vendredi 19 mars 2010

Garde Malade Chapitre 41

Chapitre 41 : Sortie entre filles

POV de Charlie

Je venais de me réinstaller devant mes plans pour la prochaine battue que nous devrons faire quand j'entendis des crissements de pneus dans l'allée.

-« Qui est-ce encore ? » bien que j'aie mon idée.

Je me dirigeai déjà devant la porte quand on frappa. Je pensai y voir Edward mais non c'était Alice et une autre de ses sœurs.

-« Bonjour chef Swan, on ne vous dérange pas j'espère ? »

-« Mais non Alice ! Entrez ! »

Elle entra presque en sautillant, on aurait dit un cabri, sa sœur était plus discrète. Un petit air sévère sur le visage.

-« Oh suis-je bête, je vous présente ma sœur Rosalie. »

-« Enchantée Monsieur. »

-« Moi de même. »

-« Si vous venez voir Bella, elle dort depuis son retour de chez les Black. »

Rosalie eu l'air surprise de l'apprendre mais ne dit rien.

-« Ce n'est pas grave nous attendrons qu'elle se réveille. »

-« Très bien dans ce cas entrez, le travail m'attend. »

Elles se tournèrent vers la table où j'avais cartes, boussole, bloc note et crayon.

-« Vous organisez un jeu de piste au moins. »

-« J'aurai bien voulu. Mais là c'est plutôt une partie de cache-cache qui s'organise. Nous voudrions attraper l'animal qui rode. »

-« Soyez prudent Charlie. »

-« Ne t'inquiète pas pour moi, ce n'est pas cette bête qui me mangera. »

J'ai dû leur faire peur ou je ne sais pas, elles se regardèrent bizarrement, ah les filles ! Une chance que Bella n'était pas aussi chochotte.

-« Bon on vous laisse à vos plans de bataille. Nous ont préfère les trucs de filles. »

Elles rentrèrent sans faire de bruit dans la chambre de ma fille.

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Une bonne bière plus tard, je les vis ressortir avec Bella. Elle avait une tête à faire peur.

-« Charlie, ça ne vous dérange pas si on va faire un petit tour ? »

-« Non, mais soyez prudentes et revenez avant que la nuit tombe. »

-« Ne t'inquiète pas papa, nous ne serons pas longues. »

-« Ok, bonne promenade dans ce cas. »

Je les regardai par la fenêtre s'installer dans la voiture qui était dans l'allée. Une M3 rouge rutilante. Comment une fille pouvait conduire ça ?

Elles partirent très vite. Je me remis au travail, organiser des groupes et les répartirent sur une surface aussi grande n'était pas une chose aussi aisée que ça.

Les aiguilles de la pendule tournèrent sans que je m'en rende compte. C'est quand je fus obligé d'allumer la lumière pour mieux voir que je m'aperçus que la nuit commençait à tomber.

-Où pouvait-elle être ? Je lui avais dit d'être de retour avant la nuit.

Mon instinct de père et surtout celui de chef de police se réveilla.

Plan A : Mettre un avis de recherche sur ma fille.

Plan B : Appelez chez les Cullen.

C'était tout choisi, on se ficherait de ma tronche si je lançai les patrouilles à la recherche de Bella.

Je pris le téléphone. Une tonalité. Deux tonalités.

-« Allo ? »

-« Carlisle, c'est Charlie. Tes filles et Bella sont chez toi ? »

-« Non pourquoi ? »

-« Je m'inquiète, elles m'avaient promis de rentrer tôt et elles ne sont toujours pas là. Surtout avec ce qui arrive en ce moment. »

-« Ne t'inquiète pas je vais les appeler. Mais les connaissant, elles ont dû se perdre au centre commerciale. »

-« Bella au centre commercial ? »

-« C'est parce que tu ne connais pas Alice que tu dis ça. »

-« Ok, appelle-moi dès que tu les joins. »

-« Pas de problème à tout de suite. »

Bella faire du shopping ce serait bien une première.

POV de Bella

Je me suis réveillée peut-être une heure ou deux après le départ de Jake. J'avais le visage bouffit d'avoir trop pleuré.

-« Salut Bella ! »

Au son de sa voix, je me raidis. Que faisait-elle ici ? Pourquoi Charlie l'avait laissé entrer ?

-« Chut, ne cris pas. On ne te veut aucun mal. »

C'était bien du Alice pour savoir ce que je m'apprêtai à faire.

Pourquoi « on » ?

J'ouvris les yeux plus grands. Et vis Rosalie assise dans mon fauteuil.

-« Salut. » fit-elle un peu gênée.

Mes yeux se reposèrent sur Alice.

-« On vient te tenir compagnie. »

-« Super » dis-je ironiquement.

-« Bella nous ne te voulons pas de mal. Ni à ton bébé. Edward c'est Edward. Il est le roi de la panique. Il aurait dû naître à l'époque de César. Il aurait été parfait en martyr. »

-« Tu le penses vraiment que ce n'est que de la panique ? »

-« Mais bien sûr voyons. Dis-lui toi. »

-« Alice à raison. »

-« Super convaincant merci. »

-« Tu veux que je lui dise quoi ? Que mon frère est une triple andouille. Qu'il n'arrive pas à voir que tout ça ce n'est que du bonheur. »

Je voyais Rosalie s'énerver et son ton montait dangereusement. Je ne voulais pas que Charlie nous entende.

-« Génial comme idée ! » Alice le ressort le retour.

-« Je déteste quand tu fais ça. »

-« Oh pardon. Tu veux que je me rasseye et que tu le proposes ? »

-« Non c'est bon. Mais j'ai besoin d'aller dans la salle de bain avant. »

-« Aucun souci. Rosalie t'y amène, moi je te cherche une tenue. »

-« Ok »

-« Quel enthousiasme. »

-« Ce n'est pas grave tu en as au moins pour deux. »

-« Elle n'a pas tort. »

C'était marrant de voir Rosalie sourire à l'une de mes répliques.

Rosalie me porta à ma chaise. J'aimai être plus autonome. Et bientôt je n'aurai peut-être plus besoin de ce fauteuil.

Après un passage express par la salle de bain et avoir informé mon père que nous allions faire une ballade. Nous prîmes la route dans la voiture de Rose. Le silence dans l'habitacle était reposant surtout que je savais qu'une fois arrivée, je ne sais trop où, j'aurai le droit au débit d'Alice.

Nous arrivâmes dans un petit chemin de forêt plus ou moins aménagé.

-« Nous venons souvent ici avec ma famille. » m'informa le petit lutin qui était déjà en train de poser une couverture sur un tronc d'arbre qui devait servir de banc.

-« Je ne savais pas que les vampires aimaient les feux de camps. »

-« Nous y venons surtout pour donner le change. Et tu vois ce grand terrain là-bas. C'est ici que nous jouons au baseball. »

-« Il fait au moins quatre fois la taille ordinaire. »

-« Une chance sinon ce serait moins drôle. »

Comme si jouer au baseball était amusant. Déjà voir mon père devant un match une bière à la main et un morceau de poulet frit dans l'autre c'était limite, alors y participer…

Elles m'installèrent comme une pacha.

-« Alice ? »

-« Oui ! »

-« Carlisle en pense quoi de tout ça ? »

-« Tu sais, il est un peu perdu. C'est une première pour lui d'être grand-père. »

Elle me regardait avec un grand sourire. Elle savait bien que ce n'était pas juste une question de descendance.

-« Ne t'inquiète pas Bella. Tout ce passera bien. Je ne sais pas comment, car je ne vois rien du pendant juste l'après. Et cet après est merveilleux. Je voudrais te le montrer comme je l'ai fait voir à Edward. »

-« Mais ça ne lui a pas suffit. Moi par contre j'en ai rêvé. Mais Edward me paraissait si loin dans mon rêve. »

-« C'est ton subconscient qui travail trop. Les hormones. »

-« Merci Rose ! »

-« Ne rigolez pas. J'ai lu beaucoup de revue sur la grossesse. Emmett trouvait même que c'était me faire souffrir d'avantage. Il envie Edward de t'avoir donné ce que lui ne peu pas. »

-« Mais ce n'est pas de votre faute. »

-« Nous le savons bien. Mais ce n'est pas ce qui nous empêche d'avoir des regrets. »

-« C'est pour ça que tu es… là. » je n'osai pas dire le mot. Ma pensée.

-« En quelque sorte. Je n'autoriserai pas qu'on te retire cet enfant de force. Si tu veux le garder alors je serai là. Je m'excuse pour tout ce que je t'ai fait ou dit, même de ce que je ne t'ai pas dit. Mais maintenant, je veux ou dû moins j'aimerai que tu me fasses confiance. »

-« Bien sûr. »

-« Merci. »

Alice se redressa pour scruter un point invisible.

-« Rosalie prends Bella et parts te cacher avec. »

-« Quoi ? » lui répondîmes toutes deux d'une même voix.

-« Ne discutez pas. »

Rosalie me prit contre-elle au dernier regard d'Alice. Peur. Panique. Angoisse s'y lisaient. Elle se mit à courir si vite que le vent fouettait mon visage.

Que se passait-il ? Et Edward qui n'était pas là. Et Alice qui est si petite, elle ne ferait jamais le poids si elle devait affronter le vampire qui en voulait à Edward.

POV d'Edward

J'étais resté dans ma chambre à ruminer. Pour trouver une solution. Les mots pour convaincre Bella de ne pas courir de risque à garder cette chose qui grandissait en elle. Mais je ne trouvai pas. J'imaginai à chaque fois ses réactions. Je revoyais sans cesse son visage baigné de larmes et son regard empli de peur.

Mon père revint de la réserve. Il y était allé avec mes deux frères.

-« Alors comment ça c'est passé ? »

-« Très bien. »

-« Tu sais maman, ils n'ont rien d'effrayant cette bande de gros loup. »

-« Emmett arrête. Déjà là-bas c'était limite avec vos sous entendu à tous. »

-« On en a aussi pris pour notre grade. Surtout quand le vieux à su pour Bella. »

Alors ils savaient. C'était à prévoir que Jacob mettrait ça sur le tapis.

-« Le chef en dit quoi ? » je ressentais d'ici la peur d'Esmée.

-« Ne t'inquiète pas chérie, ils ne lui feront pas de mal ni à elle, ni au bébé. Mais il aimerait qu'on ne recommence pas l'expérience. Et qu'on les informe du déroulement de sa grossesse savoir si il y a un danger pour les humains. Les histoires des enfants nouveaux nés ont aussi fait partis de leur histoire. Ils ont peur. »

Le téléphone sonna les coupant dans leur récit.

-« Allo ? »

-« … »

-« Non pourquoi ? »

-« … »

-« Ne t'inquiète pas je vais les appeler. Mais les connaissant, elles ont dû se perdre au centre commercial. »

-« … »

-« C'est parce que tu ne connais pas Alice que tu dis ça. »

-« … »

-« Pas de problème à tout de suite. »

J'étais descendu dès que j'avais compris que c'était Bella. Mon père avait joué parfaitement son rôle d'acteur. Car au fond de lui il savait que ce n'était pas normal. Mais qu'est-ce qui devait dire à Charlie. « Ne vous inquiétez pas chef Swan ce ne doit être que la chose qui lui pousse dans le ventre qu'ils les retiennent. »

-« Vous avez tout entendu. Bella, Alice et Rosalie devraient être rentrées chez Charlie mais elles n'y sont pas. C'est donc qu'il se passe quelque chose. »

-« J'appelle Rose. »

-« Non ne fais pas ça. Si elles ne l'ont pas fait c'est sûrement qu'elles ont leurs raisons. Allez voir si vous trouvez quelque chose, moi j'appelle les Quileute et je vous rejoins. »

Oh mon dieu Bella ! Je me mis à courir vers sa maison pour essayer de suivre sa trace.

S'il lui arrivait quoi que ce soit jamais je me le pardonnerai.

-« Je te préviens si Rose est en danger par ta faute Edward, je t'arrache la tête. »

S'il leur arrivait malheur, je le laisserai m'arracher tous ce qui veut.

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