne répondre qu’au mien.

Allant étape par étape. Ne voulant pas la brusquer, je la relevai. Ce que je n’avais pas voulu qu’elle me fasse la première fois, j’en avais envie à cet instant précis. S’exécuterait-elle ? Comprendrait-elle mon intention ?

- « Bella tu as toujours le choix. »

Je voulais qu’elle le sache même si j’en mourrai d’envi, je la respectais trop pour la forcer à quoi que ce soit.

Mais elle remplaça ma main sur mon sexe, me laissant la possibilité de caresser le sien. Il était déjà trempé. Elle approcha sa tête. Déposa sa langue sur le bout de ma verge. Pure bonheur. La passa ensuite sur toute ma longueur. Et alors que j’allais insinuer un doigt en ses plis, elle le mit dans sa bouche. Je pouvais sentir ses dents, sa langue, son palais.

On exerça dans un même mouvement des va et viens. Intensifiant mon plaisir et le sien. Mais l’odeur de sa féminité me donnait envie. Tout autant que je ne voulais qu’elle cesse la succion sur mon sexe. Alors dans un mouvement lent, je me mis à sa droite. N’arrêtant en aucun cas mes caresses. Préférant suspendre mon plaisir plutôt que le sien. Je la rallongeai lui demandant d’obéir et de me faire confiance. Je plaçai ma tête vers sa fente et ma queue vers sa bouche. Se donner du plaisir avec nos langues simultanément. Je ne savais pas si elle avait déjà essayé. Mais je voulais lui faire découvrir dans le cas contraire.

Elle le remit dans sa bouche et moi je mis ma langue en elle. Elle ressaierait mon sexe à chaque passage. À chaque morsure. À chaque aspiration.

Je n’allais pas tarder à venir et elle non plus. Pas à se rythme. Mais je ne voulais surtout pas refréner mon envie. Car c’était toute cette passion qui m’avait fait revenir à elle.

On explosa en même temps. Dans une explosion de jouissance et de bonheur. Je la calai dans mes bras. Embrassant son épaule, sa tempe, le dessus de sa tête avec douceur.

Bella et moi c’était tout ça. Un fameux mélange étonnant et détonnant.

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