dimanche 25 janvier 2015

Garde malade en version Epub

KIkou
je viens de finir ma fanfic Garde Malade la voici sous format Epub


http://www63.zippyshare.com/v/BhwPFlgt/file.html


bonne lecture
ED

lundi 4 février 2013

Les ames soeurs en format Epub

Kikou
voici pour celle qui possède une liseuse

voici les ames soeurs au format EPub

jeudi 9 juin 2011

Garde Malade: chapitre 54

Chapitre 54 : Ce jouer du destin

POV de Bella

Edward et moi c'étaient enlacés un long moment. Se caressant. S'embrassant. Il effaçait de ses lèvres les marques de mes larmes pendant que mes mains se baladaient sur son corps. J'avais été égoïste. Remettant en second plan ses désirs, ses peurs.

Il répétait sans cesse qu'il m'aimait.

Combien de temps durerait notre pause contre la dure réalité de ma grossesse ?
J'allais faire la connaissance de mon enfant avant que le soleil ne se lève. Comment serait-il ? Serait-il en danger ou pire serait-il dangereux ? Les Quilleutes étaient près à intervenir si l'enfant présentait le moindre risque pour la population de Forks ou de la réserve. La peur des enfants immortels remontant à la nuit des temps plus obscur.

Mon fils. Ma fille. Ces mots que j'espérais connaître. Et surtout prononcer.

-"Bella il va falloir ce préparer. Mon père va revenir. "

-"Encore un instant."

Respirant contre son torse. Je profitais tout simplement de lui. Il c'était rhabillé sans que je m'en rende compte. Ma chemise déchirée lui félicitait ses caresses.

-"Bella. "

Il insistait avait-il peur que je fasse machine arrière ?

-"Je t'ai promis Edward."

-"Je le sais mais résister à ton corps me semble insurmontable. "

-"Si tu savais."

-"Quoi ?"

-"Mon envie de finir ce que tu as commencé. "

-"On est deux. "

-"Levons-nous alors. "

POV d'Edward

J'aidais Bella à prendre une douche avec l'antiseptique. Avant de lui enfiler une blouse stérile. Mon père préparait son bureau. Alice l'aidait. Elle ne resterait pas pendant la césarienne. Mais elle s'occuperait avec Rose et Jasper du bébé. Je n'arrivai pas à lire les pensées de l'enfant. Mais Bella devait faire barrage comme pour les siennes.

Nous avions tout envisagé. Nourriture aussi bien humaine que sanguine. Couveuse. Et surtout une seringue d'argent rempli de mon venin pour Bella.

Les Quilleutes rodaient autour de la maison.

Les laisserai-je faire? Nous avions promis à Jacob.

« S'il présente la moindre menace. S'il est incontrôlable même avec l'aide de Jasper. On mettra fin à sa vie. » Fin à notre rêve.

Le pire serait de me retrouver seul ou peut être pas. Car plus aucune promesse envers Bella ne tiendrai.
Je pourrai la rejoindre dans ce monde de l'oubli.
Bella du sentir ma morosité car elle m'enlaça avant de me souffler que tout ce passerai bien.
Elle en avait la certitude. Vision d'Alice.
Je la pris dans mes bras pour l'emmener dans le bureau de Carlisle.

-"Entre Bella. Tout est près. Même ses habits."

Je n'eu pas besoin de me retourner, j'avais déjà vu à travers elle les 6 ensembles sur la table de la petite salle adjacente.

-"Alice je n'attends pas une portée. "

-"Mais non Bella. Ces trois là sont pour une petite fille. Et ces trois ci pour un petit garçon. "

-"Ok pour les couleurs mais pourquoi 3. Tu ne penses pas commencer à le faire défiler dès sa venue au monde ?"

-"Les tailles Bella."

Ma sœur boudait ce qui n'était pas nouveau pour elle. Mais ce qui nous surpris ce fut les larmes de Bella.
-"Je te jure que tout va bien ce passer Bella. " La rassura Carlisle

-"Ce n'est pas ça. Enfin si. Mais pas à ce que je pensai à ce moment."

-"à quoi chérie? "

-"Aux choses que je ne pense même pas. Je vais être une mauvaise mère. "

-"Mais non Bella. D'être obséder des vêtements de son enfant ou pas ne fait pas de toi un bon ou mauvais parent. L'important et ce qui compte c'est le protéger et l'aimer et pour ça alors qu'il n'est même pas encore né, tu es la meilleure des mamans. N'est ce pas Alice ? "

-"Mais bien sûr c'est le rôle de la tata d'être obséder de sa garde robe. " Lança ma sœur avec un sourire bizarre.

-"Bon maintenant qu'on est sûr qu'il ne sera pas nu longtemps, si on commençait. "Dit mon père si détendu en apparence.

-"Avec Carlisle nous avons opté pour une péridurale. L'anesthésie générale soulevait trop d'inconnu. "

-"Parfait. Mais promettais moi une chose quoi qu'il se passe, je veux voir mon bébé."

-"Il n'en allait pas autrement. "

-"Merci. "

-"Alice sors s'il te plait. Nous te passerons le bébé par la petite porte."

-"Ne t'inquiète pas Bella. Nous sommes tous avec toi. "

-"Merci Alice. "

Elle ferma la porte. Bonne chance Edward.

Mon père mis un drap sur les jambes de Bella avant de lui écarter sa blouse.

-"ça risque de pincer. Je pique."

Bella n'avait même pas bougé. Elle me surprenait par sa force. On l'allongea. Et tendis un champ stérile. Pour lui cacher ce que nous allions faire. Lui posa un tensiomètre et une perfusion.
Elle me regardait. Me suivant dans la pièce.

-« Sens-tu ça Bella ?"

-"Non. "

-"Parfait nous allons commencer. Ne t'inquiète de rien. Nous allons procéder à une césarienne normal seul les outils pour le fœtus change."

-"Ok mettons bébé Cullen-Swan au monde. "Dis-je avec détermination.

Nous allons agir en silence. Je te dicterai les choses par la pensée. Ce qui effrayera moins Bella, je pense.

Je lui répondis si bas que lui seul pouvait entendre.

Compresse.

Je lui passai les compresses imbibées de Bétadine.

Il les passa sur le ventre de ma femme avec minutie.

Scalpel.

Il fit un geste rapide faisant s'envoler l'odeur de Bella sur moi. Son sang. Le plus parfait des sangs.

Reprend toi mon fils.

Je pris la main de ma tentatrice. Me ramenant sur terre.

Ecarteur.

Chaque geste faisait virevolter son essence. Je devais être fort pour elle pour eux.

Et puis tout à coup je l'entendis.

POV de Bella

J'étais sur cette table ne contrôlant plus rien la peur. Les peurs. Celle de mon avenir. Celle de mes démons qui revenaient au même rythme que mes sensations me quittaient. Celle de ne pas connaître mon enfant. De pas être assez forte pour mon bébé. Pour Edward.

Je les voyais s'agiter autour de moi. Je n'entendais plus rien à part mes battements qui bourdonnaient à mes oreilles. Mon cœur erratique. Affolé.

Pour me calmer, je suivi Edward, mon ancre à la vie. Ne le lâchant pas du regard. Je mémorisais chaque geste. Chaque mimique. Chaque trait de lui.

Puis l'odeur du métal acide, mon sang. Edward changea d'expression. Il se cramponna à ma main. Avant de donner un ustensile à son père, je ne cherchai pas à savoir ce que c'était. Surtout pas.
Son expression changea à nouveau. Comme s'il essayait de déchiffrer une parole de son père. Puis un sourire ce dessina sur ses lèvres.

-« Sortons-le de là. " (Edward)

Premières paroles depuis le début de l'accouchement.

-"Je sais mais les choses viennent de changer. " (Carlisle)

Répondait-il à une question de son père?

Oui surement.

-"Je l'entends Carlisle. Il ne veut aucun mal à sa mère, il l'aime déjà tellement. "

-"Edward ?" Mais de quoi parlait-il à la fin

-"Oui." (Edward)

Il lui passa un autre objet qui étincela un instant. Puis un bruit horrible. Pire que celui d'une craie sur un tableau. De la roulette du dentiste.

-"Edward la tension de Bella chute. Elle perd trop de sang. Mais le placenta est plus dur que je ne le pensai. "

-"Edward. Le bébé. Je veux voir le bébé. "

Je sentais mes forces m'abandonner. Mais une seule chose m'importait.

-"C'est bon prend la pince." (Carlisle)

-"Edward."

-"Bella. Tiens le coup. Le bébé arrive."

Edward attrapa une petite chose toute rouge d'une main et de l'autre un linge blanc. Son père n'avait pas bougé s'activant très vite. Très très vite. Trop vite pour mes yeux qui étaient lourds, si lourds.
-"Bella ouvre les yeux mon amour. Ton fils Bella. Regarde ton fils."

-"Mon bébé."

-"Oui Bella il est là."

Je le sentis le poser sur moi. Avec une force que je ne pensai plus avoir, j'ouvris les yeux sur mon fils. Mon fils. Mon bébé à moi. À moi et à Edward.

-"C'est ta maman."(Edward)

Maman. Je suis mère. Je soulevai ma main. Qui devait peser une tonne. Je la posai sur le tissu qui me cachait son visage, son corps. Écartant aux ralentis les bords.

-"Mon tout petit. "

-"Bella, je dois l'emmener à Alice."

-"Non Edward. Pas tout de suite. Pas encore. "

-"Bella. On doit s'occuper de lui. Et de toi. "

J'avais envi de hurler qu'il me le laisse. Avant qu'il ne soit trop tard. Mais la force me manquait. Je regardai une dernière fois mon enfant avant qu'Edward l'emporte. Il fut de nouveau près de moi. Avait-il fait très vite ? Avais-je perdu la notion du temps ? Un mélange des deux surement.

-"Edward. J'ai fait le plus vite que j'ai pu. Mais elle a perdu beaucoup trop de sang et elle est très faible."
Je les entendais mais leur répondre était très dur. Interagir avec eux encore plus.

-"Bella. Mon amour."

-"Le bébé Edward?"

Il fallait que je sache même si c'était la dernière chose que je dirai.

-"Edward junior va très bien, il est parfait. Il ne court aucun risque. Et il n'a rien à voir avec les enfants immortels. Il n'est pas dangereux. Notre fils Bella est unique et parfait."

Il était parfait. Personne ne lui ferait de mal. Edward junior.

-"Edward nous n'avons pas le temps, il faut agir. "

-"Je sais..."il me prit la main «Bella mon ange je sais que nous avons jamais parlé de ça mais le temps presse. Je refuse que tu quittes mon monde sans me battre."

-"Edward. "

-"Bella je vais enfonçai une seringue de mon venin dans ton corps. Il faut que l'on te transforme, tu es trop faible, ton cœur Bella, je l'entends qui s'essouffle."

-"Non Edward. Non pas maintenant pas avant d'avoir revu mon fils. C'est juste de la fatigue. Carlisle dites-lui. "

C'était vrai jamais on avait parlé de ma transformation. Comment, quand, ni où ça se passerai. Mais je ne pensai pas survire à la naissance de mon bébé. Mais si je suis allée si loin. Pourquoi ne pas attendre encore un peu. Revoir mon fils. Et exaucer mon rêve.

POV d'Edward

Entendre, écouter les pensées de mon fils pour la première fois.

Il l'aimait, il ne voulait pas la faire souffrir. Ça faisait longtemps qui ne bougeait plus de peur de la blaiser. Elle et lui ce protégeaient. S'aimaient
.
-« Sortons-le de là. " (Edward)

Je fais au plus vite Edward.

-"Je sais mais les choses viennent de changer. "

Comment ca?

-"Je l'entends Carlisle. Il ne veut aucun mal à sa mère, il l'aime déjà tellement. "

-"Edward ?" Mon amour ne t'inquiète plus. Avais-je envie de lui dire mais il fallait agir vite.

En faisant la césarienne j'ai fait une brèche dans le bouclier de Bella. Souffre-t-il ?

-"Oui."

Dépêchons nous alors si on ne veut pas les perdre tout les deux. Diamant.

Il passa la lame à plusieurs reprises sur le placenta.

Il fixa le tensiomètre.

-"Edward la tension de Bella chute. Elle perd trop de sang. Mais le placenta est plus dur que je ne le pensai. "

Rien nous serai facilité, je le savais, mais à ce point.

-"Edward. Le bébé. Je veux voir le bébé. "

Je ne pouvais pas lui répondre. Carlisle délivrai l'enfant avec précaution.

-"C'est bon prend la pince."

Je coupai le cordon. Sa dureté était moindre que je ne le pensai.

-"Edward."

-"Bella. Tiens le coup. Le bébé arrive."

Lutte pour lui.

Carlisle me tendit mon fils. Il ne voulait perdre aucun instant. Evacuer le placenta, recoudre Bella. Étaient des choses vitales pour elle.

J'attrapai un linge stérile pour l'envelopper. Est ce que je pouvais le poser sur Bella sans courir de risque avec tout ce sang? Mais elle le réclamer. Et il la réclamer. Il la protégeait en elle pourquoi lui ferai t il du mal maintenant ?

-"Bella ouvre les yeux mon amour. Ton fils Bella. Regarde ton fils."

Sans ouvrir les yeux, elle répondit.

-"Mon bébé."

-"Oui Bella il est là."

Je posai le bébé sur elle, elle ne réagissait pas. Pitié laisse-nous un peu de temps.

Elle ouvrit les yeux assez pour le voir.

L'enfant la reconnaissait. Mais ce poser mille questions. Une seule réponse me vint.

-"C'est ta maman."

Et puis sur cette parole sa main se leva et comme par instinct comme quand James avait failli les tuer, elle la posa sur lui.

Elle chercha à le voir plus. Je l'aidai assez pour que son visage sois entièrement découvert.

-"Mon tout petit. "

Edward. Sors l'enfant d'ici nous devons la sauve. Prendre des décisions. Edward.

-"Bella, je dois l'emmener à Alice."

-"Non Edward. Pas tout de suite. Pas encore. "

Edward.

Je sais. Mais le visage de Bella était baigné de larmes et je ne pouvais rien lui promettre.

-"Bella. On doit s'occuper de lui. Et de toi. "

Je pris mon enfant. Elle l'emmena à Alice. Ils étaient en extase devant ce poupon.

Il est empli d'amour pour sa mère. (Jasper)

-"Oui et j'entends ses pensées."

-"C'est merveilleux Edward. Il est merveilleux." Souffla ma mère.

Alors qu'ils ne devaient être que trois, ils étaient tous là. Alice, Rose, Emmett, Jasper et Esmée.

Alice le posa sur un pèse bébé.

-"2kg210"

-"Il va falloir le mettre en couveuse après l'avoir nettoyé. Mais il est fort Edward. Il ne risque rien." Jamais je n'avais vu Rosalie si sérieuse.

-"Retourne vers Bella maintenant. "(Esmée)

-"Oui. Prenait soin de lui."

Je retournai dans la pièce où ma femme avait donné naissance à mon fils.

J'avais fait vite et pourtant elle était devenue si blanche.

-"Edward. J'ai fait le plus vite que j'ai pu. Mais elle a perdu beaucoup trop de sang et elle est très faible."

Je me penchai vers elle.

-"Bella. Mon amour."

Elle sortit de sa léthargie au son de ma voix.

-"Le bébé Edward?"

Le bébé, je ne pouvais pas lui promettre, pas plus que l'instant d'avant qu'elle le rêverait mais maintenant je pouvais lui promettre une chose.

-"Edward junior va très bien, il est parfait. Il ne court aucun risque. Et il n'a rien à voir avec les enfants immortels. Il n'est pas dangereux. Notre fils Bella est unique et parfait."

Voilà ce que je pouvais lui promettre : la sécurité de notre enfant. La possibilité de vivre sans menace.
-"Edward nous n'avons pas le temps il faut agir. " Tout de suite Edward.

-"Je sais..."Je lui pris la main comme pour la retenir. Ou pour avoir la force de lui dire ce qui allait ce passer. "Bella mon ange je sais que nous avons jamais parlé de ça mais le temps presse. Je refuse que tu quittes mon monde sans me battre."

-"Edward. "Tu n'as pas le temps de lui expliquer.

Et pourtant je devais le faire.

-"Bella je vais enfoncer une seringue de mon venin dans ton corps. Il faut qu'on te transforme, tu es trop faible, ton cœur Bella, je l'entends qui s'essouffle."

-"Non Edward. Non pas maintenant pas avant d'avoir revu mon fils. C'est juste de la fatigue. Carlisle dites-lui. "

-"Je pense comme lui Bella."

-"Non ! Edward pas ici, pas comme ça, pas maintenant. Mon cœur bat encore donne moi une heure. Juste une."

-"Bella tu ne l'as surement pas." (Carlisle)

-"Carlisle. Je ne devais pas survivre. Et je suis vivante. Alors je demande une heure. Le temps de revoir mon fils. Le temps de dire adieu à ma vie humaine. Le temps de dire adieu à mon mari. "

-"Tu n'as pas à le faire. Notre venin est puissant. Esmée était en bien plus mauvais état que toi quand Carlisle la transformer."

-"Justement ça me laisse bien une heure. Et Carlisle n'a pas transformé sa femme avec une seringue."
-"Bella c'est pour ça? Carlisle a plus de force que moi."

-"Edward. Une heure et ta bouche sur moi."

Je me retournai vers mon père qui évaluait les risques. En voulant la convaincre, je venais de lui donner la preuve qu'elle voulait. Notre venin faisait des miracles.

-"Ok mais si ton cœur s'emballe, j'interviens que tu le veuilles ou non."

-"Ok."

-"Je vais chercher notre fils."

-"Non ramène-moi dans notre chambre avant."

-"Bella, tu joues avec le feu." (Carlisle)

-"Carlisle, je ne veux pas que mon fils se souvienne de sa mère entourée de sang et de draps stériles."

-"Je vais la porter dans notre chambre. Mais on te laisse le tensiomètre et la perfusion."

Elle allait protester mais ce ravisa. Qu'elle nous laisse une chance comme elle me l'avait promis.

POV de Bella

Je tenais une victoire. Mais gagnerai-je la guerre ?

Edward m'avait transporté à ma chambre Alice était là. Elle me lava rapidement et me mis la chemise bleue nuit que j'avais choisi, ils trouvaient mes exigences absurdes. Moi je les trouvais primordiales. Elle était en soie et m'arrivait au pied. Le décolleté relevé de dentelle dessiner un x sur ma poitrine. On aurait pu croire à une robe de soirée. Je ne sentais toujours pas mes jambes. Aurai-je le temps d'attendre de me tenir debout ? Personne ne me comprenais à pars Rosalie même si elle ne savait pas tout. Elle voyait en moi tout ce qu'elle ne pourrait pas être. Ne pourrais jamais avoir.

Je bataillais contre le temps. Mais j'avais une raison.

Edward m'allongea sur le lit. Et Rosalie posa mon bébé dans mes bras.

Ils m'expliquèrent qu'il était petit mais très robuste. Que son cœur battait régulièrement. Que la couveuse n'était qu'une précaution. Le soleil ne le faisait pas étinceler comme eux, mais faisait naitre le satin de sa peau. Il acceptait le lait maternel mais avec l'aide d'Edward, ils comprirent que le sang était ce qu'il avait besoin. Une réserve avait était faites dans les frigos du sous-sol.

Il était très éveillé et ça je n'eu pas besoin d'eux pour m'en rendre compte. Il ne lâchait pas mon regard. Ses petits doigts étaient très doux et tièdes. Des petites bouclettes de la couleur des cheveux d'Edward parsemaient le dessus de sa tête. Il était le plus beau des bébés.

Je n'arrêtais pas de l'embrasser. Il sentait si bon. Mélange de bébé et d'Edward.

Son petit pyjama lui allait parfaitement. Alice avait vu juste.

Edward c'était assis à côté de moi. Les autres étaient sortis. J'avais les deux hommes de ma vie avec moi.
Après ma transformation pourrai-je ressentir ça. Cet amour qui me parcoure toute entière.

-"Bella mon amour. Il est temps. "

Je le sentais moi aussi, mes forces me quittaient.

-"Edward. Une dernière chose. Juste une."

-"Bella c'est imprudent. Depuis qu'Edward junior n'est plus relié à toi tes forces te quittent. "

-"S'il te plait, ça ne prendra qu'une minute mais c'est important."

-"Je ne vois pas ce qui est plus important que vivre Bella."

-"Moi si. Je dois le faire. Fait moi confiance ! "

-"Ok."

Je voyais qu'il luttait. Je lui embrassais ses lèvres. Et continua.

-"Retire la perfusion et emmène-moi dehors près de mon bananier Edward. Avec EJ."

-"Je n'y comprends rien, tu délires. "

-"Edward."

-"Et après, je te transforme."

-"Promis. "

Il appela Alice qui prit EJ (mon petit Edward junior. Mais ces deux initiales étaient celles des deux hommes dont j'étais tombée amoureuses dans ma vie. Edward et Jacob : EJ) Edward me pris dans ses bras pendant que mon esprit déraillait une chance que j'étais seule gardienne de mes pensées.

Il se plaça à côté de mon bananier, la lumière avait commencé à augmenter. Laissant le ciel ce teinter de rose.

-« Pose-moi. "

-"tu ne tiendras pas debout."

-"Il le faut."

Secouant la tète. Il s'exécuta. Les Cullen, les Quilleutes observaient la scène de loin.

Une fois debout et assez stable. Je demandai à Edward de reculer. Et à Alice de me donner mon fils.

-"Bella à quoi tu joues ?"

-"Alice tu vas vite comprendre. Donne-moi mon bébé. "

Elle me le tendit. Je le coinçai contre moi et je lui demandai de rejoindre son frère. Je lutter contre la fatigue, la douleur. Mais en regardant mon fils, je fis naitre le plus éblouissant des sentiments en moi effaçant tout le reste.

-"C'est pas vrai. Edward c'est ma vision."

-"Oui je la reconnais en tout point."

Je regardai Edward. Qui venait de comprendre. Comment Alice aurai eu cette vision si je ne l'avais pas vécu ? Si je ne me serai pas tenu debout à côté de mon arbre, EJ dans les bras. Vision qui m'avais donner la foi en cette grossesse.

- « Prend-le. "Soufflais-je.

Il se précipita vers moi. Attrapa son fils d'un bras et moi de l'autre. Je venais de me servir de mes dernières forces.

-"Bella. Non. Tu m'as promis de nous laisser une chance. Alice prend notre fils. Bella répond-moi."
Je suis là Edward. Edward je suis là.

-« Ramène-la. Il faut le faire tout de suite."

-"Edward comme pour notre nuit de noce. Edward. Le miroir Edward. » Des sons saccadés, mes dernières volontés.

-"Elle délire. Ma pauvre enfant."(Esmée)

-"J'ai compris mon amour. Ne t'inquiète pas. La dernière chose que tu sentiras sur toi se seront mes lèvres."
-"Edward."

-"Chut. Regarde. Nous sommes devant ta coiffeuse. Bella mon amour. Je t'aime. Ouvre les yeux."
Employant tout l'amour en moi, je fis ce qu'il me demandait. Il me tenait le long de lui. Dans la même position. Mon rêve.

Il embrassa mon cou. Je levai les bras. M'agrippa à sa tête.

-"Je t'aime Bella"

-"Je t'aime Edward."

Fixant nos reflets dans le miroir, je retenu mon cris quand je sentis ses dents perçaient ma chair.
C'était ce que je voulais. Notre dernière image de nous. Érotique et parfaite.


ET OUI UN PETIT GARS, PAUVRE JACOB PAS D IMPREGNATION QUOI QUE ... LOL NON PAS DE PANIQUE C PAS DANS MES PROJETS MDR
A BIENTOT
ED
UNE REVIEWS FAIT TOUJOURS PLAISIR

lundi 30 mai 2011

Garde Malade: chapitre 53

Chapitre 53 : Laisse-nous une chance




POV de Bella

À chaque minute gagnée, je me réjouissais. Edward avait arrêté d'essayer de me convaincre. Dire qu'il y renoncer serai faux. Mais au moins, je pouvais me blottir contre lui sans qu'il hurle.

Rosalie venait de nous laissez seuls.

Le silence régnait. Je n'allais pas tarder à m'endormir. Encore.

-"Je t'aime Edward. "

-"Moi aussi. "

Mon dos contre son torse. Ses bras me retenaient avec force.

Je pouvais devinais son visage, son souffle dans mes cheveux.

-"Ne m'en veut pas mon amour."

-« Laisse-nous une chance. "

Il venait de souffler ces mots telle une prière.

-"Je le voudrais tant Edward. Mais serai-je une bonne mère si je faisais passe l'homme de ma vie avant mon bébé? Dieu sais pourtant que je t'aime. Oui je t'aime Edward au point de ne plus respirer. "

-« Laisse-nous une chance dans ce cas. Carlisle te l'a dit, le bébé ne craint rien mais toi oui. Bella il va te prendre toute tes forces. Aucun enfant ne voudrait ça de sa mère. Et si tu ne veux pas le faire par amour pour moi. Fait le pour me pardonner. Car moi, je ne pardonne pas de te faire ça Bella. "

-"Edward. Je n'ai rien à te pardonner, c'est le plus beau cadeau que tu m'as fais. Être mère. Avoir un enfant de toi. "

-"Alors d'autant plus. Laisse-nous une chance Bella. Laisse-toi une chance d'être mère dans la vie. Car l'être à titre posthume n'est pas vraiment l'être."

-"Edward."

"Bella. Je t'en supplie. Je t'aime Bella. "

Il m'embrassa avidement le cou. Les épaules.
-"Edward. Non pitié."

-"Non Bella laisse moi faire. Surtout si tu ne nous laisses aucune chance. Laisse-moi faire. "

Mon corps m'écœurait. Rosalie et Alice avaient remplacé les nuisettes par des chemises de nuits en coton humoristiques trouvées dans les rayons maternités.

Attention bébé en construction. Papa + maman = bébé à venir. Etc.

Ses mains remontaient vers mes seins. Sa bouche cherchait chaque bout peau de libre.

-"Edward. Stop."

-"Non Bella. Si tu veux en faire qu'à ta tête. Laisse-moi le faire aussi. "

Avec une fausse brutalité. Car il n'y avait pas mit toute sa force. Mais ce qu'il fallait, il me plaqua dos contre le lit. Il avait bougé si vite. Rarement, il usait de sa vitesse devant moi. Il se retrouva sur moi. Il écarta mes jambes.

-"Edward. Non. Pourquoi tu me fais ça?"

-"Je te l'ai déjà dit Bella. J'en fais qu'à ma tête. Et dans la mienne. Il n'y a que toi. Toi et ton corps. Toi et mon envie de toi. Si tu fais passer tes envies avant tout. Avant toi ou moi. Alors j'ai le droit d'en faire autant."

Il avait parlé avec rage et désir. Agrippant mes jambes. Encrant ses doigts dans ma chaire à chaque mot.

Il n'avait pas relevé ma chemise de nuit. Respectant mon refus qu'il me voit ainsi enfin pour l'instant car entre mes jambes à genoux, il avait rapproché son visage du mien. Mes yeux étaient baignés de larmes.

Il n'embrassa pas mes lèvres. Mais mon cou. Mes joues. Passant sa langue sur mes lobes d'oreille. D'un geste rapide, il arracha le haut de ma chemise de nuit. Découvrant mes seins. Il en prit un dans sa bouche. Et malaxa le second.

-"Edward. Arrête. Stop Edward. Tu me fais peur. Arrête. "

Oui j'avais peur. Sa rapidité. Sa force. Ses mots. Même s'ils faisaient naitre mon propre plaisir.

-"Pourquoi Bella, je m'arrêterai? N'ai-je pas autant de droit que toi?"

Il laissa mes seins. J'ai cru qu'il avait compris. J'avais tort. Il était au pied du lit. Il me tira par les chevilles sur le rebord.

Je poussai un vrai cri de surprise. Que lui arrivait-il ? Alice, pourquoi Alice ou sa famille ne l'arrêtait pas ?

Il arracha mon slip. Je rabattu aussitôt le tissu sur mon corps. Sur mon ventre difforme et bleui.

Il fit mine de rien voir. Attaquant de sa bouche la peau de mon aine. Endroit qu'on avait découvert le réveille, il y a si peu de temps. Je voulais qu'il arrête. Mais en même temps tout mon corps voulait de lui. Ses dents mordillèrent mes lèvres. Sa langue allait et venait en moi. Sur moi. Il retira sa bouche et me tira complètement sur le bord laissant seulement mon bassin sur le lit. Il était à genou devant moi, habillé.

Son visage était terrifiant, ses yeux si ambre d'habitude étaient noirs. Ses traits sévères. Il me maintenait d'une main allongée. Et de l'autre, il défaisait sa ceinture. Le bouton de son jean. Il libéra son sexe. Carlisle nous avait interdit tout rapport.

-"Edward je t'en supplie arrête. Le bébé, Edward. Arrête. Ton père Edward. Oh pitié amour. "

-"Ton amour te veux une dernière fois. Après il sera trop tard. Le bébé peut bien me laissait profiter de ma femme une dernière petite fois. Non ?"

-"Oh mon dieu. Edward. Qu'ai je fais de toi?"

-"Je dirai plutôt que feras-tu de moi après ta mort en plus d'une garantie?"

-"Edward. "

-"Un homme vide. Un homme sans but. Un veuf."

-"Mon amour pardonne-moi."

Je m'étais relevée. Sans mal. L'avais pris dans mes bras. Il ne pouvait pas pleurer. Mais il le faisait à sa manière. Je venais de comprendre le mal que je lui faisais. Ce n'était pas lui le monstre, c'était moi.


POV d'Edward

Après que Rosalie l'ai porté jusqu'à notre chambre, mon père et moi ne cessaient de regarder l'image figeais sur l'appareil d'écho portatif.

-"Combien y a-t-il de chance qu'elle survive ?"

-"Moins que le bébé, si on ne l'accouche pas dans les trois jours. Elle s'affaiblie. Il doit l'aider à tenir le coup mais l'enfant à besoin de force pour vivre. Bien plus que Bella en possède. "

-"Trois jours."

-"Et sans certitude de ma part, elle ne risquera pas une césarienne. "

-"Alors mens-y. "

-"Je ne peux pas mon fils. "

Je lisais tout les remords de mon père. Il se bataillait deux hommes en lui. Le chercheur et le père. Drôle de mélange.

Je sorti de la pièce. Il fallait que je convins Bella. Il n'y avait pas d'autre solution.

Mais les jours passaient et rien ne la faisait changer d'avis. Elle était de plus en plus faible. Le premier soir mes cris, ses larmes c'étaient transformés en passion. On avait fait l'amour.

J'avais du faire preuve de toute ma force pour ne pas arracher ses habits. Elle ne voulait pas que je la vois nue. J'en avais compris la raison. À travers les yeux de Rosalie qui lui vidait un tube de crème par heure sur le ventre et les hanches.

Mais des contractions avaient suivi sa jouissance. Mon père avait réussi à les stopper mais nous avait interdit tout rapport.

Il fallait que je trouve une solution pour la convaincre.

Alice, Esmée et Rosalie m'en voulaient de faire souffrir Bella. Mais moi aussi je soufrai. Je rêvais de pleurer. Peut-être que les larmes apaiseraient ma douleur.

Jasper m'avait compris. Il me proposa des partis de chasse pour extérioriser ma colère. Partie que je refusais. Je ne voulais pas la quitter.

-"Mais à quoi bon. Vous souffrait tous les deux. " J

-"Moi je sais qu'elle souffre mais le sais t'elle à quel point moi je souffre ? " E

-"Dis-y. Fais-y comprendre ce que tu ressens. Tout ce que tu ressens. Edward. " J

-"Comment Jazz ? Comment ?" E

-« Force-la à voir qu'elle n'est pas la seule à souffrir. " J

-"Tu as raison. Préviens-les de me laisser faire, de ne pas intervenir. " E

-"Promis. Bonne chance. " J

-"Oui surtout avec elle. " Em

-"Emmett ça fait longtemps que tu nous écoutes ? » E

-"Assez pour te donner un conseil. Les femmes réagissent bizarrement, à nous de savoir les convaincre. " Em

-"Je ne pense pas que le sexe puisse convaincre Bella, Emmett. " E

-"On sait jamais, Rose ça la fait céder à tout mes caprices. " Em

-"En tout cas, quoi que tu choisisses comme méthode, je les retiendrai. " J

-"On sera deux. " Rajouta Emmett tel un guerrier promettant de périr pour son roi.

-"Merci. " E

J'avais ensuite rejoins Bella après sa douche. Rosalie venait d'abaisser un nouveau t-shirt long sur des bleus de la taille de mon poing. Amplifiant ma rage et mon obstination à la faire craquer. À choisir la vie plutôt que la mort.

Sans un mot, je m'allongeai prés d'elle. Je fis un signe à ma sœur de nous laisser. Après un regard menaçant, elle sortie. Sachant qu'elle ne pourrait plus rentrer, je resserrai Bella contre moi. Inhalant son parfum, ma force.

-"Je t'aime Edward. "

-"Moi aussi. "

Courage Edward, tu dois réussir (Jasper)

-"Ne m'en veut pas mon amour."

-« Laisse-nous une chance. " Lui soufflais-je à travers ses cheveux tel un sacerdoce.

-"Je le voudrais tant Edward. Mais serai-je une bonne mère si je faisais passer l'homme de ma vie avant mon bébé? Dieu sais pourtant que je t'aime. Oui je t'aime Edward au point de ne plus respirer. "

Plus respirer c'est ça qui va se produire, si elle s'obstine.

-« Laisse-nous une chance dans ce cas. Carlisle te l'a dit le bébé ne craint rien mais toi oui. Bella il va te prendre toute tes forces. Aucun enfant ne voudrait ça de sa mère. Et si tu ne veux pas le faire par amour pour moi. Fait le pour me pardonner. Car moi je ne pardonne pas de te faire ça Bella. "

J'essayai l'amour, la culpabilité.
-"Edward. Je n'ai rien à te pardonner c'est le plus beau cadeau que tu m'ais fais. Etre mère. Avoir un enfant de toi. "

-"Alors d'autant plus. Laisse-nous une chance Bella. Laisse-toi une chance d'être mère dans la vie. Car l'être à titre posthume n'est pas vraiement l'être."

La violence de mes paroles.

-"Edward."

-"Bella. Je t'en supplie. Je t'aime Bella. "

Rien ne marchait, elle ne céderait pas.

Le sexe : le remède miracle d'après Emmett. Il fallait que j'essaye. Le sexe, non mais mon désir, ma passion, elle devait savoir à quoi elle… non à quoi je serai privé sans elle.

Mes lèvres s'occupaient déjà de son cou comme elles aimaient le faire. Réveillant en moi un désir fou.

-"Edward. Non pitié."

-"Non Bella laisse-moi faire. Surtout si tu ne nous laisses aucune chance. Laisse-moi faire. "

J'affirmai mes paroles avec mes gestes. Ses seins plus gros et plus fermes que jamais.

Pardonne-moi Bella. Mais je dois le faire. Je dois essayer.

-"Edward. Stop."

-"Non Bella. Si tu veux en faire qu'à ta tête. Laisse-moi le faire aussi. "

Avec empressement, je ne savais pas combien de temps Jasper et Emmett tiendraient, je retournai Bella, me l'offrant. Son visage strié de larmes. Pardonne-moi Bella mais je n'ai pas trouvé mieux.

Je lui écartai les jambes pour me placer entre. Je les vénérai depuis le jour où elles avaient marché vers moi.

-"Edward. Non. Pourquoi tu me fais ça?"

Parce que je t'aime. Mais je ne pouvais pas lui dise ça, non, il fallait que joue le jeu.

-" Je te l'ai déjà dit Bella. J'en fais qu'à ma tête. Et dans la mienne. Il n'y a que toi. Toi et ton corps. Toi et mon envie de toi. Si tu fais passer tes envies avant tout. Avant toi ou moi. Alors j'ai le droit d'en faire autant."

Le sexe, le plaisir. Ne pense qua ça. Je l'embrassai ne me permettant pas ses lèvres sinon je renoncerai.

J'arrachai le haut du maillot. Me permettant juste de découvrir sa poitrine.

Les voir réveilla mon ardeur. L'augmenta. J'emprisonnai un sein dans ma bouche l'autre dans ma main. J'adorai sentir ses seins se durcir à mon contact, comment pouvait-elle y renoncer.

-"Edward. Arrête. Stop Edward. Tu me fais peur. Arrête. "

Tu me fais peur. Les mots raisonnèrent en moi.

Mais il fallait que j'obtienne ce que je veux d'elle.

-"Pourquoi Bella je m'arrêterai? N'ai-je pas autant de droit que toi?"
Je devais accélérai Jasper avait plaqué Alice contre le mur.
Je descendis du lit. Me plaçant au pied, je ne voulais pas lui faire mal avec mon poids. Et avec son ventre c'était la meilleure position.
Ses cuisses repliées. Son bassin pas trop loin du bord. J'arrachai son slip. Laissant apparaître sa féminité. Je devenais fou. Non j'étais fou delle.

Je passai ma langue vers l'endroit de son corps qui nous avait tout appris, rageant d'autant plus. Je pris possession de son sexe.

Le sexe, la passion.

Elle allait jouir ce n'était pas le but.

Je la replaçai sur le bord. Je devais abattre ma dernière carte.

La retenant d'une main, je libérai mon sexe de l'autre.

Réagis Bella je t'en conjure.

-"Edward je t'en supplie arrête. Le bébé, Edward. Arrête. Ton père Edward. Oh pitié amour. "

Ravalant mon amour. Laissant colère, désespoir et passion faire surface. Je lui répondis :

-"Ton amour te veux une dernière fois. Après il sera trop tard. Le bébé peut bien me laissait profiter de ma femme une dernière petite fois. Non ?"

Je me faisais horreur. Ces mots auraient pu être dits par un Edward du passé. Un Edward qu'il n'existait plus.

-"Oh mon dieu. Edward. Qu'ai je fais de toi?"

Ou qui au contraire existerait sans elle. Alors je lui répondis honnêtement. Froidement.

-"Je dirai plutôt que feras-tu de moi après ta mort en plus d'une garantie?"

-"Edward. "

Continuant comme si elle n'avait pas prononcé mon nom. Car elle ne le prononcerait plus jamais si je la laissai faire.

-"Un homme vide. Un homme sans but. Un veuf."

-"Mon amour pardonne-moi."

Elle c'était relevée me prenant dans ses bras avec force. Je m'accrochai à elle. Je ne voulais pas qu'elle me quitte.

-"Bella je t'en supplie donne-nous une chance. "

-"Oui. Oui je te la donne. Oh mon amour. Mon Edward pardonne-moi. Je t'aime. Donnons la vie à notre enfant et un avenir à notre amour. "

-"Oh Bella. Pardonne-moi. Jamais je ne t'aurai fais de mal. Mais je t'aime tant. "

-"Je le sais chut mon amour. "


POV extérieure :

Jasper retenait Alice. Emmett sa femme. Esmée et Carlisle ne comprenaient pas grand-chose à la situation mais voir les deux frères soutenir le troisième, leur suffire pour ce taire.

- « Jazz si tu ne te pousses pas de suite tu vas le regretter. Il l'a viole. Tu m'entends, elle est terrifiée. » A

- « Il ne la viole pas, il ose une dernière approche. » J

- « La violence n'est pas une approche. Emmett je te jure que je suis prés à t'arracher la tête pour lui éviter ça. Carlisle, Esmée ne restaient pas là à la fin. » R

- « J'ai confiance en tes frères. Même si ce qui ce pense dans cette chambre est insoutenable. » Esmée avait parlé fermement.

Ils entendaient tout. Leurs mots. Les cris de Bella. L'étoffe se rompre.

Jasper tant qu'a lui ressentais la passion d'Edward. Sa force. Sa colère. Son amour pour Bella. Il était désespéré. Il avait peur. Même ses gestes lui faisaient peur. Jasper avait peur qu'Edward n'y arrive pas. Les larmes de Bella la pire torture.

Puis enfin, il surprit autre chose que la peur mêler au plaisir. De la culpabilité. La reddition de Bella.

Jasper relâcha son lutin de femme qui avait compris.

- « Ne t'ai-je pas dit que le sexe solutionnait tout ? » Em

- « Non Emmett ce n'est pas le sexe. Mais l'amour. C'est l'amour que Bella porte à Edward qui l'a fait changer d'avis. Elle ne supporte pas de lui faire tant de mal. De voir ce qu'il deviendrait dans un monde sans elle. » J

- « C'était ton idée Emmett Cullen ce cirque ? » R

- « De quoi te plains-tu ? Tu vas être tata avant demain matin. » E

Ils laissérent le couple dans leur étreinte. Ils les appelleraient bien assez tôt pour venir mettre l'enfant au monde.


Chapitre suivant

vendredi 27 mai 2011

Garde Malade: chapitre 52

Chapitre 52 : Vol de temps




POV de Bella


Ma nuit de noce, je l'avais passée dans les bras de mon homme.

Enfin pas seulement dans ses bras.

Je m'étais endormie comblée et heureuse contre Edward. Et réveillée dans la même position.

Je sentais sa main passer dans mes cheveux. Il savait que j'étais réveillée.

-"Bien dormi Mme Cullen ?"

-"Mme Cullen dors encore, veuillez lui laisser un message, elle y répondra ultérieurement. "

-"Tant pis son déjeuner sera froid. "

- "Déjeuner ?"

- "Œuf au bacon. Toast avec du beurre. Jus d'orange et milk-shake banane choco. "

-"Je crois qu'elle est réveillée enfin de compte."

-" C'est bien ce qui m'avait semblé. "

Je dus me relever trop vite car ma tête me tourna et je failli tomber mais Edward eu le temps de me rattraper.

-"Bella ?"

-"C'est rien surement la faim. "

-"je t'emmène à table dans ce cas. "

Il me porta aussitôt au rez-de-chaussée. Sur la table de la cuisine m'attendait un repas complet. Je m'emparai en premier du milk-shake. Et le bu en dévorant mes œufs.

Edward faisant mine de s'occuper à ranger une cuisine aussi propre qu'au premier jour. Mais c'était devenu un rituelle entre nous, le voir me contempler entrain de me goinfrer m'était devenu insupportable. Encore un aspect de la grossesse.

Je passai machinalement la main sur mon ventre.

Tu as grossi on dirait.

Ce pouvait-il que mon ventre se développe plus vite ?

-"Je devrai moins manger sinon à ce rythme, je ressemblerai à un cachalot. "

-"Ne dit pas de bêtise. "

-"Je jurai que mon ventre à gonflé pendant la nuit. "

-"C'est peut-être vrai. Moi aussi je m'en suis rendu compte."

-"Evidemment, je dois peser une tonne maintenant. "

-"Je connais ton corps par cœur Bella. Avant te porter je l'avais vu. "

-"Tu crois que le bébé grandi plus vite ?"

-"Mon père vérifiera ça en rentrant. Pour l'instant mange. "

-"ça m'a coupé l'appétit. "

-"Bella. C'est ridicule. "

-"Peut-être."

Il n'insista pas plus. Et me demanda si une douche me plairait. Je répondis par l'affirmative. J'adorai sentir l'eau chaude sur moi. Ça me relaxer.

Mais voir mon corps nu dans le miroir eu l'effet inverse. Mon ventre avait bel et bien grossi.

Mais ce n'était pas tout. Impossible de détailler les traces rouges qui ondulaient sur mon ventre. Je remis mon peignoir. Me laissant glisser contre le mur. Edward me trouva prostré. Le regard dans le vague.

-"Bella? Bella répond-moi. Tu as mal? Quelque chose ne va pas ? "

...

-"Bella mon ange pourquoi pleures-tu ?"

-"Le bébé Edward. "

-"Quoi le bébé?"

-"ça s'accélère. Je le sens. Moi qui pensais encore profiter de toi pendant 2 mois comme Carlisle me l'avais promis. J'ai l'impression qu'on m'a roulé. Que les dés sont pipés."

-"Bella personne ne t'enlèvera à moi tu m'entends. Nous avons toute l'éternité devant nous. "

-"Tu n'es sûr de rien."

-"Toi non plus Bella. Et si ça s'accélère, on avancera la venu du bébé c'est tout. C'est tout ce que ça veut dire. "

-"Je t'aime tant Edward. J'aime le bébé. Je suis prête à lui donner ma vie même. Mais voir le délai se réduire me fait peur. "

-"Mon ange, tu vas prendre ta douche et on ira voir mon père. "

-"Je ne peux pas. Me voir encore…. " Je n'arriva pas à finir ma phrase.

-"Très bien. Attends moi un instant, je reviens. "

J'avais envie de le retenir mais à la place je fermi les yeux. Me rassurant comme je pouvais.

Il fit très vite pour retirer tout les miroirs de la pièce. Je pris ma douche. Dos à lui. Comment pouvait-il me regarder sans éprouver du dégout pour ce corps ? Il ne fit aucune remarque. Il me frotta le dos et me lava les cheveux.

Je voulais profiter de chaque seconde de lui, pourtant le temps s'écoulait sans que je m'en rende compte. On me le volait.

POV d'Edward

Bella avait peur. Moi j'étais terrifié. J'avais appelé mon père pendant que je prenais de quoi retirer les miroirs. La nuit d'avant, leur reflet nous avait rendu une image de sensualité et d'érotisme. Et là, ils nous révélaient que les choses s'accéléraient que l'on ne contrôlait rien. Bella avait raison les dés étaient truqués.

La douche avait été une torture. Bella fixait un détail sur le carrelage. Je n'avais rien dit. Refusant de la forcer à se retourner. Je devais être là, mais pas la brusquer.

Elle voulu s'habiller seule. Rosalie n'insista pas plus que moi. Alice leur avait raconté ce qui c'était passé.

Ce qui me dérouta le plus c'est son refus que j'assiste à l'examen de mon père.

-« Laisse-nous seul mon fils" tu n'auras qu'a suivre à travers moi.

Ça ne suffisait pas. Je ne voulais pas laisser Bella.

Il ferma la porte. Un regard désolé.
Ça va aller je te le promets.

Il n'en savait rien. Personne n'en savait.


POV de Carlisle

Ma belle fille souffrait de la situation. De faire souffrir mon fils. De voir les choses déraper.

Elle s'installa sans un mot. Son ventre avait pris en volume trop vite. Sa peau se marquait. Les vergetures étaient impressionnantes très violacées. Je pris les dimensions dont j'avais besoin. Essaya de faire une nouvelle écho. L'image n'était plus très nette. Mais je pense que dans notre cas on devait ce contenter de ce que l'on pouvait.

Le bébé avait grossi. Pourquoi cette poussée de croissance? Est-ce que ça allait durer? Je n'en savais rien. De deux mois, on était passé à 40 jours maximum en une nuit.

Fallait-il la faire accoucher aujourd'hui ? Le bébé serait-il assez fort pour vivre in utero ? Est ce que Bella tiendrai encore le choc une dizaine de jours à ce rythme ?

Il fallait prendre une décision.

-"Bella. Comment te sens-tu ? As-tu mal ?"

-"Je n'ai pas mal. Je suis peut-être plus fatiguée que d'habitude et surtout plus lourde. Plus grosse. Et j'ai des marques horribles sur le corps. Mais je n'ai pas mal. "

-"C'est la conséquence de ta prise de poids rapide. Trop rapide. Les marques sur ton ventre. "

-"Combien de temps ?" pas besoin qu'elle précise je savais exactement de quoi elle parlait.

-"40 jours si tout va bien. Bella j'ai une question. "

-"Oui?"

-"Veux-tu qu'on intervienne aujourd'hui. Veux-tu qu'on te fasse une césarienne cette après-midi ?"

-"Le bébé vivra-t-il?"

-"Je n'en sais rien. Des bébés viennent au monde prématurément tous les jours. "

-"Carlisle je n'ai rien à faire des autres bébés. Je te demande si le miens pourra vivre sans moi. "

-"Impossible à dire. "

-"Alors pas question d'accoucher. Attendons encore un peu. "

-"Edward devrait prendre la décision avec toi. "

-"Non pas question de me faire accoucher aujourd'hui."

Voilà pourquoi elle ne voulait pas qu'il soit là, elle connaissait la réponse d'Edward. Elle savait qu'il n'aurait pris aucun risque.

-"Dans ce cas, tu vas rester au repos et je referai un examen demain. Si la croissance s'accélère, il faudra agir. "

-"On verra demain. "

Elle se rhabilla et demanda Rosalie.

- « Oui ? » Ma fille était rentrée aussitôt elle devait écouter d'en bas comme le reste de la famille.

-« Peux-tu me ramener dans la chambre d'Edward ? »

- « Bien sur Bella. »

Edward entra à son tour, il avait tout entendu lui aussi. Même plus. Mes doutes. Mes craintes. On avait plus beaucoup de temps devant nous, il faudrait agir rapidement. Mais nous laissera telle faire ?

Chapitre suivant

lundi 23 mai 2011

Garde Malade: chapitre 51

Chapitre 51 : la garantie du mariage

POV de Carlisle

Mon fils, je suis si fier de lui. Depuis ce jour, où je l'ai fait devenir l'un des miens, je n'arrête pas d'être un père comblé même si au début, il avait voulu vivre sa vie ou plutôt sa non-vie. Mais ces derniers temps, j'ai l'impression de vieillir. Comme un père normal, je suppose.
Quand il vient de voir son fils ainé se lier à une femme. Et qu'elle femme. Celle qui va faire de moi un grand père. Enfin je l'espère. Je lutte contre la science. Contre le surnaturelle de cette histoire. Contre le destin de deux jeunes gens que tout opposent.

Flashback

Nous attendions tous le retour d'Edward. Il était parti tel un lion libéré de ses fers. Fers que Bella lui avait passés en allant à la réserve.
Alice et Esmée ne tenaient plus en place. Rosalie et Emmett avaient pris la fuite. Il ne se passait pas une heure sinon avant que des choses volent à travers la villa.
On entendit enfin la voiture d'Edward en haut de l'allée.

-"Elle est avec lui. " Confirma pour la forme Alice.

-"Le bébé?" l’interrogea ma femme.

-"Il a l'air d'aller."

-"Pourquoi tout ce cirque alors ?"

-"Oh mon dieu ! "

-"Quoi ?"

-"Alice arrête de jouer avec les nerfs de ta mère. " Alice savait et faisait enrager sa mère et moi-même.

-"Edward ne veut pas que je vous le dise. Ou plutôt Bella. "

-"Ils vont me faire devenir chèvre ces deux la. "

À qui le dis-tu ? Est ce qu'un vampire peut avoir des cheveux blancs ?

La voiture ce stoppa devant nous, Edward en sorti très vite pour ouvrir la portière à Bella.
Il lui prit les mains. Ce pouvait-il que ? Non ?

-"Oh mon dieu. "

-" Ça je l'ai déjà dit maman. "

-"Bella ma chérie. C'est une si belle surprise. "

Elle resplendissait. Oh pardon. Ils resplendissaient. Tout deux debout, avançant lentement vers nous.
Bella avait le teint pâle. Son visage était amaigri. Mais elle rayonnait de bonheur.

-"Bon plus qu’à me mettre au boulot. "

-"Merci Alice. " Lui répondit notre future maman.

-"Surtout que tu veux un miracle. Un de plus. "

-"Nous te le revaudront. "

-"J'y compte bien. "

J'avais envie de crier: On veut savoir. Mais avec ces deux là, on en avait pris l'habitude.

Edward sentant la faiblesse de Bella la pris dans ses bras.

Esmée et moi les suivirent à l'intérieur. Alice et Jasper déjà loin.

-"Alors ?" Esmée avait craqué deux secondes avant moi.

-"Maman, Papa. J’ai demandé sa main à Bella y a maintenant 54 jours. »

- « Et tu me le dis que maintenant ? » mélange de joie et de reproche. Mais j’avais promis de ne pas lui dire je ne pensais pas que ça prendrai autant de temps.

- « Bella souhaitait se marier debout et surtout avant l'arrivée du bébé."

Il y avait des sous entendu dans sa phrase mais je n'étais pas presser de les entendre. Et pour me donner du temps, je trouvai une excuse parfaite.

-"Et si nous allions voir de combien de temps on dispose "

Edward la porta vite à mon bureau. Transformer en antichambre de Dr Jekill et Mr Hyde.

Je déposai rapidement un drap sur mes tubes à essai et autres appareils trop glauques pour Bella à mon gout.

-"Comment allez-vous savoir? Enfin je veux dire ?"

-"Ne t'inquiète pas Bella. J'ai eu tout le loisir d'élaborer un graphique en se basant sur une grossesse normal et la tienne. "

-"Normal" souffla-t-elle

-"Ne t’inquiète pas amour. Notre enfant sera très beau. "

-"J'espère au moins avoir la chance de le voir. "

-"Nous ferons tout pour. " Lui répondis-je.

Je l'examinai rapidement. Mais assez longtemps pour voir qu'elle avait maigris par endroit. Sa fatigue qu'elle mettait sur le dos de son entrainement me poussa à envisager des choses que jamais entant que médecin je n'aurai pu faire.

Je n'eu pas le temps d’en dire plus qu'Edward traversait la pièce. Souleva le drap et commença à faire couler son sang dans une éprouvette.

-"Pas trop mon fils. Tu n'es pas assez nourri pour ça. "

-"D'après tes pensées c'est urgent. Non?"

-"Si mais ce n'est pas une raison pour jouer avec la sécurité de Bella. "

-"Jamais je ne lui ferai de mal. "

Je le sais mon fils

-"Edward ?"

-« Excuse-moi Bella. Je ne voulais pas t’effrayer. Mais mon père pense que tu dois prendre de mon sang. Le bébé et toi surtout en avait besoin. "

Que dieux me pardonne ce que nous sommes entrain de faire.

-"Lui sauver la vie voilà ce que nous faisons papa. "

- « Oui mais la dernière fois, elle était blessée. Et des changements se sont opérés. Alors comment savoir où s’arrêter ? »

- « La véritable question c’est : qu’est qui est le mieux pour Bella ? »

- « Oui tu as raison alors 10cc pour commencer et après je verrais si on peut l’ajouter avec une transfusion de sang humain. »

Bella avait eu un haut de cœur. J’avais laissé Edward seule avec elle pour lui faire l’injection. Retrouvant ma femme et ses foudres.

Fin du flashback

Il avait fallu lui en faire 2 de plus. Mais ça serait les seules, sa température était bien trop basse. Si on transformait Bella à cause de se remède, son corps se figerai comme celui d’Esmée ou de Rosalie. Et bébé Cullen n’aurait aucune chance.
Même si après une sérieuse discussion avec Edward, la priorité restait Bella. Rien qu’elle.

POV d’Edward

Ma sœur me sauta dessus dés que Bella dû aller au toilette.
- « Edward tu fiches toujours tout en l’air mais pour cette fois je te pardonne c’était si romantique. C’était vous. Mais que je ne t’y reprenne pas .Pour le reste de la soirée, j’ai prévu un fauteuil d’osier blanc pour ta femme. Elle est fatiguée Edward prend soin d’elle. »

- « Ne t’inquiète pas pour ça, je ferai selon tes plans. »

- « Bien sûr. »

Ma femme. Alice avait insisté sur ce mot pour admirer sa réaction sur moi. Impressionnant. Pourtant Alice savait aussi bien que moi ce que Bella sous entendait du mariage. Elle m’avait dit oui bien sûr. Elle était devenue Mme Edward Cullen. Mais je devenais une garantie. Oui c’est bien comme ça qu’elle l’avait dit.

Petit flash

-« Edward en devenant mon époux tu seras ma garantie. »

- « De quoi parles-tu ? »

- « Je ne parle pas d’argent ne t’inquiète pas. Si tu as peur, on peut faire rédiger un contrat de mariage. »

- « Bella je n’ai pas vraiment envi de parler contrat mariage avec toi avant de te quitter. »

- « Ta sœur Edward. Pas moi qui exige que nous faisions chambre à part cette nuit. Et je ne veux pas non plus parler de contrat de mariage. Je ne veux pas de ton argent. Juste avoir un père pour notre enfant au cas où…. Au cas où il n’aurait plus de mère. »

- « Que racontes-tu ? Bella jamais je ne le permettrai ! Je ferai tout pour te garder en vie. Ou auprès de moi. »

- « Je le sais. Et justement c’est pour ça. Qu’en te disant oui demain. Tu scelles un pacte Edward, celui de promettre de rester quoi qu’il arrive pour notre bébé. Promet-moi Edward d’être ma garantie. »

Fin du Flash

J’avais promis. Mais non ce n’était pas envisageable, je ne la sacrifierai pour rien au monde. Si elle court le moindre risque, on lui ferait une césarienne en urgence advienne que pourra du bébé mais je ne la sacrifierais pas.

- « à quoi mon époux pense t’il pour ne pas accueillir sa femme les bras ouverts ? »

- « Bella ! »

Je me précipitai vers elle. La cajolant aussi pudiquement que je le pouvais. Nos invités ne supporteraient surement pas de nous voir renverser la pièce montée pour …

- « Non Edward !!! » rugit ma sœur.

- « Je n’ai rien fait. »

- « Alors pourquoi je t’ai vu remplacé mon chef d’œuvre par Bella sur la table. »

- « Edward ? »

- « Excuse-moi mon ange. Mais ne pas t’avoir eu dans mes bras la nuit dernière à un effet bizarre sur moi. »

- « De quel effet parles-tu ? »

Sa voix. Ses mains qui balayaient mon torse. Ses yeux. Et sa langue passant sur ces lèvres.

- « Ah non Bella t’y met pas non plus !!! Je vous jure. Une chance que j’ai prévu une assez courte cérémonie. Sinon j’imagine le pire. »

- « Une chance. » répéta Bella les mains sur mon col.

- « Bon séparez-vous. Bella va t’assoir un peu. Je t’ai préparé un fauteuil tout ce qu’il y a de plus confortable. »

- « Les genoux d’Edward ? »

- « Non il y a mieux que le marbre comme assise. Vous allez me rendre dingue. Et avec moi, Jasper qui se cache dans les toilettes depuis tout à l’heure. »

- « Désolée Alice mais est-il si mal d’avoir envie de son mari ? Mon mari. Edward Cullen. Mon mari. »

- « Tu as bu ou quoi ? »

- « Non mais ça fait si bizarre. »

- « Tu auras tout le temps de t’y habituer. Pour l’instant assis toi. »

- « J’espère. »

- « Mais bien sur Bella. Ne t’inquiète pas. Je t’ai dit que je voyais l’après non ? Je t’ai vu debout tenant ton bébé. Le debout c’est fait. Plus qu’à attendre la naissance de ma nièce. »

- « Ta nièce ? »

- « Je te rassure elle n’a rien vu. C’est juste sa lubie shopping qui parle. »

- « Et toi tu préfères quoi ? Fille ou Garçon ? »

- « Moi je vous veux tout les deux bien portant. »

- « Mais fille ou Garçon ? »

- « Un fils me rendrai fière. Et une fille me rendrait gaga. »

- « Merci c’est très claire. En tout cas moi j’aimerai bien un mini toi. »

- « Un mini Edward. Un seul ne te suffit pas ? »

- « Non ! Car mon bébé me ferai beaucoup plus de câlin que son père. »

- « Je ne pense pas non. »

Si elle savait ce que j’avais en tête. Assise sur son fauteuil. Levant sa robe pour me glisser entre ses jambes. Taquinant et suçant son sexe pour trouver son point de vulnérabilité.

- « EDWARD !!! Vas-tu me priver de mon cavalier toute la soirée ? »

Alice allait vraiment m’étriper si je continuai.


- « Veux-tu à boire ? Un coca ? Un jus de fruit ? Non laisse moi deviner Milk Shake banane-choco !»

- « Tu sais que je t’aime. »

- « Je reviens vite. »

Profites-en pour te refroidir la libido, cher frère de mon cœur rrrrrrrrrrr.

Elle ne buvait plus que ça.
Du coup on avait un stock de banane, de lait et de coulis de chocolat.
Emmett avait même planté un bananier dans la cour. Pour faire charrier ma femme. Mais ça eu l’effet inverse. Elle lui avait sauté au cou en le remerciant en pleurant.
Oh j’ai failli oublier la réserve de kleenex.
On y ajoutait des protéines animales. À défaut de lui donner mon sang. Mais elle se fatiguait vite. Je n’avais pas besoin d’Alice pour le savoir.

Quand je revins vers elle, son verre à la main. Rosalie lui parlait, la couvait devrais-je dire. Emmett s’en plaignait moins, il avait trouvé une petite sœur en Bella. Et il voyait un futur adversaire à la wii. Ma mère avait du lui rappeler qu’il devrait attendre un moment avant de voir son neveu ou sa nièce jouer avec lui. Mais en attendant, il passer son temps à commander jeux et accessoires. Ça allait des jeux de Dora, Oui-Oui et compagnie aux jeux de Tekken ou Mario Kart.

- « Alors frangin ! Heureux ? »

- « Si tu savais. »

- « J’en ai une petite idée vu la tête de Jazz. » répondit-il dans un éclat de rire.

- « Puis-je avoir cette dance ? »

Je voulais être le premier à lui faire cette demande, il m’avait devancé mais après tout c’était dans l’ordre des choses.

POV de Bella

Tout les invités dansaient, enfin presque tous. Mais certains préférés manger. Moi, j’attendais tranquillement mon Milk Shake.

- « Bienvenue dans la famille Bella. »

- « Merci Rose, même si je me sens de la famille depuis bien longtemps. »

-« Tu as raison. Comment te sens-tu ? Tu as besoin de manger, ou boire ? »

- « J’attends Edward il me prépare mon choco-banane. »

- « Super. »

Elle prit le tabouret de mon époux.

Elle replaça ma robe quand bébé Cullen ce mis à bouger.

- « Oh mon dieu ! Je peux ? »

- « Oui bien sur. Edward adore mettre sa main sur mon ventre. On se demande comment une chose si petite peu bouger autant. »

- « Il tient de son oncle par dit. » lança un Emmett fière comme un paon.

- « Un Emmett dans la famille je pense que c’est plus raisonnable. »

- « Tu préfères qui ressembla à Edward la tête dans ses livres ou derrière un piano. »

- « Il ou elle choisira ce qu’il préfère. »

- « Bébé Cullen sera parfait. Avec une famille pour le choyer. Il pourra tout faire aller où il veut. » Rajouta Rosalie.

Il aller être gâté pourri. Alice avait déjà rempli son dressing. Esmée lui avait fait une chambre modulable, confortable et complètement avant-gardiste. « Il faut profiter de l’ère moderne Bella » m’avait-elle répondu quand je lui avais demandé à quoi servait la grosse chose rose à coté de la table à langer. « C’est une poubelle pour les couches, ça tue les microbes et ça désodorise le change sale. » et ce n’était pas le seul objet non identifié de la pièce. Rosalie m’avait rempli ma garde robe au point que je devais me changer deux fois par jour. Les vêtements à usage unique étaient nettoyés et donnés au centre des mères de Port Angeles. Emmett remplissait avec assiduité une ludothèque rempli de jeux de WII.
Seul Jasper paraissait normal. Car Carlisle passait son temps libre à chercher des réponses aux questions bien trop nombreuses et inconnues sur ma grossesse et surtout sur la naissance. Edward lui me faisait mes Milk Shake, me faisait l’amour, ou essuyait mes larmes pas forcement dans se sens d’ailleurs. Et quand je dormais il rejoignait son père.
Edward me tendis mon verre. La paille aussitôt à la bouche. Je le buvais par grosse gorgée quand mon père arriva.

- « Puis-je avoir cette dance ? »

Je regardai Edward, elle devait être pour lui ma première danse. Mais j’étais si heureuse de cet armistice entre nous. Avait-il accepté mon mari ? Mon bébé ? Surement puisqu’il était là.

- «Je ferais attention à toi Bella. »

- « Je le sais papa. Il faut juste m’aider à me relever de ce fauteuil. »

Rose et Edward me relevèrent. Je déposai un léger baiser sur les lèvres de mon apollon.
Et je pris la main que mon père me tendait.

La danse devait être une valse ou bien un slow. Il me soutenait par les hanches pendant que je me concentrais sur mes pieds.

- « Je suis si fière de toi mon cœur. »

- « Je sais que tu ne rêvais pas de tout ceci pour ta fille unique. »

- « Mon rêve était de te savoir heureuse. Ce que tu es sans nul doute. Jacob est venu me parler tu sais."

-"Je n'étais pas au courant. "

-"ça ne m’étonne pas vu dans l'état qu'il était quand il est venu. "

-"Tu veux dire quil avait bu ?"

-"Et pas qu'un peu si tu veux mon avis mais ça nous a fait du bien de parler ensemble. On souffrai tout les deux de cette situation. Par pour les même raisons bien sur. "

-" Je suis désolée. "

-"Il t’a aimé et t’aime toujours je suppose. Mais ça nous a permis d'accepter nos nouveaux roles. "

-"Qui sont ?"

-"Moi d'être grand père et beau père. Et lui un meilleur ami pour toi et un oncle pour le bébé. Sais-tu ce que ce sera ?"

-"Non. C'est un mystere. " Un de plus. La poche qui le protégeait du monde extérieur avait grossi et l'échographie n'arrivait plus à être aussi nette qu'au debut.

-"d'où ce surnom ?"

-"Tu parles de bébé Cullen. Ils l'ont tous adopté ce nom. "

-"C'est un petit swan aussi. Pour moitié du moins. " Je sentais la fierté dans ce qu'il venait de dire.

Je me tenais de plus en plus à lui mon corps me parraissait lourd.

-"Si je te ramenais à ton fauteuil."

-"Je voudrais danser avec edward avant. "

-"Bien sur. Tiens il a du t’entendre car il arrive. "

Mon père laissa Edward prendre la relève. Déposant un baiser sur ma joue.

-"Pas trop fatiguée madame Cullen ? "

-"Non jamais tant que tu m’appelleras ainsi. "

Ce n'est pas pour autant qui me relâcha bien au contraire, j'avais même l'impression de flotter.

Nous dansames notre première danse ensemble, j'avais toujours rêvé de cet instant.

Je profitai de lui avant de parler de Jacob et de mon père. Je voulais savoir s'il était au courant. Jacob ne buvait jamais. L'avait-il fait pour ce donné la force de tout révéler à Charlie. Ou par tristesse ?

Il t’a aime et t’aime toujours je suppose.

Et pourtant il était là. À mon mariage. Avec ses enemis. Il m’avait emmené à mon père. M’avait aidé dès que je l'avais appelé. Peut-être pour profiter une dernière fois de nos moments si spéciaux. Je l'avais aimé. Mais maintenant, il était mon meilleur ami. Le temoin de mon union. Et un futur oncle pour notre enfant. L'aimerait’ il encore si je ne lui survi pas?

-"Bella? Bella mon amour ? Ça va ?"

-"Hein?"

-"Je te demandais si tu voulais aller t’asseoir?"

-"Encore un peu. "

-"C'est ce que ton père t’a dit qui t’inquiète?"

-"Tu savais pour Jacob?"

-"Oui Sam nous a appelé. Les loups sont instables et encore plus sous influences. Il préférait avoir Jasper dans les parages. "

-"L'amour et la douleur en fait-elle parti?"

-"Tu regrettes?"

-"Non je n'aime que toi Edward. Mais le voir en arriver là quand même "

-"à la réserve, il le taquine avec ça. "

-"Pourquoi?

-"Il l'accuse je cite : d'avoir enterré mon enterrement de jeune coq à ma place. "

-« Sais-tu ce qu'il lui a dit?"

-"Rien sur nos secrets."

Je savais qu'il n'en dirai pas plus.

-"Si on n'allait s'asseoir maintenant bébé Swan-Cullen et toi avait besoin de repos. "

-"Tu as entendu ça aussi. Tu n'es pas obligé tu sais. "

-"Mais Charlie à raison c'est une partie de toi aussi. Le sang des Swan coule en lui. "

-"à quel point Edward? "

-"Je l'ignore. Mais c'est ce qui fait toute la différence. "

La cérémonie s'accéléra. Alice voulait que j'aille me reposer. Je n'allait pas la contrarier.

Le gâteau était à la fraise. Clin d'œil à notre nuit à l'hôtel. Edward en mangea comme si c'était rien n’était. Vu la grimace des Cullen ça ne devait pas être si apetissant pour lui que pour moi. La mariée sur le gâteau avait le même ventre que moi. Blague d'Emmett surement. Son rire pour preuve. La jarretière fut gagnée par Jacob. Le tout ce passa très bien même quand Alice lui annonça que c'était avec les dents que ça ce retirer. Elle avait été baissée au dessus du genou avant que je soulève ma robe dévoilant ma jambe.
Edward l'encouragea quand même un peu moins fort que le reste des invités. Moi j'etais rouge pivoine. La chaleur de son souffle sur ma jambe me fis bizarre. Jamais je n'avais été touché par un autre homme que le mien. Et la chaleur n'était pas en option sur Edward. Mais ça ne réveilla pas le feu. Moi c'était la glace qui l'attisait.

POV d'Edward

Enfin tout le monde était partis, je n'avais pas voulu prendre de risque avec une lune de miel mais j'aurai du, même si c'était à port Angeles. Ça nous aurait permis de s'éclipser.

Bella était montée avec Rosalie et Alice. Elles l'aidaient pour la douche. Surtout avec toutes les épingles qu'elle avait sur la tête.
J'aidai ma mère à ranger. Emmett s'amusai à détruite le décor.

Ma mère remplissait les sacs et des cartons avec la nourriture qui restait. On se refusait de gacher alors que tant de personne ne mangeait pas à leur faim dehors. carlisle les donnerai ce soir en retournant au travail. L'hopital organisai des repas chauds pour les familles dans le besoin.

Au bout d'un moment, elle me fit asseoir avec elle dans le salon.

-"Je suis si heureuse pour vous deux Edward. "

-"Merci maman. "

-"Tu sais ce que je ressens. Bien sûr que tu le sais. Mais je voudrai te faire comprendre que j'aiderai au mieux Bella si la situation devenait urgente au point de sacrifier l'enfant. "

-"Je sais maman. Mais nous n'en sommes pas encore là. Bella se fatigue vite mais sa vie n'est pas en danger. Donc non plus celle du bébé. "

-"Oui ton père fait tout pour ça. Il fait des recherches dans le monde garce à internet. Je lui ai dit de demander de l'aide à son ami des Volturis. Mais il ne préfère pas les prévenir. Aro aime trop les choses rares."

-"On en a parlé. "

-"Sache que je considère ta femme comme ma fille."

-"Depuis le jour où tu as su. Bien avant moi d'ailleurs. C'était le cas. "

-"Bon assez parler. Va la rejoindre. Un époux ce doit à sa femme. "

-"Compte sur moi. "

-"En parlant de ça. Sache que nous partons à la chasse. Sauf ton père qui prend son service."

-"Merci. "

Elle me fit un sourire avec tant d'amour maternelle que j'esperai un jour voir le même sur le visage de Bella.

Quand j’entrai dans ma chambre. Bella était déjà allongée sur le lit. Un déshabillé que je ne connaissais pas. Il mettait son ventre en valeur mais aussi ses seins qui avaient gonflés. Ses fesses. Il était bleu. Ses cheveux étaient relevés.

Elle me regardait la fixer avec gourmandise.

-"Viens"

Je m’approchai du lit lentement. Profitant de chaque jeu d'ombre sur son corps. De chaque respiration qui soulevait sa poitrine.

-"Tu es magnifique. "

-"Alors viens."

-"N'irai-je pas assez vite pour ma femme ?"

-"Non. Surtout quand la dites femme attends ça depuis la veille. Surtout quand cette dites femme à les hormones qui bouillonnent. Surtout quand cette dites femme à un dieu grec pour époux. Un dieu taillé dans le marbre. "

Son désir irradiait. Envahissant la pièce. Je me couchai près d'elle mais aussitôt elle me sauta dessus.

-"Doucement mon coeur tu risques de te faire mal. "

Je la retenai par les hanches. Elle était assise sur moi, mon sexe idéalement placé. Mes yeux allant des siens à son décolleté. Je me permi de passait ma langue sur ses monts qui se rejoignaient. Je bénissais le 21ème siècle. Qui avait repris dans les dessous féminin l'idée des corsés de mon époque.

-"Bella arrête de bouger sinon tu vas me faire jouir sans plus de préambule. "

-"Et si c'etait ce que je cherchais à faire ? "

-"Oh Bella. "

Ses mains s'attaquèrent à ma chemise. Faisant sauter les boutons un à un.

-"Tu me rends fou. "

-"Tu ne te defends pas tant que ça. "

-"Je suis sado."

-"C'est à croire."

Elle écarta les pants et défis ma ceinture. Mon bouton. Descendis la fermeture éclair ses yeux sur son but.
Elle se releva du temps que je me libère de mon pantalon. M’étant déjà débarrassé de mes chaussures et chaussettes.
Mon penis pointait vers elle.

Elle le regarda comme elle regardait sa boisson préférée. Elle recula un peu. Et enfonça mon sexe dans sa bouche, aspirant dessus tel une assoiffée.

-"Bella. Oh Bella. "

Je reussi à la tenir d'une main pour aller caresser le dessus de ses seins.

J'allais venir. Elle le savait s'aggripant avec ses dents à mon sexe. Elle leva les yeux vers moi et quand j'y vis la lueur de désir et d'amour, je me rependis dans sa bouche. Elle avalât le tout suçant le moindre centimètre de peau.

-"Ma femme. Je t’aime. "

POV de Bella

Alice m’avait laissé seul avec une boite contenant un simple bout de tissus. Mais mes hormones étaient tellement à bloque. Je ne cherchai pas longtemps avant de l’enfiler. Elle était de la couleur préférée d’Edward. Le soutien gorge pigeonnant était un appel au désir. Passant ma main sur mes propres seins. Ils avaient pris du volume. Le soutien gorge n’était pas le seul responsable de ma poitrine gonflée.
La voilette laissait apparaitre mon ventre et mon string.
Me couchant aussitôt. Je voulais accueillir mon époux.
Je voulais lui donner du plaisir. Jamais je n’avais été si gourmande que ces derniers jours une chance sinon les trois semaines loin de lui aurai été impossible.
Quand il entra je mis mon plan a exécution très vite ne laissant en aucun cas protester. Oui j’étais fragile mais j’avais des besoins. Des besoins de femme.
Je le fis venir dans ma bouche. C’était divin je n’aurai rien perdu de se nectar. Mon gout c’était lui aussi développé comme mon odorat. La moindre odeur aussi bien bonne que désagréable d’ailleurs. Mais son odeur à lui n’était comparable à nul autre.

Il était nu j’étais encore sur lui mais pas pour très longtemps. Vu son regard. Je me levai rapidement fonçant vers la coiffeuse.

Il m’y rejoignit très vite.

-« Tu sais qu’on a la villa rien qu’a nous ce soir ? »

- « Oui ma mère me l’a dit. »

- « Pas besoin de camoufler mes cris. »

- « Non. »

- « Je peux jouir aussi fort que je le souhaite. »

-« Oui je suppose. »

-« Alors prend moi ici. »

- « Sur ta coiffeuse. »

- « Oui. Debout. Ici. »

Il se jeta sur moi arrachant ma lingerie. Gobant mon sein. Malaxant le second. Ma tête en arrière je savourais ses caresses mais ce n’est pas ça que je voulais.
- « Retourne-moi Edward. »

- « Te retournai ? »

- « Prend moi par derrière que je te voie faire dans le miroir. »

- « Bella le mariage te va si bien. »

J’avais peur qu’il n’apprécie pas mon audace. Mais Rosalie m’avait souvent raconté les excès de leur union avec Emmett sans le détail bien sur. Mais en insistant sur le plaisir des vampires.
Il se retenait pour moi. Je voulais découvrir ça avec lui. Qu’il le découvre avec moi.

Il me retournant fixant nos regard a travers du miroir. Il emprisonnât ma poitrine. Mordillant ma gorge. Je le voyais faire imaginant sa morsure dans ma chair le faisant sienne à jamais. Mais il y avait une vie qui avait besoin de la mienne. Je me replongeai dans son regard.
Je m’agrippai au bord du meuble. Il me recula. Me tenant pas les hanches. Je sentis son sexe frôlait mon centre. J’étais trempée je pouvais sentir mon fluide dans l’intérieur de mes cuisses. Il rentra lentement d’abord par à-coup pour ne pas me blessé je suppose.

- « Viens. »

- « Bella si tu savais ce que je ressens comme ça. »

- « Alors viens. »

J’agrippai sa fesse. Il devait me prendre maintenant sinon j’allais bruler vive.

Il comprit le message et entra en moi. Me pilonnant tantôt vite tantôt lentement. J’en pouvais plus il me releva. Je m’agrippai à son cou. Mes pieds quasi dans le vide. Notre reflet dans le miroir devenait animal. Passion. Le corps d’un homme et d’une femme en parfaite symbiose. Il me tenait par le haut de mes cuisses.

- « Caresse-toi Bella fait le pour moi. »

Je compris où il voulait en venir. Moi seule pouvais me libérer d’une main. Celle-ci passa sur mes seins les malaxant comme il avait fais.

- « Oh Bella. »

La maison était vide et c’est Edward qui criait sa jouissance.

Je descendis contournant mon ventre comme par respect ne mêlant pas la mère à la femme que j’étais à l’instant pour retrouver mon centre brulant.

- « Oui Bella caresse-toi. »

- « Edward tu m’excites. »

- « Alors fait toi jouir car moi je ne vais plus tenir longtemps c’est si bon. Je ne pensais pas découvrir encore le sexe avec toi. »

- « Oh mon amour. »

J’appuyai sur mon clitoris qui était si gonflé que je ne pouvais pas le louper.

- « Je vais jouir Edward. Je vais jouir. »

- « Viens. Cris Bella. Cris pour moi. Viens pour moi. Oh Bella. »

Il allait de plus en plus vite allant toucher mon point g à chaque coup. Les deux gestes me firent venir. Lui aussi.
Criant, nos corps emmêlés. Plus jamais je ne voudrais faire l’amour autrement.

Chapitre suivant

mardi 11 janvier 2011

Une nuit qui change tout Chap 12

Chapitre 12: Repas de famille

POV Bella

Dire que j'étais choquée était un euphémisme. Devant moi se tenait mon psychiatre, et si je me référais à la situation, le docteur Cullen n'était autre que le père d'Edward. Vu la réaction de tous les gens autour de moi, personne n'était au courant. En même temps, je ne pense pas que Carlisle aurait trahi le secret médical.

Celui-ci se figea quelques secondes avant de se reprendre et de descendre le reste des marches, les mains dans les poches et de se mettre en face de moi.

"Bonjour Bella." Me salua-t-il, avec un sourire bienveillant.

"Vous vous connaissez?" Entendis-je la voix d'Alice demander.

Le docteur Cullen haussa les épaules avant de répondre.

"Le monde est petit." Il me fit un petit sourire, qui me fit comprendre qu'il ne dirait rien sans mon accord, ce qui me soulagea.

"Et si nous passions à table? L'entrée est prête." Proposa Esmée, d'un ton qui signifiait que la discussion était close. Je la remerciai intérieurement.

"Bonne idée, c'est pas tout ça mais je meurs de faim moi!" S'époumona Emmett avant de se rendre en quatrième vitesse dans la salle à manger. Tout le monde le suivit, sauf Edward, son père et moi. Ce dernier lança un regard en direction de son fils pour lui demander de nous laisser seuls. Celui-ci hocha la tête, déposa un baiser sur mon front et rejoignit le reste de la famille.

Une fois seuls, le père d'Edward prit la parole.

"Eh bien Bella, je ne m'attendais pas à vous voir avant notre prochain rendez-vous."

"J'avoue que moi non plus, le monde est vraiment petit docteur Cullen."

"Appelez moi Carlisle, et je pense qu'on pourrait peut-être se tutoyer vu les circonstances."

"D'accord doc… Carlisle." Fis-je avec un sourire.

"Et ne t'inquiète pas, je ne leur dirai rien. Je suis tenu au secret."

"Je vais leur dire, ils ont le droit de savoir. Les grandes lignes du moins."

"Très bien Bella, c'est à toi que ce choix revient. Et si nous allions manger maintenant?"

Nous nous dirigeâmes vers la salle à manger. Tandis que nous marchions je profitai pour jeter un œil autour de moi. Le salon était superbe. La pièce arborait des tons marron et crème. Les meubles dans les tons marron et les canapés en cuir couleur crème étaient parfaitement assortis. Sur les murs étaient accrochés des cadres de toute la famille à différents âges. Au-dessus de la cheminée trônait un cadre qui attira particulièrement mon attention. Tous les membres de la famille, y compris Rosalie et Jasper y figuraient. Ils avaient tous un grand sourire. Qui sait, peut-être un jour aurais-je ma place sur l'une de ces photos?

"Cette maison est magnifique." Murmurai-je.

"Merci Bella, Esmée est décoratrice d'intérieur. C'est elle qui a fait toute la déco." Répondit Carlisle, qui apparemment m'avait entendu.

Nous pénétrâmes dans la salle à manger, qui était dans les tons rouges et orange. Une table ovale se trouvait au centre de la pièce. Elle était très joliment dressée, avec une belle nappe rouge et des chemins de table orange, parfaitement assortis aux tons de la pièce.

Tous ou presque nous regardaient avec interrogation. Seuls Edward, qui je pense avait compris, et Esmée me regardaient normalement. Leurs regards me rendaient quelque peu mal à l'aise, je n'avais jamais aimé être au centre de l'attention, ou des commérages. Je m'assis à coté d'Edward et pris une grande respiration.

"Ecoutez, je sais que vous vous demandez tous comment je connais Carlisle. Je vais vous expliquer. Il y a quelques mois j'ai eu un accident de voiture et j'ai perdu une partie de ma mémoire, et Carlisle me suit depuis que je suis arrivée à Chicago."

Tous hochèrent la tête, comprenant que je n'en dirais pas davantage. Edward me prit la main et exerça une légère pression dessus, pour me faire passer son soutien. Son toucher me réconfortait énormément, heureusement qu'il était là. Plus le temps passait, plus j'avais du mal à m'imaginer sans lui à mes cotés. Sa présence avait le don de me relaxer, ce qui n'était pas du luxe en ce cas présent.

Esmée demanda l'aide de Carlisle en cuisine et tous deux revinrent quelques minutes plus tard avec un rôti de porc, des pommes de terre et toutes sortes de légumes, bien évidemment servis dans des plats assortis aux tons de la pièce.

"Votre maison est magnifique Esmée."

"Oh, merci Bella. J'ai dû pas mal chiner pour trouver tous les objets que je voulais, mais j'ai fini par trouver mon bonheur. Je te ferai visiter le reste tout à l'heure si tu veux."

"Avec joie." Répondis-je avec un petit sourire.

"Comment vous êtes vous rencontrés?" Demanda Jasper.

"Au Starbucks, Bella m'a servi un café, on a discuté un peu et je l'ai emmenée boire un verre le soir même." Répondit rapidement Edward. Apparemment, il ne tenait pas à ce que sa famille sache que l'on se connaissait avant, ou simplement, il ne voulait pas me donner plus de détails sur notre relation d'avant mon amnésie. Je savais pourquoi il faisait ça, il valait mieux que je m'en rappelle moi-même plutôt que d'être influencée par des détails venant de quelqu'un d'autre.

"Ouah, dés le premier soir, t'es un rapide Eddy." Dit Emmett d'un air taquin.

"Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Eddy" Grogna Edward à l'intention de son frère.

Heureusement qu'Edward m'avait prévenu qu'Emmett était taquin. En tous cas, il n'avait pas exagéré. Mais je voyais bien que ce n'était pas méchant de sa part. Emmett manquait peut être de tact mais il ressemblait à un gros nounours, je sentais que j'allais bien m'entendre avec lui. Je ne pouvais pas en dire autant de sa compagne. Rosalie me lançait des regards à faire froid dans le dos depuis mon arrivée. Je me demandais vraiment ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'elle me méprise à ce point. La voix d'Alice me sortit de mes réflexions.

"Bella, il faut absolument qu'on aille faire du shopping toutes les deux. Tu as sérieusement besoin d'une nouvelle garde robe, tes fringues sont vieilles de la dernière collection, ce n'est pas possible, et puis les converse à notre âge ce n'est tout simplement pas possible. Je devrais aussi t'emmener chez le coiffeur…"

"Alice, mon amour, calme toi, tu vas effrayer Bella." Intervint Jasper. Je lui fis un petit sourire pour le remercier. Vu comment elle était branchée sur cent mille volts rien qu'en parlant, l'idée de faire du shopping avec elle me donnait des sueurs froides.

Après le repas, j'aidai à débarrasser, alors que les hommes étaient partis devant un match de baseball. Après avoir tout rangé, Esmée me proposa de profiter de ce moment pour visiter la maison, ce que j'acceptai avec joie.
"Alice, Rose, en attendant vous pouvez préparer du café et des tisanes? Bella, tu vas boire quoi?"

"Une tisane, merci."

Les filles s'activèrent. J'entendis néanmoins Rosalie soupirer avant que je ne quitte la pièce. Nous empruntâmes l'escalier où se trouvaient d'autres cadres d'Emmett, Edward et Alice enfants. Je m'arrêtai quelques secondes pour les admirer avant de suivre Esmée. Nous atteignîmes le premier étage où se trouvaient les chambres d'Alice et de Carlisle et Esmée. Chaque chambre était immense et possédait sa propre salle de bains et son propre dressing. La chambre d'Alice était mauve et rose, ce qui ne me surprit pas outre mesure. Celle de Carlisle et Esmée était très claire et lumineuse, dans les tons blancs. Nous nous dirigeâmes vers le second étage, où se trouvaient d'après Esmée les chambres d'Emmett et Edward. La chambre d'Emmett était dans les tons bleu marine, avec beaucoup de maillots de différents sports accrochés aux murs. Les chambres reflétaient parfaitement la personnalité de leurs propriétaires, et j'avais hâte de découvrir celle d'Edward.

Je n'eus pas longtemps à attendre. A peine sorties de la chambre d'Emmett, Esmée ouvrit la porte juste en face. La chambre d'Edward était très sobre et élégante, tout comme lui. Dans les tons noir et blanc et parfaitement rangée, contrairement à celle d'Emmett. Dans un coin de la pièce trônait un grand piano. Je m'en rapprochai et passai mes doigts sur les touches.

"Edward est un virtuose du piano. A-t-il déjà joué pour toi?" Me demanda Esmée.

"Non, malheureusement pas encore, mais j'aimerais bien un de ces jours." Répondis-je avec un sourire tout en me retournant vers les étagères qui contenaient un nombre de CDs qui n'avait rien à envier à un magasin de disques. Il y avait de la musique de tous genres, de toutes cultures, j'étais impressionnée de l'étendue de la culture musicale d'Edward.

"Rassurez-moi, il n'a pas eu le temps de tous les écouter?"

"Malheureusement, je crois bien que si" Répondit Esmée en riant avant de retourner au rez-de-chaussée. Je la suivis jusque dans la cuisine où Alice et Rosalie venaient de servir les tasses de café et de tisane.

"On a déjà apporté les cafés aux hommes." Nous informâmes Alice.

"Bien, si nous nous installions dans la salle à manger? Je reviens tout de suite."

Nous nous installâmes donc toutes dans la salle à manger. Esmée revint quelques secondes plus tard munies d'un album photo.

"J'ai remarqué ton intérêt pour les photos dans l'escalier. C'est l'album photo d'Edward, il y a des photos de sa naissance jusqu'à maintenant. Je continue à le remplir régulièrement. Viens près de moi."

Je souris avant de m'installer à coté d'Esmée. Alice s'installa de l'autre coté et Rosalie se plaça au bout de la table. Je jetai un œil vers elle, qui restait stoïque et peu loquace. J'espérais que nos rapports s'amélioreraient avec le temps. J'entendis Esmée commenter la première photo, ce qui attira mon attention.

"Là c'est Edward et moi, quand on sortait de la maternité."

Je jetai un œil à la photo et souris béatement.

"Il était magnifique. "

Esmée me sourit et tourna la page. Les prochaines montraient ses premiers pas, ses premiers petits pots, sa première dent. Edward était déjà superbe étant bébé. Ensuite l'album montrait des photos d'Edward enfant, parfois avec son frère et sa sœur, ou ses parents, parfois seul. Son sourire était déjà envouteur à cet âge là. Il devait faire craquer toutes les petites filles de son école. Une petite pointe de jalousie s'empara de moi à cette pensée. Enfin arrivèrent les photos d'Edward adolescent, apparemment ils connaissaient déjà Rosalie et Jasper à cette époque, car ils figuraient sur plusieurs photos. Quelques pages plus tard, je découvris un portrait d'Edward dans les bras d'une superbe blonde. Vu le paysage, elle avait dû être prise lors de vacances. Sur la photo ils semblaient très complices, amoureux je dirais même. Curieuse, je demandai à Esmée.

"Qui est-ce ? "

Je vis Esmée et Alice se figer à coté de moi et Rosalie, qui jusque-là n'avait pas manifesté tant d'intérêt, se rapprocher pour regarder la photo de plus près, avant de grogner.

"Je croyais qu'on avait viré toutes les photos de cette garce."

"J'ai dû en oublier une" Couina Alice.

Je les fixai d'un regard interrogatif puis reposai la question timidement.

"Qui est-ce? " Demandai-je à nouveau, un peu mal à l'aise.

"Tanya" Cracha Rosalie. Avant qu'elle n'ait le temps d'en dire plus, Esmée lui coupa la parole.

"Je pense que tu devrais en parler avec Edward, c'est le mieux placé pour expliquer qui elle est. " Dit-elle en regardant Rosalie, l'air de dire de ne pas en dire plus.

L'ambiance était légèrement tendue, je décidai de tourner la page de l'album afin de changer de sujet. Nous continuâmes à visionner les photos. Rosalie semblait être un peu plus avec nous, ce qui me donnait espoir sur nos relations futures.

Après avoir regardé toutes les photos, Alice et Esmée se mirent à discuter et Rosalie me fit signe de la suivre. J'angoissais un peu de me retrouver seule avec elle vu son accueil un peu froid, néanmoins je la suivis jusque dans la cuisine. Elle regarda quelques temps par la fenêtre avant de se retourner vers moi.

"Ecoute Bella, j'ai rien personnellement contre toi. C'est juste que je connais Edward depuis des années et que je le considère comme mon frère. Il en a pas mal bavé cette dernière année et je ne supporterais pas que quelqu'un le fasse souffrir à nouveau. Je vais faire des efforts pour mieux te connaitre, mais sache que si tu lui fais du mal, tu auras affaire à moi, et tout ce que tu as vécu jusqu'à présent ne sera rien en comparaison de ce que je te ferais subir, suis-je claire ? "

Je pris une grande inspiration avant de lui répondre.

"Ce n'est pas mon intention Rosalie. Je tiens beaucoup à Edward, et je tiens aussi énormément à son bonheur. Je suis heureuse de voir que quelqu'un tient tout autant que moi à cela. "

Rosalie me fit un petit sourire pour la première fois depuis que j'avais franchi le seuil de la maison, ce qui me réchauffa le cœur. Elle n'était pas si méchante que cela après tout, elle cherchait juste à protéger Edward, et je lui étais reconnaissante pour cela. Je me rapprochai d'elle et lui tendis timidement la main.

"Amies ?"

Elle me regarda quelques instants. Ces quelques secondes me parurent interminables. Puis elle finit par tendre la main également.

"En tous cas, on n'est pas ennemies."

Ce n'était pas encore gagné, mais je sentais que venant de Rosalie, c'était déjà beaucoup. Il faudrait du temps pour gagner son amitié et sa confiance. A moi de faire mes preuves.

Nous retournâmes à la salle à manger comme si de rien n'était, même si Esmée et Alice ne paraissaient pas dupes du sujet notre conversation. Nous continuâmes à papoter jusqu'à ce que je sente deux bras se resserrer autour de mes épaules et des lèvres se déposer sur mon épaule. Je n'avais pas besoin de me retourner, j'aurais reconnu cette odeur n'importe où. Sa bouche remonta à mon oreille et déposa un léger baiser sur le lobe avant d'y murmurer.

"On rentre ? "

J'hochai la tête et me tournai vers lui pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Je jetai un œil à la pendule et m'aperçus qu'il était déjà six heures. Edward s'écarta légèrement de moi et je me levai.

"On va y aller. "Dit Edward.

"Attends chéri, je vais te donner des restes du repas avant que vous ne partiez. " Proposa Esmée comme toute bonne maman poule qui se respecte. Je trouvais cela adorable. Ma tante me manquait à cet instant.

Esmée revint avec de quoi manger pendant trois jours. Nous la remerciâmes chaleureusement avant d'embrasser tout le monde et de prendre congé.

Le trajet du retour se fit dans un silence apaisant. Nous étions main dans la main, dans notre bulle. Je ne me rendis compte que nous étions arrivés que quand Edward exerça une légère pression sur ma main.

"Bella, on est arrivés. " Me dit-il avant de m'embrasser la tempe et de faire le tour de la voiture pour m'ouvrir la portière.

Après avoir pris nos provisions, nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur et montâmes jusqu'à son appartement. Nous allâmes ranger les victuailles au réfrigérateur puis nous installâmes devant la télé. Nous étions blottis l'un contre l'autre quand soudain une question me revint à l'esprit. Je me demandais si je faisais bien de lui poser la question. La réaction d'Esmée Alice et Rosalie m'avaient rendu plus que curieuse, mais cette question semblait si taboue.

"Tu m'as l'air bien pensive mon cœur."

"Hum, je me pose une question, mais j'hésite à te demander."

"Demande toujours."

"Edward, qui est Tanya ? "

Je le sentis se figer contre moi.



POV d'Edward

Mon père : le médecin de Bella. Avec ma chance qui d'autre ça aurait pu être ? Mais à part ça, ça c'était plutôt bien passé.

Je jonglai entre les regards tendres de ma mère dès que j'avais un geste pour Bella, les regards assassins de Rose, Ceux moqueurs d'Emmett etles yeux calculateurs d'Alice. Je remerciais mon père et Jasper de calmer le jeu.

Le repas terminé, je fus récupéré par Emmett. Je dirai même arracher de la main de Bella. Ça la fit rire un instant avant de voir Rosalie dans son dos. Elle n'était pas comme ça avant. Avant Tanya. Avant ma dépression. Pour elle tout était lié. Dans un sens c'était vrai. Dans l'autre, le moins avouable, était pour une inconnue d'une nuit. Pour des mails à faire pâlir les esprits les plus chastes pas par leur coté obscène, non, par l'amour qu'il contenait sans même un rapport et sans effort.

Mais c'était le passé. Je tenais à l'enfouir tout comme Bella. Nous redécouvrir. Recommencé ensemble, une nouvelle vie, un nouvel amour.

-"Allez frangin crache le morceau."

Avec la tape qu'il venait de m'administrer c'était tout le repas que j'avais failli rendre.

-"Il n'y a rien à dire. "

-"Bien sûr et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu."

-"Non je t'assure. "

-"Le petit Eddy qui invite une fille sur un coup de tête. C'est tout sauf normal. Avoue c'était ta maitresse. "

-"Que vas-tu t'imaginer ? Je n'ai jamais trompé Tanya. "

-"Alors c'est quoi ? "

-"Rien de plus de ce que je t'ai dit. "

-"C'est bon Emmett, fous lui la paix. "Intervint mon père.

-"Pour l'instant ! Je vais finir par trouver. "

Je le croyais capable de me sortir les théories les plus bizarres. Enlèvement par les extraterrestres, hypnose et bien pire.

Le match commença et Emmett m'oublia littéralement.

Mon père en profita pour m'emmener dans son bureau. Je détestai ça quand j'étais petit car bien souvent c'était que j'avais fais une grosse bêtise…. Celle de suivre Emmett…. Bien sûr.

Je le suivis.

-"Edward. Je ne voulais pas en parler devant tout le monde et même à toi je n'ai pas droit de le faire. Mais je suis ton père et je voudrais te mettre en garde. "

-"En garde sur quoi ?"

-"Bella est devenue fragile par cet accident et bien d'autres choses encore. Alors fais attention à elle mais ne la surprotège pas. Elle doit avancer à son rythme. Mais si elle te pose des questions sur votre passé, je pense qu'il faudra lui répondre."

-"Je comprends et j'y vais doucement comme tu me l'as dit avant que tu ne saches pour Bella et moi. "

-"Et j'en suis heureux."

-"Elle t'a parlé de moi ?"

-"Ce qui ce dit au travail reste au travail. "

-"Je ne veux pas connaître tout le dossier. Tous ses secrets. Juste ça. Se souvient-elle de moi ?"

-"Malheureusement, je ne peux te répondre. Seule elle le peut. "

-"C'est pas juste. "

Ma lamentation fit rire mon père qui me prit par l'épaule et nous fit sortir de son bureau.

Avant de me lâcher, il marmonna près de mon oreille.

-"J'aurai dû le deviner. "

Deviner quoi ? Rrrr ce n'était vraiment pas juste.

Je regardai la fin du match. Les filles n'était pas revenu au salon. Il commençait à être tard. Bella me manquait.

Je me levai et allai les rejoindre dans la salle. Quand je vis l'album sur la table. Je blêmis. Etais-ce un test pour les mères ? Une obligation de montrer tous les dossiers de leurs enfants comme pour stipuler à leur compagne : attention il a été et sera toujours à moi !

Je me glissai derrière elle. Allant doucement. On ne sait jamais, elle aura pu prendre peur devant certaines photos.

-"On rentre ? " Lui demandais-je

On s'embrassa rapidement et je m'excusai auprès de ma famille. Ma mère nous donna nos vivres pour un siècle et nous partîmes.

Elle resta muette, plongée dans ses pensées comme elle le faisait souvent. J'adorais la regarder faire. Je me permis de la déranger qu'une fois garés devant mon immeuble.

"Bella, nous sommes arrivés. "

Le silence ne s'était pas brisé. Nous embrassant par moments, nous avions rangé les courses et retrouvé le canapé du salon comme un vieux couple.

Mais Bella se mordait de plus en plus les lèvres.

- "Tu m'as l'air bien pensive mon cœur."

-"Hum, je me pose une question, mais j'hésite à te demander."

Etais-ce en rapport aux remarques d'Emmett ? Une seule façon de le savoir.

"Demande toujours."

"Edward, qui est Tanya ? "

Celle là, je ne m'y attendais pas.

Je me levai comme un ressort. La colère me submergeait. Faisant des aller- retour dans la pièce. Encore maintenant, je lui en voulais.

- "Excuse-moi. Je n'aurai pas dû. Mais elle était sur une photo de ton album. Et quand j'ai demandé qui elle était ..." s'excusa Bella.

- Non c'est moi qui m'excuse je ne devrai plus réagir de la sorte à son nom. " Je m'étais rassie près d'elle. Elle n'y était pour rien.

-"C'était ma fiancée. "

-"Ta fiancée. "Soufflât-elle mais il fallait que je continue.

-"Nous avons fait nos études ensembles. Et très rapidement nous sommes tombés amoureux. Nos parents parlaient mariage et petits enfants à chaque vacance que nous passions ensemble. Nous étions deux. Mais ce n'était pas magique, plus une habitude de l'autre. Nous allions fêter notre anniversaire de rencontre quand ça c'est produit. »

- « Elle est morte c'est ça ? »

- « Non, mais à choisir, j'aurai préféré. » elle me regarda les yeux horrifiés. « Un jour peut-être pour faire plaisir à nos parents ou suivre le conseil de ma mère je suis allé chez un bijoutier. Je voulais lui faire ma demande. Mais pour une fois, je ne suis pas arrivé au retard. Je dirai même bien trop tôt. Assez tôt pour la surprendre avec mon meilleur ami dans le même lit. »

- « Je suis désolée. »

- « Pas moi. Je noyais ma stupidité dans un verre, une bague dans la poche quand je t'ai vu pour la première fois. Et que j'ai compris que j'avais fait une erreur avec elle. »

Je revoyais la scène sous mes yeux. Mais au même moment, je compris que j'en avais trop dit. Je regardai Bella les larmes aux yeux.

-"Excuse-moi, j'en ai trop dit, je n'aurais pas dû. Excuse-moi mon ange. "

Je pris son visage entre mes mains pour embrasser chaque centimètre de son visage.

-"Ne pleure pas. Elle n'en vaut pas la peine. "
-"Edward. Je ne me souviens plus de ce que j'ai ressenti ce jour là, ni ce que je t'ai dit ou fait, mais je sais aujourd'hui ce que j'éprouve pour toi. Je t'aime Edward. Je t'aime comme je pense n'avoir jamais aimé."

-"Je t'aime aussi. "

Je m'emparai de ses lèvres, l'agrippai de toutes mes forces. Je me relevai avec elle. Et nous emportai dans une pièce que, je suis sûr, elle n'avait jamais vu.

- "Tu as dit à ma mère que je n'avais joué devant toi. Je veux changer ça. "

On entra dans la pièce réservée à mon piano.

Je l'asseyai sur le dessus de celui-ci. Et je pris place derrière les touches d'ivoire.

Les mélodies s'enchainèrent les unes après les autres. Elle regardait tantôt mes doigts, tantôt mon visage.
Elle se glissa sur la surface vernie de noir. Pour se retrouver en face de moi, une jambe de chaque côté de mon corps. Elle se mit à sourire. Mais je continuai à jouer.

-"Edward. Stop. Je ne veux plus de note. Je suis jalouse de ces touches que tu carresses. "

-"Ici ?" Je n'avais jamais fait ça sur mon piano. Et jamais Emmett ne devra être au courant.

-"Oui maintenant."

Nos vêtements furent très vite jetés au sol.

Mes mains caressèrent aussi aisément sa peau que mes touches. Elle s'était allongée, ne laissant dépasser que son bassin de l'instrument, ses pieds retombant dans le vide. Je rabaissai le couvercle et déposai ses pieds de chaque coté de moi.

J'embrassai ses cuisses jusqu'à remonter vers son centre luisant et brûlant.

-"Edward. "

Je suçai son fruit jusqu'au moment où elle m'agrippa, m'intimant de me relever. Je goûtai à ses lèvres partageant avec elle son arôme.

Je me plaquai contre elle faisant rentrer sans plus de préliminaire mon sexe en elle. Provoquant un râle de plaisir commun.

Après de nombreux va-et-viens, alternant force et douceur, nous vînmes ensembles. Essoufflés et heureux.