vendredi 19 mars 2010

Aujourd'hui... Chapitre 1

POV de Bella

Voilà un moment que je marchai dans les rues brumeuses de mon enfance après l'avoir surpris.

Aujourd'hui devait être un jour spécial. Aujourd'hui devait être le commencement de notre histoire mais il en avait décidé autrement. Il l'avait choisi elle plutôt que moi. Elle, si semblable à lui. Alors que moi je ne faisais pas partie de son monde. Son monde de légende et de croyance ou plutôt de superstition. Mais c'est aussi pourquoi j'avais choisi ce jour. Ce jour de l'amour. Le jour de la St Valentin. Pour lui dire que je l'aimais que je partageais le même sentiment que lui. Depuis que nous étions enfant, il était mon meilleur ami. Mais très vite ses sentiments avaient évolué vers quelque chose d'autre. Quelque chose de beaucoup plus grand. Moi je n'éprouvais pas la même chose. Je cherchais l'amour avec un grand A. Le prince charmant. Comme dans mes livres. Souvent, il se moquait de moi à ce sujet là d'ailleurs.

Aujourd'hui, je l'avais choisi pour prince et je l'avais retrouvé dans les bras d'une autre. Brisant ainsi mon cœur.

J'avais trébuché un nombre incalculable de fois avant de réaliser où je me trouvais après ma fuite.

La barrière blanche s'étendait à perte de vue coupée par ce grand portail de fer forgé où des roses s'y accrochaient. On se serait cru dans un Walt Disney devant le château de la bête. De la musique s'en échapper. De la musique style Mozart, libertine et catin. Comme si cette villa sortait d'un autre temps.

POV d'Edward

Ma sœur avait organisé un bal masqué avec pour thème l'Opéra Rock. Même si nous n'avions pas vécu à l'époque du roi soleil et de Mozart. Carlisle, notre père, s'en rappelait dans les moindres détails.

Pour la St Valentin, le temps d'une journée nous avions voulu le replonger dans ce monde. Nous n'avions pas Venise mais nous avions les tenues, la musique et les loups.

Nous avions nos amis de Denali avec nous. Car même si certains d'entre nous était en couple, on aimait bien le côté libertin de notre espèce : les vampires. On ne se nourrissait que très peu souvent de sang humain pour certain même plus du tout, nous permettant ainsi de nous fondre dans la masse. D'avoir des rapports avec les humains dans tous les sens du terme.

- « Edward. Je t'ai connu bien plus fougueux. » me murmura Tanya en remontant sa langue sur mon cou.

Elle disait vrai mais la St Valentin reflétait encore plus ma solitude. Même si ma vie sexuelle était épanouie. Il me restait rien une fois la chose finie, la nuit passée, le soleil levé. Tanya ce proposait constamment à moi. Même si elle préférait les humains.

- « J'ai juste besoin d'une minute et je te reviens à 200% de mes capacités. »

- « Je t'attends !» dit-elle en se reculant de moi et laissant ses mains courir sur son corps de femme.

Sa tenue laissant apparaître les frous-frous de ses jarretières.

Tout à fait affriolant !

Je sortis de la villa profitant de la brume de cette ville. Parfaite pour nous. Couvert et brumeux 360 jours par an.

À peine franchi le seuil de la villa, une odeur de sang m'assaillît. Rendant difficile tout contrôle. Mes yeux se posèrent instinctivement sur elle. Elle qui ne serait qu'une ombre si j'étais humain. Pour moi et ma vision c'était une magnifique jeune femme, son visage au teint pale, au regard perdu, aux boucles brunes et reflets marron figeait pour mon plus grand bonheur. Ce sang devait être le sien. Elle devait être gravement blessée pour que son parfum m'enivre à ce point.

Sans que je m'en aperçoive, je m'approchai d'elle. Trop vite. Bien trop vite pour qu'elle puisse s'en rendre compte.

- « Mademoiselle ? Puis-je vous aider ? »

- « Oh mon dieu !» Son cri, ses mains sur son cœur affolé et les battements erratiques de celui-ci me confirmèrent ma rapidité et sa surprise.

- « Pardon. Je ne voulais pas vous effrayer. »

- « Je ne vous ai pas vu venir. » marmonna-t-elle plus pour elle que pour moi.

- « Voulez-vous entrer ? »

- « … »

Son silence était pesant. Elle regardait à droite, à gauche. Me détailla de la tête au pied. Cligna des yeux plusieurs fois et secoua la tête comme pour se la remettre en place. Pour vérifier de ma réalité. Je me demande même s'il n'y avait pas eu ce portail entre nous, elle ne m'aurait pas touché.

- « Mademoiselle, allez-vous bien ? »

- « Oh ! Oui pardon ! Mais c'est si… Irréelle. » fit-elle en désignant ma tenue.

- « Oh ça ! Une idée de ma sœur. Bal déguisé. Ambiance Opéra Rock. »

- « Voilà ce qui explique votre tenue. »

- « Si tu me présentais cette jeune fille, Edward ! » me susurra à l'oreille Tanya qui venait de me rejoindre et avait déposé ses deux mains sur mon épaule et collait son corps outrageusement contre le mien me laissant sentir toutes ses courbes.

- « Oh pardon ! Je n'ai même pas eu la politesse de me présenter moi-même. Je m'appelle Edward. Edward Cullen. Et voici mon ami Tanya. Et toi c'est ? »

- « Bella. Bella Swan. »

- « Invite donc Bella à entrer. Je suis sûre que ça lui fera du bien de se joindre à nous. »

- « Je ne voudrais surtout pas m'imposer. »

- « Plus on est fou plus on rit. N'est-ce pas ce que l'on dit ? »

- « Je ne suis même pas déguisée. » rajouta-t-elle en contemplant le costume de ma partenaire de jeux.

Cette fois-ci, c'est moi qui pris la parole, je ne voulais pas la laisser partir. Je voulais la gouter : Sa peau. Son corps. Son sang. Tout m'appelait chez elle.

- « Ma sœur vous trouvera bien quelque chose. »

- « Dans ce cas. » dit-elle gênée mais curieuse.

POV de Bella

Perdue dans la contemplation de cette demeure, je ne l'avais pas vu arriver. Il était sorti de nulle part. Il se tenait devant moi alors qu'une seconde plus tôt il n'y était pas. Apparu comme par ma magie. Une apparition angélique.

Après mon cri et mon silence, il devait s'interroger sur mes capacités mentales.

- « Oh ! Oui pardon ! Mais c'est si… Irréelle. »

- « Oh ça ! Une idée de ma sœur. Bal déguisé. Ambiance Opéra Rock. » Il parlait vite comme pour s'excuser de son costume.

- « Voilà ce qui explique votre tenue. »

- « Si tu me présentais cette jeune fille, Edward ! » Tout comme lui au paravent cette fille me prit par surprise sortant tout droit d'une revue hot. Elle se collait à lui et ses mains semblaient être partout sur son corps.

- « Oh pardon ! Je n'ai même pas eu la politesse de me présenter moi-même. Je m'appelle Edward. Edward Cullen. Et voici mon ami Tanya. Et toi c'est ? »

Son amie ? Ou petite amie ?

Qu'est-ce que ça peut me faire d'ailleurs ?

- « Bella. Bella Swan. » repris-je après mon moment d'égarement.

- « Invite donc Bella à entrer. Je suis sûre que ça lui fera du bien de se joindre à nous. »

- « Je ne voudrais surtout pas m'imposer. » ou dirais-je plus les gêner. Je n'étais pas une fille coincée mais beaucoup, beaucoup trop par rapport à eux.

- « Plus on est fou plus on rit. N'est-ce pas ce que l'on dit ? »

- « Je ne suis même pas déguisée. » dis-je pour dernière excuse.

Après tout n'avais-je pas comme elle l'avait dit plus tôt besoin de ça ? Besoin d'oublier Jacob et Leah dans les bras l'un de l'autre ?

- « Ma sœur vous trouvera bien quelque chose. » dit cet Edward. Cet apollon venait de descendre ma derrière barrière. Ma dernière excuse en moins de temps qu'il faut pour le dire.

- « Dans ce cas. » dis-je la tête baissée. Fixant mes pieds plutôt que ces yeux où j'aurai pu me noyer.

- « Et en plus nous devons vous soigner. »

- « Comment ? »

De quoi me parle-t-il ?

- « Vous devez être blessé ? »

- « Non, peut-être quelques égratignures mais rien de plus en tout cas rien qui nécessite un médecin. »

Il me regarda bizarrement en m'ouvrant le portail. Il m'invita à entrer par une simple révérence. Qui faisait très royauté d'outre tombe.

Je suivis la femme alors que je sentais le regard d'Edward se poser sur moi. Elle me fit entrer dans la plus belle demeure que je n'avais jamais vue. Même avec tous ces chandeliers qui éclairaient la pièce de mille lueurs, on en devinait toute la beauté. Une jeune fille brune habillée d'une robe rose bonbon plein de volant et très courte mais gardant le style libertine dévala les marches en sautillant.

-« On a besoin de moi ? »

-« Oui ! Edward et moi avons invitée Bella à ce joindre à nous, mais elle ne voulait pas rester car elle n'était pas déguisée. Alors Edward a pensé que tu lui trouverais bien quelque chose. »

-« Mais bien sûre, il me reste au moins une dizaine de tenues. J'avais prévu large. Juste au cas ou. »

Elles parlaient vite alors que moi je n'avais pas sorti un mot.

Je sentis un souffle froid dans mon cou avec une flagrance indéfinissable puis un murmure vint jusqu'à mon oreille.

-« Je te présente ma sœur : Alice. »

Je fis un léger signe de la tête. N'étant capable d'en faire plus, il m'avait envouté, transporté dans un autre monde. Je me demandais comment j'arrivais encore à tenir debout.

Alice se rapprocha de moi me regardant de la tête aux pieds.

-« J'ai exactement ce qu'il te faut. Suis-moi ! »

Je lui obéis faisant attention à mettre un pied devant l'autre.

On arriva dans ce qui devait être sa chambre quoi qu'elle ressemblait à plein de choses sauf à ça. Sur le lit était déposé un nombre affolant de robes, frous-frous et accessoire. Au fond de la pièce une barre de danse argentée comme on en voyait dans les boites de striptease, des miroirs et des menottes à fourrure accrochées au mur. De l'autre côté, une porte donnait sur un immense dressing à ce que je pouvais en voir d'où j'étais et une autre ouvrait sur une salle de bain toute carrelée de blanc et de noire.

-« Déshabille-toi ! »

Sa demande me surpris me faisant rougir plus que de raison.

Devant mon mutisme elle reprit.

-« Si tu veux qu'on te déguise, ne crois-tu pas judicieux d'ôter tes vêtements avant ? »

-« Oh oui suis-je bête ! »

Il n'y avait qu'elle et moi dans cette pièce, la porte était fermée. Donc je m'exécutai. Retirant ma parka d'abord mes bottes puis mon pantalon et mes chaussettes dans le même mouvement, puis ce fut le tour de mon pull et de mon top. Restant en sous-vêtement.

-« Parfait maintenant passons au reste. »

Je la regardai perdue.

-« Ne puis-je pas garder mes propres sous-vêtements? »

-« Sache que je suis une perfectionniste donc c'est ça que tu vas mettre. » dit-elle en me désignant un ensemble de dentelle bleu nuit. Le soutien-gorge avait un système push-up. Tout ça ce n'était pas moi.

-« Aller ne te fais pas prier, en plus je gagne toujours à ce jeux là ! »

-« Je n'ai pas l'habitude. Et je ne pense pas que c'est ce que portaient les femmes à l'époque de Mozart. »

-« Ne soit pas stupide ! Si elles avaient eu le choix ne crois-tu pas que c'est ce qu'elles auraient choisi ? »

Elle marquait un point. Mais me mettre complètement nue devant elle m'était impossible.

- « Peux-tu te retourner au moins ? »

-« Pas de soucis. » et dans une pirouette comme celle d'une danseuse étoile, elle se retourna.

Je pris rapidement l'ensemble pour me changer. Me débarrassant très vite des miens. Je passai le string de dentelle. Il était très osé mais avec cette dentelle et ce petit nœud en bas de mon dos, il était très mignon. Je m'étais retournée vers le miroir pour me regarder oubliant où j'étais, avec qui j'étais et surtout dans qu'elle tenue.

-« Ravissant, exactement ce qui te fallait. »

Je rabattis aussitôt mes bras sur ma poitrine par pudeur et par honte. Mère nature ne m'avait pas trop gâtée à ce niveau là.

-« Ne te cache pas, ils sont adorables. » dit-elle en déliant mes bras et passant un doigt sous l'arrondi de ma poitrine. Le froid et la douceur de son geste firent un effet que je n'avais pas prévu colorant mes joues d'une couleur pivoine.

- « N'est pas honte de ton corps ou de ses réactions. Ici nous primons la liberté de nos envies. »

Non! Je n'ai pas envie d'elle. Mais jamais je n'avais été caressé ainsi. Pour moi c'était tout nouveau. Ce matin, j'avais prévu de me donner ce soir à Jacob et ce soir c'était une femme qui me donnait ma première caresse. J'étais perdue.

- « Allez enfile ça pour que je voie ce que ça donne. »

Sans broncher et surtout ravie de remettre quelque chose sur moi, je m'exécutai.

Une fois mis, elle me regarda dans les yeux et me demanda :

- « Puis-je ? »

Elle avait levé ses mains à la hauteur de celui-ci.

Je lui fis un signe de tête. Elle passa ses mains entre mon sein droit et le tissu pour le relevé créant une fois de plus une vague de chaleur en mon centre, elle fit pareille avec le gauche.

- « Parfait regarde-toi maintenant. »

Je me retournai pour découvrir mes deux seins collés l'un à l'autre, paraissant plus gros et plus beaux que d'habitude.

D'un léger coup d'œil, je la vis chercher dans son amas de linge la suite de ma tenue. Elle me passa deux bas blanc finis par des frous-frous blanc et bleu fait de la même dentelle que celle de mon ensemble. Je les passai rapidement après m'être assis sur un tabouret. On aurait pu se croire à une préparation pour une maison close pendant les années de Marie-Antoinette.

Pourvu qu'il ne cache pas une guillotine quelque part. Je tiens à ma tête !

Ensuite fut le tour de ma robe. Une beauté. Elle avait la même coupe que l'amie d'Edward : Tanya mais dans les couleurs bleu nuit et blanche. Je ne fus pas surprise quand je remarquai le manque de tissus au devant de celle-ci, laissant apparaître les frous-frous de mes bas. Ni le super décolleté froufrouteux. Alice me l'attacha par de simple pression avec un système de cache-cœur. Elle me prit ensuite la main et me fit entrer dans la salle de bain. Elle était somptueuse bien plus grande que je ne le pensais, avec une douche immense et une baignoire à faire baver. Elle me guida vers un tabouret qui se trouvait devant une coiffeuse il y avait autant de produit de beauté que dans un salon esthétique. Elle commença par mes cheveux puis par le maquillage. Même si elle insista sur le rouge à lèvre ça restait raisonnable. Bien que mes lèvres paraissaient plus grosses que d'habitude à croire qu'elle m'avait fait une injection de silicone.

Une fois fini, elle me donna un masque dans les mêmes tons que ma tenue.

Ce qui annonçait le moment. Celui où je devrai me montrer dans cet accoutrement. Qui dévoilait ma poitrine, mes jambes et qui laissait deviner tout le reste.

POV d'Edward

Ma sœur était aux anges elle avait trouvé en Bella une Barbie géante à habiller et à coiffer.

Je profitai de notre ouïe pour avoir une conversation avec elle que notre invitée ne devinera jamais.

- « Inspecte-la en même temps. Elle a dû ce blesser ! »

- « Je ne pense pas, mais je le ferai. »

- « Merci. »

Ça me paraissait bizarre qu'elle n'ait que des égratignures, l'odeur était si forte.

Elles disparurent dans l'antre d'Alice.

- « Alors ? »

- « Alors quoi Tanya ? »

- « Va-t-elle accepter de ce joindre à nous ce soir ? Se doute-t-elle de ce qui l'attend ? »

- « Tu sais bien que je coupe mon don au maximum. Sinon des fois je n'arriverai même plus à bander. »

- « Mais quand tu joins ton don à mon plaisir, exécutant tous mes fantasmes et désirs je ne dit pas non. »

- « Oui mais quand tu tombes sur des filles qui pensent mariage et bébé rien qu'en couchant avec toi ou pire leur liste de course ça gâche tout. J'aime les surprises. J'aime ne pas tout contrôler. Me laisser aller. »

- « Je te comprends. Mais je serai curieuse de savoir qui peut bien penser à sa liste de course quand tu es entre ses jambes. »

- « Tu serais surprise. »

- « Ce n'est pas juste ! Je vais en avoir des migraines à vouloir deviner. »

- « Toi des migraines ? C'est impossible pour deux raisons : Premièrement tu es blonde et avec ton seul neurone pas moyen et deuxièmement tu es une vampire donc insensible à la douleur. »

- « Ouais ! C'est ça ! Mon seul neurone te suffit des fois Cullen. »

Elle se leva et disparut de la pièce. Je l'avais vexé. Mais je savais qu'elle reviendrait.

Je regardais ma famille profiter de leur soirée. Mon père et ma mère dans un coin du salon. Rose, Emmett, Carmen, Eleazar, Kate et Irina étaient au bord de la piscine recouverte de bougies flottantes pour l'occasion.

J'étais perdu dans mes pensées quand j'entendis la voix d'Alice.

- « Regarder ce que je vous ramène. »

Il n'y avait plus que moi au salon. Plus que moi pour découvrir que ma sœur avait fait des merveilles. Plus que moi pour découvrir ses superbes jambes et ce décolleté pigeonnant. Elle avait la même tenue que Tanya mais sur elle c'était différent. Même si je n'avais qu'une envie c'est de lui retirer sa robe. Elle était un appel au désir. J'espérais qu'elle serait d'accord pour prendre part à nos jeux. Même si à ce moment, je rêvais ne l'avoir que pour moi et moi seul.

Mais c'était sans compter sur Tanya.

- « Bella tu es splendide ainsi. Pas vrai Edward. »

- « Si… très ! »

Ce qui la fit rougir.

- « Et ce décolleté est magnifique. » passant un ongle sur la naissance de ses seins.

J'aurai voulu être à sa place. Être le premier à la toucher.

- « Viens je vais te présenter aux autres. »

Alice lui prit la main et la tira à sa suite. Je me permis de les suivre après tout c'est moi qui l'avait vu en premier.

POV de Bella

Quand j'avais fait mon entrée dans le salon, le regard qu'Edward posa sur moi me désarçonna. Ne me rendant pas compte du geste de Tanya. Jusqu'au moment où je ressenti comme une brulure, non une griffure. Je baissai les yeux pour découvrir la marque rouge qu'elle me faisait avec son ongle.

Alice me fit prendre la direction du patio où une immense piscine se trouvait.

Elle me faisait presque défiler pour sa famille. J'avais fait la connaissance d'Emmett et Rosalie. Carmen et Eleazar, Kate et Irina mais aussi du petit copain d'Alice : Jasper. Ils semblaient d'être en couple mais accepter la caresse d'une autre personne.

J'avais appris par Alice que chez eux, ils primaient la liberté du désir. Me croyaient-ils capable de telles choses ? Je ne m'étais encore jamais donnée à un homme alors à plusieurs personnes en même temps me terrifiait.

La soirée commença calmement avec des notes de piano. J'avais accepté les deux ou trois verres d'alcool que l'on m'avait offert. Ce qui m'aida à me détendre.

Edward s'était assis à côté de moi. Tanya sur sa gauche ou je dirai même quasi sur lui. Elle n'arrêtait pas de le caresser, de poser ses mains sur lui, de lui embrasser le cou ou la mâchoire quand elle ne le léchait pas.

Au fur et à mesure les couples partaient chacun de leur côté. Ce qui me rassura. Seul restaient Alice et Jasper, Edward et Tanya. Je me sentais un peu comme la cinquième roue du carrosse.

Nous parlions de chose et d'autre jusqu'au moment où Edward posa sa main sur ma cuisse. Je ne le repoussai pas. Mais ne bougeai plus. Je n'osai pas le regarder. Fixant un point dans le vide.

Il commença à remonter sa main touchant ainsi ma peau. Je découvrais la douceur et la fraîcheur des siennes. Il stoppa son geste sûrement pour jauger de ma réaction.

Il s'approcha de mon oreille.

- « Bella sache qu'à tout moment tu peux dire stop ! »

Je fis oui de la tête pour qu'il comprenne que j'étais d'accord avec ce qu'il venait de me dire.

Je l'étais ? Oui je pense !

Puis ce fut le tour d'Alice et Jasper à nous quitter.

- « J'espère à bientôt Bella ! »

- « Au revoir et merci ! »

- « De rien ça été un plaisir. »

Tanya se leva et se positionna derrière moi. Je ne pouvais pas la voir mais je pouvais la sentir. La peur et l'excitation me nouait le ventre.

Étais-je prête pour ça ?

- « N'oublie pas, tu as le choix. » ce fut les derniers mots cohérent que j'entendis avant qu'il fasse glisser sa main sous ma robe. Il alla à la limite de ma culotte. Je retenais ma respiration.

Pendant ce temps, je sentais le souffle de Tanya dans mes cheveux. Elle posa ses deux mains sur mes épaules m'enfonçant entièrement sur le fauteuil.

Je me focalisais sur les mains d'Edward plutôt que sur les siennes. Ses mains qui étaient sur l'ourlet de mon string séparant ses doigts de mon centre, endroit que personne n'avait jamais atteint.

Le veux-tu ? Veux-tu te donner à lui ? Plutôt qu'à Jacob ?

Pensez à Jacob à ce moment là me fit prendre ma décision.

Oui je le veux ! Ici, maintenant avec lui même si je dois le partager, je le préfère lui à l'homme qui m'a trahi.

Sur le coup de la colère et de la trahison, je venais de donner mon accord.

On aurait cru qu'il l'avait senti car il insinua un doigt en dessous du tissu. Caressant les bords de ma féminité. C'était doux et tendre mais super excitant. Je n'avais jamais connu mais déjà j'étais conquise. Il passa son autre main sous mon menton pour me forcer à le regarder.

- « Regarde-moi Bella ! Je vais y aller en douceur. »

Tanya fit glisser ses mains sur mes flancs pour atteindre les pressions de ma robe les faisant sauter un à un.

Il déposa ses lèvres doucement sur les miennes faisant courir son haleine sur mon visage. Je luttais pour ne pas m'accrocher à son cou. Préférant poser mes mains sur son torse pour la première fois.

Je pouvais sentir son corps dur et sculpté sous mes doigts.

POV d'Edward

Alice voyant mon attention d'aller plus loin avec elle m'avait prévenu de ses doutes. Bella devait être vierge. Sa timidité et ses réactions face à des gestes anodins d'après elle ne trompait pas.

Avant de commencer à découvrir son corps, je voulais qu'elle sache. Qu'elle comprenne qu'elle avait le choix. Oui on aimait le sexe, oui on aimait le partage et la brutalité dans nos ébats mais non je ne violerais jamais aucune femme. Elles avaient toujours le choix. Je respectais trop la vie pour ça. Et encore plus celle que j'avais entre mes mains.

On avait convenue avec Tanya que nous commencerions à trois mais que très vite je voulais qu'elle me laisse seul avec elle.

Ma main était devant son centre alors que je couvrais sa bouche de tendres baisers. Ses mains caressaient mon torse alors que Tanya commençait à la déshabiller pour mon seul bonheur. Je lui fis un regard. Le regard pour lui dire de nous laisser. Mais elle me fit un grand sourire et glissa ses mains en dessous des pans de la robe encore en place.

Je lui chuchotai assez bas pour que seule elle m'entende:

-« Laisse-nous. Je la veux pour moi et moi seul. »

-« Depuis quand revendiques-tu une humaine? »

-« Depuis que je l'ai vu. »

-« Ok! Mais tu me le revaudras au centuple. »

-« Ok. »

Elle retira ses mains très lentement de son corps, trop lentement à mon goût ce qui lui valu un grognement. La décidant à partir, enfin!

Je déplaçai ma main de son menton à son cou la faisant descendre lentement, précautionneusement ne voulant rien précipiter. Je voulais la goûter et si elle était vierge comme Alice le pensait, je gouterai son sang au moment où elle m'offrira sa virginité alors je ne voulais rien brusquer.

Je la sentis hésitante au moment où elle voulut passer ses mains sous ma veste.

-« Tu n'as pas à avoir peur, ni être gênée. »

-« C'est nouveau pour moi !» dit-elle timide.

- « Alors laisse-toi faire. »

Je me positionnai à genoux devant elle la rapprochant du bord et pris ses mains dans la mienne.

Déposant la première sur un de mes boutons de veste. Elle comprit ce que je lui demandais de faire. Elle les déboutonna l'un après l'autre. J'aimais ses gestes doux et lents. Elle prenait confiance en elle. Elle fit glisser ma veste et s'aperçut avec surprise que je n'avais rien en dessous juste un faux jabot. Je sentis ses joues prendre feux. J'étais content d'être celui qui lui provoquait ses rougissements même si j'avais l'habitude que ça arrive avec la gente féminine.

Je déposai après ses mains chaudes sur ma poitrine la laissant s'en emparer.

Pendant que moi, je vénérais son corps avec ma bouche. Parsemant son ventre plat de myriade de baisers. Laissant ma langue faire des cercles sur sa peau descendant toujours plus bas.

Je voulais arriver à son intimité sans la brusquer.

Quand j'allais l'atteindre, elle se redressa.

- « Nous sommes seuls ? » fit-elle surprise.

- « Oui je n'avais pas envie de te partager. »

Elle me répondit par un charmant sourire et reposa ses mains sur moi. Se faisant plus pressée.

Je la repoussai gentiment afin de l'allonger au maximum sur la chauffeuse qui devait être d'époque connaissant Alice et son goût de la perfection. Ne la quittant jamais des yeux. Descendant mon visage vers mon point de convoitise. Je lui fis glisser la dernière barrière le long de ses jambes.

L'envoyant quelque part dans le patio.

Et embrassa ses lèvres gonflées et humides. Faisant passer ma langue sur toute sa longueur. Entre tous ces plis. Son gout était grisant. Me laissant échapper des grognements de plaisir.

Elle fourragea mes cheveux me donnant plus d'impulsion à ma torture. Je fis glisser ensuite un de mes doigts en elle. Lui administrant de lents vas et viens. Pour qu'elle s'habitue à cette irruption avant que j'en glisse un second. Sa respiration devenait erratique. Je redressai légèrement la tête pour la voir me regarder lui faire du bien avec ma langue et mes doigts. De mon autre main, j'allai agripper un de ses seins.

- « Oh mon dieu !... Edward ! »

L'entendre m'appeler fut trop pour moi, je voulais la voir jouir. J'accélérai ma cadence. Et de mon pouce administrai des caresses à son point d'amour. Elle ne tarda pas à venir.

Je venais de lui donner son premier orgasme. Son liquide coulant sur mes doigts. Je la goutai une dernière fois avant de me précipiter vers sa bouche.

Je lui demandai rapidement le passage de sa langue ce qu'elle m'accordât. Elle devenait plus entreprenante. Descendant ses mains vers mon pantalon. Elle retira sans mal la pression de celui-ci. Mon sexe était tendu à son maximum. Prêt pour elle.

Elle la glissa dans mon boxer. Effleura du bout des doigts mon gland. Il n'y aurait que moi, j'aurai tout arraché. Libérant ma verge de ce carcan trop serré mais je voulais qu'elle me découvre par elle même.

Elle me libéra faisant rouler mon sous-vêtement sur mes fesses. Je l'aidai à me le retirer complètement. Avant qu'elle me le prenne en main. Elle l'agrippa timidement. Puis plus fort. Je posai ma main sur la sienne. Exerçant avec elle des mouvements sur ma verge. Elle descendit son visage vers celle-ci et passant sa langue sur toute la longueur terminant sa course sur la fente de mon gland me produisant un plaisir infini. Elle s'occupa de moi un instant de sa bouche et de sa main si douce. Elle me procurait un immense bien être. Mais je voulais jouir en elle. Je voulais jouir au moment où je la ferai devenir femme. Je voulais jouir en sentant ses parois emprisonner mon sexe. Je quittais donc sa bouche.

Et je me repositionnai à son entrée. Que je caressai de mon autre main. Pour qu'elle soit prête à m'accueillir. Puis lentement elle me lâcha comprenant mon attention. Je la regardai une dernière fois dans les yeux et entrai en elle. Lentement. Assez lentement pour qu'elle s'habitue à moi.

Elle poussa un léger cri. Mais aussitôt que je voulu me retirer elle agrippa mes fesses pour me remettre en place. Je continuai ma progression par de petits vas et viens. Jusqu'au moment où je senti sa barrière. C'était maintenant ou jamais. Elle resserra ses mains sur mes fesses. Et d'un coup sec, je rentrai entièrement en elle. Je senti l'odeur du sang. Le sang si tentateur. Je me retirai n'arrivant pas à m'en empêcher. Allant lécher cette liqueur, son sang était le meilleur aphrodisiaque. Elle me regarda surprise. Mais c'était si bon. Que j'eus du mal à ne pas continuer. Enfonçant ma langue au plus profond d'elle. L'enfonçant vers se nectar sucré. Qui mélangé à son suc naturel devenait de l'ambroisie. Le meilleur des vins. Le vin du péché et de la luxure.

- « Oh pitié Edward reviens en moi. Pitié ! »

Ne pouvant pas ne pas répondre à sa supplique même si j'aurai voulu ne jamais m'arrêter, je me redressai et me réinsérai en elle. Avec tout ça je n'allais pas tarder à venir. Et je voulais la sentir jouir pour moi, je voulais sentir ses parois compresser mon chibre.

POV de Bella

Edward était en moi, sur moi il me comblait de ses mains, de sa langue, de son sexe. C'était inqualifiable.

Il venait de me donner mon premier orgasme que déjà mon corps en redemandait. Il était un amant formidable se souciant toujours de mon plaisir. Refusant même que je lui en donne. Toucher son sexe, l'avoir dans la main et dans ma bouche me donnait envie de plus. Quand il s'était inséré en moi progressivement, j'avais l'impression de me découvrir. De sentir pour la première fois des parties de moi qui m'étaient inconnues. Bien sûr mon vagin était une terre vierge. Mais il éveillait tellement plus. Comme s'il activait des fils de plaisir. Comment vous faire ressentir ce que je ressens par des mots alors que moi-même je ne comprends pas ce qui m'arrivait ?

Imaginez vous recouvert ou parcouru de filaments électriques de la pointe de vos orteils à vos cheveux et que chaque gestes, chaque caresses, chaque baisers, chaque pénétrations allument un nouveau réseau intensifiant ce courant. Voilà ce que je vivais.

J'avais senti mon sang couler à l'intérieur de mes cuisses au moment où il avait brisé ma membrane. La douleur tout de suite remplacée par la froideur de son sexe. Et ensuite de sa langue. Je ne savais pas si c'était une réaction normale. Surtout qu'il en prenait plaisir mais la sensation était si… si… comment dire ? Magique ? Merveilleuse ? Je ne sais pas trop.

Ce qui me surprit le plus c'est l'audace dont j'avais fait preuve en le redemandant en moi. D'où me venait une telle attitude. J'agissais sans honte et sans gène. Ma timidité s'était envolée. Il faisait de moi une femme nouvelle.

Une femme qui était aux portes du paradis avec l'homme donc elle rêvait depuis toujours en elle.

Je sentis sa main passer entre nous. Se déposant sur mon point ultime. Le caressant et le pressant par intermittence. Il savait comment agir avec mon corps, tel un compositeur ou un chef d'orchestre avec un instrument pour lui faire donner la meilleure mélodie.

Ce qui m'amena à l'apogée. Faisant contracter tous les muscles de mon vagin. Et après deux vas et viens de plus, il se libéra en moi.

Nous restâmes un moment imbriqués l'un dans l'autre. Profitant ainsi de nos derniers moments ensembles. Car je ne me faisais pas d'idée sur notre avenir.

J'étais une rêveuse mais j'avais assez les pieds sur Terre pour ne pas espérer plus. Pour me protéger.

Il se releva retombant à côté de moi. Sans dire un mot. Sans un regard de plus. Le rêve était fini. La réalité me rattrapait. Je pris sa veste et l'enfilai.

S'il devait dire quelque chose s'était maintenant.

Mais il ne fit rien se contentant de fermer les yeux.

Courant vers la sortie. Je trouvai mes affaires posées sur une chaise. Je les pris contre moi. Me confirmant mes théories et me remis à courir vers la maison de mon père.

Pour bilan de cette soirée : je n'avais pas eu de Valentin mais je venais de connaître la nuit de plaisir charnelle la plus perverse et intense que je n'aurai pu imaginer. Et même si je n'en revivrai plus jamais des comme ça, je me réjouissais d'en avoir connu au moins une dans ma vie. Faisant d'aujourd'hui ma meilleure St Valentin.

POV d'Edward

Je n'avais jamais connu un tel plaisir était-ce son sang ? Ou simplement faire l'amour avec elle ? Mais une fois mon plaisir expulsé. J'entendis les pensées affolées de ma famille. Ils étaient tous derrière la baie vitrée. D'où nous étions Bella ne pouvait pas les voir. Ils n'avaient pas joués aux exhibitionnistes. Non. Ils avaient eu peur pour moi, pour elle, pour nous. Jasper avait ressenti mon euphorie quand j'avais bu le sang de Bella. Éprouvant lui même la soif. Cette soif qui s'empare de vous. Cette soif qui vous rend fou. Ils avaient prévenu tous les nôtres au cas où je perdrais le contrôle. Je ne savais pas d'ailleurs qu'elle force m'avait fait arrêter par une simple supplique d'elle.

Je m'allongeai à côté d'elle reprenant mes esprits. Quand je sentis Bella se lever.

- « Ne bouge pas ! Laisse-la partir ! » m'ordonna mon père.

- « Pourquoi ? Pourquoi devrais-je la laissais partir ? »

- « Car sinon la prochaine fois qui te dit que tu te contrôleras. La prochaine fois qu'elle saignera qui te dit que tu ne la tueras pas. »

Elle enfila ma veste de costume et partit en courant sans se retourner.

- « Ne t'inquiète pas Edward, j'ai mis ses affaires en évidence. Elle se changera avant d'arriver chez elle. » essaya de me rassurer ma sœur.

Je venais de passer ma meilleure nuit de la St Valentin et j'étais condamné à jamais la revoir.

2 commentaires:

  1. j'adore ce premier chapitre je file lire la suite

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  2. Coucou Ed,

    J'avais aimé cet os lors du concours et je pebnse que je vais suivre la suite.
    Bisous

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