vendredi 19 mars 2010

Garde Malade Chapitre 26

Chapitre 26 : AIMER OU HAÏR

POV de Bella

Quand je rentrai dans la chambre il était devant sa fenêtre.

-"Edward ?"

-"Que me veux-tu Bella ?"

Il avait posé sa ma droite à plat sur la vitre, la tête baissée. Comme s'il soufrait d'un manque d'équilibre.

-"Je suis venue te parler."

-"Si c'est pour faire appel à mon remède miracle comme tu l'appelles, tu peux retourner chez toi."

-"Non, je ne viens pas pour ça. Mais pour m'excuser."

-"De quoi ? D'être une pauvre humaine ?"

-"Laisse tomber."

Je fis demi-tour.

Qu'est-ce que j'avais cru en venant ici.

J'avais découvert son jeu.

J'allais sortir quand je sentis qu'on me retenait.

-"Bella reste !"

POV d'Edward

La nuit avaient été longue, très longue. J'aimais Bella au point de la haïr de m'avoir fait tant souffrir. Elle ne voyait quand moi un miracle. Un remède. Elle pense que remarcher la rendrai heureuse. Elle pense connaître les choses de l'amour. Même si je n'en sais pas plus.

Mais merde, il n'y a pas qu'elle qui compte. Les gens autour d'elle compte. Je compte. Et jusqu'à hier soir, je pensais que nous comptions.

Elle pensait que je la coïnciderais comme une chose. Une pauvre petite humaine que j'aurai jetée. Elle ne m'a pas laissé le temps de lui dire, de lui expliquer.

Je m'étais battu toute la nuit contre moi-même. Pour pas retourner la mordre et la laisser avec sa solution miracle. Si douloureuse soit-elle. Au risque de faire venir l'armée des Volturi. De toute manière, sans elle dans mon monde, je préférais la mort.

J'étais dans mes réflexions quand j'entendis les pensées de ma famille.

Un loup en approche, je peux les renifler à 10 km à la ronde avec leur puanteur. (Rosalie)

C'est la voiture de Black. (Alice)

Mais il n'y avait pas que ça, il n'y avait pas que lui. Elle était là. La brûlure de ma gorge était une preuve. Que venait-elle faire ici ? Avoir l'aide de ma famille là où je n'avais pas servi ?

J'entendis son fauteuil sur les cailloux. Les pas de Jake juste derrière elle, à ma place.

- « Ça devient une habitude tes visites. » lui suffit pas d'avoir remplacé mon frère chez elle ?(Rose)

Qu'est-ce que ça voulait dire ?

- « Calme blondie. Je viens juste conduire Bella. »

- « Oh ma chérie. J'avais peur de ne jamais te revoir. »

Pas la peine maman ! Bella ne veut pas de tes mots tendres juste ton venin.

Je devenais amère. Mais à quoi bon se voiler la face.

- « Edward est là ? »

- « Dans sa chambre depuis hier soir. » lui dit Alice d'une voix triste, même elle qui d'habitude si joyeuse subissait notre souffrance ou plutôt son égoïsme.

- « Je peux le voir ? »

Non ! pourquoi ? Qu'elle me fiche la paix. J'ai respecté son choix qu'elle respecte le miens.

- « Aucun soucis Bella fait comme chez toi ! »

- « Par contre le chien reste dehors. » phrase qui ne m'étonna pas de Rosalie.

- « Ne t'inquiète pas blondie. L'odeur de dehors est assez intenable comme ça, je tiens à ma vie. »

Sa voiture repartit et après les civilités d'usage de ma mère, j'entendis Bella demander à Emmett de la monter au premier.

Je pouvais entendre chaque latte du sol couiner sous ses roues. La rapprochant de plus en plus de ma chambre, de ma porte, de moi.

Je devais être fort. Je ne devais rien laisser paraître de mes sentiments. De tout ce qu'elle avait brisé en moi.

Quand je l'entendis frapper. Sans réponse de ma part elle ouvrit quand même la porte et entra.

-"Edward ?"

-"Que me veux-tu Bella ?" j'avais presque sifflé mes mots mais le simple fait d'entendre sa voix, l'entendre prononcer mon prénom me faisait souffrir.

Je me retenais à cette vitre pour ne pas la prendre dans mes bras.

-"Je suis venue te parler."

-"Si c'est pour faire appel à mon remède miracle comme tu l'appelles, tu peux retourner chez toi."

-"Non, je ne viens pas pour ça. Mais pour m'excuser."

-"De quoi ? D'être une pauvre humaine ?"

Mes réponses claquaient.

-"Laisse tomber."

Elle abandonnait déjà ? Elle si courageuse pour d'autre chose. Partait déjà ? Non !

Je courus vers elle, laissant libre court à ma vitesse. Saisissant les deux poignées de son fauteuil. Je voulais qu'elle reste. Je voulais qu'elle se batte pour nous. Mais à cet instant c'est moi qui rendais les armes.

-"Bella reste !"

-"Pourquoi Edward ? Pour souffrir d'avantage ?"

-"Non, ce n'a jamais été ce que j'avais prévu seulement écoute-moi. Juste une minute, laisse-moi une chance de t'expliquer."

-"Je suis ici pour ça. C'est tout ce que je demande Edward une chance de comprendre."

Elle voulait comprendre. Elle voulait savoir pourquoi je ne l'avais pas mordu. Alors tout en fermant les yeux, je repartis au moment où son père a franchi les portes avec Bella en sang dans les bras.

-« Ok, quand tu es arrivée aux urgences ton sang m'a d'abord envouté. Jamais je n'avais vécu ça. Mais je ne pouvais pas laisser le monstre en moi agir. Vis à vis de Carlisle et de ma famille d'abord mais très vite j'ai compris qu'il y avait autre chose. Je t'ai soigné malgré la brûlure dans ma gorge. J'ai suivi l'opération étape par étape. Déjà à cet instant, tu n'étais plus une humaine comme les autres à mes yeux. Ensuite mon père a compris qu'il ne pourrait pas en faire d'avantage. Et que seul le temps nous le dirait. Ensuite il y a eu tes cris quand tu as compris que tu ne pourrais pas remarcher. J'ai d'ailleurs agi comme un lâche prenant la fuite. C'était trop dur. Et surtout car si j'étais resté une minute de plus dans le service je ne sais pas si j'aurai été capable de ne pas répondre à tes suppliques. Mais il y avait ton père et ta mère, ils étaient déjà anéantis alors leur retirer leur fille imagine leurs souffrances. Tu penses être la seule à avoir souffert mais ce n'est pas le cas Bella. Tes parents à te regarder dépérir, mon père d'être impuissant et moi d'être si loin de toi, nous tous nous souffrions. Il n'y avait que la nuit où je pouvais soulager ta souffrance du moins je me le laissai croire. Car m'entendre chanter faisait cesser tes cauchemars. Bella si j'avais su que tu m'aimais tout aurait peut-être et je dis bien peut-être était différent, car te retirer ton humanité Bella aurait été la pire chose que j'aurai faite. Je t'aime et comme je te l'ai dit, tu es toute ma vie. Je n'imagine pas un monde sans toi. Tu es parfaite pour moi tel que tu es. Et même si pour l'instant, tu ne prends pas conscience que même en étant dans son fauteuil, tu peux vivre. Je sais que c'est mieux que d'être un monstre comme je suis. Je ferai tout pour toi. Je t'aiderais à remarcher Bella, je te le jure. Mais pas comme ça. Et si un jour, tu acceptes d'être mienne, j'en serai l'homme le plus heureux du monde mais pas pour ces raisons Bella. Pas pour retrouver l'usage de tes jambes. Mais parce que tu seras ma femme devant ta famille et la mienne. Parce que tu m'auras dit « oui » devient Dieu et les hommes. Pas parce que je t'aurai pris ta vie. »

- « Oh Edward. »

Bella pleurait, je ne m'en étais même pas rendu compte. Je lui avais dit tout ce que j'avais sur le cœur sans même ouvrir les yeux.

Je me positionnai devant elle. Ses sanglots étaient violents.

- « Bella ? »

Elle leva les yeux vers moi.

- « Excuse… moi… Edward… si j'avais su… Si j'avais compris… oh mon Dieu. »

- « Chut Bella. Je t'aime rien n'y changera. »

- « Moi aussi. Mais j'ai si peur. »

- « Peur de moi ? »

- « Non peur que tu me quittes. Peur que tu ne sois plus là. »

- « Jamais Bella jamais. »

- « Edward prends-moi dans tes bras. »

Je la dégageai rapidement de son fauteuil. L'avoir dans mes bras était la seule chose qui me faisait me sentir vivant.

Je l'allongeai dans mon lit. Et nous recouvris de l'édredon.

Elle se lova contre moi. Appuyant son nez dans mon cou. Je l'entendais inspirer fort. Avait-elle besoin de mon odeur comme moi de la mienne pour se sentir entière ?

Je lui caressai le dos. Et embrassai sa tempe.

-"Tu dois avoir des questions."

-"Oui des tonnes."

-"Comme ?"

-"De quoi te nourris-tu ? Tu dis que ta gorge te brûlait à cause de l'odeur de mon sang."

-"De sang animal, mais ton sang à une odeur très spéciale pour moi. Jamais je n'en ai senti d'aussi bon."

Elle se recula de moi et passa sa main sur ma gorge.

- « Souffres-tu en ce moment ? »

- « Non Bella. Et même si c'était le cas, je vénère presque cette douleur car ça veux dire que tu es en vie et avec moi. »

- « Sado ? »

- « Non ! Amoureux. »

Nous restâmes là, à nous regarder laissant les questions de côté pour l'instant. Tout ce qui comptait, c'était elle et elle était dans mes bras.

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