samedi 3 avril 2010

Aujourd'hui... Chapitre 8

Chapitre 8: quand tous nous sépare


POV de Bella

- « Bella, je sais que tu es là ! OUVRE! »

Je me levai rapidement m’entourant du drap. J'aurais reconnu cette voix entre mille. Il fallait que je sorte d'ici, que je le calme, je ne voulais pas qu'il s'en prenne à Edward.

-"Où vas-tu?"

-"Edward, il faut que je lui ouvre, tu ne sais pas de quoi il est capable. "

Sans attendre davantage, j'ouvris la porte.

-"Mais ça va pas la tête ?"

-"Bella viens avec moi, je te ramène. "

Ce n'était rien de plus qu'un ordre. Il tremblait de colère. M’agrippant le bras pour me ramener avec lui.

-"Lâche-la Black. "

Je devais intervenir.

-" Chut, je vais le suivre. Je ne veux pas qu'il te blesse. Edward, regarde-moi. "

J'avais posé mes mains sur ses joues, son regard fuyant au dessus de mon épaule. Il était plein de haine. Il faisait encore nuit mais je savais que le soleil n'allait pas tarder à se lever.

" Edward, merci pour cette nuit..... Je t’aime " soufflant si bas ces derniers mots, que je suis sûre qu'il ne les avait pas entendus.

Je le lâchai, il en fit de même, ce dont je ne m’étais pas rendu compte avant qu'il ne le fasse, rendant ce geste douloureux. Il avait posé ses mains sur mes hanches. Et le manque de lui agissait telle une amputation.

Je me retournai vers Jacob. Que je maudissais.

Le suivant jusqu’à ma voiture. Il m’ouvrit la porte côté passager. Se mettant au volant après.

Il démarra en trombe. Marmonnant dans sa barbe.

-"Comment as-tu pu Bella? Comment as-tu pu te donner à cette ....... homme?"

-"Ce que je fais ne te concerne en rien Jacob Black, tu as perdu ce droit il y a un an. "

-"J'étais venu chez toi te demander une seconde chance. Ton père m’a dit que tu étais sortie en ville entre fille. "

-"Tu as réveillé mon père?"

-"Oui, mais je voulais te voir. Alors j'ai essayé de te trouver. J'ai vu tes amies qui m’ont dit qu’elles ne t’avaient pas vu. "

-"Tu m’espionnes maintenant. "

-"Je crois que j'ai bien fait. "

-" NON !"

-" J'en suis pas aussi sûr que toi. Imagine ma tête quand j'ai vu ta voiture ici. J'ai remonté ta trace depuis chez toi. "

-"Je te hais Jacob, tu as tout gâché, je ne sais même pas pourquoi je t’ai suivi. "

La voiture était arrêtée maintenant. Nous étions arrivés, le soleil se levait. Mon père était déjà parti à la pêche. Je sortis de la voiture, claquant la portière.

-"Tu m’as ramené alors c'est bon va-t-en ! "

Je courus jusqu’à chez moi levant le drap au maximum, ce n'était pas le moment que ma maladresse s'en mêle.
Je rentrai chez moi, courant jusque dans ma chambre. Laissant les larmes se déverser. Le drap avec son odeur c'est tout ce qu'il me restait.

POV d’Edward

Je la regardai partir avec ce Black. Il savait ce que j’étais tout comme je savais pour lui. Nos clans se connaissaient depuis très longtemps.
Pourquoi fallait-il toujours que quelqu’un s’en mêle ? Ma famille, il y a un an et maintenant lui.

Ils avaient l’air proche et ses pensées étaient claires, aussi claires que de l’eau de roche.

Elle est à moi… Ne la touche pas, sale sangsue…

Le tacot de Bella disparut au bout de l’allée. Je filai à l’intérieur, me rhabiller, il fallait que je la vois. Et surtout m’assurer que ce malade ne la toucherait pas.


En rentrant dans la pièce. En sentant son odeur. Des flashs de cette nuit me revinrent. Ce plaisir qu’elle m’avait donné. Ce mélange de douceur et de dureté dans nos moments intimes.
Je n’avais pas l’habitude d’être tendre. Et j’appréciai que Bella aime cette sorte de violence. Qu’elle ne me l’ait pas refusé. Mais j’avais pris une certaine satisfaction personnelle aussi, à lui faire l’amour. Prenant soin de son corps et de son plaisir.
Mais il ne fallait pas que je laisse ce cabot se mettre entre nous.

J’avais enfilé les premières fringues que j’avais trouvées. Je courrai vers chez elle. Mais très vite, je fus stoppé.

- « À quoi tu joues avec elle ? »

- « En quoi ça te regarde ? » Black était devant moi. À croire qu’il montait la garde comme un brave toutou.

- « C’est ma petite amie. J’ai tous les droits. »

Elle ne m’avait pas parlé de lui mais de ce Mike.

- « Ce n’est pas ce que j’ai compris. À moins que tu aimes la partager. »

- « Petit ami ou ex, en tout cas je ne veux pas que tu l’approches. Nous sommes au courant de tes tendances sexuelles, de ce côté dépravé de ta race. Bella n’est pas comme ça. »

- « C’est toi qui va m’en empêcher peut-être ? »

- « Je ne serai pas le seul. Fiche lui la paix. »

Ce n’était pas que j’étais contre une bonne bagarre. Mais il avait raison j’étais seul et lui non. Et Carlisle trouverait encore un prétexte pour qu’une pseudo liaison avec Bella ne puisse pas se faire.

Je fis demi-tour me défoulant sur la forêt avoisinante. Arbres. Rochers. Animaux. Tapant dans les uns. Plantant mes crocs dans les autres.
Me mettre dans un tel état pour une fille. Une humaine de surcroît. Ça me paraissait dingue. Mais je l’avais dans la peau. Cette nuit me l’avait confirmé.

J’attendis que la nuit tombe. Son père, le shérif était rentré. Faisant partir Jacob. Il pensait sûrement que ça m’empêcherait de l’approcher. Mais il avait tout faux.

POV de Bella

J’avais passé ma journée à penser à lui. Mon corps semblait ressentir encore les marques de chaque caresse qu’il m’avait donnée. Telles marquées au fer.
Que faisait-il ? Était-il reparti ? Fallait-il que j’attende un an pour le revoir ?

Mon père était rentré depuis deux heures environs, les mains chargées de poissons qu’il nettoya et mis au congélateur. Il savait que je n’aimais pas le faire. J’avais l’impression que mes doigts sentaient l’odeur de leurs entrailles des heures et des heures après. Comment pouvait-il faire ?
Nos réserves ne risquaient pas de s’épuiser. Même si j’en cuisinais pour tous les repas, à toutes les sauces, en brochette, bouilli, au grill ou en papillote.

Après le dîner et avoir discuté avec mon père, enfin discuter c’est un grand mot, je grimpai dans ma chambre.
Même si j’avais voulu éviter prendre une douche pour garder le plus longtemps son odeur sur moi, j’en avais besoin.

Je me glissai sous l’eau chaude. Provoquant un courant d’air le long de ma colonne. Mes seins se durcirent. Réveillant le feu dans mon bas ventre.
Me contentant de mes mains, je les fis glisser sur mon corps. Empruntant les mêmes chemins que lui. Fermant les yeux. Imaginant les siennes.
Je marquai l’arrondi de ma poitrine, laissant mon pouce passer sur son bout. Pendant que ma seconde main descendait vers mon sexe. Humide. Et très réceptive. Il quémandait de l’attention.
Et pour l’instant la seule que je pouvais lui donner était mes caresses, mes doigts. Fins et tremblants.
J’en fis glisser un à travers mes plis. L’imaginant devant moi. À genoux, sa bouche prêt à me donner du plaisir. Sa langue prête à faire des va-et-vients en moi. Je mordis ma lèvre pour m’éviter de crier. Je ne voulais pas que mon père m’interrompe.
Mes doigts rentrant toujours plus profondément. Se tordant pour atteindre ce point magique qu’Edward savait toujours trouver. Ma main sur le carrelage froid de la douche pour me retenir. Car je ne pouvais pas compter sur mes jambes. Ma jouissance était proche.
Je gémissais son prénom.

- « Oui Edward comme ça. Ouiiiii…»

Mon vagin se resserra sur mes doigts. Faisant disparaître Edward dans la buée de la douche fumante.

Je sortis de là, enveloppée dans ma serviette. Entrant dans ma chambre. Je m’appuyai sur la porte que je venais de refermer.

Edward que me fais-tu faire ?


- « Salut Bella ! Bonne douche ? »

Oh mon dieu …


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