Chapitre 48
POV de Bella
Je m’étais endormie malgré l'angoisse qu'Alice avait fait naître en moi.
Où était Edward ? Que faisait-il ?
Il ne devait pas courir un si grand danger, sinon sa famille n'en sourirait pas.
Mais alors de quoi parlait-elle?
À bout de questions et d'hypothèses, j'avais lâché prise.
Et je préférai être dans ce rêve ou je pouvais le sentir me caresser. Le visage, mes cheveux, mon cou. Mais cet Edward, celui de mon rêve avait plus de retenu. Il était tendre mais hésitant. Comme si en me touchant, il aura pu me briser. Je voulais lui attraper ses mains, le forcer à me toucher. Plus fort, plus passionnément. Crier pour lui dire que je n'étais pas en sucre. Mais je n'y arrivais pas. Alors comme prise de panique. Comme celle à mon réveil à l'hôpital. Quand j'ai réalisé que je ne pouvais plus bouger les jambes. Je me suis réveillée en nage.
J'étais seule. Il n'était pas là. Comme un reflex bête, je bougeai la tête, les mains, les bras. Affichant un sourire niais. Mais si on me retirait Ça, il ne me resterait plus rien. Je ne pourrai même pas tenir mon bébé dans les bras.
Puis comme si mon corps suivait une suite logique à mon délire, je vis mon orteil droit bouger.
Comment? Avais-je rêvé ceci? Ou bien peut-être que je dormais encore?
Je me concentrai sur cette partie de mon corps. Tel un télékinésiste qui veut faire tordre une petite cuillère.
-"Allez bouge! Je sais que tu peux le faire. Je l'ai vu. Allez s'te plait. Bouge. "
Alors que j'allais abandonner et mètre ça sur une crise de délire sévère, il rebougea.
-"EDWARD! EDWARD!"
Esmée arriva telle une fusée.
-"Bella que ce passe-t-il? Tu as mal ? C’est le bébé? Bella dit moi. "
-"Il a bougé. "
-"Qui? Quoi?"
-"Mon orteil il a bougé. "
-"Tu es sûre?"
-"Oui ! La première fois, je n’y croyais pas mais il a recommencé. Je veux Edward. "
-"Il arrive mon ange. Calme-toi. "
Rosalie et Alice arrivèrent à leur tour.
-"Bella je t’ai vu et je suis rentrée aussitôt. "
-"Pourquoi toi tu es là mais pas Edward ? "
-"Il arrive, je l'ai appelé dès que j'ai eu ma vision. Et bonne nouvelle, il est toujours vivant, même pas une égratignure. " Était-elle fière de lui ? S’en avait tout l’air.
-"Alice stop. C'est à moi de lui dire. " Il était là, il était revenu. "J'ai appelé Carlisle. Il essaye de rentrer au plus vite. "
-"Edward. Il a bougé. Je te le jure. Il a réellement bougé. "
-"Je te crois mon amour. Ressens-tu d'avantage tes jambes?"
-"Si nous sortions?"
-"Mais Alice ! Je veux savoir si Bella peut de nouveau bouger. Ça voudrait dire qu'il y a un espoir qu’elle puisse remarcher. "
-"Crois moi leur méthode ne te plairons sûrement pas maman. "
Elle nous regarda tour à tour.
-"Oh"
Rosalie et Alice rigolèrent à la tête d'Esmée. Elle venait de comprendre le sous entendu de mon amie.
Elles sortirent nous laissant seul Edward et moi.
-"Ou étais-tu ? Ta sœur n'a fait que d'insinuer que tu pouvais être en danger. "
-"Je l'ai cru moi même à un moment mais pour l'instant, j'ai bon espoir d'être acquitté. "
-"Edward de quoi parles-tu?" son sourire en coin et ses paroles sans aucun sens m’exaspéraient.
-"Isabella Marie Swan, je viens d'aller demander votre main à votre père. "
Je n’en croyais pas mes oreilles. Il avait vraiment fais ça?
-"Edward tu n'es pas sérieux? "
-"Si bien sûr. Il est également au courant pour le bébé. "
-"Non pourquoi lui as-tu dit?"
-"C'était à moi de prendre mes responsabilités. "
-"Edward nous étions à deux. Et d'autre part nous ne sommes plus à ton époque. Imagine les ragots."
-"Il faut que je prenne ta remarque pour un non?"
-"Je suis trop jeune pour me marier. "
-"Tu portes notre enfant rappelle-toi. Je refuse qu'il naisse sans père. "
-"Edward ! il a déjà un père. C'est toi. Ce n'est pas un bout de papier qui y changera quelque chose. "
-"Alors pourquoi pas?"
-"Edward, je déteste les mariages. Se transformer en pingouin et en meringue ce n'est pas moi. Regarde ce que ça a donné pour mes parents."
-"Alors ça ne sera pas notre mariage. Tu pourras même porter un jean et moi un short. Je m’en moque."
-"Edward laisse-moi du temps. Ce n'est pas un non. Mais laisse-moi du temps. "
-"Ok. Laissons notre mariage de côté pour l'instant. Et revenons plutôt à tes sensations. "
-"Merci. Mais ça m’étonne que tu n’aies même pas un impact de balle sur toi. "
-"Il pensait utiliser sa chaise avant que je ne sorte. "
-"Je me disais bien aussi. "
J'aurai voulu savoir ce qu'il c'était passé surtout pour me préparer à mon futur retour chez moi. Si je ne recevais pas mes affaires par livreur dès ce soir.
Je repris mes esprits quand je sentis les mains d'Edward sous la petite couverture que sa mère ou sa sœur avait du poser sur moi.
-"Dis-moi si tu as mal, si tu me sens. "
-"Edward tu ne me feras jamais mal. Tes mains. Ta bouche. Sont le meilleur des remèdes pour mon corps. "
-"Bella, je te rappelle que tu es blessée. Par ma faute. Alors je ne veux pas en rajouter."
-"Touche-moi Edward. " J'avais presque crié cette phrase peut-être une revanche à mon rêve qui était devenu un peu trop réelle.
Il s'installa entre mes jambes dégageant la couverture. Je portais un bandage à ma cheville gauche.
Il passa ses mains sous la nuisette qu'Alice m’avait prêtée remplaçant cette blouse médicale. Il effleura le bandage de mes côtes. Trouvant ma poitrine. De ma main valide, je vains appuyer sur la sienne.
-"Plus fort. "
-"Bella. J'adore la chaleur de ta peau. "
-"Mmm" c'était si bon mais il les délaissa pour descendre vers mes hanches.
-"Dis-moi si tu me sens. "
-"Ok. "
Je fermai les yeux, me concentrant sur ses mains.
Il passa un doigt sur mon ventre avec tendresse. Ne le sentant pas descendre, j'ouvris les yeux. Il exerçait des cercles autour de mon nombril mais j'avais l'impression que ce n'était pas moi qu’il caressait.
Réalisait-il autant que moi que notre vie allait changer ? Qu'en moi notre bébé grandissait ?
-"L'entends-tu?" Englobant toutes les sortes de manière qu’il pouvait l'entendre.
-"Son cœur. Ses battements précieux rapide et léger. Mais bientôt toi tu pourras le sentir. Une sensation que je ne pourrai jamais avoir. "
Avait-il comprit que je l'enviai?
POV d'Edward
Caressant son ventre à l’ endroit même ou était mon futur enfant, je me demandais ce qui venait d'être le plus dur. Affronter son père ou elle.
Pourquoi réagissait-elle de la sorte? Pourquoi ne voulait-elle pas se marier? Elle avait évoqué nos tenues, ses parents, les ragots. Mais ne serai ce pas pire d'avoir un enfant avant le mariage ?
À mon époque, les gens les traitaient de batard. Je ne voulais pas que l'on pense ça de mon enfant. J'étais son père et j'en étais fière prêt à le crier à tout Forks s'il le fallait.
-"L'entends-tu?" Bella me regardai avec un air tendre peut-être le même que le miens alors que je le soupçonnai plus mélancolique.
Elle ne m’avait pas dit non mais elle ne m’avait pas dit oui.
Alors sans même réfléchir, je répondis.
-"Son cœur. Ses battements précieux rapide et léger. Mais bientôt toi tu pourras le sentir. Une sensation que je ne pourrai jamais avoir. "
Comme tous les hommes je suppose mais si Bella ne m’était pas hermétique, si je pourrai entendre ses pensées, j'aurai partagé ces moments avec elle.
Mais je n'étais pas entre ses jambes à la caresser pour me lamenter mais pour répondre aux questions de mon père.
Flash back
-"EDWARD vite c'est Bella"
-"Quoi Bella ? Alice dit moi. "
-"Je viens de la voir faire une crise de panique après son rêve et son orteil a bougé. Elle est perdue Edward. On dirait plus de la peur que de la surprise. "
-"Je suis sur le chemin du retour, je viens de sortir du poste de police."
-"Oui je le sais. Je suis heureuse pour toi Edward. "
-"Merci Alice. J'appelle Carlisle et j'arrive. "
-"Nous arriverons quelques minutes avant toi mais Esmée est avec elle. "
-"Ok"
Je raccrochai en repensant à ce qu'elle venait de me dire. Bella. Mon cœur. Qui retrouve l'usage de son pied.
Je composai le numéro du bureau de mon père en fonçant vers la villa, pied sur l’accélérateur.
-"Papa on a besoin de toi à la villa."
-"Pourquoi? Charlie..."
-"Non c'est Bella elle a bougé son orteil. " J’avais répondu très vite ne le laissant pas s’imaginait que mon beau père avait tiré sur moi.
-"C'est plus rapide que ce que j'avais pensé. "
-"Que veux-tu dire?"
-"Le bébé la guéri. J'ai fait des analyses pendant ma pause sur le sang de Bella et je n'ai jamais vu une chose pareille. Ton sang a dut accélérer le processus à moins que ça soit juste l'enfant, je ne sais rien. Je n'ai aucun moyen de comparaison. "
-"Mon sang a accéléré quel processus? Le bébé va grandir plus vite? Il va transformer Bella? Ou juste la guérir?"
-"Je ne sais pas. Dès que tu rentres test ces reflexes. Compare sa température. Regarde si elle sent sa jambe ou juste son pied. J’arrive au plus vite."
-"J'arrive à la villa. Alice est déjà là. Bella me demande. Je te laisse. "
-"Courage mon fils."
Je raccrochai sans en dire plus. Pourquoi dire merci alors que c'était elle qui devait affronter tout ça. Pour aller vers l'inconnue. Pour un destin qui nous échappait.
Fin du flash back
Sa température n'avait pas changé. Faisant attention à chacun de mes gestes et aux réactions de sa peau.
C'est ce que j'aimai quand je la caressai. L'osmose. L'osmose de nos deux corps. Son sang qui chante pour moi. Son corps qui ondule et réagi. Sa peau qui fait naitre ce granulé naturelle à mon passage.
Mes mains toujours posées sur son ventre nu. Je déposai un baiser sur son nombril. Descendant avec ma langue vers son slip. Pour qu'elle comprenne que se geste était pour elle. Juste pour elle.
Je l'entendis retomber sur son oreiller et haleter à cette manœuvre.
Son suc embaumant déjà la pièce. Mon sexe en gronda. Mais je devais me concentrer.
Je parcouru de mon index gauche la couture de son sous-vêtement pour arriver à son aine. Elle râlait mais je voulais la pousser à bout. Je voulais que ses jambes réagissent. Que son corps m’emprisonne. M’oblige à lui faire du bien.
M’appuyant sur un bras, je laissai ma langue et mon doigt se promener sur sa féminité.
-"Edward plus. "
-"Alors oblige-moi à le faire. "
-"Comment?"
-"Tes jambes Bella, encercle-moi de tes jambes."
-"Je ne peux pas. "
-"Essaye. Lutte pour m’avoir. "
Je voyais ses poings se serrer mais ses jambes ne bougeaient pas. Reprenant ma torture. La frustrer. La faire atteindre des limites. Les limites du désir.
Toujours avec ma langue. Je descendais sur ses cuisses. Je savais jusqu’où elle me sentait. Je la connaissais par cœur. Tout au moins son corps. Car ses réactions n'étaient jamais les bonnes.
-"Edward non. Ne descend pas plus. "
-"Pourquoi Bella."
-"Je ne te sentirais plus. "
J'attrapai sa jambe gauche vers le haut enfonçant mes doigts pour qu’elle me sente pour qu’elle sache que je suis là que je serais toujours là.
-"Je suis là Bella."
Continuant les caresses de ma langue sur sa jambe droite vers cette frontière invisible. Cette frontière qu'on aurait envie de repousser comme dans les guerres. Repousser le néant pour y amener la vie.
Je sentis sa main attraper mes cheveux. Elle s'était assise, sa tête penchait vers l'arrière.
-"Edward plus fort"
-"Tu me sens?"
-"Ne t’arrête pas, j'en veux plus. "
Elle me sentait, j'étais presque à coté de son genoux et elle me sentait. Accompagnant ma langue de mes doigts. Allant plus fort en elle. Éprouvant autant de plaisir qu’à lui faire l'amour peut-être même plus car je partageai ce moment de redécouverte de soi avec elle.
J'arrivai à son mollet, j'avais lâchais son autre jambe le besoin de contact étant fait.
-"Edward je te sens. "
Allant vers son pied. Comme certain fétichiste. Je voulais le vénérer. Il venait de renaitre. Embrassant chaque orteil ce qui la fit rire. Elle m’avait lâché les cheveux, ses mains la soutenaient à présent. J'avais reculé au fur et à mesure de mon ascension. Me trouvant maintenant à genoux au pied du lit.
-"Bella bouge pour moi. "
Elle me fit un immense sourire, sûrement le plus beau que je n'avais jamais vu. Avant de fixer son orteil et froncer les sourcils.
Je le fixai à mon tour. Attendant qu'il ...
-"Tu l'as fait. Il a bougé. "
-"Oui t’as vu."
Et il recommença encore et encore. Nous étions euphoriques. Et j'étais surtout si fière d'elle.
Allant vers elle si vite qu'elle en paru surprise.
-"Je suis fière de toi mon cœur. "
-"Edward est-ce que ça veut dire que..." Ces derniers mots restèrent coincer dans sa gorge.
-"C'est sur la bonne voix mon amour. "
-"Edward si je me mari un jour avec toi. Si je te rejoins à l'autel dans le futur, je veux le faire debout. "
Venais-je de comprendre le sens caché de sa phrase?
-"Bella est-ce ta façon de me dire oui?"
-"Oui"
Sans un mot de plus, je la rallongeai m’emparant de ses lèvres. En forçant le passage pour rencontrer sa langue. Je me trouvais brusque mais je voulais rentrer en connexion avec elle au plus vite. Scellant ainsi ce pacte pour qu'il soit bientôt une vérité. Une réalité.
Je pouvais entendre les cris de joie de ma sœur. Elle avait sûrement eu une vision. Je me forçai à ne pas la voir. Non je voulais découvrir ma future femme marchant vers moi le moment venu.
-"Edward touche moi encore. "
Je me repositionnai entre ses jambes. Testant sa jambe gauche. Elle réagissait de la même manière. Je l'obligeai à ne pas bouger ses orteils à cause de sa foulure.
-"Edward mes jambes ont eu assez d'attention. Occupe-toi de moi. J'en peux plus. Je vais me liquidifier sur place. "
-"C'est vrai qu'une future mariée ressemblant à une flaque d'eau n'ai pas des meilleures aspects. "
-"Mme Isabella Marie Cullen Swan." Dit-elle comme pour tester son nouveau nom.
-"Répète-le. " L'entendre de sa bouche mon nom mêlé au sien me rendait fou de joie.
-"Je sais pas. " fit-elle d’un air coquin.
Elle voulait jouer, on allait jouer. J'arrachai son rempart de vêtement. Déposant un rapide coup de langue sur son sexe nu.
-"Redit-le "
-"Mme Isabella Marie Cullen Swan" Sa voix était encore plus belle avec cette intonation de désir et de surprise.
Coup de langue.
-"Encore"
-"Mme Bella Marie Cullen Swan Edward j'en peux plus tu as gagné. "
Avec un sourire. Un immense sourire et une immense sensation de bonheur, je m’attaquai à chacun de ses plis. Je la fis venir très vite. N'essayant même pas de l'empêcher de crier sa jouissance.
Je m’installai près d'elle pendant qu'elle reprenait son souffle, me moquant entièrement de mon propre plaisir car elle venait de m’en donner un bien plus grand.
J'avais failli la perdre. Je risquai de la perdre. Mais une chose était sûre c'est qu'elle deviendra Mme Isabella Marie Cullen Swan avant que quoi que ce soit arrive. Je m’en faisais le serment.
Chapitre suivant
samedi 22 mai 2010
vendredi 21 mai 2010
jeudi 20 mai 2010
Ma nouvelle vidéo pour Eclipse
Kikou voici plus de 5 minutes de visionage en attendant pour certaines le 30 Juin et d'autre le 7 juillet
dimanche 16 mai 2010
Un pari fou
Kikou
J'ai lancé un pari fou sur mon site de design
J'ai lancé un pari fou sur mon site de design
Une carte verte contre une scéance de cinéma en Belgique le 30 juin
il vous suffit de cliquer une fois sur le lien pour que ça ce valide
alors je compte sur vous
et ça vous donnera l'occasion de voir les montages d'Eclipse que j'ai fait lol
merci encore
ED
il vous suffit de cliquer une fois sur le lien pour que ça ce valide
alors je compte sur vous
et ça vous donnera l'occasion de voir les montages d'Eclipse que j'ai fait lol
merci encore
ED
Aujourd'hui... Chapitre 11
Chapitre 11 : Incertaine
POV de Bella
Je me suis réveillée, dans mon lit complètement, nue et surtout complètement seule, faisant naitre en moi un sentiment de panique. De vide. Le soleil c'était levé, et avec lui mon rêve c’était fini. Je me redressai pressant ma couette contre moi. Il n'y avait aucun doute, il était parti. Et cette fois, je ne pourrai pas lui dire de rester.
Regardant autour de moi complètement hébétée. Je n’étais pas loin de la panique. Quand je le vis. Un morceau de papier sur ma gauche. Je sautai dessus, m’en emparant, n'osant pas le déplier. N'osant pas le lire. Il avait préféré me laisser ses adieux sur une page, les écrivant au lieu de me le dire.
Je pris une grande inspiration, même si je sentais l'air se raréfier.
Lisant ses premiers mots écris d'une écriture légère.
Mon amour
Merci pour cette nuit. J'ai préféré ne pas te réveiller.
Je serai devant chez toi à l'huit heure pour te conduire au lycée.
Edward
Je sentis toute angoisse disparaître. Toute peur s'évanouir. Me tournant aussitôt vers mon réveil. 6:46. Je m’appuyai contre mon dossier de lit, ne lâchant pas cette preuve. Celle qui ne m’abandonnait pas. Il avait choisi de nous laisser une chance.
Je retombai sur mon oreiller, il était imprégné de son odeur. Je me laissai emporter dans les flashs de cette nuit.
Il m’avait fait découvrir ce qu'on appelait communément un 69. Je pensai cet acte vulgaire. Mais il n’en était plus rien. Que du plaisir. Ce faire plaisir. Car je prenais autant de plaisir à l'avoir dans ma bouche. Que de sentir sa langue en moi. Alors pourquoi choisir? Nous pouvions profiter en même temps l'un de l'autre.
Edward l'homme de mes désirs. Le seul. L'unique. L'homme qui faisait tomber tel un édifice, un château de carte, mes tabous, mes préjugés.
Et je savais qu'il serait le seul. Je l'avais choisi mon cœur et mon corps aussi. Au point que s'en lui, il dépérirait.
Je n'arrivai plus à rester coucher. Une heure avant de le revoir. J’imaginais déjà les bruits de couloirs. Mais je m’en fichais.
Je fonçai sous la douche et tout aussi rapidement, je m’habillai.
Rejoignant mon père dans la cuisine. Il était à table devant son café plongé dans la page des sports. Il n'aimait pas lire les infos. D'après lui c'était une perte de temps car arrivé au poste, il aurait un contre rendu de Sam ou de Mme Newton.
- "Salut papa. "
-"Salut Bella, bonne nuit?"
-" Eee oui. "
Même très bonne. S'il savait. Je me demandai même si je n'en rougissais pas. Il aurait pu me surprendre avec Edward ce qu'il lui aurait cause une attaque.
-"Tu es bien joyeuse ce matin. "
- "Oui j'ai mon ami qui vient me chercher ce matin pour aller au lycée. "
Je préférai lui dire qu'on le lui rapporte.
-"Super. Tu ne feras pas souffrir les lycéens avec les pétarades de ton épave. "
-"On ne se moque pas de ma voiture. "
Je me l'étais payé avec l'argent que j'avais gagné dans le seul magasin digne de ce nom à Forks. La boutique des parents de Mike. Spécialisé dans les articles de randonnées.
Il se moqua de moi. Avant de refermer son journal et d’enfiler son blouson.
Il me souhaita une bonne journée avant de filer au poste. Un dernier coup à la pendule - 7:47- il n'allait pas tarder.
Je remontai dans ma chambre prendre mon sac. Un dernier passage devant mon miroir pour vérifier si je n’avais pas de mèches rebelles ou pire une moustache de lait. Mais je n'y vit rien.
Enfin presque, j'avais un sourire incrusté sur le visage. Mes yeux brillaient. Mon père avait raison, je respirais le bonheur.
En descendant les escaliers. Et encore plus une fois arrivée à la porte, je sentis mon pouls s'accélérer.
Serait-il vraiment là? En plein jour? Juste pour moi?
Un seul moyen de le savoir. Franchir cette maudite porte.
À 3. 1…. 2….. What is somebody like you doin' in a place like this?
Say did you come alone or did you bring all your friends? C'était ma musique de portable.
Ça devait être lui qui avait changé d'avis.
Numéro inconnu.
J'avais raison.
-"Allo?"
-"Bella"
-"Oui. "
-"Bella c'est moi. J'ai caché mon numéro car je savais que tu n'allais pas décrocher."
-"Tu as deviné juste Jacob. Mais je peux raccrocher. "
-"Avant de le faire, écoute-moi. Je sais ce que tu t'apprêtés à faire. Je peux le voir devant chez toi. Il est dangereux Bella. "
-"Jacob ! Je sais ce que je fais. ok ! je ne suis plus une enfant. Et j'ai compris pas mal de chose cette nuit grâce à toi et tes histoires. "
-"Tu sais?"
-"Oui et à ce propos, il faudra que je te parle pour éclaircir un point. Mais pour l'instant comme tu le sais, il m’attend pour aller au lycée et je n'aime pas être en retard. "
-"Bella non. Bella je t’aime. "
-"Moi aussi avant Jake. Moi aussi. Mais c'est toi qui a crée tout ça. Sans toi, je ne l'aurai pas connu. Et maintenant c'est lui que j'aime. Et ce sera toujours lui quoi que tu fasses. Quoi qu'il soit. Tu m’entends Jake, ne te met pas entre mon bonheur. Adieu Jacob. "
Je l'avais aimé. C'était mon premier amour. Mais maintenant, je ne ressentais plus rien pour lui. Ni amour. Ni haine. Tout ça c'était envolé. Je rangeai mon portable.
Et ouvris la porte à la volée. Quand je cessai mon geste. La poignée à la main. Il était là. Appuyé contre sa voiture. Encore plus beau dans la lumière du jour. Même si le soleil ne brillait pas aujourd'hui, comme la plupart du temps. Il me fit un léger sourire avant de s'avancer vers moi.
Je me décidai à fermer ma porte peut-être pour couper ce lien visuel que j'avais avec lui. Pour reprendre mes esprits.
Je sentis aussitôt sa main sur ma hanche et sa bouche dans mon cou.
-"Bonjour. "
S'il attendait une réponse. C'était perdu. Car je n'avais plus un seul neurone disponible pour le faire. Ce qui ne le gêna pas car il continua à m’embrasser où il devait sentir cette veine si importante aux vampires dans les films. Refuserai-je qu'il me mord? Non, j’en doutais?
-"Je vais arrêter de t'embrasser car ton ami n'apprécie pas. "
-"Moi oui. " J'avais envie de l'hurler. Oui ! J’aime sa bouche.
Il s'empara de mon sac très facilement et tout aussi facilement, il me retourna.
-"Allons y ou tu vas être en retard. "
-"Je m’en moque. "
-"Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre. "
-"Tu as entendu ma conversation avec Jacob ? "
-"Oui. " Son oui voulait en dire plus. Bien plus.
-« Excuse-moi. " Je ne savais pas pourquoi je devait le faire. Même si je devais le faire. Mais je n'avais trouvé que ça à faire, à répondre.
-"Je ne t’en veux pas Bella. Tu l'as aimé et je peux le comprendre. Enfin non. Mais je ne peux pas t’obliger ou m’obliger à croire le contraire. "
-"Dit l'homme au mille conquêtes. "
-"Oui mais il n'y a eu que toi dans mon cœur. "
-"Au contraire de ton lit. De tes bras. De ton corps. "
L'imaginer seulement avec cette bombe de Tanya me rendait jalouse alors avec d'autres surement plus nombreuses que je pourrai jamais m’en doutais. Me rendais folle.
-"Est-ce si important ? Ou plus important que les sentiments ? "
-"Peut-être pas pour vous, Alice me l'a fait comprendre, mais pour moi oui. "
Il m’ouvrit la portière de sa voiture que je voyais pour la première fois. Grise, rutilante.
Je m'asseyais avec son aide. Il se pencha vers moi. Une main sur le toit.
-"Alors je peux te faire une promesse. Tu seras à partir de ce jour la seule. Je te promets fidélité. Quoi qu'il arrive. Il n'y en aura plus jamais d'autre. "
Je le regardai sans dire mot. Il sous entendait mille chose. Mais une seule chose, un seul mot rebondit en moi. Fidélité.
-"Je t’aime. "
Il s'empara de mes lèvres tenant mon menton entre ses doigts scellant ce pacte.
***
Nous arrivâmes devant le lycée je ne sais pas trop comment. Il conduisait vite. Une main dans la mienne. Son regard souvent sur moi.
Mais je n'avais pas envie de le quitter. Je n'avais pas envie de quitter son monde. Notre monde pour rejoindre celui du lycée. Des blagues de Mike. Ou les ennuies de mascara de Jessica et compagnie.
-"Tu vas être en retard mon ange. " Il n'avait aucun mal de me donner des petits noms. Mon amour comme sur le mot qui ne me quitterait plus. Ou mon ange comme maintenant.
-"Viens avec moi. "
-"Tu veux que je m’inscrive ? Je peux, tu sais. Légalement, j'ai 17 ans. "
-"Et officiellement ? "
-"Officiellement. Je suis né en 1918. "
-"Wow. "
-"Est ce que ça change quelque chose?"
-"Non. Rien. Espérais-tu le contraire ? "
-"Peut-être. "
Voulait-il que je trouve une excuse de moi-même de le quitter? J'avais peut être le cerveau qui fonctionnait à l’envers. Mais toutes ses confidences. Toutes ses révélations me confirmaient qu'une chose : c'était possible. C’était fort. En 100 ans, il n'y avait eu que moi dans son cœur. C'était à moi qui venais de me jurer fidélité. C'était à moi qui laisser le choix. Et bien plus encore. Peut-être même des choses que je n'imaginais même pas.
-"Alors je m’inscris ? "
-"Quoi?"
-"Dois-je aller au secréterait pour m’inscrire ? "
-"Non. Je te veux qu'à moi. Si tu viens avec moi au lycée. Je devrai arracher trop d'yeux. "
-"Jalouse. "
-"Oui car je t'aime. "
-"Moi aussi Bella et j'en ai que faire de toutes les autre, il n'y a que toi. "
-« Embrasse-moi. "
Même si en lui demandant je m’étais pratiquement jeté sur lui. Rectification, je m’étais jeté sur lui.
Et bien trop vite, j'entendis la sonnerie. Pire que celle de mon radio réveil.
Je sortis à contre cœur de sa voiture où son odeur et la chaleur m’enveloppai.
-"Bella?"
-"Oui? "
-« Donne-moi ton numéro. "
-"0602272975. Tu ne notes pas ?"
Il tapa son front de son index.
-"Il y est gravé à jamais. "
Il me fit un dernier sourire que je gravai moi dans mon cœur. Et je fermai sa portière.
Avançant vers une journée sans lui.
Mon téléphone m’avertis d'un texto.
Je t’aime
E
Je mémorisai son numéro. Et lui répondis.
Pas autant que je t’aime
B
Je refermai mon portable et le rangeai dans mon sac. Ne voulant pas de réponse pour l'instant.
Chapitre suivant
POV de Bella
Je me suis réveillée, dans mon lit complètement, nue et surtout complètement seule, faisant naitre en moi un sentiment de panique. De vide. Le soleil c'était levé, et avec lui mon rêve c’était fini. Je me redressai pressant ma couette contre moi. Il n'y avait aucun doute, il était parti. Et cette fois, je ne pourrai pas lui dire de rester.
Regardant autour de moi complètement hébétée. Je n’étais pas loin de la panique. Quand je le vis. Un morceau de papier sur ma gauche. Je sautai dessus, m’en emparant, n'osant pas le déplier. N'osant pas le lire. Il avait préféré me laisser ses adieux sur une page, les écrivant au lieu de me le dire.
Je pris une grande inspiration, même si je sentais l'air se raréfier.
Lisant ses premiers mots écris d'une écriture légère.
Mon amour
Merci pour cette nuit. J'ai préféré ne pas te réveiller.
Je serai devant chez toi à l'huit heure pour te conduire au lycée.
Edward
Je sentis toute angoisse disparaître. Toute peur s'évanouir. Me tournant aussitôt vers mon réveil. 6:46. Je m’appuyai contre mon dossier de lit, ne lâchant pas cette preuve. Celle qui ne m’abandonnait pas. Il avait choisi de nous laisser une chance.
Je retombai sur mon oreiller, il était imprégné de son odeur. Je me laissai emporter dans les flashs de cette nuit.
Il m’avait fait découvrir ce qu'on appelait communément un 69. Je pensai cet acte vulgaire. Mais il n’en était plus rien. Que du plaisir. Ce faire plaisir. Car je prenais autant de plaisir à l'avoir dans ma bouche. Que de sentir sa langue en moi. Alors pourquoi choisir? Nous pouvions profiter en même temps l'un de l'autre.
Edward l'homme de mes désirs. Le seul. L'unique. L'homme qui faisait tomber tel un édifice, un château de carte, mes tabous, mes préjugés.
Et je savais qu'il serait le seul. Je l'avais choisi mon cœur et mon corps aussi. Au point que s'en lui, il dépérirait.
Je n'arrivai plus à rester coucher. Une heure avant de le revoir. J’imaginais déjà les bruits de couloirs. Mais je m’en fichais.
Je fonçai sous la douche et tout aussi rapidement, je m’habillai.
Rejoignant mon père dans la cuisine. Il était à table devant son café plongé dans la page des sports. Il n'aimait pas lire les infos. D'après lui c'était une perte de temps car arrivé au poste, il aurait un contre rendu de Sam ou de Mme Newton.
- "Salut papa. "
-"Salut Bella, bonne nuit?"
-" Eee oui. "
Même très bonne. S'il savait. Je me demandai même si je n'en rougissais pas. Il aurait pu me surprendre avec Edward ce qu'il lui aurait cause une attaque.
-"Tu es bien joyeuse ce matin. "
- "Oui j'ai mon ami qui vient me chercher ce matin pour aller au lycée. "
Je préférai lui dire qu'on le lui rapporte.
-"Super. Tu ne feras pas souffrir les lycéens avec les pétarades de ton épave. "
-"On ne se moque pas de ma voiture. "
Je me l'étais payé avec l'argent que j'avais gagné dans le seul magasin digne de ce nom à Forks. La boutique des parents de Mike. Spécialisé dans les articles de randonnées.
Il se moqua de moi. Avant de refermer son journal et d’enfiler son blouson.
Il me souhaita une bonne journée avant de filer au poste. Un dernier coup à la pendule - 7:47- il n'allait pas tarder.
Je remontai dans ma chambre prendre mon sac. Un dernier passage devant mon miroir pour vérifier si je n’avais pas de mèches rebelles ou pire une moustache de lait. Mais je n'y vit rien.
Enfin presque, j'avais un sourire incrusté sur le visage. Mes yeux brillaient. Mon père avait raison, je respirais le bonheur.
En descendant les escaliers. Et encore plus une fois arrivée à la porte, je sentis mon pouls s'accélérer.
Serait-il vraiment là? En plein jour? Juste pour moi?
Un seul moyen de le savoir. Franchir cette maudite porte.
À 3. 1…. 2….. What is somebody like you doin' in a place like this?
Say did you come alone or did you bring all your friends? C'était ma musique de portable.
Ça devait être lui qui avait changé d'avis.
Numéro inconnu.
J'avais raison.
-"Allo?"
-"Bella"
-"Oui. "
-"Bella c'est moi. J'ai caché mon numéro car je savais que tu n'allais pas décrocher."
-"Tu as deviné juste Jacob. Mais je peux raccrocher. "
-"Avant de le faire, écoute-moi. Je sais ce que tu t'apprêtés à faire. Je peux le voir devant chez toi. Il est dangereux Bella. "
-"Jacob ! Je sais ce que je fais. ok ! je ne suis plus une enfant. Et j'ai compris pas mal de chose cette nuit grâce à toi et tes histoires. "
-"Tu sais?"
-"Oui et à ce propos, il faudra que je te parle pour éclaircir un point. Mais pour l'instant comme tu le sais, il m’attend pour aller au lycée et je n'aime pas être en retard. "
-"Bella non. Bella je t’aime. "
-"Moi aussi avant Jake. Moi aussi. Mais c'est toi qui a crée tout ça. Sans toi, je ne l'aurai pas connu. Et maintenant c'est lui que j'aime. Et ce sera toujours lui quoi que tu fasses. Quoi qu'il soit. Tu m’entends Jake, ne te met pas entre mon bonheur. Adieu Jacob. "
Je l'avais aimé. C'était mon premier amour. Mais maintenant, je ne ressentais plus rien pour lui. Ni amour. Ni haine. Tout ça c'était envolé. Je rangeai mon portable.
Et ouvris la porte à la volée. Quand je cessai mon geste. La poignée à la main. Il était là. Appuyé contre sa voiture. Encore plus beau dans la lumière du jour. Même si le soleil ne brillait pas aujourd'hui, comme la plupart du temps. Il me fit un léger sourire avant de s'avancer vers moi.
Je me décidai à fermer ma porte peut-être pour couper ce lien visuel que j'avais avec lui. Pour reprendre mes esprits.
Je sentis aussitôt sa main sur ma hanche et sa bouche dans mon cou.
-"Bonjour. "
S'il attendait une réponse. C'était perdu. Car je n'avais plus un seul neurone disponible pour le faire. Ce qui ne le gêna pas car il continua à m’embrasser où il devait sentir cette veine si importante aux vampires dans les films. Refuserai-je qu'il me mord? Non, j’en doutais?
-"Je vais arrêter de t'embrasser car ton ami n'apprécie pas. "
-"Moi oui. " J'avais envie de l'hurler. Oui ! J’aime sa bouche.
Il s'empara de mon sac très facilement et tout aussi facilement, il me retourna.
-"Allons y ou tu vas être en retard. "
-"Je m’en moque. "
-"Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre. "
-"Tu as entendu ma conversation avec Jacob ? "
-"Oui. " Son oui voulait en dire plus. Bien plus.
-« Excuse-moi. " Je ne savais pas pourquoi je devait le faire. Même si je devais le faire. Mais je n'avais trouvé que ça à faire, à répondre.
-"Je ne t’en veux pas Bella. Tu l'as aimé et je peux le comprendre. Enfin non. Mais je ne peux pas t’obliger ou m’obliger à croire le contraire. "
-"Dit l'homme au mille conquêtes. "
-"Oui mais il n'y a eu que toi dans mon cœur. "
-"Au contraire de ton lit. De tes bras. De ton corps. "
L'imaginer seulement avec cette bombe de Tanya me rendait jalouse alors avec d'autres surement plus nombreuses que je pourrai jamais m’en doutais. Me rendais folle.
-"Est-ce si important ? Ou plus important que les sentiments ? "
-"Peut-être pas pour vous, Alice me l'a fait comprendre, mais pour moi oui. "
Il m’ouvrit la portière de sa voiture que je voyais pour la première fois. Grise, rutilante.
Je m'asseyais avec son aide. Il se pencha vers moi. Une main sur le toit.
-"Alors je peux te faire une promesse. Tu seras à partir de ce jour la seule. Je te promets fidélité. Quoi qu'il arrive. Il n'y en aura plus jamais d'autre. "
Je le regardai sans dire mot. Il sous entendait mille chose. Mais une seule chose, un seul mot rebondit en moi. Fidélité.
-"Je t’aime. "
Il s'empara de mes lèvres tenant mon menton entre ses doigts scellant ce pacte.
***
Nous arrivâmes devant le lycée je ne sais pas trop comment. Il conduisait vite. Une main dans la mienne. Son regard souvent sur moi.
Mais je n'avais pas envie de le quitter. Je n'avais pas envie de quitter son monde. Notre monde pour rejoindre celui du lycée. Des blagues de Mike. Ou les ennuies de mascara de Jessica et compagnie.
-"Tu vas être en retard mon ange. " Il n'avait aucun mal de me donner des petits noms. Mon amour comme sur le mot qui ne me quitterait plus. Ou mon ange comme maintenant.
-"Viens avec moi. "
-"Tu veux que je m’inscrive ? Je peux, tu sais. Légalement, j'ai 17 ans. "
-"Et officiellement ? "
-"Officiellement. Je suis né en 1918. "
-"Wow. "
-"Est ce que ça change quelque chose?"
-"Non. Rien. Espérais-tu le contraire ? "
-"Peut-être. "
Voulait-il que je trouve une excuse de moi-même de le quitter? J'avais peut être le cerveau qui fonctionnait à l’envers. Mais toutes ses confidences. Toutes ses révélations me confirmaient qu'une chose : c'était possible. C’était fort. En 100 ans, il n'y avait eu que moi dans son cœur. C'était à moi qui venais de me jurer fidélité. C'était à moi qui laisser le choix. Et bien plus encore. Peut-être même des choses que je n'imaginais même pas.
-"Alors je m’inscris ? "
-"Quoi?"
-"Dois-je aller au secréterait pour m’inscrire ? "
-"Non. Je te veux qu'à moi. Si tu viens avec moi au lycée. Je devrai arracher trop d'yeux. "
-"Jalouse. "
-"Oui car je t'aime. "
-"Moi aussi Bella et j'en ai que faire de toutes les autre, il n'y a que toi. "
-« Embrasse-moi. "
Même si en lui demandant je m’étais pratiquement jeté sur lui. Rectification, je m’étais jeté sur lui.
Et bien trop vite, j'entendis la sonnerie. Pire que celle de mon radio réveil.
Je sortis à contre cœur de sa voiture où son odeur et la chaleur m’enveloppai.
-"Bella?"
-"Oui? "
-« Donne-moi ton numéro. "
-"0602272975. Tu ne notes pas ?"
Il tapa son front de son index.
-"Il y est gravé à jamais. "
Il me fit un dernier sourire que je gravai moi dans mon cœur. Et je fermai sa portière.
Avançant vers une journée sans lui.
Mon téléphone m’avertis d'un texto.
Je t’aime
E
Je mémorisai son numéro. Et lui répondis.
Pas autant que je t’aime
B
Je refermai mon portable et le rangeai dans mon sac. Ne voulant pas de réponse pour l'instant.
Chapitre suivant
mercredi 12 mai 2010
Aujourd'hui... Chapitre 10
Chapitre 10 : Un adieu?
POV de Bella
La vérité venait d'éclater, avec elle tout mes espoirs d'être avec lui. Il allait me quitter encore. Oui, j'allais le payer d'avoir était si intuitive, si direct, trop franche. J'aurai du jouer aux blondes écervelées au lieu de lui dire que j'avais tout compris. Résultat des courses: il me tournait le dos. Il partait. Il m’abandonnait. Il m’aimait d'après lui. Il se battait contre ça depuis un an. Autant que moi, à la seule différence qu'il était plus fort et pas seulement physiquement mais mentalement, car si j'avais su où le trouver, j'aurai couru jusqu’à lui. J'aurai rampé devant lui.
Pouvais-je le faire maintenant? Le supplier de me garder ? Non je ne voulais pas d'une relation comme ça. Il ne voulait pas que je sois sa soumise. Je ne voulais pas être la petite chose suppliante.
Alors tu vas le laisser partir? Tu vas accepter de jamais le revoir car maintenant deux choses sont sûres l’une c’est que c’est un vampire et l’autre c'est que tu es dingue de lui. Vivras-tu sans lui? Survivras-tu sans son corps ? Sans ses bras ? Sans lui?
Non je ne le voulais pas alors je fis un pas vers lui.
Alors qu'il y en avait peut-être encore deux ou trois à faire pour le toucher, le retenir contre moi, j'avais l'impression qu'il y avait un immense gouffre entre nous. Le traversant sur un pont instable. Sur un fil tel un funambule risquant à chaque pas de tomber dans le vide. Mais ça ne serai pas mon corps ou mon cou que je briserai mais mon cœur.
Rien ne serait jamais plus douloureux que se vide que je sentais s'insinuer en moi.
Rien de plus terrifiant. Comme si les ténèbres m’enveloppaient. S'emparaient de chaque morceau qui ne le sentait plus.
- "Edward ne part pas !"
J'avais dis ça tout haut pourtant je ne reconnaissais pas ma voix.
Je fis encore un pas tremblant. Ma vue se brouillait. Étais-je entrain de pleurer? Sûrement mais je ne sentais plus rien, pas même les larmes sur mes joues.
-"Edward ne me quittes pas!"
Encore une phrase. Encore un appel. Soufflé d'une voix d'outre tombe. J'ai mal, je souffre qu'est-ce que ça sera quand il ne sera plus là?
Il n'avait pas bougé. Pourtant j'avais l'impression qu'il était toujours aussi loin. Ou étais ce moi qui n’avais pas réellement avancé.
Il restait inaccessible. Mes supplications n'y faisaient rien.
-"Je suis désolé Bella, je t’aime trop pour te faire ça. Nos vies seraient faites de fuites. De secrets. "
-"Je m’en moque. Si tu s’avais à quel point. "
- " Pas moi. "
-"Edward non ne fait pas ça, ne part pas. Je refuse. "
-"Bella pourquoi ne veux-tu pas comprendre ? Pourquoi ne veux-tu pas être rationnel ? "
- "Qui a dit qu'on devrait l'être ? Si un amour peut être irrationnel c'est bien le nôtre. Tout nous oppose et pourtant tout nous attire. Toi mon sang et moi ton corps. "
-"Tu es une nympho en plus d'être suicidaire ? "
Si c’était une blague ce n’était pas drôle.
-"Non ! seulement accroc de toi. Même ton odeur m’enivre. "
Il fallait qu’il comprenne.
-"J'ai été conçue pour ça. Tout t’attire en moi. C'est le but. "
-"Non une excuse. "
Il détournait toutes mes phrases. Toutes les preuves qu’il ne pouvait pas me quitter.
-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "
-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. »
-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "
-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."
J’aurai voulu qu’il avoue que ma vis lui était précieuse.
-"Au contraire. "
-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie " aussitôt fini cette pléiade mêlant cri et passion. Cette scène mélodramatique, que je m’écroulai à genoux comme ci en disant ses mots j'avais usé tout le restant de force. Je n'avais plus d'air dans mes poumons. Je ne sentais plus mon corps. Je ressentais juste mon cœur battre vite, très vite. Peut-être un dernier élan avant qu’il ne s’arrête.
- « Mon dieu Bella. »
Il était à présent devant moi accroupi me tenant dans ses bras. M’empêchant de sombrer. Agissant comme une bouée. Un phare.
- « Bella pardonne moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps moi qui croyais être assez fort pour partir. »
Il me prit dans ses bras continuant à parler plus pour lui même. Où si bas que je ne comprenais plus rien.
J’avais joué la fille suppliante et ça avait marché c’est tout ce qui comptai pour l’instant.
POV d'Edward
J'aurai dû ne jamais revenir. Écouter ce Quileutes. Ou tout simplement ne pas exister. Car mes simples décisions. Celle que j'avais tout d'abord prise il y a un an puis celle de revenir, allait gâcher sa vie.
Je lui avais tourné le dos pour ne pas être tenté de succomber à ses traits, sa voix déjà trop pleine de désespoir. Echo à ma propre souffrance.
Je devais être le seul à souffrir mais ce n'était pas le cas.
Elle s’était approcher de moi sans jamais me toucher mais je sentais son souffle dans mon dos. Se souffle chaud pour lequel j’étais prêt à renoncer à elle.
-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "
À chaque phrase que j’aurai pu me servir comme excuse pour ne pas la quitter, je trouvais une parade. Un nouveau plaidoyer.
Tel un avocat pour empêcher son client d’être mener à la mort.
Car que ce soit par moi, pour moi ou à cause de moi. Ses jours étaient comptés.
Comment accepterais-je que la vieillesse ou la maladie me l’arrache ? Comment je la protégerai des Volturi quand ils seront ? Ou pire comment je pourrai continuer à avancer dans ce monde si je lui faisais du mal ?
-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. »
Voilà que c’était encore pire que tout. Je refusais de l’entendre, de l’écouter dire des choses pareilles.
-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "
-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."
-"Au contraire. "
Elle comprenait tout de travers.
-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. » Sa voix était plus forte, plus sèche. Elle abattait ses dernières cartes. « Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie "
Je l’entendis s’écrouler, je me retournai aussitôt la peur au ventre. Ce que je vis était tout ce que je redoutais. Tout ce que je refusai de voir car il signait ma résignation.
- « Mon dieu Bella. »
Je me précipitai vers elle. La prenant dans mes bras. Essayant de la réconforter.
- « Bella pardonne-moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. » Je me relevai avec ma belle blessée dans les bras. « Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps, moi qui croyais être assez fort pour partir. Bella, mon cœur, tu es la plus forte de nous deux. Car toi tu as le courage de les affronter, le courage de m’aimer. Pour moi il n’y a aucun risque. Pour toi il y en tant. »
Je voulais la déposer sur son lit mais elle refusa de me lâcher. Je m’installai avec elle. M’appuyant contre la tête de lit. La berçant. La réconfortant. Essayant de la rassurer par mes mots sans rien lui promettre.
- « Bella calme toi, je suis là. »
Elle avait glissé l’une de ses mains sous ma chemise. Caressant, griffant ma peau. Réveillant toutes mes envies. Toutes celles que j’avais refoulées depuis que j’étais rentré dans sa chambre.
Elle releva la tête vers moi. Ses yeux étaient encore rouges par les larmes qu’elle avait versées pour moi, pour nous. Mais ils exprimaient tant de choses.
Je la posai sur son lit me penchant sur elle. Evitant de perdre le contact. Embrassant ses joues. Partageant ainsi se gout salé. Ce gout amer. Car c’était moi qui les avais fait couler.
- « Je t’aime. » lui soufflai-je.
- « Ne me quitte pas. »
- « Chut mon cœur. »
Pourquoi ne pas lui répondre ? Mais c’était peut être mieux ainsi.
Je posai mes lèvres contre les siennes. Savourant leur gout. Elle s’en empara. Bien plus fortement que je l’en pensais capable à cet instant. Agrippant les cheveux dans ma nuque pour intensifier son baiser.
Je me laissai faire.
J’en avais besoin, autant que j’en avais envie. Trop vite, elle se retrouva à bout de souffle. Mais je ne retirai pas mes lèvres de sa peau. La couvrant d’attention. Passant sur sa mâchoire, son cou. Tirant au maximum sur son vêtement pour dévoiler sa peau. Elle haleta. Ne relâchant pas un instant sa prise sur ma tête.
Arrivant à la naissance de sa poitrine. Parfaite et entièrement mienne, je fis glisser mes mains le long de ses hanches, de ses cuisses dont une c’était accrocher à mon corps.
Savourant le contact de sa peau dénudé.
- « Edward. »
Remontant en dessous cette fois-ci du tissu. Que je l’avait vu enfilé. Je passai à côté la naissance de son intimité remontant vers son ventre lui causant un râle d’impatience. Ma main trouva d’elle même son mont. Qui durci très vite à mon contact.
Sa nuisette était de trop. Je la voulais nu maintenant, tout de suite devant moi. Sans plus de chichi, je la déchirai. Faisant crier le tissu ainsi que Bella de surprise.
- « Edward, oui. »
Elle ne voulait pas être sage, je ne le voulais pas non plus. Mais nous devions être prudent son père était encore au salon devant la télé.
- « Chut ma belle. »
Elle me fit un signe de la tête pour me signifier son accord. Je repris alors où j’en étais. Et bien plus encore.
Laissant ma langue s’activer contre elle. Laissant mes dents titiller ses bouts de seins. Elle se mordit la lèvre. Je compris alors qu’elle se retenait de crier. Anticipant son action, je mis un doigt sur sa bouche. Ce que j’anticipai moins c’est qu’elle le mit dans sa bouche exerçant des mouvements dessus. Rendant mon sexe dur et fou de jalousie. Elle bougea sa langue autour de mon doigt comme s’il était la meilleure sucrerie du monde. Je levai les yeux vers ce spectacle, imaginant cette douce torture endurée par mon sexe.
À ce moment précis, elle n’avait rien de sage et j’aimais ça. Jusqu’où irait-elle ? Je ne le savais pas. Mais j’allais le découvrir.
Je reposai sa jambe sur le lit et passa mes jambes de chaque coté de son corps. Elle me regarda faire sans rire dire, s’afférant sur mon index encore et encore. D’une main, je détachai ma ceinture et mon pantalon. Libérant mon chibre rapidement. Le caressant, délaissant son corps, son plaisir pour ne répondre qu’au mien.
Allant étape par étape. Ne voulant pas la brusquer, je la relevai. Ce que je n’avais pas voulu qu’elle me fasse la première fois, j’en avais envie à cet instant précis. S’exécuterait-elle ? Comprendrait-elle mon intention ?
- « Bella tu as toujours le choix. »
Je voulais qu’elle le sache même si j’en mourrai d’envi, je la respectais trop pour la forcer à quoi que ce soit.
Mais elle remplaça ma main sur mon sexe, me laissant la possibilité de caresser le sien. Il était déjà trempé. Elle approcha sa tête. Déposa sa langue sur le bout de ma verge. Pure bonheur. La passa ensuite sur toute ma longueur. Et alors que j’allais insinuer un doigt en ses plis, elle le mit dans sa bouche. Je pouvais sentir ses dents, sa langue, son palais.
On exerça dans un même mouvement des va et viens. Intensifiant mon plaisir et le sien. Mais l’odeur de sa féminité me donnait envie. Tout autant que je ne voulais qu’elle cesse la succion sur mon sexe. Alors dans un mouvement lent, je me mis à sa droite. N’arrêtant en aucun cas mes caresses. Préférant suspendre mon plaisir plutôt que le sien. Je la rallongeai lui demandant d’obéir et de me faire confiance. Je plaçai ma tête vers sa fente et ma queue vers sa bouche. Se donner du plaisir avec nos langues simultanément. Je ne savais pas si elle avait déjà essayé. Mais je voulais lui faire découvrir dans le cas contraire.
Elle le remit dans sa bouche et moi je mis ma langue en elle. Elle ressaierait mon sexe à chaque passage. À chaque morsure. À chaque aspiration.
Je n’allais pas tarder à venir et elle non plus. Pas à se rythme. Mais je ne voulais surtout pas refréner mon envie. Car c’était toute cette passion qui m’avait fait revenir à elle.
On explosa en même temps. Dans une explosion de jouissance et de bonheur. Je la calai dans mes bras. Embrassant son épaule, sa tempe, le dessus de sa tête avec douceur.
Bella et moi c’était tout ça. Un fameux mélange étonnant et détonnant.
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POV de Bella
La vérité venait d'éclater, avec elle tout mes espoirs d'être avec lui. Il allait me quitter encore. Oui, j'allais le payer d'avoir était si intuitive, si direct, trop franche. J'aurai du jouer aux blondes écervelées au lieu de lui dire que j'avais tout compris. Résultat des courses: il me tournait le dos. Il partait. Il m’abandonnait. Il m’aimait d'après lui. Il se battait contre ça depuis un an. Autant que moi, à la seule différence qu'il était plus fort et pas seulement physiquement mais mentalement, car si j'avais su où le trouver, j'aurai couru jusqu’à lui. J'aurai rampé devant lui.
Pouvais-je le faire maintenant? Le supplier de me garder ? Non je ne voulais pas d'une relation comme ça. Il ne voulait pas que je sois sa soumise. Je ne voulais pas être la petite chose suppliante.
Alors tu vas le laisser partir? Tu vas accepter de jamais le revoir car maintenant deux choses sont sûres l’une c’est que c’est un vampire et l’autre c'est que tu es dingue de lui. Vivras-tu sans lui? Survivras-tu sans son corps ? Sans ses bras ? Sans lui?
Non je ne le voulais pas alors je fis un pas vers lui.
Alors qu'il y en avait peut-être encore deux ou trois à faire pour le toucher, le retenir contre moi, j'avais l'impression qu'il y avait un immense gouffre entre nous. Le traversant sur un pont instable. Sur un fil tel un funambule risquant à chaque pas de tomber dans le vide. Mais ça ne serai pas mon corps ou mon cou que je briserai mais mon cœur.
Rien ne serait jamais plus douloureux que se vide que je sentais s'insinuer en moi.
Rien de plus terrifiant. Comme si les ténèbres m’enveloppaient. S'emparaient de chaque morceau qui ne le sentait plus.
- "Edward ne part pas !"
J'avais dis ça tout haut pourtant je ne reconnaissais pas ma voix.
Je fis encore un pas tremblant. Ma vue se brouillait. Étais-je entrain de pleurer? Sûrement mais je ne sentais plus rien, pas même les larmes sur mes joues.
-"Edward ne me quittes pas!"
Encore une phrase. Encore un appel. Soufflé d'une voix d'outre tombe. J'ai mal, je souffre qu'est-ce que ça sera quand il ne sera plus là?
Il n'avait pas bougé. Pourtant j'avais l'impression qu'il était toujours aussi loin. Ou étais ce moi qui n’avais pas réellement avancé.
Il restait inaccessible. Mes supplications n'y faisaient rien.
-"Je suis désolé Bella, je t’aime trop pour te faire ça. Nos vies seraient faites de fuites. De secrets. "
-"Je m’en moque. Si tu s’avais à quel point. "
- " Pas moi. "
-"Edward non ne fait pas ça, ne part pas. Je refuse. "
-"Bella pourquoi ne veux-tu pas comprendre ? Pourquoi ne veux-tu pas être rationnel ? "
- "Qui a dit qu'on devrait l'être ? Si un amour peut être irrationnel c'est bien le nôtre. Tout nous oppose et pourtant tout nous attire. Toi mon sang et moi ton corps. "
-"Tu es une nympho en plus d'être suicidaire ? "
Si c’était une blague ce n’était pas drôle.
-"Non ! seulement accroc de toi. Même ton odeur m’enivre. "
Il fallait qu’il comprenne.
-"J'ai été conçue pour ça. Tout t’attire en moi. C'est le but. "
-"Non une excuse. "
Il détournait toutes mes phrases. Toutes les preuves qu’il ne pouvait pas me quitter.
-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "
-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. »
-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "
-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."
J’aurai voulu qu’il avoue que ma vis lui était précieuse.
-"Au contraire. "
-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie " aussitôt fini cette pléiade mêlant cri et passion. Cette scène mélodramatique, que je m’écroulai à genoux comme ci en disant ses mots j'avais usé tout le restant de force. Je n'avais plus d'air dans mes poumons. Je ne sentais plus mon corps. Je ressentais juste mon cœur battre vite, très vite. Peut-être un dernier élan avant qu’il ne s’arrête.
- « Mon dieu Bella. »
Il était à présent devant moi accroupi me tenant dans ses bras. M’empêchant de sombrer. Agissant comme une bouée. Un phare.
- « Bella pardonne moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps moi qui croyais être assez fort pour partir. »
Il me prit dans ses bras continuant à parler plus pour lui même. Où si bas que je ne comprenais plus rien.
J’avais joué la fille suppliante et ça avait marché c’est tout ce qui comptai pour l’instant.
POV d'Edward
J'aurai dû ne jamais revenir. Écouter ce Quileutes. Ou tout simplement ne pas exister. Car mes simples décisions. Celle que j'avais tout d'abord prise il y a un an puis celle de revenir, allait gâcher sa vie.
Je lui avais tourné le dos pour ne pas être tenté de succomber à ses traits, sa voix déjà trop pleine de désespoir. Echo à ma propre souffrance.
Je devais être le seul à souffrir mais ce n'était pas le cas.
Elle s’était approcher de moi sans jamais me toucher mais je sentais son souffle dans mon dos. Se souffle chaud pour lequel j’étais prêt à renoncer à elle.
-"Tu ne sais pas. Tu ne soupçonnes même pas de quoi je suis capable. "
À chaque phrase que j’aurai pu me servir comme excuse pour ne pas la quitter, je trouvais une parade. Un nouveau plaidoyer.
Tel un avocat pour empêcher son client d’être mener à la mort.
Car que ce soit par moi, pour moi ou à cause de moi. Ses jours étaient comptés.
Comment accepterais-je que la vieillesse ou la maladie me l’arrache ? Comment je la protégerai des Volturi quand ils seront ? Ou pire comment je pourrai continuer à avancer dans ce monde si je lui faisais du mal ?
-"Oh si je le sais car en ce moment, je souffre tellement que je souhaiterai mourir. »
Voilà que c’était encore pire que tout. Je refusais de l’entendre, de l’écouter dire des choses pareilles.
-"Ne dit pas ça, ta vie est précieuse. "
-"Mais pas assez pour que tu veuilles de moi. Elle est précieuse mais pas pour toi."
-"Au contraire. "
Elle comprenait tout de travers.
-" Arrête. Arrête de jouer au martyr. » Sa voix était plus forte, plus sèche. Elle abattait ses dernières cartes. « Tu pourrais être heureux avec moi, tu dis que tu aurais pu être normal à mes côtés. Mais je ne veux pas d'une vie sage et bien rangé. Encore moins une vie sans toi. C'est trop tard Edward en revenant ici tu as fait un choix. Celui de me choisir. Alors ne renonce pas. Pas aussi vite. Pas comme ça. Pas pour de mauvaise raison. Je t’en supplie "
Je l’entendis s’écrouler, je me retournai aussitôt la peur au ventre. Ce que je vis était tout ce que je redoutais. Tout ce que je refusai de voir car il signait ma résignation.
- « Mon dieu Bella. »
Je me précipitai vers elle. La prenant dans mes bras. Essayant de la réconforter.
- « Bella pardonne-moi. Mais si tu savais. Si tu connaitrais toutes mes lois et les risques de les enfreindre, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je t’aime. N’en doute pas. » Je me relevai avec ma belle blessée dans les bras. « Mais je dis ça moi qui me mentais depuis si longtemps, moi qui croyais être assez fort pour partir. Bella, mon cœur, tu es la plus forte de nous deux. Car toi tu as le courage de les affronter, le courage de m’aimer. Pour moi il n’y a aucun risque. Pour toi il y en tant. »
Je voulais la déposer sur son lit mais elle refusa de me lâcher. Je m’installai avec elle. M’appuyant contre la tête de lit. La berçant. La réconfortant. Essayant de la rassurer par mes mots sans rien lui promettre.
- « Bella calme toi, je suis là. »
Elle avait glissé l’une de ses mains sous ma chemise. Caressant, griffant ma peau. Réveillant toutes mes envies. Toutes celles que j’avais refoulées depuis que j’étais rentré dans sa chambre.
Elle releva la tête vers moi. Ses yeux étaient encore rouges par les larmes qu’elle avait versées pour moi, pour nous. Mais ils exprimaient tant de choses.
Je la posai sur son lit me penchant sur elle. Evitant de perdre le contact. Embrassant ses joues. Partageant ainsi se gout salé. Ce gout amer. Car c’était moi qui les avais fait couler.
- « Je t’aime. » lui soufflai-je.
- « Ne me quitte pas. »
- « Chut mon cœur. »
Pourquoi ne pas lui répondre ? Mais c’était peut être mieux ainsi.
Je posai mes lèvres contre les siennes. Savourant leur gout. Elle s’en empara. Bien plus fortement que je l’en pensais capable à cet instant. Agrippant les cheveux dans ma nuque pour intensifier son baiser.
Je me laissai faire.
J’en avais besoin, autant que j’en avais envie. Trop vite, elle se retrouva à bout de souffle. Mais je ne retirai pas mes lèvres de sa peau. La couvrant d’attention. Passant sur sa mâchoire, son cou. Tirant au maximum sur son vêtement pour dévoiler sa peau. Elle haleta. Ne relâchant pas un instant sa prise sur ma tête.
Arrivant à la naissance de sa poitrine. Parfaite et entièrement mienne, je fis glisser mes mains le long de ses hanches, de ses cuisses dont une c’était accrocher à mon corps.
Savourant le contact de sa peau dénudé.
- « Edward. »
Remontant en dessous cette fois-ci du tissu. Que je l’avait vu enfilé. Je passai à côté la naissance de son intimité remontant vers son ventre lui causant un râle d’impatience. Ma main trouva d’elle même son mont. Qui durci très vite à mon contact.
Sa nuisette était de trop. Je la voulais nu maintenant, tout de suite devant moi. Sans plus de chichi, je la déchirai. Faisant crier le tissu ainsi que Bella de surprise.
- « Edward, oui. »
Elle ne voulait pas être sage, je ne le voulais pas non plus. Mais nous devions être prudent son père était encore au salon devant la télé.
- « Chut ma belle. »
Elle me fit un signe de la tête pour me signifier son accord. Je repris alors où j’en étais. Et bien plus encore.
Laissant ma langue s’activer contre elle. Laissant mes dents titiller ses bouts de seins. Elle se mordit la lèvre. Je compris alors qu’elle se retenait de crier. Anticipant son action, je mis un doigt sur sa bouche. Ce que j’anticipai moins c’est qu’elle le mit dans sa bouche exerçant des mouvements dessus. Rendant mon sexe dur et fou de jalousie. Elle bougea sa langue autour de mon doigt comme s’il était la meilleure sucrerie du monde. Je levai les yeux vers ce spectacle, imaginant cette douce torture endurée par mon sexe.
À ce moment précis, elle n’avait rien de sage et j’aimais ça. Jusqu’où irait-elle ? Je ne le savais pas. Mais j’allais le découvrir.
Je reposai sa jambe sur le lit et passa mes jambes de chaque coté de son corps. Elle me regarda faire sans rire dire, s’afférant sur mon index encore et encore. D’une main, je détachai ma ceinture et mon pantalon. Libérant mon chibre rapidement. Le caressant, délaissant son corps, son plaisir pour ne répondre qu’au mien.
Allant étape par étape. Ne voulant pas la brusquer, je la relevai. Ce que je n’avais pas voulu qu’elle me fasse la première fois, j’en avais envie à cet instant précis. S’exécuterait-elle ? Comprendrait-elle mon intention ?
- « Bella tu as toujours le choix. »
Je voulais qu’elle le sache même si j’en mourrai d’envi, je la respectais trop pour la forcer à quoi que ce soit.
Mais elle remplaça ma main sur mon sexe, me laissant la possibilité de caresser le sien. Il était déjà trempé. Elle approcha sa tête. Déposa sa langue sur le bout de ma verge. Pure bonheur. La passa ensuite sur toute ma longueur. Et alors que j’allais insinuer un doigt en ses plis, elle le mit dans sa bouche. Je pouvais sentir ses dents, sa langue, son palais.
On exerça dans un même mouvement des va et viens. Intensifiant mon plaisir et le sien. Mais l’odeur de sa féminité me donnait envie. Tout autant que je ne voulais qu’elle cesse la succion sur mon sexe. Alors dans un mouvement lent, je me mis à sa droite. N’arrêtant en aucun cas mes caresses. Préférant suspendre mon plaisir plutôt que le sien. Je la rallongeai lui demandant d’obéir et de me faire confiance. Je plaçai ma tête vers sa fente et ma queue vers sa bouche. Se donner du plaisir avec nos langues simultanément. Je ne savais pas si elle avait déjà essayé. Mais je voulais lui faire découvrir dans le cas contraire.
Elle le remit dans sa bouche et moi je mis ma langue en elle. Elle ressaierait mon sexe à chaque passage. À chaque morsure. À chaque aspiration.
Je n’allais pas tarder à venir et elle non plus. Pas à se rythme. Mais je ne voulais surtout pas refréner mon envie. Car c’était toute cette passion qui m’avait fait revenir à elle.
On explosa en même temps. Dans une explosion de jouissance et de bonheur. Je la calai dans mes bras. Embrassant son épaule, sa tempe, le dessus de sa tête avec douceur.
Bella et moi c’était tout ça. Un fameux mélange étonnant et détonnant.
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lundi 10 mai 2010
Une nuit qui change tout Chap 8
POV d'Edward
Se lever, se laver, se raser, manger, même avancer étaient devenus des gestes machinaux et sans sens. Mais depuis deux jours, je le faisais avec un léger sourire. Toute ma famille, surtout ma sœur, s'en étaient rendus compte quand j'étais venu diner chez mes parents suite au coup de fil que j'avais passé à ma mère comme je l'avais promis à mon père.
-"Qui est-ce ? Je la connais? Une collègue? Allez dis-moi Edward? Ste plait fais ça pour ta petite sœur chérie. "
-"Non Alice pas maintenant, pas tout de suite. Sinon tu vas t'en mêler et je ne veux pas aller trop vite avec elle. "
- « J'avais raison, il y a une fille. » fit elle en criant et sautillant partout tapant des mains comme une otarie.
-"Alice lâche ton frère avec ça, il a le droit d'avoir un jardin secret. "
-"Mais maman ! je veux savoir. Tu ne comprends pas toi. C'est important. " (N/Yoro: Une vraie gamine lol)
-"Pour qui Alice? "Lui demandais-je, agacé.
-"Pour moi bien sûr. Je veux savoir ses goûts pour mes journées shopping. Peut-être préfère-t-elle les slips aux boxers ou même les strings. "
-"Et pourquoi crois-tu ça ? De toute manière nous n'en sommes pas là, je te l'ai dit, je veux prendre mon temps. "
Il fallait que je trouve un moyen de changer de conversation.
-"Et tu en es où avec Jasper? Vous avez trouvé la maison de vos rêves? "
-"Ne m'en parles pas. Tout ce que j'aime, il déteste et tout ce que je hais, il adore. "
C'était gagné. Le restant de la soirée fut porté sur les maisons et appartements qu'ils avaient visité, une chance que Jazz n'était pas là sinon il m'aurait tué.
Mais ce matin, c'était pire, car ce soir je la reverrais. Ce soir, elle sera ici, dans mon appartement. J'avais prévu de lui faire la cuisine. Simple et équilibrée. Quiche /salade. La seule chose mangeable que savais cuisiner.
J'allais surement compter les heures, les minutes, voire même les secondes avant de sonner à son interphone et entendre sa voix. Je me faisais pathétique. Mais j'aimais ça. J'aimais ressentir ça à nouveau.
Mais pour l'instant, je devais me dépêcher. Je devais remettre mon appart au propre. Je n'étais pas bordélique, je savais où chaque chose se trouvait. J'avais seulement une façon de ranger bien personnelle. Ouais en fait c'était un bazar organisé.
Je commençai par le salon. Autant ranger par le vide. Tout d'abord la pile de programme télé dont certains étaient encore emballés. Je m'étais abonné pour faire plaisir à ma sœur. Un cadeau était offert avec. Ne me demander pas quoi, je ne m'en souviens plus. Mais depuis, chaque semaine, j'en recevais un systématiquement dans ma boite aux lettres. Quand j'avais le temps, je lisais les blagues dessus ou le dernier potin. Mais pas plus, tous ce que je devais savoir, je le savais grâce à mon frère. Car dès qu'il y avait un bon match à la télé, il venait squatter.
Puis fut le tour de la tournée avec ma panière à linge sale. À ma grande surprise, il n'y en avait pas tant que ça, Alice était déjà surement passée.
C'est là que je me suis aperçu qu'ils étaient toujours là pour moi, même sans que je ne le veuille ou ne m'en rende compte. Je voulais que Bella intègre cette vie elle aussi. Ma vie. Ma famille.
Je continuai à ranger tout en pensant à elle. Ce qui fit passer l'heure assez rapidement.
Je pris une douche et mis des vêtements simples. Un jean clair, délavé par endroits et un tee-shirt noir assez moulant avec un col en v. Je coiffai mes cheveux juste pour le fun car je savais qu'ils se replaceraient de la même façon une fois secs.
Un dernier regard dans la glace et je filai dans l'entrée. Je Pris au passage ma liste de course, mes papiers et mes clefs de voiture. L'ascenseur fut ma dernière épreuve car il mit un temps fou à remonter. La flèche clignotait au 2nd en me narguant.
Une chance, il n'y avait pas beaucoup de circulation, enfin pour cette heure. J'arrivai donc rapidement et à l'heure devant son palier. Je sonnai à peine qu'elle me répondit qu'elle descendait.
Je retournai à ma voiture, m'appuyant dessus pour l'attendre.
Elle franchit très vite la porte de son immeuble.
Je me redressai en là voyant. Elle était sublime. Elle portait un jean tout comme moi et un petit corsage fin.
- « Salut ! »
- « Salut ! » me répondit-elle sur le même ton. Se rapprochant de moi.
Je me penchai vers elle et vers ses lèvres. J'en avais rêvé depuis le jeudi soir. Depuis ce premier baiser, de recommencer.
Il ne fut pas long mais très agréable.
- « Prête à me suivre ? » lui demandai-je alors qu'elle était encore contre moi.
- « Prête. »
Je lui ouvris la portière, la laissant s'asseoir.
Je fis le tour et pris la direction du supermarché.
Quand je me garai sur le parking, elle me regarda d'un air amusé.
- « Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une halte. »
- « Pas de problème. Tu sais qu'un caddy révèle bien des choses sur son propriétaire ? »
- « Cette fois-ci, il apprendra à qui voudra bien le voir que j'invite chez moi une charmante personne. »
Elle se mit à rougir.
Nous rentrâmes dans le magasin. Il n'était pas très grand mais c'était suffisant pour y trouver mes quelques ingrédients.
Nous nous dirigeâmes vers le rayon légumes. Elle alla d'un coté du stand et moi de l'autre. Sa main caressait les fruits avec désinvolture. Par moment, je captais son regard. Un sourire. Me concentrant aussi bien que je le pouvais sur ma tache.
- « Préfères-tu les tomates rondes ou en grappes ? »
- « Je n'ai pas de préférence. Mais j'aime bien les tomates cerise. » Elle en prit une de l'étalage et après l'avoir frottée dans ses mains, elle la mit en bouche.
- « Va pour des tomates cerises. »
J'en pris des rouges et des jaunes. Surtout si elle les mangeait toutes comme ça.
Nous tournâmes ensuite dans le rayon frais.
- « Tu as besoin de quoi ? »
- « Crème fraiche, gruyère… » Lui récitant ma liste.
Quand un homme passa à coté de moi.
Elle se pencha à mon oreille.
- « Tu vois ce que je t'ai dit. Lui par exemple c'est un célibataire endurci. Il sait exactement ce qu'il lui faut. Bière. Chips. »
- « Ok et toi dans ton caddy il y aurait quoi ? »
- « Un peu de tout et n'importe quoi. Mais une chose y est toujours. »
- « Quoi ? »
- « Une bouteille de Coca-Cola. »
- « Oki et tu vois comment mon caddie habituel ? »
- « Peut-être le même que celui qu'on vient de croiser ? »
- « Non ça c'est plutôt Emmett avant de venir chez moi. »
- « Alors c'est quoi le tien ? »
- « Mmm plats à réchauffer. Ou des choses simples. En faites, je ne fais pas trop attention à ce que j'achète. »
Surtout que ces dernier temps ce n'était pas moi qui faisais les courses pour remplir mon frigo. Mais je ne voulais pas lui dire que depuis que je n'avais plus de nouvelles d'elle, j'étais devenue une vraie loque, un zombi.
Les courses se rythmèrent au contenu des caddies des clients du magasin. Tantôt light. Tantôt accroc à la caféine. Des fois, il était même drôle de regarder le caddie avant d'en découvrir son propriétaire. Comme celui rempli de pruneau et de pain complet. On pensait voir sortir une vielle dame de derrière le rayon bio mais c'était un homme la trentaine maxi, costume cravate qui en sortait avec des gélules. Sûrement pour faciliter le transit.
Ce qui nous fit rire jusqu'à la caisse.
- « Le pauvre son boss doit tellement lui mettre la pression qu'il est tout coincé. »
Elle avait la façon de le plaindre qui me fit exploser davantage.
Une fois les courses rangées dans le coffre, nous étions de nouveau en route. Elle allait découvrir mon chez moi. Il ne lui évoquerait rien car elle n'était jamais venue. Mais nous y allions pour lui construire de nouveaux souvenirs.
Arrivés devant ma porte, un stress m'envahit, une angoisse. Et si mon appart ne lui plaisait pas ? Je savais qu'il faisait très garçonnière, ma sœur n'arrêtait pas de me le répéter mais je voulais changer de style après ma rupture avec Tanya. Nous avions quitté l'école ensemble, nous étions mis en ménage, et je n'avais pas eu ma période rebelle. Je ne l'étais pas plus maintenant mais avec cet appart j'avais un peu ma revanche.
- « Prête à découvrir mon antre ? »
- « Oui si tu as pris la peine de tout cacher. »
Je la regardai avec un sourcil relevé. À quoi pouvait-elle penser ?
- « Ne me dit pas que tu ne possèdes pas de revues ou de films… tu vois ce que je veux dire ? »
- « X c'est ça ? »
- « Oui enfin… oui. » elle devint rouge comme jamais. Elle secoua la tête, se demandant sûrement d'où lui venait une idée pareille, en tous cas, c'est ce que moi je pensais.
- « Rien à craindre de ce côté là. Je n'aime pas ce genre de lecture. »
- « Ok. »
Je tournai la clef dans la serrure, étouffant un rire sur sa répartie.
- « Bienvenue dans ma demeure. » fis-je en ouvrant la porte.
- « Wouaaaaa. »
- « Tu aimes ? »
- « Qui n'aimerait pas ? C'est très masculin mais si classe. »
Elle fonça vers ma cuisine qui ne se démarquait de mon salon que par un bar en alu arrondi. Elle était toute en alu et rouge laqué.
- « Et ta cuisine ! »
- « Ça c'est plus ma mère. Moi un micro onde et un frigo me suffit. »
- « C'est du gâchis. »
- « Tu peux t'en servir quand tu veux. »
- « Bien sûr et comme ça tu aurais une personne pour te faire à manger. Je ne suis pas idiote. »
Je posai mes courses sur le bar.
- « Je pourrais peut-être te convaincre ? »
- « Essaye toujours ! »
Je fouillai dans un tiroir pour en sortir deux tabliers.
- « Commençons de suite alors. » lui dis-je en lui en tendant un.
Ils étaient simples sans froufrous, seule exigence que j'avais eue auprès de ma sœur.
Même si la salade était en sachet, il fallait quand même couper les tomates. Ce que je demandai à Bella de faire, commençant la préparation de ma quiche.
Un saladier et un fouet plus tard, j'étais prêt. Le système de tout mélanger me plaisait. C'était assez simple.
Le plus dur fut peut-être les œufs. Un se renversa sur le comptoir. L'autre la coquille plongea dans le saladier. Mais j'y arrivai quand même sous les applaudissements de ma belle. Je lui fis une légère révérence, et repris ma mixture. Les lardons et le gruyère partirent rejoindre les œufs battus.
- « Aucune catastrophe quel miracle ! »
- « Mais attends la suite, j'ai un affreux tic avec la farine. »
- « Comme ? »
- « Celui-ci. » j'en pris un peu entre mes doigts et l'envoyai vers elle.
J'attendis sa réaction, qui me surprit.
- « Tu n'aurais jamais dû faire ça. »
Elle plongea la main dans le sachet et en sortie une poignée qu'elle me jeta dessus. Ça tourna très vite vers une bataille. Les rires flottaient dans la cuisine, à travers des cris et des attentions ou des tu vas me le payer.
Un moment, nous fumes si proche que je lui versai le reste du sachet sur la tête. Elle était collée contre la porte du frigo, moi contre elle, la bloquant de mon corps. Je pouvais ressentir une chaleur. Une sorte de courant électrique entre nous. Une tension qui ne faisait que grandir. J'avais mes mains sur ses hanches pour l'empêcher de se sauver, de m'échapper mais là à la tenir ainsi je n'avais qu'une envie … l'embrasser.
La scène semblait s'être arrêtée. Le temps s'était figé. Attendant quelque chose que je voulais, peut-être même qu'elle le voulait ? Mais comment le savoir ? Je ne l'avais pas quittée des yeux, y cherchant une réponse. La réponse. Son consentement. M'approchant de ses lèvres lentement si lentement que je me demandais même si je bougeais vraiment.
POV Bella
Cette semaine m'avait paru une éternité. Entre le manque d'Edward, le café qui ne désemplissait pas et les avances à répétition de Mike, je n'en pouvais plus. Tous les soirs après le travail, il essayait de m'inviter à boire un verre, et je devais redoubler d'imagination pour trouver une excuse pour refuser son invitation, à force je ne savais plus quoi lui dire. Il était vraiment temps que je pense à changer de boulot.
Après cette longue fin de semaine, le samedi arriva enfin. Je me levai de bonne humeur, mais un peu stressée également. Comment allait-ce se passer? Allions nous aller un peu plus loin? J'en crevais d'envie, mais le voudrait-il aussi? Et s'il avait changé d'avis, qu'il ne voulait plus de moi? S'il appelait à la dernière minute pour annuler? Je ne sais pas comment je réagirais s'il ne voulait plus de moi. Je m'étais attachée bien trop vite à cet homme. Il fallait que je me calme.
Je soufflai un bon coup et sortis du lit. Il était dix heures. Je fis rapidement le ménage dans mon appart, histoire de m'occuper, mais vu que j'avais déjà rangé jeudi dernier, j'eus rapidement terminé. Je me préparai rapidement à déjeuner et mangeai sur le pouce. N'ayant rien à faire l'après midi, je me posai devant la télé et zappai. Je tombai sur un film qui me plut et le regardai jusque seize heures. Je me décidai alors à commencer à me préparer. J'optai pour un bain afin de me relaxer.
Je restai une demi-heure dans un bain débordant de mousse parfum fraise. C'est détendue que je sortis. Je me dirigeai vers mon armoire afin de voir ce que j'allais porter ce soir. J'optai pour un jean slim et un corsage bleu nuit. Je m'habillai et retournai à la salle de bain afin de voir les derniers détails. Je commençai par la coiffure. Je m'emparai de mon fer à lisser. Je ne l'utilisais que très peu, mais j'avais envie de faire un effort pour Edward. Ça en valait la peine, il en valait la peine. Après avoir lissé mes cheveux, je m'emparai de mon crayon Kohl. Je noircis mes yeux et reposai le crayon. Cela suffirait niveau maquillage.
Quand je sortis de la salle de bain, il était déjà dix-huit heures trente. Je crois bien que je n'avais jamais passé autant de temps dans la salle de bain. Edward devait arriver dans une demi-heure. Je retournai devant la télé et zappai, mais il n'y avait rien d'intéressant à cette heure-ci. Je finis par empoigner le programme télé afin de lire les blagues, puis commençai un mot croisé. L'interphone retentit alors que je remplissais la dernière case de mon mot croisé. Je me ruai dessus.
"Allo?"
"C'est Edward!"
"Ok, je descends!"
Je me dépêchai de m'emparer mon sac et mes clés et sortis de mon appartement. Une fois sortie de l'ascenseur, je me dirigeai d'un pas rapide vers l'extérieur. C'est en ouvrant la porte de l'immeuble que je le vis. Mon cœur se mit à palpiter, il était si beau, ainsi appuyé contre sa voiture, vêtu de son jean et de son col-V noir. Cet homme était un dieu grec, ça devrait être interdit d'être aussi beau!
Je me rapprochai de lui, le saluant.
Faîtes qu'il m'embrasse encore, faîtes qu'il m'embrasse encore!
Je le regardai dans les yeux, attendant qu'il fasse le premier pas. Je le vis se pencher et se rapprocher de mes lèvres. Oh oui, il allait m'embrasser!
Ses lèvres touchèrent brièvement les miennes. Du moins, trop brièvement à mon goût. J'aurais aimé qu'il dure un peu plus, mais Edward s'écarta. Il me sourit en ouvrant la portière, et m'invita à monter dans sa voiture. Je m'installai et me laissai conduire. Je fus surprise qu'il m'emmène au supermarché. Mais après tout pourquoi pas, ça pourrait être amusant.
La ballade au supermarché fut en effet divertissante, entre les analyses des contenus des différents caddys sur notre chemin. Certains nous avaient provoqués de grands fous rires, notamment celui de cet homme de la trentaine qui sortait du rayon bio.
Une fois les courses terminées, nous nous dirigeâmes vers l'appartement d'Edward, où je n'étais jamais allée, ou du moins, pas depuis que je l'ai retrouvé. Qui sait, peut-être y étais-je déjà allée à l'époque. J'avais le secret espoir qu'il m'aide à retrouver mes souvenirs…
Finalement, l'appartement ne me disait rien, je n'avais pas cette impression de déjà-vu que j'avais ressenti dans le bar, mais je l'adorais! La cuisine plus particulièrement, elle était géniale! Je pourrais passer des heures à cuisiner dedans! En plus dans les tons alu et rouge, tout ce que j'aimais!
Il me tendit un tablier, que j'enfilai rapidement, puis nous nous mîmes au travail. Je m'occupais de la salade tandis qu'il préparait la quiche. Je l'observai parfois en catimini, il était concentré sur sa tâche, tentant tant bien que mal de casser ses œufs, ce qui me fit sourire. Une fois que j'eus fini ma salade, je me tournai vers lui.
- « Aucune catastrophe quel miracle ! »
- « Mais attends la suite, j'ai un affreux tic avec la farine. »
- « Comme ? »
- « Celui-ci. » Je n'eus pas le temps de dire ouf que je reçus la poudre blanche en pleine figure.
Alors là, il allait me le payer! Je lui fis un sourire en coin et sonnai les hostilités.
- « Tu n'aurais jamais dû faire ça. »
Je plongeai la main dans le sac de farine et la lui balançai. Il eut l'air surpris de ma réaction, il resta figé quelques secondes avant de riposter.
-"Tu vas me le payer Edward!"
Je ripostai à mon tour, enclenchant la bataille. Nous finîmes tous blancs, nous ne pouvions vraiment dire qui avait gagné la bataille tellement nous étions l'un comme l'autre recouverts de farine. En tous cas, le paquet était vide, c'était râpé pour la quiche, même si je m'en souciais peu à ce moment-là…
Nous étions collés l'un à l'autre, moi dos au frigo et lui me bloquant de son corps. C'était comme si le temps s'était arrêté. Je le voyais fixer mes yeux puis mes lèvres, puis faire plusieurs fois l'aller retour, comme s'il hésitait.
Au diable l'homme qui faisait le premier pas! Je me jetai sur ses lèvres, l'embrassant avec passion. Je laissai mes mains s'aventurer dans ses cheveux recouverts de farine, tandis que je passai ma langue sur ses lèvres pour demander l'accès à sa bouche, qu'il me donna automatiquement. Il sembla reprendre confiance en lui, car ses mains se firent plus baladeuses.
Je laissai mes mains descendre jusqu'en bas de son T-shirt, les passant en dessous, caressant son dos à même la peau, les passant ensuite sur ses abdominaux, depuis le temps que j'en rêvais!
Je voulais en découvrir plus, je commençai à tirer son T-shirt vers le haut. Comprenant mon intention, nos lèvres se séparèrent et Edward recula, il leva les bras afin de m'aider à le retirer. Je posais mes lèvres dans son cou, récoltant la farine qui y était, et descendis progressivement vers sa poitrine, titillant ses tétons de ma langue, léchant, suçant, aspirant, mordillant, n' en ayant jamais assez. Après avoir accordé une attention particulière à ses mamelons, je descendis vers sa ceinture abdominale, vers ce v si sexy. Dans le feu de l'action, je me mis à genou laissant ma langue dériver. Je déposai des baisers autour de son nombril, m'en rapprochant de plus en plus, jusqu'à passer ma langue dessus.
Je m'apprêtais à m'attaquer à sa ceinture quand il me releva par les aisselles. Il passa ses mains sous mes fesses et me souleva. Je serrai sa taille de mes jambes et me laissai porter, il s'attaqua à son tour à mon cou. Nous traversâmes son appartement, butant dans quelques murs au passage. J'en avais rien à faire d'avoir des bleus du moment qu'il ne s'arrêtait pas. Je me retrouvai allongée sur une surface moelleuse, le lit d'Edward sûrement. Je n'y fis pas plus attention car ses lèvres m'envoutaient.
Je ne faisais plus attention à rien, si ce n'est la sensation de ses lèvres sur ma peau. Il tira sur les bords de mon corsage. Je me redressai et le déboutonnai afin de l'aider, ne quittant jamais son regard brulant. Je restai en position semi-assise, le temps qu'il libère également ma poitrine de son carcan.
À peine les deux vêtements retirés qu'il fondit sur ma poitrine, ses lèvres se posèrent sur mon sein droit, tandis qu'il flattait le gauche de sa main. J'étais au paradis. Je n'aurais jamais cru que telle sensation pouvait exister. Au bout d'un moment, il le délaissa pour s'occuper du second. Je pensais que c'était la meilleure sensation du monde jusqu'à ce que je sente sa main s'insinuer dans mon string, effleurant ma féminité. Je n'avais même pas remarqué qu'il avait ouvert les boutons de mon jean. Je me cambrai afin de lui faire comprendre mon accord et de rapprocher sa main de mon intimité qui ne demandai que ça. La sensation était vraiment exceptionnelle.
Sa bouche quitta mon sein gauche pour retrouver la mienne. On se livra un combat sensuel, un combat qui attisait se feu qui me rongeait de l'intérieur. J'y sentais encore le goût de la farine mais je m'en fichais. Sa main cajolait mon bouton d'amour, faisant des cercles avec son pouce, tandis qu'un doigt me pénétrait. Je me cambrai encore plus, gémissant contre sa bouche, car en ce moment c'était tout ce qui comptait, lui, sa main, ses lèvres, sa langue.
Un deuxième doigt vint rejoindre le premier dans mon intimité. Le rythme de ses cercles s'intensifia. Mais trop rapidement, je n'en pus plus, j'avais besoin de sortir toute cette tension. Je vis des étoiles, mon corps s'arqua, trembla et je criai ma jouissance, étouffée par les lèvres d'Edward.
Je me laissai retomber sur le lit, en nage. Je mis quelques secondes à reprendre contact avec la réalité. Une fois fait, je repoussai Edward de sorte à ce qu'il soit sur le dos et m'installai à califourchon sur lui. Recommençant à l'embrasser. Je pouvais sentir son désir contre ma cuisse. Je laissai descendre mes mains qui étaient jusqu'à présent sur son torse, vers l'objet de ma convoitise. J'allai m'attaquer à sa ceinture, quand deux mains me retinrent.
- "Bella, c'est un peu tôt pour aller plus loin ? Tu ne crois pas?"
Je hochai la tête, j'avais vu dans son comportement qu'il souhaitait prendre son temps, néanmoins…
- "Laisse-moi au moins te rendre la pareille."
- "T'es pas obligée."
Je lui fis une petite moue afin de le convaincre.
- "S'il te plait."
Il ne dit plus rien et relâcha mes poignets. Je m'activai à dénouer sa ceinture, puis fis sauter les boutons de son jean. J'empoignai le bord de son vêtement, que je tirai vers le bas en même temps que son boxer. Je ne me reconnaissais plus mais la découverte de son corps inhibait tous mes tabous et réticences. Je restai quelques temps émerveillée à la vue de son membre qui érigeait vers moi.
Je secouai la tête pour sortir de ma léthargie et m'emparai de son sexe, débutant un lent va-et-vient. Il était doux et surtout tout à moi. Je passai mon pouce sur le bout, récoltant un peu de liquide pré-éjaculatoire. Edward était allongé, les yeux mi-clos, il gémissait. J'intensifiai mon mouvement, augmentant la cadence resserrant mes mains sur sa verge. Je m'emparai de ses bourses avec ma main libre, ce qui fût le coup de grâce pour Edward, qui se cambra en hurlant, tandis que la source de son plaisir jaillissait hors de lui.
Je me penchai vers lui pour l'embrasser. Il me donna rapidement l'accès à sa bouche, et nos langues bataillèrent peu après. Edward interrompit, à mon plus grand regret, le baiser, afin de nous permettre de reprendre notre respiration, avant de m'attirer contre son torse et de m'embrasser sur la tempe.
- "Là je crois vraiment qu'on en a fait assez pour aujourd'hui. On a tout notre temps pour en découvrir plus! " Souffla-t-il à mon oreille.
- "T'as raison. Par contre pour notre quiche, je crois que c'est râpé…"
- "En effet…" Dit-il en riant."On peut toujours se faire ce DVD? Je vais nous chercher de quoi grignoter."
Je lui souris puis l'observai de dos sortir nu de la chambre. Il revint deux minutes plus tard, un saladier plein de chips et un DVD à la main. Il me le tendit. C'était Shakespeare in love.
- "Ça te va?"
- "J'adore ce film!" Dis-je avec un grand sourire.
Il reprit le DVD et le mis dans le lecteur. Je me penchais pour attraper mon T-shirt quand Edward se retourna.
- "Bella… Ça te dirait de rester dormir? Je pourrais te prêter un de mes T-shirt pour la nuit."
Il était tellement timide que s'en était trop mignon. Sa proposition me tentait énormément, alors pourquoi dire non?
- "Allez, passe moi ce T-shirt que je sois plus à l'aise dés maintenant." Répondis-je avec un grand sourire.
J'adorais ce film, mais je devais avouer que je n'étais pas concentrée. Peut-être était-ce les papouilles que me faisait Edward le long du bras, ou son odeur, ou les mots doux qu'il me susurrait à l'oreille, en tous cas, si je n'avais jamais vu le film auparavant, j'aurais été incapable de dire de quoi ça parlait. Je me sentais tellement bien que je m'endormis dans ses bras avant la fin du film. Je rêvai cette nuit encore d'Edward, mais ce qui changerait, c'est que demain matin, je me lèverais à ses cotés…
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