vendredi 23 juillet 2010

Aujourd'hui... Chapitre 12

Chapitre 12 Sans toi je ne suis rien

POV d'Edward

Elle dormait quand je l'avais quitté cette nuit, enfin ce matin très tôt car il fallait que je chasse. Le sang dont j'avais envi et qui m'appelait lui était précieux. Moi je pouvais m'en contenter d'autre.

J'avais trouvé un papier et un stylo sur son bureau. Je n'avais pas pu d'ailleurs m'empêcher de regarder la moindre chose sur celui-ci. Des cours. Des livres. Un ordinateur. Et un morceau de photo. Un seul. Mais suffisant pour que je sache ce qu'elle avait été. Qui elle représentait. Jacob black. Il n'y avait aucun doute pour moi.

Posant mon mot sur l'oreiller à côté d'elle, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète avant de sauter par la fenêtre et courir à travers bois. Partout la même odeur. Celle des loups. À croire qu'il avait marqué son territoire comme les chiens le font, ce qui me fit rire.

Ma chasse finie. Je parti me changer. Pris la clef de ma Volvo, il n'allait pas tarder à être l'heure.

Quand j'arrivai devant chez elle, il était là. Dans le petit bois derrière chez les Swan. Ces pensées étaient déchainées, pleines de peur, de colère et d'amour. Il l'aimait et ne souhaitait qu'une chose : la protéger, l'éloigner de moi. Mais ce n'était pas à lui de choisir comme ce n'était pas à moi de le faire. Elle devait prendre ces propres décisions. Je l'avais compris cette nuit. Je la laisserai décider. Trouver par elle même une raison de me quitter.

Je me concentrai sur les pas et la respiration de Bella dans la maison. Elle allait franchir la porte.

Quand son téléphone sonna, je compris très vite qui c'était, j'entendais la conversation et les pensées affolées du loup.

Elle sait, ce n'est pas possible. Comment peut-elle rester avec alors qu'elle sait ?

Mais le reste de la conversation me fut moins agréable.

Que ça soit la partie où elle voulait éclaircir un point avec Jacob ou le moment où ils parlaient de leurs sentiments. Elle ne l'aimait plus. Mais l'amour est-ce un sentiment qui peut s'effacer ? N'est ce pas indélébile et irréversible ? Peut-on ne plus aimer une personne du jour au lendemain ?

Je n'en étais pas certain.

La conversation pris fin et très vite la porte s'ouvrit. Je ne bougeai pas. Même si j'aurai pu faire comme dans ces films romantiques : courir vers elle tellement j'avais hâte de la serrer contre moi. Sentiment de possession.

Voyant son état de léthargie. J'avançai ne tenant plus. Ruinant ma patience.

J'entendais son ami grogner dans les fourrés.

Il allait grogner pour quelque chose. Je m'emparai de son cou. Il était prêt à bondir.

-"Bonjour. " Lui dis-je sans me décoller d'elle. Bien au contraire.

Lâche là si tu ne veux pas que je te tue sur le champ.

-"Je vais arrêter de t'embrasser car ton ami n'apprécie pas. "

-"Moi oui. "

Sa remarque me fit rire.

Je lui pris ses affaires et la guida vers la voiture.

-"Allons-y ou tu vas être en retard. "

-"Je m'en moque. "

-"Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre. "

-"Tu as entendu ma conversation avec Jacob ? "

-"Oui. " Bien sûr que j'ai entendu !

-" Excuse-moi. "

-"Je ne t'en veux pas Bella. Tu l'as aimé et je peux le comprendre. Enfin non. Mais je ne peux pas t'obliger ou m'obliger à croire le contraire. "

-"Dit l'homme au mille conquêtes. "

-"Oui mais il n'y a eu que toi dans mon cœur. "

-"Au contraire de ton lit. De tes bras. De ton corps. "

-"Est-ce si important ? Ou plus important que les sentiments ? " Je voulais qu'elle comprenne ce qu'elle représentait pour moi.

-"Peut-être pas pour vous, Alice me l'a fait comprendre, mais pour moi oui. "

-"Alors je peux te faire une promesse. Tu seras à partir de ce jour la seule. Je te promets fidélité. Quoi qu'il arrive. Il n'y en aura plus jamais d'autre. ….Je t'aime. "

Me penchant vers elle, alors qu'elle était assise, pour m'emparer de ses lèvres.

Je la relâchai ne souhaitant pas la mettre en retard.

On resta silencieux pendant tout le trajet. Profitant seulement de la présence de l'autre.

-"Tu vas être en retard mon ange. " Dis-je voyant qu'elle ne sortait pas de la voiture.

-"Viens avec moi. "

-"Tu veux que je m'inscrive ? Je peux, tu sais. Légalement, j'ai 17 ans. "

-"Et officiellement ? "

-"Officiellement. Je suis né en 1918. "

-"Wow. "

-"Est ce que ça change quelque chose?"

-"Non. Rien. Espérais-tu le contraire ? "

-"Peut-être. "

Elle resta silencieuse.

-"Alors je m'inscris ? "

-"Quoi?" elle n'était plus là.

-"Dois-je aller au secréterait pour m'inscrire ? " Lui répétais-je.

-"Non. Je te veux qu'à moi. Si tu viens avec moi au lycée. Je devrai arracher trop d'yeux. "

-"Jalouse. "

-"Oui car je t'aime. "

-"Moi aussi Bella et j'en ai que faire de toutes les autres, il n'y a que toi. "

-" Embrasse-moi. "

Elle ne me laissa pas répondre qu'elle était grimpée sur moi.

La sonnerie du lycée retenti et Bella souffla.

Elle sorti de la voiture.

-"Bella?"

-"Oui? "

-" Donne-moi ton numéro. "

-"0602272975. Tu ne notes pas ?"

-"Il y est gravé à jamais. " Lui indiquant ma tête.

Je la regardai partir. Remonter l'allée. Déjà elle me manquait.

Je lui envoyai aussitôt un message.

Je t'aime

E

Je reçu très vite une réponse.

Pas autant que je t'aime

B

Ça c'est impossible pensai-je. Je jetai mon portable sur le siège qu'elle occupait deux minutes plus tôt et parti sur les chapeaux de roues. Ne sachant pas trop où aller ni quoi faire.

D'habitude, je vagabondai. Expérimentait de nouvelles choses. Mais là je voulais être sage. Je venais de faire une promesse. Et ce n'était pas à la légère. Bien au contraire.

J'aurai tant voulu avoir Alice avec moi. Lui demander conseil. Mais je savais qu'elle lutter avec ma famille pour leur faire comprendre mon attirance pour une humaine.

Je fus très vite aux limites de la ville. Il y avait le poste de police en face de moi. Celui où son père travailler. Je me demande si son père verrait d'un bon œil notre couple. Surement pas. Quel père le serait ? Un vampire pour gendre. Un sans vie. Un risque constant pour son unique fille.

Je restai un moment perdu dans mes pensées les mains sur le volant à ressasser toutes mes peurs. Mes doutes sur le bien fondé de notre relation.

11h : il restait plus de quatre heures avant de la revoir. Impossible. J'avais besoin d'elle pour oublier.

Je repérai le magasin qui me permettra de lui faire une surprise.

POV de Bella

Qu'es ce qui est pire ? Deux heures de math ou les questions incessantes de Jessica.

Franchement je ne sais pas. C'est surement pour ça que j'essaye de me planquer derrière les cassiers.

-« Bella ! Je te cherchai partout ! »

- « Ah ? »

- « Tu ne m'as pas répondu. »

- « C'était quoi la question ? »

Elle me foudroya sur place.

- « Enfin voyons The question du siècle. Qui était ce beau gosse dans la voiture ce matin ? »

-« Un ami. »

- « Mais bien sur. Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu. Bella on n'embrasse pas ces amis comme vous vous êtes embrassés. »

- « C'est tout nouveau entre nous et je ne veux pas que ça s'ébruite. »

- « Bas c'est bon quand tu n'habites pas Forks les secrets. Mais ici tout ce sait. »

Malheureusement elle disait vrai. Peut-être même que Mme Newtown avait déjà fait un contre-rendu à Charlie.

- « Alors comment il s'appelle ? Comment tu l'as rencontré ? Est ce qu'il embrasse bien ? »

Je me pinçai les lèvres n'osant pas répondre à cet interrogatoire éclair. Oui il embrasse bien même mieux que ça mais pour notre rencontre quoi dire ? Il m'a juste invité à une orgie.

J'allais commencer par son prénom quand mon téléphone sonna.

Je me reculai de Jess la commère de service et répondis.

- « Oui ? »

- « Que fais-tu à ta pose de midi ? »

- « À part manger ? Rien. Pourquoi ? »

- « Parfait alors je t'attendrai derrière votre terrain de sport. »

- « Ok. À midi alors. »

- « Je t'aime. »

- « Moi aussi. »

Je n'étais pas très causante mais ce lycée avait trop d'oreille. Je me demandais ce qu'il avait prévu mais le principal était d'être avec lui plus tôt.

Les cours reprirent. Mais le prof de français ne retint pas mon attention. Mon cerveau était plein d'images d'Edward et moi.

Gribouillant mon cahier machinalement.

La cloche me fit sursauter faisant répandre ainsi toutes mes affaires. Ça déclencha les rires et la sympathie de Mr Russel. Enfin jusqu'au moment où il vit mon cahier de cours.

-" Il ne me semble pas d'avoir parlé des personnages des sœurs Brontë Melle Swan. "

-"Comment ?"

-" Votre cahier est recouvert du même prénom. "

J'avais écrit encore et encore son prénom sur ma page.

Edward. Edward. Edward.

Le prof ferma mon cahier sans rien ajouter et me le tendis.

Sans doute mes années de bons résultats jouaient en ma faveur. Je glissai le tout dans mon sac et me redressa. Il n'y avait plus que nous deux dans la salle. L'heure du déjeuner était plus forte que tout. Je m'excusai encore et filai vers le terrain.

Je ne mis pas longtemps avant de l'apercevoir adosser à un arbre.

Il m'accueilli avec un immense sourire.

- "Tu m'as manqué. "

-"Toi aussi. Va falloir revoir mon refus de t'inscrire, je ne tiendrai jamais jusqu'en juin à ce rythme. "

-"Ça sera avec joie. "

Il me tendit la main et on se glissa dans les sous bois. J'espérais que ça ne soit pas une randonnée qu'il avait prévu.

On avait parcouru une bonne centaine de mètre quand je vis une couverture posée sur un tronc déraciné.

-"Le déjeuner de Melle est servie."

-"Merci. "

Je m'installai entre ses jambes me servant de son buste comme appuis. Je pouvais sentir le froid de son corps à travers son pull. Mais je m'en fichais car j'étais bien.

Il s'empara d'un Tupperware. Qu'il ouvrit. C'était une assiette digne d'un restaurant cinq étoiles. Il me tendit une fourchette.

-"Bon appétit mon amour. "

-"Merci. C'est toi qui a cuisiné ?"

-"J'aurai bien voulu mais sur ce coup je n'ai fait que choisir sur une carte. "

-"C'est merveilleux. "

-"Goute avant. "

Je secouai la tête. Ne sachant même plus me servir d'une fourchette, je restai sans bouger. Il me prit la fourchette des mains et tout en tenant l'assiette, il prit un morceau d'avocat et de crevette et me l'approcha de la bouche.

Je glissai mes lèvres sur le couvert. M'emparant de ce fin gourmet.

-"Succulent. "

Je continuai par moi même à me nourrir. Lui posant des tas de question sur sa matinée. Il m'avoua à demi mot d'avoir autant flâner que moi.

L'un sans l'autre nous étions devenus des bons à rien.

Il me proposa un dessert mais je ne pouvais plus rien avaler et surtout je voulais avoir ma bouche libre pour une toute autre gourmandise.

Je me retournai vers lui me lovant contre son corps. Laissant son odeur m'enivrer.

Je remontai mon visage vers son cou pour l'embrasser. Le contact de sa peau sur le bout de ma langue réveilla tout mes démons. Je grappa sur le tronc me retrouvant à genou mais surtout en équilibre. Il me serra par la taille. Je devais irradier. Car je me sentais bouillante.

Je continuai avec sa bouche et sa langue la faisant mienne dans notre échange

Il glissa ses mains sous mon gilet. Frôlant de ses doigts chaque parti accessible.

-"Edward. "

J'avais envie de lui comme jamais. Ma main descendit vers mon objet de convoitise. Dezipant son pantalon. Mes jambes trouvèrent par elle même le moyen de ce placer. Me permettant de frotter mon sexe contre le sien.

Il était dur, j'étais trempée.

Il nous releva et me coinça contre un arbre.

Mes jambes toujours autour de sa taille.

Il libera habilement nos deux sexes.

Me pénétra en un coup de rein puissant.

-"OUI. "

-"Bella tu me rends fou. "

-"Encore. "

Il continua à-coup par à-coup. Plus rapide. Plus puissant. M'empêchant de crier en me bâillonnant de sa bouche que j'aspirai et mordais par intermittence.

Nous vîmes en même temps.

Gardant nos positions un moment. Profitant de cette symbiose. De ce moment à deux avant de retourner dans le monde de Forks et ses ragots.

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