vendredi 19 mars 2010

Garde Malade Chapitre 27

Chapitre 27 : la quatrième

POV de Bella

Quand Edward m'avait ouvert son cœur, quand il m'avait raconté mon accident vu de ses yeux à lui. Je pouvais ressentir toute sa souffrance de me voir ainsi. Ses espérances quand il me réconfortait dans mon sommeil car c'était lui cette voix qui venait me sortir de mes cauchemars. Il ne voulait pas me mordre mais il voulait de moi pour toujours du moins pour le cours de ma vie. Je devais être l'une de ces femmes depuis 1918, un peu comme highlander. Je n'avais pas réussi à retenir mes larmes. Mes cris d'hier, mes accusations étaient infondées. Même si au fond de moi je l'espérais. Qui étais-je pour espérer qu'un homme si parfait que lui veuille réellement de moi.

Nous étions allongés sur son lit, moi la main encore sur sa gorge.

Je ne voulais pas qu'il souffre par ma faute et il m'avait assuré que même si c'était le cas, il s'en réjouissait.

Mais j'avais tant de questions et de choses à lui dire que je brisai ce silence merveilleux.

-"Edward, tout à l'heure quand tu m'as avoué rentrer dans ma chambre d'hôpital la nuit, une partie de moi le savait déjà. Je t'entendais à chaque fois que je m'écroulais au sol, ta voix effaçait les ténèbres de mes rêves."

-"Si tu savais comme j'en suis heureux Bella. Je me sentais inutile et sans le courage d'Alice, je ne serai pas venu chez toi. C'est elle qui a envoyé ma lettre de candidature à ton père."

-"Ça me rend encore plus redevable envers elle alors."

-"T'inquiète pas une ou deux séances de shopping te suffirons."

-"Et comment sais-tu ça ?"

-"Ma sœur le pense si fort qu'elle a brisé notre bulle."

-"Pense ?"

-"Je lis les pensées Bella."

Oh mon dieu ! Je virai au rouge sur l'instant. Repensant à tous mes fantasmes éveillés sur lui.

Mais attends ! S'il dit vrai, il aurait dû savoir que c'était lui au lieu de m'envoyer Jacob.

-"Tu me mens et pour preuve, tu as eu le culot de me croire encore amoureuse de Jacob."

-"Non, je te mens pas mais tu as percé à jour ma seule et unique défaillance."

-"Qui est ?"

-"Toi Bella. Je ne peux pas lire tes pensées."

-"Donc quoique je pense, tu ne peux pas savoir."

-"Non"

Ok !

Test 1 : si je pense à la chose la plus érotique que je connaisse comme prendre ton pénis dans ma bouche tu ne m'entends pas ?

-"Bella je ne sais pas à quoi tu joues ou plutôt dirai-je à quoi tu penses mais ces belles rougeurs m'indiquent que ce ne doit pas être très catholique."

-"Test 1 réussi."

-"Pour qui toi ou moi ?"

-"Ne te moque pas."

-"Non mais il me reste au moins toujours quelques indicateurs sur ton visage ou ton corps."

-"Comme ?"

-"Tes rougeurs" dit-il en caressant de son doigt mes joues rougies récemment «tes sourcils lorsque tu es inquiète ou en colère il forme un pli juste là" touchant juste au dessus de mon nez." tes seins qui m'indique ton désir" passant sa main sur une de mes pointes dures juste au son de sa voix «tes mains qui se livrent des combats quand tu stress" dit-il en emmêlant ses doigts au miens. «Ton estomac qui gargouille quand tu as faim" passant sa seconde main sur mon ventre. «Et le plus important et précieux de tous : ton cœur. Qui bat lentement quand tu dors, qui deviens erratique quand je te caresse ou t'embrasse" rajouta-t-il en mettant sa tête sur ma poitrine.

-"Quel chanceux. Moi je n'ai rien de tout ça. Tu ne rougis pas, ton cœur ne bat pas, ton ventre ne gargouille pas."

-"Je suis désolé Bella." il avait relevé la tête pour ancrer son regard dans le miens.

-"Je ne vois qu'un moyen de me mettre à égalité avec toi."

-"NON ! Bella."

Je posai mon doigt sur sa bouche, il n'avait pas compris.

-"Ce n'était pas à ça que je pensais." il me regarda curieux. Je passai ma main droite sur sa joue la gauche étant toujours enlacée à celle d'Edward. «Il faudra que tu me dises toujours à quoi tu penses. Toujours. » …Tape du doigt sur son front... « toujours » ...tape... « Toujours »

-"Promis"

-"Si je te testais ?"

-"Sur ?"

-"Mmmmm voyons." Fis-je semblant de chercher. "Les femmes de ta vie par exemple."

-"Facile. Elles sont au nombre de quatre."

-"Tant que ça ? Je suis donc la quatrième."

-"Non tu es la première."

-"Merci c'est gentil, tu as dû leur dire la même chose."

-"Non je pense pas leur avoir déjà dit."

-"Bien sûr ! »

Je tournai le visage. Désolée d'avoir posé cette question.

-"Bella ! Qui a-t-il ?"

-"Juste un peu de jalousie, c'est normal non ?"

-"Non ! Je ne vois pas pourquoi tu serais jalouse d'Esmée, d'Alice ou encore de Rosalie."

-"Ta mère ? Tes sœurs ?"

-"Bella de qui croyais-tu que je te parlais ?"

-"Tes femmes. En 90 ans. Enfin cela aurait été normal. Tu vois ?"

-"Bella avant toi, j'étais un handicapé des sentiments comme aime le dire Alice. Esmée et Carlisle croyaient même qu'il m'avait transformé trop jeune. Mais maintenant je sais pourquoi Bella, c'est parce que tu n'étais pas encore née."

-"Tu veux dire que je suis vraiment la première."

-"Bella je te l'ai déjà dit il me semble. Rappelle-toi quand je t'ai aidé à t'habiller."

-"Mais c'est si... incompréhensible. Tu es le plus bel homme que je n'ai vu. Pas même le plus beau des mannequins t'arrive à la cheville. Et tu veux me faire croire que pas une fois tu as craqué ou courtisé ?"

-"Entendre les pensées n'aide pas dans ces cas là. Entendre leurs fantasmes. Voir les films qu'elles se font de moi."

Une chance qu'il ne lit pas mes pensées alors.

Ouais à qui le dis-tu !

Très drôle.

POV. d'Edward

Après avoir été surpris de la question de Bella, je voulais lui prouver qu'il n'y avait qu'elle. Je m'approchai de ses lèvres avec une lueur dans le regard qui lui laissa deviner mes attentions.

-"Edward ta famille est en bas."

-"Nous n'avons qu'à être silencieux."

-"Mais nos pensées ?"

-"Elles ne sont qu'à nous, je suis le seul à pouvoir lire les pensées d'autrui."

Elle me répondit par un sourire avant de relever la tête et s'emparer de mes lèvres. Je lui demandai l'accès de sa langue. J'en adorais la chaleur. Mais très vite Bella eut besoin d'air ce que je lui cédai. Profitant de cette pose obligatoire pour plonger dans le creux de son cou. Elle soupirait d'aise ce qui attisa mon désir. Mon envie d'elle. Je déboutonnai les trois petits boutons de son pull me laissant un aperçu de la naissance de ses seins. Elle glissa ses mains sous ma chemise qu'elle avait sortie de mon pantalon.

La douceur de ses doigts sur mon torse ou encore mon dos me rendait fou. Me faisant toujours désirer plus.

J'entendis les pensées de mon père. Qui m'informa qu'ils nous laissaient la maison. Qu'il me faisait confiance. Et qu'il avait mis quelque chose pour moi dans ma table de chevet. Petit cadeau. Je n'ai eu aucun mal de quoi il s'agissait. Il me donnait la possibilité de découvrir et d'aimer Bella.

Ça fut comme le déclic. Mais c'était sa première fois. La mienne aussi d'ailleurs. Mais je savais que pour elle cela pouvait être douloureux.

Je remontai son pull au dessus de sa tête pour la retrouver avec un soutien-gorge simple mais qui lui faisait une poitrine parfaite.

Je l'embrassai partout. Voulant l'aimer, la toucher. Comme ce proverbe brésilien qui dit : « l'amour est aveugle, il faut donc le toucher. » oui je l'aimais.

Je descendis vers son ventre qui bougeait au rythme du passage de ma langue.

- « Edward… c'est si doux… si merveilleux. »

Je retirai le premier bouton de son jean. Essayant d'attraper son regard. Mais elle avait sa tête enfoncée dans l'oreiller et les yeux fermés.

- « Bella ? Amour ? »

- « Mm… »

Elle releva la tête vers moi.

- « Je veux savoir si tu es prête ? »

- « Oui avec toi. Oui. »

Elle passa sa main dans mes cheveux. Je repris mes baisers vers son nombril.

Avant de la déshabiller et de faire subir le même sort à mes habits.

Elle me regarda pendant tout ce temps. Même si je doutais qu'elle me voyait clairement, je ne voulais plus me cacher devant elle. Ma vitesse faisait partie de moi. Tout comme la force mais aussi la douceur.

Je me repositionnai au dessus d'elle. J'attrapai des coussins.

- « Me fais-tu confiance Bella ? »

- « Oui. »

J'en plaçai un en dessous de chaque jambe que j'avais replié et écarté. Me donnant un accès merveilleux à son antre.

Quelques rougeurs apparaissaient sur ses joues tout en se mordillant les lèvres.

Je fis remonter ma langue de sa cheville à son aine. Je savais qu'elle ne pouvait pas sentir ce que je lui faisais mais je voulais stimuler chaque parcelle de sa peau. Si le froid de ma langue pouvait faire ce miracle, j'en serai le plus heureux.

Quand j'arrivai à la limite de ses lèvres intimes, je sentis la différence. La réaction de son corps se fit ressentir. Le parfum. Son musc naturel envahissant la pièce.

Je passai ma langue sur toute sa longueur. N'oubliant aucun espace. Puis y glissai un doigt, caressant d'abord les contours et son petit bouton. Puis l'insinuai en elle. Lui faisant pousser de légers cris. Mais pas de douleur. Non. D'extase. J'y fis rejoindre un second les écartant à l'intérieur d'elle. La préparant. La choyant. L'aimant de légers va et viens. Ma langue humidifiant d'avantage son doux sexe. Mêlant ma salive à son suc.

- « Edward c'est trop bon. Viens en moi. »

Je la regardai en me redressant. Je voulais être certain et d'elle et de moi.

- « Bella si je te fais mal, si quoique ce soit ce passe. Ou même si je te fais peur, je veux que tu hurles. Ma famille le saura et arrivera dans l'instant. »

- « Edward, je sais que la première fois est douloureuse mais pas au point d'ameuter toute ta famille. »

- « Je ne te parle pas de ça amour. Je suis un vampire. Et pour moi aussi ça sera une première. Si je réagis mal. Je veux que tu m'arrêtes et que tu cris le plus fort possible. Promets le moi. »

- « Je te fais confiance Edward. »

- « Promet. »

- « Je te le promets Edward. »

En plus de son cri, je savais qu'Alice prenait connaissance de cette conversation et qu'elle surveillerait notre futur. Je savais que Jasper saurai reconnaître des cris de peurs et de plaisirs.

J'ouvris le tiroir de ma table de chevet pour y prendre mon cadeau.

- « Pourquoi ? » Bella me regarder hébéter devant la situation.

- « Carlisle ne sait pas l'effet de notre semence à sur les femmes. Nous savons que ce n'est pas venimeux pour vous. Comme notre salive. Mais il ne veut prendre aucun risque et moi non plus d'ailleurs. Je tiens trop à toi. »

- « Alors laisse-moi faire. »

Même si elle rougissait à chaque initiative – qui l'a rendait très sexy d'ailleurs – elle n'hésitait pas à me dire ses envies.

Je l'aidai à se relever la tenant d'un bras par la taille. Elle prit le préservatif en main et déchira le sachet. Le gardant dans sa main gauche. Elle fit glisser sa main droite de mon torse à mon sexe. Il était déjà tendu mais là c'était pire que tout. Sa main… oh sa main… elle le caressa d'abord du bout des doigts… puis le prit à pleine main… sa douceur… sa pression… oh mon dieu… une torture, c'était divin… je voulais lui laisser prendre son temps… mais oh mon dieu… Je voulais la laisser me guider… Mais… mais… si elle ne s'arrêtait pas là tout de suite, je ne répondais plus de moi.

Comme en réponse à ma douce détresse, elle fit descendre le préservatif sur ma verge dressée à son maximum.

Je me repositionnai sans la lâcher. Mon sexe caressa le sien et d'où nous étions, on pouvait voir notre union. Ce qui était la vision la plus érotique que je connaisse.

Je posai mes deux mains sur ses hanches et fit entrer mon gland en elle. Poussant légèrement et lentement vers l'avant le laissant entrer dans la chaleur de son corps. Elle était étroite. Avant d'aller plus loin, je fis de petits vas et viens.

Elle tomba en arrière. Faisant dresser ses seins. Douce torture. Je me penchai pour les sucer. Faisant toujours attention à mes dents. J'augmentai ma vitesse avant d'arriver à sa barrière. Cette barrière qu'elle m'offrait de lui prendre.

- « Edward c'est si bon. »

Je profitai de cet instant pour donner le dernier coup de rein nécessaire pour briser son hymen.

Elle étouffa un petit cri. Et se cramponna à moi. Je me stoppai.

- « NON ! Non ! Continue. »

- « Tu es sûre ? »

- « Oui continue. »

Je repris mes vas et viens en elle. Lentement puis plus fort. Sentant une légère violence en moi. Un feu de détermination. Je me voulais prudent mais plus rien ne comptait que cette envie de la combler. De me fondre en elle.

J'augmentai ma vitesse me sentant proche, très proche.

Ressaisis-toi ! Sinon j'interviens ! (Jasper)

Jasper ? Dans ma tête ?

Je m'arrêtai si dur que ce fut. Bella haletait. Mais ne semblait pas souffrir.

- « Edward continue. »

Je repris mes coups de reins, tout en glissant un doigt vers son bouton. Je ne savais pas si elle pourrait avoir un orgasme avec un premier rapport mais je ferai tout pour qu'elle ait un maximum de plaisir. Moi je n'allais par tarder à venir.

Je fis des cercles dessus. Pressant et relâchant la pression. Elle se cambra de plus belle.

- « Oh mon dieu… Edward… là… oui comme ça. »

- « Jouis pour moi mon ange. »

Je sentis la moiteur de sa jouissance sur ma main ainsi qu'à la base de mon sexe. Ce qui mit fit venir. Me rependant par à coup au fond d'elle.

Je la rapprochai de moi. L'enlaçant. Elle reprenait son souffle. Alors que moi je le coupai. Me rendant compte de la situation.

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