vendredi 19 mars 2010

Garde Malade Chapitre 1

Chapitre 1 : l'attente

POV de Bella

- « NON PAPA JE N'IRAI PAS VOIR JACOB ! »

- « Mais Bella je lui ai promis »

- « TU N'AS RIEN A PROMETTRE POUR MOI. OKAY ! »

Ce fut les derniers mots que je prononçai avant de sortir en claquant la porte.
Je mis ma capuche, mon ipod avec des musiques qui me permettaient de tout extérioriser. Et j'étais partie pour courir une bonne heure.

La dispute ?

Oui encore et toujours le même sujet : Jacob Black, mon meilleur ami, mon ex petit ami, il n'y avait jamais eu grand-chose entre nous : des baisers, des câlins même parfois très chauds mais je n'étais pas prête.

Menteuse !

Bon c'est vrai, j'étais prête. Mais doit-on avoir son premier rapport avec un homme alors qu'on rêve d'un autre ?

Je dirai plutôt fantasme sur un autre.

J'avoue, mais quel autre ! Un dieu vivant. Un autre tellement inaccessible pour une fille comme moi. Pas de seins. Pas de forme. Des cheveux indomptables.

Les siens ne sont pas mieux !

Oui mais sur lui ça fait sexy sur moi ça fait… Ça fait… Moi, une fille banale et transparente. Sans parler de mes yeux d'une couleur courante marron : les même que mon père.
J'ai oublié de vous dire mon père c'est le chef de police de Forks, le chef Swan comme tout le monde l'appelle ici.

J'étais venu vivre ici il y à 2 ans. Après le remariage de ma mère : Renée avec Phil. Elle est très… moins… comment dire ? Elle vit dans son monde : un petit nuage rose où tout le monde il est beau où tout le monde il est gentil, vous voyez un peu le truc ? Mais détrompez-vous je l'adore. Phil lui joue au baseball Le sport national avec le football.
Au début, la pluie et tout ce vert me donnaient qu'une envie c'était repartir mais petit à petit je m'y suis habituée.

Menteuse ! C'est depuis que tu l'as vu Lui que tu t'es habitué.

Bon c'est vrai j'avoue. Mais jolie conscience au lieu de me traiter de menteuse toutes les deux secondes, raconte plutôt mon souvenir.

Ok !

Flashback souvenir

C'était il y environ 6 mois, je venais de faire une chute – comme d'habitude – car j'ai oublié de dire dans ma description que je suis très maladroite s'en est presque handicapant.
Arrivée aux urgences, la secrétaire, Bonnie qui ne me connaissait que trop bien, m'a fait assoir dans un box.

- « Ce n'est rien ma princesse ! Et tu vas voir, nous avons un nouveau médecin. Tu vas m'en dire des nouvelles. »

- « Merci ! »

J'imaginais bien ! Pour Forks toute nouveauté était attrayante même moi à mon arrivée, j'avais eu une foule de prétendant.

Mais que ne fut pas ma surprise quand le nouveau médecin débarqua. On aurait dit un mannequin. Avec sa blouse blanche on se serait cru dans une des sitcoms que regarde ma mère où toutes les femmes tombent amoureuse du beau et gentil docteur.

- « Alors la fille du chef Swan est là ! » avait-il dit en prenant mon dossier.
Il devait faire quinze kilos. Entre les comptes rendus , les radios et autres.

- « Et oui encore ! »

- « Mais je suis mal poli. Je me présente Dr Cullen. Mais appelle-moi Carlisle. Surtout si tu nous rends si souvent visite. » se présenta l'homme canon devant moi avec un de ces sourires.

- « Moi c'est Isabella mais appelez-moi juste Bella. »

- « Ok alors juste Bella, voyons voir ça ! »

Il prit mon bras écorché avec ses mains blanches et froides. Et commença ses soins.
Il était très appliqué dans ses gestes. Rien de comparable avec le Dr Gerandy.
Quand il eut terminé, il me gratifia d'une pichenette sur le menton. Geste très paternel. Mais un homme comme ça ne peut pas avoir d'enfant.

Si ?

-« Papa ! J'ai fini avec les labos. »

Papa ? Voilà comment venait d'appeler ce mystérieux garçon, le Dr Cullen. Oh ! pardon Carlisle. Je baissai la tête, fixant mes pieds pour éviter d'exposer mes rougeurs. Encore une autre tare à ajouter à ma description, je rougis pour un rien, dévoilant au monde entier mes états d'âmes.
Je venais de voir pour la première fois mon dieu vivant. Tout comme son père il était beau. Non, il était bien plus que ça. Il était en tout point parfait.

Et dans cette blouse… faut que je sorte d'ici avant que je me consume toute entière.
Je relevai la tête, pour prendre congé du Docteur quand je Le vis se passer la main dans les cheveux. Cette fois-ci c'était bon ! Je brulais ! Je sentais déjà ce feu parcourir mon bas ventre.

- « Au… revoir… et… et merci ! » et voilà que je bégayais maintenant.

- « À bientôt Bella ! »

Oh oui à très bientôt, j'étais prête à me blesser volontairement même si ce n'était que pour L'entrevoir.

N'importe quoi ! Tu dérailles !

Fin du souvenir

Et depuis cette après midi, il occupait tout mes rêves. Je ne l'avais pas revu aussi souvent que je l'aurai souhaité, il ne savait même pas que j'existais d'ailleurs. Moi j'avais appris son prénom par son père, par hasard.

Par hasard ! Mon œil !

Edward. Edward Cullen. Comme le Edward dans Pretty Woman. Ou bien le Edward de Raison et Sentiment. Ce prénom faisait très romantique.

*****

Je courais depuis un bon moment maintenant, sous cette pluie fine, perdue dans mes pensées, mes souvenirs et mes fantasmes. Toujours en colère après mon père qui insistait jours après jours pour que j'appelle Jake. Mais je n'avais plus rien à lui dire. Pas après ce qu'il m'avait fait.
N'entendant rien que la musique poussée au maximum. Je ne vis pas la voiture arrivée de je ne sais d'où qui me percuta.
Je senti une douleur vive, je vis du sang, beaucoup de sang, beaucoup trop de sang. Ce qui me fit perdre conscience.

POV de Charlie (c'est une première pour moi)

Bella avait encore claqué cette porte, je me demandais comment elle faisait pour encore tenir debout.
Elle était rentrée en pleur, il y a deux semaines mais avait refusé de me dire pourquoi. Depuis ce jour, Jacob me passait des messages par son père.
Je l'aime bien ce gamin. Il a la tête sur les épaules. Il prend soin de son père qui est en fauteuil.
Ce sont des indiens , ils vivent sur la réserve Quileute . Nous allons souvent à la pêche ensemble. Le père de Jacob : Billy, Harry Clearwater et moi.
J'étais parti au bureau. Être chef de police dans une petite bourgade comme Forks est assez tranquille. Ce n'est pas comme à Seattle où des crimes atroces avaient lieu en séries en ce moment. Nous, nous n'avions que des plaintes sur des ours. Ou sur des choses sans trop d'importance.

- « Chef Swan ! Ici Sam ! Vous me recevez ? »

- « Oui Sam. »

- « Chef, on m'a averti d'un accident voiture contre piéton un peu avant la sortie de Forks. Vous pouvez vous y rendre, je n'ai pas fini avec la barrière de Mr Weber. »

- « Ok j'y vais. »

Voilà le genre de problème sans importance, Mr weber nous avait appelé car son voisin avez percuté sa barrière avec sa tondeuse. Qui peut bien tondre avec un temps pareil ?
Je filai vers l'accident.

- « Une jeune fille est coincée derrière cette voiture. » me cria une dame affolée à peine sorti de ma voiture.

- « Elle est consciente ? »

- « Non et c'est bien mieux ainsi. Nous avons appelé les pompiers. Des personnes essayent de la dégager. »

Les ambulances et les pompiers n'étaient pas encore sur place. La caserne était postée près de la quatre voies. Il leur fallait une petite demi-heure pour arriver ici.
Je m'approchai du lieu de l'accident quand je vis un ipod sur le sol. Mon sang ce glaça.

Tu n'es pas le seul père à avoir offert un ipod à sa fille !

C'est vrai. Je réussi à me ressaisir mais ce fut de courte durée. Car quand je vis la jeune fille de dos il n'y avait plus aucun doute même si je ne distinguai pas son visage, je savais. Je me précipitai vers elle.

- « Nous l'avons dégagée mais nous préférons attendre les pompiers pour la bouger pour ne pas faire d'imprudence monsieur. »

- « C'est ma fille ! »

C'est trois mots m'avaient lacéré de l'intérieur. Oui c'était elle. Il n'y avait aucun doute je la voyais encore claquer cette fichu porte.

- « Monsieur, laissez les faire. »

- « NON ! »

Je ne pouvais pas rester là sans rien faire à attendre une ambulance.
Je la pris dans mes bras et la mis dans ma voiture de patrouille avec les sirènes j'en avais pour même pas cinq minutes à me rendre à l'hôpital.
Arrivé devant, je me précipitai avec ma fille ensanglantée dans les bras.

- « Aidez-moi ! Aidez-moi ! »

- « Par ici chef Swan. Oh mon dieu Bella ! »

Bonnie appela Dr Cullen aussitôt. C'était un excellent médecin.
Je la déposai sur un brancard et elle fut prise en charge aussitôt. Moi je restai là figé dans le couloir.
Recouvert du sang de mon unique enfant.

- « Chef Swan ! Venez avec moi ! je vais vous prêter un pyjama. »

Je fis un simple signe de la tête en la suivant. Je changeai juste mon haut. Elle me prit mon blouson et ma chemise.
Elle me fit assoir dans une salle réservée aux familles. Avec un café dans les mains. Mais je n'arrivai pas à le boire. Me repassant sans cesse cette porte qui claque et la vision de l'ipod au sol.
Pourquoi j'avais tant insister. Après tout ce n'était pas mes affaires.
L'attente commença à me sembler très longue. Quand était-il ? Ne pas savoir était la pire des tortures.
Je me dirigeai vers l'accueil.

- « Bonnie, pouvez-vous allez voir ce qu'il en est ? Ça fait bientôt deux heures et toujours rien. »

- « Je m'en charge chef Swan. »

- « Merci. »

Je repris la direction de cette pièce maudite. Quand un jeune homme en blouse blanche arriva.

- « Chez Swan ? »

- « Oui » répondis-je en me levant.

- « Mon père s'occupe de votre fille. Il est au bloc actuellement. Il essaye de lui réparer d'importante lésion au niveau de ma moelle épinière. »

Lésion. Moelle épinière. Oh mon dieu non. Je n'avais même pas encore prévenue sa mère.

- « Chef Swan ? »

- « Oui pardon qu'avez-vous dit ? »

- « Il fera son maximum pour elle monsieur. Mais ça risque d'être long. Rentrez chez vous. On vous appellera dès qu'elle sera sortie. »

- « Non je reste. »

- « Très bien. Je dois y retourner mais je reviendrai vous tenir au courant. »

- « Merci. »

Et maintenant ça faisait trois heures que personne n'était revenu me voir. J'avais appelé Renée. Elle essayait de prendre le prochain vol.
Je ne savais pas à quoi nous devrions faire face. Mais il ne me restait plus qu'à attendre.



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