mardi 11 janvier 2011

Une nuit qui change tout Chap 12

Chapitre 12: Repas de famille

POV Bella

Dire que j'étais choquée était un euphémisme. Devant moi se tenait mon psychiatre, et si je me référais à la situation, le docteur Cullen n'était autre que le père d'Edward. Vu la réaction de tous les gens autour de moi, personne n'était au courant. En même temps, je ne pense pas que Carlisle aurait trahi le secret médical.

Celui-ci se figea quelques secondes avant de se reprendre et de descendre le reste des marches, les mains dans les poches et de se mettre en face de moi.

"Bonjour Bella." Me salua-t-il, avec un sourire bienveillant.

"Vous vous connaissez?" Entendis-je la voix d'Alice demander.

Le docteur Cullen haussa les épaules avant de répondre.

"Le monde est petit." Il me fit un petit sourire, qui me fit comprendre qu'il ne dirait rien sans mon accord, ce qui me soulagea.

"Et si nous passions à table? L'entrée est prête." Proposa Esmée, d'un ton qui signifiait que la discussion était close. Je la remerciai intérieurement.

"Bonne idée, c'est pas tout ça mais je meurs de faim moi!" S'époumona Emmett avant de se rendre en quatrième vitesse dans la salle à manger. Tout le monde le suivit, sauf Edward, son père et moi. Ce dernier lança un regard en direction de son fils pour lui demander de nous laisser seuls. Celui-ci hocha la tête, déposa un baiser sur mon front et rejoignit le reste de la famille.

Une fois seuls, le père d'Edward prit la parole.

"Eh bien Bella, je ne m'attendais pas à vous voir avant notre prochain rendez-vous."

"J'avoue que moi non plus, le monde est vraiment petit docteur Cullen."

"Appelez moi Carlisle, et je pense qu'on pourrait peut-être se tutoyer vu les circonstances."

"D'accord doc… Carlisle." Fis-je avec un sourire.

"Et ne t'inquiète pas, je ne leur dirai rien. Je suis tenu au secret."

"Je vais leur dire, ils ont le droit de savoir. Les grandes lignes du moins."

"Très bien Bella, c'est à toi que ce choix revient. Et si nous allions manger maintenant?"

Nous nous dirigeâmes vers la salle à manger. Tandis que nous marchions je profitai pour jeter un œil autour de moi. Le salon était superbe. La pièce arborait des tons marron et crème. Les meubles dans les tons marron et les canapés en cuir couleur crème étaient parfaitement assortis. Sur les murs étaient accrochés des cadres de toute la famille à différents âges. Au-dessus de la cheminée trônait un cadre qui attira particulièrement mon attention. Tous les membres de la famille, y compris Rosalie et Jasper y figuraient. Ils avaient tous un grand sourire. Qui sait, peut-être un jour aurais-je ma place sur l'une de ces photos?

"Cette maison est magnifique." Murmurai-je.

"Merci Bella, Esmée est décoratrice d'intérieur. C'est elle qui a fait toute la déco." Répondit Carlisle, qui apparemment m'avait entendu.

Nous pénétrâmes dans la salle à manger, qui était dans les tons rouges et orange. Une table ovale se trouvait au centre de la pièce. Elle était très joliment dressée, avec une belle nappe rouge et des chemins de table orange, parfaitement assortis aux tons de la pièce.

Tous ou presque nous regardaient avec interrogation. Seuls Edward, qui je pense avait compris, et Esmée me regardaient normalement. Leurs regards me rendaient quelque peu mal à l'aise, je n'avais jamais aimé être au centre de l'attention, ou des commérages. Je m'assis à coté d'Edward et pris une grande respiration.

"Ecoutez, je sais que vous vous demandez tous comment je connais Carlisle. Je vais vous expliquer. Il y a quelques mois j'ai eu un accident de voiture et j'ai perdu une partie de ma mémoire, et Carlisle me suit depuis que je suis arrivée à Chicago."

Tous hochèrent la tête, comprenant que je n'en dirais pas davantage. Edward me prit la main et exerça une légère pression dessus, pour me faire passer son soutien. Son toucher me réconfortait énormément, heureusement qu'il était là. Plus le temps passait, plus j'avais du mal à m'imaginer sans lui à mes cotés. Sa présence avait le don de me relaxer, ce qui n'était pas du luxe en ce cas présent.

Esmée demanda l'aide de Carlisle en cuisine et tous deux revinrent quelques minutes plus tard avec un rôti de porc, des pommes de terre et toutes sortes de légumes, bien évidemment servis dans des plats assortis aux tons de la pièce.

"Votre maison est magnifique Esmée."

"Oh, merci Bella. J'ai dû pas mal chiner pour trouver tous les objets que je voulais, mais j'ai fini par trouver mon bonheur. Je te ferai visiter le reste tout à l'heure si tu veux."

"Avec joie." Répondis-je avec un petit sourire.

"Comment vous êtes vous rencontrés?" Demanda Jasper.

"Au Starbucks, Bella m'a servi un café, on a discuté un peu et je l'ai emmenée boire un verre le soir même." Répondit rapidement Edward. Apparemment, il ne tenait pas à ce que sa famille sache que l'on se connaissait avant, ou simplement, il ne voulait pas me donner plus de détails sur notre relation d'avant mon amnésie. Je savais pourquoi il faisait ça, il valait mieux que je m'en rappelle moi-même plutôt que d'être influencée par des détails venant de quelqu'un d'autre.

"Ouah, dés le premier soir, t'es un rapide Eddy." Dit Emmett d'un air taquin.

"Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Eddy" Grogna Edward à l'intention de son frère.

Heureusement qu'Edward m'avait prévenu qu'Emmett était taquin. En tous cas, il n'avait pas exagéré. Mais je voyais bien que ce n'était pas méchant de sa part. Emmett manquait peut être de tact mais il ressemblait à un gros nounours, je sentais que j'allais bien m'entendre avec lui. Je ne pouvais pas en dire autant de sa compagne. Rosalie me lançait des regards à faire froid dans le dos depuis mon arrivée. Je me demandais vraiment ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'elle me méprise à ce point. La voix d'Alice me sortit de mes réflexions.

"Bella, il faut absolument qu'on aille faire du shopping toutes les deux. Tu as sérieusement besoin d'une nouvelle garde robe, tes fringues sont vieilles de la dernière collection, ce n'est pas possible, et puis les converse à notre âge ce n'est tout simplement pas possible. Je devrais aussi t'emmener chez le coiffeur…"

"Alice, mon amour, calme toi, tu vas effrayer Bella." Intervint Jasper. Je lui fis un petit sourire pour le remercier. Vu comment elle était branchée sur cent mille volts rien qu'en parlant, l'idée de faire du shopping avec elle me donnait des sueurs froides.

Après le repas, j'aidai à débarrasser, alors que les hommes étaient partis devant un match de baseball. Après avoir tout rangé, Esmée me proposa de profiter de ce moment pour visiter la maison, ce que j'acceptai avec joie.
"Alice, Rose, en attendant vous pouvez préparer du café et des tisanes? Bella, tu vas boire quoi?"

"Une tisane, merci."

Les filles s'activèrent. J'entendis néanmoins Rosalie soupirer avant que je ne quitte la pièce. Nous empruntâmes l'escalier où se trouvaient d'autres cadres d'Emmett, Edward et Alice enfants. Je m'arrêtai quelques secondes pour les admirer avant de suivre Esmée. Nous atteignîmes le premier étage où se trouvaient les chambres d'Alice et de Carlisle et Esmée. Chaque chambre était immense et possédait sa propre salle de bains et son propre dressing. La chambre d'Alice était mauve et rose, ce qui ne me surprit pas outre mesure. Celle de Carlisle et Esmée était très claire et lumineuse, dans les tons blancs. Nous nous dirigeâmes vers le second étage, où se trouvaient d'après Esmée les chambres d'Emmett et Edward. La chambre d'Emmett était dans les tons bleu marine, avec beaucoup de maillots de différents sports accrochés aux murs. Les chambres reflétaient parfaitement la personnalité de leurs propriétaires, et j'avais hâte de découvrir celle d'Edward.

Je n'eus pas longtemps à attendre. A peine sorties de la chambre d'Emmett, Esmée ouvrit la porte juste en face. La chambre d'Edward était très sobre et élégante, tout comme lui. Dans les tons noir et blanc et parfaitement rangée, contrairement à celle d'Emmett. Dans un coin de la pièce trônait un grand piano. Je m'en rapprochai et passai mes doigts sur les touches.

"Edward est un virtuose du piano. A-t-il déjà joué pour toi?" Me demanda Esmée.

"Non, malheureusement pas encore, mais j'aimerais bien un de ces jours." Répondis-je avec un sourire tout en me retournant vers les étagères qui contenaient un nombre de CDs qui n'avait rien à envier à un magasin de disques. Il y avait de la musique de tous genres, de toutes cultures, j'étais impressionnée de l'étendue de la culture musicale d'Edward.

"Rassurez-moi, il n'a pas eu le temps de tous les écouter?"

"Malheureusement, je crois bien que si" Répondit Esmée en riant avant de retourner au rez-de-chaussée. Je la suivis jusque dans la cuisine où Alice et Rosalie venaient de servir les tasses de café et de tisane.

"On a déjà apporté les cafés aux hommes." Nous informâmes Alice.

"Bien, si nous nous installions dans la salle à manger? Je reviens tout de suite."

Nous nous installâmes donc toutes dans la salle à manger. Esmée revint quelques secondes plus tard munies d'un album photo.

"J'ai remarqué ton intérêt pour les photos dans l'escalier. C'est l'album photo d'Edward, il y a des photos de sa naissance jusqu'à maintenant. Je continue à le remplir régulièrement. Viens près de moi."

Je souris avant de m'installer à coté d'Esmée. Alice s'installa de l'autre coté et Rosalie se plaça au bout de la table. Je jetai un œil vers elle, qui restait stoïque et peu loquace. J'espérais que nos rapports s'amélioreraient avec le temps. J'entendis Esmée commenter la première photo, ce qui attira mon attention.

"Là c'est Edward et moi, quand on sortait de la maternité."

Je jetai un œil à la photo et souris béatement.

"Il était magnifique. "

Esmée me sourit et tourna la page. Les prochaines montraient ses premiers pas, ses premiers petits pots, sa première dent. Edward était déjà superbe étant bébé. Ensuite l'album montrait des photos d'Edward enfant, parfois avec son frère et sa sœur, ou ses parents, parfois seul. Son sourire était déjà envouteur à cet âge là. Il devait faire craquer toutes les petites filles de son école. Une petite pointe de jalousie s'empara de moi à cette pensée. Enfin arrivèrent les photos d'Edward adolescent, apparemment ils connaissaient déjà Rosalie et Jasper à cette époque, car ils figuraient sur plusieurs photos. Quelques pages plus tard, je découvris un portrait d'Edward dans les bras d'une superbe blonde. Vu le paysage, elle avait dû être prise lors de vacances. Sur la photo ils semblaient très complices, amoureux je dirais même. Curieuse, je demandai à Esmée.

"Qui est-ce ? "

Je vis Esmée et Alice se figer à coté de moi et Rosalie, qui jusque-là n'avait pas manifesté tant d'intérêt, se rapprocher pour regarder la photo de plus près, avant de grogner.

"Je croyais qu'on avait viré toutes les photos de cette garce."

"J'ai dû en oublier une" Couina Alice.

Je les fixai d'un regard interrogatif puis reposai la question timidement.

"Qui est-ce? " Demandai-je à nouveau, un peu mal à l'aise.

"Tanya" Cracha Rosalie. Avant qu'elle n'ait le temps d'en dire plus, Esmée lui coupa la parole.

"Je pense que tu devrais en parler avec Edward, c'est le mieux placé pour expliquer qui elle est. " Dit-elle en regardant Rosalie, l'air de dire de ne pas en dire plus.

L'ambiance était légèrement tendue, je décidai de tourner la page de l'album afin de changer de sujet. Nous continuâmes à visionner les photos. Rosalie semblait être un peu plus avec nous, ce qui me donnait espoir sur nos relations futures.

Après avoir regardé toutes les photos, Alice et Esmée se mirent à discuter et Rosalie me fit signe de la suivre. J'angoissais un peu de me retrouver seule avec elle vu son accueil un peu froid, néanmoins je la suivis jusque dans la cuisine. Elle regarda quelques temps par la fenêtre avant de se retourner vers moi.

"Ecoute Bella, j'ai rien personnellement contre toi. C'est juste que je connais Edward depuis des années et que je le considère comme mon frère. Il en a pas mal bavé cette dernière année et je ne supporterais pas que quelqu'un le fasse souffrir à nouveau. Je vais faire des efforts pour mieux te connaitre, mais sache que si tu lui fais du mal, tu auras affaire à moi, et tout ce que tu as vécu jusqu'à présent ne sera rien en comparaison de ce que je te ferais subir, suis-je claire ? "

Je pris une grande inspiration avant de lui répondre.

"Ce n'est pas mon intention Rosalie. Je tiens beaucoup à Edward, et je tiens aussi énormément à son bonheur. Je suis heureuse de voir que quelqu'un tient tout autant que moi à cela. "

Rosalie me fit un petit sourire pour la première fois depuis que j'avais franchi le seuil de la maison, ce qui me réchauffa le cœur. Elle n'était pas si méchante que cela après tout, elle cherchait juste à protéger Edward, et je lui étais reconnaissante pour cela. Je me rapprochai d'elle et lui tendis timidement la main.

"Amies ?"

Elle me regarda quelques instants. Ces quelques secondes me parurent interminables. Puis elle finit par tendre la main également.

"En tous cas, on n'est pas ennemies."

Ce n'était pas encore gagné, mais je sentais que venant de Rosalie, c'était déjà beaucoup. Il faudrait du temps pour gagner son amitié et sa confiance. A moi de faire mes preuves.

Nous retournâmes à la salle à manger comme si de rien n'était, même si Esmée et Alice ne paraissaient pas dupes du sujet notre conversation. Nous continuâmes à papoter jusqu'à ce que je sente deux bras se resserrer autour de mes épaules et des lèvres se déposer sur mon épaule. Je n'avais pas besoin de me retourner, j'aurais reconnu cette odeur n'importe où. Sa bouche remonta à mon oreille et déposa un léger baiser sur le lobe avant d'y murmurer.

"On rentre ? "

J'hochai la tête et me tournai vers lui pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Je jetai un œil à la pendule et m'aperçus qu'il était déjà six heures. Edward s'écarta légèrement de moi et je me levai.

"On va y aller. "Dit Edward.

"Attends chéri, je vais te donner des restes du repas avant que vous ne partiez. " Proposa Esmée comme toute bonne maman poule qui se respecte. Je trouvais cela adorable. Ma tante me manquait à cet instant.

Esmée revint avec de quoi manger pendant trois jours. Nous la remerciâmes chaleureusement avant d'embrasser tout le monde et de prendre congé.

Le trajet du retour se fit dans un silence apaisant. Nous étions main dans la main, dans notre bulle. Je ne me rendis compte que nous étions arrivés que quand Edward exerça une légère pression sur ma main.

"Bella, on est arrivés. " Me dit-il avant de m'embrasser la tempe et de faire le tour de la voiture pour m'ouvrir la portière.

Après avoir pris nos provisions, nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur et montâmes jusqu'à son appartement. Nous allâmes ranger les victuailles au réfrigérateur puis nous installâmes devant la télé. Nous étions blottis l'un contre l'autre quand soudain une question me revint à l'esprit. Je me demandais si je faisais bien de lui poser la question. La réaction d'Esmée Alice et Rosalie m'avaient rendu plus que curieuse, mais cette question semblait si taboue.

"Tu m'as l'air bien pensive mon cœur."

"Hum, je me pose une question, mais j'hésite à te demander."

"Demande toujours."

"Edward, qui est Tanya ? "

Je le sentis se figer contre moi.



POV d'Edward

Mon père : le médecin de Bella. Avec ma chance qui d'autre ça aurait pu être ? Mais à part ça, ça c'était plutôt bien passé.

Je jonglai entre les regards tendres de ma mère dès que j'avais un geste pour Bella, les regards assassins de Rose, Ceux moqueurs d'Emmett etles yeux calculateurs d'Alice. Je remerciais mon père et Jasper de calmer le jeu.

Le repas terminé, je fus récupéré par Emmett. Je dirai même arracher de la main de Bella. Ça la fit rire un instant avant de voir Rosalie dans son dos. Elle n'était pas comme ça avant. Avant Tanya. Avant ma dépression. Pour elle tout était lié. Dans un sens c'était vrai. Dans l'autre, le moins avouable, était pour une inconnue d'une nuit. Pour des mails à faire pâlir les esprits les plus chastes pas par leur coté obscène, non, par l'amour qu'il contenait sans même un rapport et sans effort.

Mais c'était le passé. Je tenais à l'enfouir tout comme Bella. Nous redécouvrir. Recommencé ensemble, une nouvelle vie, un nouvel amour.

-"Allez frangin crache le morceau."

Avec la tape qu'il venait de m'administrer c'était tout le repas que j'avais failli rendre.

-"Il n'y a rien à dire. "

-"Bien sûr et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu."

-"Non je t'assure. "

-"Le petit Eddy qui invite une fille sur un coup de tête. C'est tout sauf normal. Avoue c'était ta maitresse. "

-"Que vas-tu t'imaginer ? Je n'ai jamais trompé Tanya. "

-"Alors c'est quoi ? "

-"Rien de plus de ce que je t'ai dit. "

-"C'est bon Emmett, fous lui la paix. "Intervint mon père.

-"Pour l'instant ! Je vais finir par trouver. "

Je le croyais capable de me sortir les théories les plus bizarres. Enlèvement par les extraterrestres, hypnose et bien pire.

Le match commença et Emmett m'oublia littéralement.

Mon père en profita pour m'emmener dans son bureau. Je détestai ça quand j'étais petit car bien souvent c'était que j'avais fais une grosse bêtise…. Celle de suivre Emmett…. Bien sûr.

Je le suivis.

-"Edward. Je ne voulais pas en parler devant tout le monde et même à toi je n'ai pas droit de le faire. Mais je suis ton père et je voudrais te mettre en garde. "

-"En garde sur quoi ?"

-"Bella est devenue fragile par cet accident et bien d'autres choses encore. Alors fais attention à elle mais ne la surprotège pas. Elle doit avancer à son rythme. Mais si elle te pose des questions sur votre passé, je pense qu'il faudra lui répondre."

-"Je comprends et j'y vais doucement comme tu me l'as dit avant que tu ne saches pour Bella et moi. "

-"Et j'en suis heureux."

-"Elle t'a parlé de moi ?"

-"Ce qui ce dit au travail reste au travail. "

-"Je ne veux pas connaître tout le dossier. Tous ses secrets. Juste ça. Se souvient-elle de moi ?"

-"Malheureusement, je ne peux te répondre. Seule elle le peut. "

-"C'est pas juste. "

Ma lamentation fit rire mon père qui me prit par l'épaule et nous fit sortir de son bureau.

Avant de me lâcher, il marmonna près de mon oreille.

-"J'aurai dû le deviner. "

Deviner quoi ? Rrrr ce n'était vraiment pas juste.

Je regardai la fin du match. Les filles n'était pas revenu au salon. Il commençait à être tard. Bella me manquait.

Je me levai et allai les rejoindre dans la salle. Quand je vis l'album sur la table. Je blêmis. Etais-ce un test pour les mères ? Une obligation de montrer tous les dossiers de leurs enfants comme pour stipuler à leur compagne : attention il a été et sera toujours à moi !

Je me glissai derrière elle. Allant doucement. On ne sait jamais, elle aura pu prendre peur devant certaines photos.

-"On rentre ? " Lui demandais-je

On s'embrassa rapidement et je m'excusai auprès de ma famille. Ma mère nous donna nos vivres pour un siècle et nous partîmes.

Elle resta muette, plongée dans ses pensées comme elle le faisait souvent. J'adorais la regarder faire. Je me permis de la déranger qu'une fois garés devant mon immeuble.

"Bella, nous sommes arrivés. "

Le silence ne s'était pas brisé. Nous embrassant par moments, nous avions rangé les courses et retrouvé le canapé du salon comme un vieux couple.

Mais Bella se mordait de plus en plus les lèvres.

- "Tu m'as l'air bien pensive mon cœur."

-"Hum, je me pose une question, mais j'hésite à te demander."

Etais-ce en rapport aux remarques d'Emmett ? Une seule façon de le savoir.

"Demande toujours."

"Edward, qui est Tanya ? "

Celle là, je ne m'y attendais pas.

Je me levai comme un ressort. La colère me submergeait. Faisant des aller- retour dans la pièce. Encore maintenant, je lui en voulais.

- "Excuse-moi. Je n'aurai pas dû. Mais elle était sur une photo de ton album. Et quand j'ai demandé qui elle était ..." s'excusa Bella.

- Non c'est moi qui m'excuse je ne devrai plus réagir de la sorte à son nom. " Je m'étais rassie près d'elle. Elle n'y était pour rien.

-"C'était ma fiancée. "

-"Ta fiancée. "Soufflât-elle mais il fallait que je continue.

-"Nous avons fait nos études ensembles. Et très rapidement nous sommes tombés amoureux. Nos parents parlaient mariage et petits enfants à chaque vacance que nous passions ensemble. Nous étions deux. Mais ce n'était pas magique, plus une habitude de l'autre. Nous allions fêter notre anniversaire de rencontre quand ça c'est produit. »

- « Elle est morte c'est ça ? »

- « Non, mais à choisir, j'aurai préféré. » elle me regarda les yeux horrifiés. « Un jour peut-être pour faire plaisir à nos parents ou suivre le conseil de ma mère je suis allé chez un bijoutier. Je voulais lui faire ma demande. Mais pour une fois, je ne suis pas arrivé au retard. Je dirai même bien trop tôt. Assez tôt pour la surprendre avec mon meilleur ami dans le même lit. »

- « Je suis désolée. »

- « Pas moi. Je noyais ma stupidité dans un verre, une bague dans la poche quand je t'ai vu pour la première fois. Et que j'ai compris que j'avais fait une erreur avec elle. »

Je revoyais la scène sous mes yeux. Mais au même moment, je compris que j'en avais trop dit. Je regardai Bella les larmes aux yeux.

-"Excuse-moi, j'en ai trop dit, je n'aurais pas dû. Excuse-moi mon ange. "

Je pris son visage entre mes mains pour embrasser chaque centimètre de son visage.

-"Ne pleure pas. Elle n'en vaut pas la peine. "
-"Edward. Je ne me souviens plus de ce que j'ai ressenti ce jour là, ni ce que je t'ai dit ou fait, mais je sais aujourd'hui ce que j'éprouve pour toi. Je t'aime Edward. Je t'aime comme je pense n'avoir jamais aimé."

-"Je t'aime aussi. "

Je m'emparai de ses lèvres, l'agrippai de toutes mes forces. Je me relevai avec elle. Et nous emportai dans une pièce que, je suis sûr, elle n'avait jamais vu.

- "Tu as dit à ma mère que je n'avais joué devant toi. Je veux changer ça. "

On entra dans la pièce réservée à mon piano.

Je l'asseyai sur le dessus de celui-ci. Et je pris place derrière les touches d'ivoire.

Les mélodies s'enchainèrent les unes après les autres. Elle regardait tantôt mes doigts, tantôt mon visage.
Elle se glissa sur la surface vernie de noir. Pour se retrouver en face de moi, une jambe de chaque côté de mon corps. Elle se mit à sourire. Mais je continuai à jouer.

-"Edward. Stop. Je ne veux plus de note. Je suis jalouse de ces touches que tu carresses. "

-"Ici ?" Je n'avais jamais fait ça sur mon piano. Et jamais Emmett ne devra être au courant.

-"Oui maintenant."

Nos vêtements furent très vite jetés au sol.

Mes mains caressèrent aussi aisément sa peau que mes touches. Elle s'était allongée, ne laissant dépasser que son bassin de l'instrument, ses pieds retombant dans le vide. Je rabaissai le couvercle et déposai ses pieds de chaque coté de moi.

J'embrassai ses cuisses jusqu'à remonter vers son centre luisant et brûlant.

-"Edward. "

Je suçai son fruit jusqu'au moment où elle m'agrippa, m'intimant de me relever. Je goûtai à ses lèvres partageant avec elle son arôme.

Je me plaquai contre elle faisant rentrer sans plus de préliminaire mon sexe en elle. Provoquant un râle de plaisir commun.

Après de nombreux va-et-viens, alternant force et douceur, nous vînmes ensembles. Essoufflés et heureux.

2 commentaires:


  1. Bonjour ma douce amie, félicitations, très bon sur votre blog. Je suis Speaker de l'Argentine et je vous invite à écouter les meilleures ballades romantiques du monde avec ma voix et mon blog.Du samedi 20 Mai je vais faire un hommage à la France avec des chansons des années 70.J'espère que votre visite.
    Un salut cordial à vous.

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  2. bonjour
    super chapitre
    quand mettra tu la suite

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