vendredi 19 mars 2010

Garde Malade Chapitre 33

Chapitre 33 : Mieux qu'un 4x4

POV de Bella

Ça avait été si bon que j'avais eu du mal à reprendre mes esprits. Nous étions allongés l'un contre l'autre l'édredon remplaçant sa chaleur. Mais après cet acte d'amour j'avais l'impression qu'il était plus chaud.

Restant ainsi nous caressant longuement. Avant qu'il m'invite à prendre une douche ensemble. J'étais gênée car chez moi c'était facile ici je devrai me faire assister.

Il dut voir mon embarras car il reprit.

-"Ce n'est pas grave, je pensais juste que ça te ferait du bien."

-"Edward je serai ravie de faire ça avec toi mais comprends-moi. Être infirme me donne l'impression de te faire agir par pitié. Il y a tant de chose que je voudrais faire et ne pourrai jamais."

-"Comme ?" pourquoi me demandait-il ?

-"Bella dis-moi, je veux t'aider."

-"Marcher avec toi le long d'une plage, te rejoindre en courant quand je te vois. Tenir debout dans une douche pour pouvoir caresser ton corps plein de mousse. Me mettre à genoux devant toi pour te gâter ou te grimper dessus pour te faire l'amour."

-"Bella un jour tu pourras faire tout ça en attendant je veux m'occuper de toi."

-"..."

-"Bella amour regarde-moi."

Il prit mon menton de ses doigts pour me relever la tête.

-"Je t'aime. Et depuis le début je sais que tu n'avais plus l'usage de tes jambes. Mais ça ne m'empêche pas de t'aimer. Tu me réapprends à vivre. Avec moi aussi tu seras privé de pleins de choses."

-"Comme ?" franchement je ne voyais pas.

-"Tout d'abord comme tu l'as dit de repas. Ensuite de farniente au soleil. Ou encore pire devenir mère."

-"Je ne vois pas pourquoi le soleil te gêne."

-"Bella si nous avons choisi Forks ce n'est pas que pour sa forêt environnante mais pour son climat."

-"Tu brules au soleil comme dans les films."

-"Non, mais il nous est impossible de passer inaperçu. Mais je te ferai voir."

Devenait-il une chauve souris ou ses canines poussaient-elles au soleil ?

-"Bella arrête d'y penser dès que les jours seront meilleurs je te montrerai."

-"J'ai hâte."

Je voulais tout savoir de lui rien de tel qu'un mystère non résolue pour m'empêcher de dormir.

-"Et pour ce qui est de devenir mère ?"

-"Je suis trop jeune pour y penser et dans mon état je ne sais même pas si ça serait possible d'ailleurs."

-"Bella beaucoup de femme en fauteuil ont des enfants."

-"Peu importe, pour l'instant je ne désire pas pouponner."

-"Pour l'instant."

-"Edward arrête. Notre week-end parfait est en train de nous échapper. Je sais que c'est moi qui est commencée mais si on en restait là. Nous verrons au jours le jours."

-« Excuse-moi Bella."

Il me reprit tendrement contre lui, cette discussion avait un goût d'impossible amour, lui et moi étions si différent je n'avais pas besoin d'un post-it ou d'une piqure de rappel.

POV d'Edward

Bella avait quand même accepté ma proposition de la douche, je l'avais choyé installant une chaise dans celle-ci.

Elle s'était endormie contre moi juste après.

Pendant que je l'avais contre moi je repensais à notre conversation. Elle avait évoqué des choses qui lui semblait impossible à faire. Des choses ridicules comparer à celles qu'elle abandonnait pour moi.

Je me levai discrètement la voyant frissonner. J'en profitai pour aller chasser et aller lui chercher de quoi déjeuner. Je lui avais laissé un mot pour qu'elle ne s'inquiète pas.

TU DORS JE NE SERAI PAS LONG
JE T'AIME
E.

J'étais revenu très vite. Elle avait dû se rendre compte de mon absence car le mot que j'avais déposé sur la tablette de chevet était dans sa main contre elle à croire que ces quelques mots étaient le plus précieux des trésors.

Je me rassis près d'elle remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle était si belle lorsqu'elle dormait, elle avait l'air tranquille, sereine. Je voulais qu'elle le soit aussi au réveil. Je voulais tout faire pour ça.

Elle avait assez souffert.

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Après son réveil et qu'elle eut pris son déjeuné. Je lui proposai une balade dans les bois.

- « Edward ce n'est pas un tout terrain ! » se moqua-t-elle en désignant de la tête son fauteuil.

- « Tu n'a pas besoin de fauteuil à 4 roues motrices quand tu m'as moi pour guide. »

- « Que proposes-tu ? »

- « De monter sur mon dos. Je te montrerais mes endroits préférés. »

- « Aurai-je la chance de te voir chasser ? »

- « Il n'en ai pas question. »

- « Et pourquoi toi tu me regardes bien engloutir mes repas. »

- « Oui mais moi je ne risque rien dans ces cas là. »

- « J'ai confiance en toi Edward. »

- « Confiance ou pas c'est non discutable. »

- « Ok ! Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. »

Je la connaissais assez pour savoir qu'elle disait vrai. Quand se rendra-t-elle compte de ma force. Du fait que je peux être dangereux pour elle ?

Nous partîmes à travers bois. Je ne courais pas trop vite car je voulais qu'elle profite du paysage.

Dans chaque forêt que nous visitions à chaque nouveau déménagement, je me trouvais un coin à moi. Un endroit assez loin des bruits de la ville et de ses habitants.

Ici j'avais une clairière. Un endroit perdu et magnifique en plein centre de la forêt.

À cette époque, elle était encore défraîchie mais d'ici un mois avec le retour du printemps, une fois l'herbe devenue verte et les fleurs la parsemant, ça redeviendra un petit coin de paradis.

Si c'était un lieu à Forks qui fallait préserver de la main de l'homme c'était bien celui-ci.

Mais c'était aussi d'ici que je voulais montrer à Bella à quoi je ressemblais au soleil. Pas pour être sûr qu'elle ne se sauve pas.

Quoique ! Mais pour donner un côté apaisant à ce que je suis. Même si être la petite amie d'un vampire ne puisse être rien qu'un peu apaisant.

Sauf si tu es un aimant à problème comme elle. La preuve il a fallut qu'elle tombe sur les deux petits copains les plus dangereux du monde.

Mais Jacob ne serait pas ce qu'il est si je n'existais pas. . Si nous n'existions pas.

J'avais fait des recherches sur leur tribu à notre première rencontre avec les Black. Ils n'étaient pas des loups-garous enfin pas ceux qui étaient chassés par les Volturi pendant longtemps, mais plus des modificateurs, ils avaient choisi leur animal par rapport à leur dieu, une chance que celui-ci n'était pas une souris. (nb : j'aime beaucoup ton humour, lol)

J'imagine bien la scène, à part si nous étions des éléphants, je ne vois pas en quoi ils auraient été terrifiants pour notre espèce ou du moins une menace, un ennemi naturel.

Car c'est ce qu'ils étaient pour nous vampires. Notre odorat pouvais nous le dire, il n'y avait de rien de plus désagréable que leur odeur et inversement la notre pour eux. Même faire à manger à Bella n'égalait pas cette infamie nauséabonde.

Nous étions proches du premier endroit que je voulais lui montrer. Une rivière qui s'écoulait en cascade. L'endroit préféré d'Emmett ça regorgeait d'ours. Il n'avait qu'une seule hâte c'était qu'ils se réveillent. Je la posai sur un gros rocher.

-"Alors voici la gorge aux ours." lui désignais-je.

-"C'est très beau. Mon père m'en parle souvent quand il fait des expéditions avec le garde chasse, les braconniers font regorger ce lieu de piège de toutes sortes. Mais moi je n'y suis jamais venue. Imagine avec ma poisse légendaire, le premier piège à 500 mètres à la ronde aurait été pour moi."

-"Oui c'est sûr, mais avec moi tu ne crains rien. Et Emmett s'en charge quand il passe dans les parages."

-"Ah c'est vrai c'est son animal préféré."

-"Qui t'a raconté ça ?"

Elle connaissait des choses sur nous que je ne pensais même pas. Sûrement un coup de mon diablotin de sœur.

-"J'ai mes sources, je sais pleins de choses aussi sur vous jeune homme."

-"Comme ?"

Je m'étais rapproché d'elle tel un prédateur. Un gentil prédateur.

-"Ton animal préféré à toi est le puma."

-"Très bien renseignée à ce que je vois."

-"Ce n'est pas ce qu'on est sensé faire quand on aime une personne ?"

-"Se renseigner sur elle ?"

-"Non, de la connaître. Connaître ses goûts. Connaître ses envies. À quoi elle aspire. Toutes ces petites choses qui font que nous sommes un couple."

Oui elle avait raison. Nous passâmes alors le reste de la journée assis là à parler chacun notre tour. Elle fut étonnée à de nombreuses reprises. Comme quand je lui avais dit que je jouais au piano ou aimais la poésie.

Ça faisait peut être trop ringard, je ne sais pas. Mais à chaque fois, elle me regarder avec des yeux remplis d'étincelles.

Mais j'en appris encore plus sur elle. Ça me faisait du bien de vivre ça avec elle.

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Sur le chemin du retour, nous passâmes près de la frontière des Quileute. Et très vite, je pus entendre et sentir leur présence.

Jacob était là, tout près. Je fis comme si de rien était malgré que je ressentais comme une colère venant de lui.

J'espérais qu'il soit assez intelligent ou qu'il aimait assez Bella pour ne pas se montrer.

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